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the storm is raging against us now (céleste)

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( we could turn around or we can give it up but we'll take what comes, the storm is raging against us now. if you're afraid of falling, then don't look down. but we took the step and we'll take what comes, take what comes.  )


Une semaine s'est écoulée. Sept putains de jours dans cet hôpital, à essayer de te remettre de tes blessures et de tes émotions. Mission impossible. T'as pas eu la moindre nouvelle de Stella, tu fais des cauchemars dès que tu fermes les yeux, t'as des crises de paniques et des envies de mourir. Assise sur le toit du bâtiment, t'essayes de trouver un peu de paix en observant le soleil qui se couche à l'horizon. T'as toujours aimé regarder le ciel. T'apprécie les couleurs qui changent, les nuages qui se révèlent d'avantage en fonction de la lumière. Il a quelque chose de grandiose dans un tel spectacle pourtant si naturel. Tu te sens tellement vulnérable mais tu le vis bien. Et ça te rappelle la dernière fois que tu t'es sentie vraiment en paix. C'était lorsque tu étais morte. Lorsque ton coeur s'est arrêté de battre pendant ce qu'il t'as semblé être des minutes. En réalité, on a mit quelques secondes à te ranimer, mais c'était assez pour que t'y prennes goût. Car tu t'en souviens encore très clairement et maintenant tu t'efforces de ne pas en oublier le moindre détail. Tu te posais plus de questions, tout était si simple. Puis t'es revenue. Est-ce qu'on t'as forcée ? Est-ce qu'une part de toi souhaitait revenir ? Est-ce parce que tu as encore des choses à terminer ici ? T'en sais rien, t'arrives juste pas à comprendre. Quand tu regardes le bord du toit de l'hôpital, à seulement quelques centimètres de toi, tu te dis que tu ferais bien de sauter. Stella est partie, t'aurais du partir avec. Est-ce qu'elle est passée de l'autre côté ? T'as pas pu voir ce qu'il y avait, après. T'étais dans l'entre-deux et maintenant t'es obsédée par la suite. Si t'étais croyante, t'aurais supposé qu'il s'agissait du paradis, mais tu crois plus à toutes ces histoires depuis bien longtemps. Tu soupires. T'aimerais passer la nuit ici, regarder les étoiles, t'endormir avec une autre vision que celles des corps et du sang. Mais tu sais qu'on ne va pas tarder à venir te chercher. T'as pas encore le droit de te promener et encore moins non-accompagnée. D'ici dix minutes, une infirmière réalisera ta disparition et donnera l'alerte à ses collègues.

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J’ai l’impression de passer ma vie à l’hôpital depuis fin novembre et je déteste l’idée de devoir rester ici encore plusieurs jours. Je ne suis pas encore apte à sortir d’ici et à devoir affronter la vie qui s’offre à moi. S’offrir est un très grand mot car je vais devoir apprendre à survivre afin de ne pas sombrer dans la dépression. Lors de la fusillade le 19 janvier j’ai été blessé physiquement mais le pire a été psychologiquement puisque mon petit ami a décidé d’être mon bouclier humain. A cause de moi il a quitté ce monde. Je m’en veux de l’avoir laissé faire. Je m’en veux de ne pas avoir réussi à le réanimer. Je m’en veux de ne pas avoir réussi à mettre mes cours de médecine en pratique. Je m’en veux d’avoir accepté d’aller au discours du maire. Je m’en veux d’être entrée dans sa vie…. Il m’a rendu heureuse depuis septembre et grâce à lui j’ai vécu de très beaux moments à ses côtés mais maintenant j’ai l’impression d’avoir le coeur meurtri, en feu, et je n’arrive pas à arrêter cette douleur. Je ne sais plus ce que je veux faire ni même ce que je dois faire et c’est certainement pour cela qu’on m’a gardé ici.
J’ai quitté ma chambre pour rejoindre le toit de l’hôpital car c’est ici que je me sens le mieux. Libre. Vivante. Je sens l’air pure entrer dans mes poumons mais je sais que je prend des risques en venant ici car je pourrai sauter sans me poser de questions. Je marche sur ce toit avant de voir une jeune femme de dos et je souffle. Je ne suis pas seule ici. Je l’observe avant de m’avancer vers elle, à tâtons. Je m’asseyais doucement à ses côtés avant de regarder droit devant moi. « C’est devenu mon endroit préféré de l’hôpital...» chuchotais-je alors que je ne savais pas comment démarrer notre conversation. Devais-je lui parler ? Devais-je être là ? Tant de questions qui me passaient en tête….

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( we could turn around or we can give it up but we'll take what comes, the storm is raging against us now. if you're afraid of falling, then don't look down. but we took the step and we'll take what comes, take what comes. @céleste witherspoon )


T'es perdue dans tes pensées, toutes plus sombres les unes que les autres. Tu n'entends donc pas les pas de la jeune femme qui se rapproche doucement de toi et tu sursautes lorsque tu entends finalement sa voix. Ca va être comme ça pendant un bon moment. La peur, l'angoisse. T'es particulièrement nerveuse depuis l'attentat, tu ne te sens plus en sécurité nulle part et le moindre imprévu peut te plonger dans un état de panique intense. Tu te retournes un peu trop vivement et la douleur dans ton abdomen t'arrache une grimace. Tu vas aussi devoir t'habituer à ça. Aux sutures qui sautent parce que tu refuses de vivre dans la prudence. Puis à l'affreuse cicatrice que ça va laisser. T'aurais les moyen pour t'en débarrasser, mais le feras-tu ? T'es bien du genre à vouloir garder des souvenirs de tout, comme pour te rappeler à quel point ta vie est merdique. « Mmmh, moi aussi. » tu lui réponds après l'avoir observée de haut en bas. A en juger sa chemise de nuit, c'est aussi une patiente. Tant mieux, t'as pas envie d'entendre encore un sermon d’infirmière, ou bien les condoléances d'un visiteur. « J'ai pas encore trouvé le moyen d'y faire livrer de la pizza ceci dit. » tu fais tout de même preuve d'humour. C'est une gamine, elle a l'air plus jeune que toi et à son regard, tu sais que vous avez traversé les mêmes horreurs. Alors t'essayes de la faire sourire en faisait référence à la nourriture dégueulasse qu'on vous sert depuis des jours. « Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » tu finis par lui demander. T'es généralement pas très bavarde, mais au vu des derniers événements, tu ressens le besoin de discuter. Vous êtes toutes les deux sur le toit de cet hôpital, deux inconnues, pourtant y a une certaine complicité. Vous êtes des survivantes, vous vous comprenez. Alors tu lui proposes de venir s'asseoir avec toi pour exorciser vos démons ensemble.
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Je la vois sursauter et je grimace car je n’ai pas voulu lui faire peur mais je me doute que cette réaction est due au traumatisme qu’elle a vécu. Je la regarde avec bienveillance afin qu’elle comprenne que je n’étais pas ici pour lui faire de mal mais que j’étais également dans la même situation qu’elle, du moins à quelques détails près. « Je ne pense pas qu’on puisse le faire mais cela ne me dérange pas parce que je n’ai plus faim. » Non ce n’est pas parce que j’ai trop mangé mais depuis plus d’une semaine je mange peu et cela se voit sur mon visage. Il s’est légèrement creusé mais je me moque de l’apparence que je renvoie. Mon visage n’est pas seulement amaigri puisque mes yeux sont rouges et vitreux, sans parler du fait que j’ai de lourdes cernes du aux nombreuses nuits blanches. « J’étais au discours du maire avec mon petit ami samedi dernier. » Je laissais mon regard se perdre à l’horizon et je sens les larmes monter puis couler le long de mes joues. « Il est...partit...il a succombé aux tirs...» Je n’essuie pas mes larmes car je n’ai plus la force de le faire. Quant à moi j’ai quelques blessures mais la douleur de ces dernières ne me gênent pas car la plus grande douleur a été de voir mon petit ami partir...Une douleur que je ne pourrai plus oublier. « Et toi..? »

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Tu te doutais bien que la petite te donnerait de mauvaises nouvelles. Jamais elle n'aurait cherché le réconfort sur ce toit d'hôpital si ça vie était parfaite. En fin de comptes, vous êtes toutes les deux là pour les mêmes raisons. Vous venez lécher vos plaies et pleurer les disparus. Toi t'as perdu Stella, ta meilleure amie. Elle c'est son petit ami. T'as mal au coeur pour elle. Tu sais à que point ça fait mal l'amour. Elle a sûrement l'âge que t'avais quand on t'as brisé le coeur, alors tu ne peux qu'imaginer ce qu'elle est en train de vivre. « Je suis désolée ... » tu te contentes de dire en toute honnêteté. Tu connais le deuil. Tu sais que dans un moment comme ça, aucun mot ne suffirait à soulager la peine qu'on ressent. Du coin de l'oeil, tu peux voir les larmes perler dans ses cils et finir leur course sur le sol bétonné. T'as toi-même du mal à retenir les tiennes. Quel monde de merde. T'es en colère Lucrezia, parce qu'il n'y a rien que tu puisses faire pour tout arranger. T'es impuissante, condamnée à être spectatrice de toute cette souffrance. Ta main vient presser son avant-bras avec affection. T'es pas non plus tactile, mais la petite en a besoin, et toi aussi. « Moi aussi j'y étais. A la fête foraine. » tu commences à dire. Bordel ça fait mal. T'aimes pas ça, pourtant tu sens que t'as besoin d'en parler. T'as besoin de mettre des mots sur tout ça sinon t'arriveras jamais à avancer. « Il y a eu la bombe, puis c'était l'enfer. » t'as pas besoin de fermer les yeux. Les images te reviennent instantanément, tu pourras jamais les oublier. « Ma meilleure amie est toujours portée disparue, mais je pense qu'elle est ... » t'arrive pas à finir ta phrase. Morte. Stella est morte. Tu l'as vue. T'as vu son corps au sol, puis t'as vu son esprit. T'es pas superstitieuse mais tu sais ce que t'as vu. C'était elle, vous étiez mortes, et toi t'es revenue. Cette fois-ci t'arrives pas à retenir les larmes qui dévalent le long de tes joues. Qu'aviez-vous fait pour mériter ça ?
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1 semaine que je devais continuer de vivre alors qu’il n’avait pas eu la même chance que moi et je m’en voulais de l’avoir laissé prendre ma place. Je laissais couler mes larmes alors que la jeune femme, plus âgée que moi, s’excusa de tout ça. Je ne trouvais aucun mots pour la remercier car je ne savais même pas si au fond de moi cela me faisait du bien d’entendre cela. Personne ne pouvait s’excuser car personne n’était coupable de sa mort à part les tireurs et moi-même. J’étudie la médecine et je n’ai rien trouvé pour le guérir alors je m’en veux mais je préfère garder ça en moi. Je l’écoute lorsqu’elle me parle de la fête foraine et je la regardais alors que les larmes coulaient sans que je ne puisse faire quelque chose. « Cette bombe a fait beaucoup de dégât...» Pas seulement en tant que perte mais également de blessures internes. Certaines personnes avaient été légèrement touché mais ils garderont les images de ce chaos à vie. Elle avait perdue sa meilleure amie et je ne pouvais que me mettre à sa place car j’avais perdu quelqu’un aussi. Je posais doucement ma main libre sur la sienne avant de reprendre. « Je suis désolée...même si je sais que ce mot ne te fera rien mais tu peux m’en parler si tu veux...» Je ne savais pas si elle voulait se confier mais j’essayais car c’était plus simple pour moi d’écouter les autres que de parler.

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C'est plus simple pour toi de parler avec une inconnue, d'autant plus si cette inconnue a traversé les mêmes choses que toi. Vous êtes à l'écoute l'une de l'autre, il n'y a pas de jugements, pas de pitié. T'as l'impression que vous partagez un secret, que vous ouvrez la boîte Pandore pour ne plus avoir à le faire par la suite. En tout cas c'est ta façon de fonctionner. Tu sens que t'es à deux doigts de lui raconter toute ta vie, et une fois que ce sera fait, tu ne reviendras plus jamais sur ces détails. Peut-être même regretteras-tu de t'être ouverte à une inconnue, mais au moins tu l'aurais fait avec quelqu'un. Tu hoches la tête en silence. Beaucoup de dégâts oui, et c'est peu dire. T'as du mal à réaliser qu'un truc aussi simple, aussi artisanal pour ce que t'en sais, puisse causer tant de souffrance. T'as du mal à accepter que c'est l'oeuvre d'un autre être humain. La main de la petite rejoint la tienne et tu lâches un petit sourire malgré tes perles salées. « C'est gentil, mais y a pas grand chose à dire. » en réalité si. Il y a tant à dire, mais une vie ne suffirait pas. Ce que t'as vécu, peu de personnes l'ont vécu et t'es pas sûre de pouvoir te faire comprendre sur ce coup-là. « Moi aussi je suis morte ce jour-là. » t'essayes tout de même. T'as un frisson dans le dos quand tu prononces ces mots. Putain t'es morte Lucrezia. C'est tellement dingue. « Mon coeur s'est arrêté, puis j'ai été ranimée. Mais pendant ce laps de temps ... » tu marques une pause. Tu vas passer pour une folle. « Je l'ai vue. J'ai tout vu. Le pompier qui me faisait le massage cardiaque. Puis elle, à côté de moi. C'est dingue, mais on s'est parlé. » tu passes ta main sur ton visage, puis ton penses à son petit-ami. Toi t'as pu voir Stella une dernière fois. Elle, elle gardera l'image de la fusillade dans son esprit. T'as l'impression d'être une égoïste à lui raconter ça. « Excuses-moi ... » pour ce que t'en sais, ce qu'il s'est passé était peut-être le fruit de ton imagination. Mais et si c'était la réalité ? Et si c'est vraiment ce qu'il se passe quand on meurt ? « En tout cas, j'étais bien là-bas. J'avais plus peur, ni mal. » c'est ta tentative de la rassurer. Si son copain est allé là où t'es allée, il ne souffre plus, il est en paix comme tu l'étais.
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Je ne savais si parler allait me faire du bien mais j’allais l’écouter pour qu’elle puisse vider son sac tout en essayant d’aller mieux par la suite. Elle était aussi triste et perdue que moi et malgré le fait que nous soyons deux inconnues l’une pour l’autre j’avais l’impression d’avoir énormément de points communs. Je la regardais lorsqu’elle me parlait de tout ce qu’elle avait ressenti durant cette soirée. « Tu as eu plus de chance que d’autres...et...tu dois continuer de te battre. » Impossible pour moi de suivre mes conseils mais j’étais étonnée d’apprendre qu’elle avait perdu la vie le temps quelques minutes mais c’était la preuve que les miracles existaient encore. Je l’écoute attentivement lorsqu’elle m’explique ce qu’elle semble avoir vu durant son chemin vers la lumière blanche...vers la mort. Je n’étais pas croyante mais je n’étais pas non plus athée. Je croyais ce que je voyais et j’étais fascinée par ce qu’elle me racontait. « Alors tu sais au fond de toi qu’ils ont tout fait pour la garder avec toi mais...elle n’a pas eu la force de s’accrocher comme toi...» J’étais vraiment mauvaise pour parler de la mort et la soulager car j’étais aussi triste qu’elle et je ne savais pas comment j’allais remonter la pente. Je tournais mon regard vers elle lorsqu’elle s’excusa et je secouais la tête alors que des larmes coulaient encore le long de mes joues. Elles roulaient depuis plus d’une semaine et je ne savais pas comment j’allais procéder pour ne plus pleurer. « Pourquoi t’excuses-tu ? » Elle avait mal mais au fond d’elle elle semblait être apaisée et c’était tout ce que je pouvais lui souhaiter. « Tu dois garder cette image en toi et te dire que c’est la même chose pour ta meilleure amie. » Moi j’allais tout faire pour ne plus penser à la dernière fois où j’avais vu mon petit ami car cela me peinait encore plus. Je soufflais avant de regarder le vide tout en laissant mes pensées vagabonder.

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Continuer de te battre. C'est la promesse que t'as fait à Stella. T'as accepté de revenir et maintenant tu ne peux plus faire marche arrière. Tu dois briller pour elle. Mais ta flamme vacille dans le vent, du haut de ce toit d'hôpital. Elle aussi elle t'as fait une promesse, et elle l'a pas tenue. Comment pourrais-tu tenir la tienne ? La chance, c'est relatif. Toi t'aurais préféré y rester, t'aurais volontiers échangé vos rôles. Tu ne veux pas l'admettre devant la petite, parce que tu t'en veux d'être ici avec tes regrets, alors que son petit-ami lui n'a pas eu la même chance justement. Alors tu ne relèves pas sa remarque, les lèvres pincées et tu parles de Stella, du pompier. C'est très clair dans ta tête. T'étais spectatrice de ta propre mort et de ta propre renaissance. « A vrai dire, j'en sais rien. Ils ne l'ont pas encore retrouvée. Quand elle était à côté de moi, c'était pas son corps. C'était autre chose. » son esprit sûrement. C'est la seule hypothèse probable. A moins que ce ne soit une farce du tien, d'esprit ? Après tout, t'as peut-être imaginé tout ça. Mais c'est une idée que tu ne peux pas accepter. Tu souhaites chérir cet instant que vous avez partagé, car il est probablement que ce soit le tout dernier. Une sorte d'adieux qui vous a été octroyé. « Parce que, je te parle de tout ça alors que toi aussi tu as perdu quelqu'un ... » toujours cette même culpabilité. Tu la laisses te dévorer plutôt que de faire face à la vérité. « Tu as raison. Et pour ce que ça vaut, je crois que c'est pareil pour lui. » tu serres sa main un peu plus fort dans la tienne. Tes doigts viennent écraser les larmes sur tes joues et tu racles la gorge comme pour reprendre tes esprits. « Tu m'écoutes radoter depuis tout-à-l'heure et je t'en remercie, mais si t'as besoin d'une oreille attentive ... » que tu lui proposes à ton tour. De toute façon, t'as toujours été plus douée pour écouter et conseiller, que demander de l'aide. « Au fait, je m'appelle Lucrezia. » tu finis par donner ton prénom. T'attends qu'elle te donne le sien en échange, mais tu sais bien qu'à tes yeux elle restera "la petite" du toit.
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Lucrezia me parlait à cœur ouvert de tout ce qu’elle avait vécu et je l’écoutais attentivement puisque je ressentais la même chose qu’elle mais j’étais intéressée de savoir ce qu’elle avait vécu. Je voulais partager ce moment avec elle afin d’essayer de me rassurer vis-à-vis de mon petit ami mais actuellement ce n’était pas encore le cas. « Je suis désolée...» Elle se doutait que sa meilleure amie était partie mais pour le moment elle restait dans le flou et c’était ce qui était le plus douloureux dans l’histoire car elle ne pouvait pas commencé à faire le deuil. Le deuil ? Moi non plus je n’avais pas encore commencé à le faire car je (sur)vivais dans le déni. « Tu penses avoir vu quoi à tes côtés ? » Je la regardais avec les yeux très humides mais je voulais qu’elle m’en dise plus que j’arrive à me poser les bonnes questions sur la mort de mon petit ami. Je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi il m’avait protégé ainsi car il savait qu’il allait être blessé ou pire...Alors pourquoi ? J’étais dans le déni et complètement en colère contre lui mais c’était certainement l’enchaînement parfait du début de deuil non ? Je n’avais pas été à l’enterrement de Floyd car je n’étais pas encore prête à lui dire au revoir..à prendre conscience de son départ. C’était beaucoup trop tôt. « Parler et écouter les autres me fait du bien car j’aimerai pouvoir mettre ma douleur sur pause le temps d’un instant. » Depuis le soir du discours ma vie avait changé et j’avais l’impression de toujours avoir mal au cœur. Comment allais-je m’en sortir ? « Je sais qu’il a souffert...je..on ressent de la douleur même si elle est brève. » J’étais moins optimiste que ma voisine mais je l’avais vu devant moi à se vider de son sang et je n’avais pas réussi à compresser ses plaies. Sans le vouloir j’avais du lui faire mal mais j’essayais de ne pas penser à ça. J’avais déjà trop de poids sur les épaules avec son décès. « Je sais que si j’en parle je vais encore pleurer et sa mort sera encore plus présente et vraie. » soufflais-je avant de baisser les yeux le temps d’un instant. Je ne pouvais pas m’empêcher de repenser à tout ce qu’on avait vécu ensemble, tout était beau. « Enchantée, moi c’est Céleste. » Je la regardais avant de lui faire un léger sourire.


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