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wicked things to do (calanne)

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C’était l’une de ces journées où le corps se gérait seul car la tête était bien ailleurs. Tout ce qu’il se passait, c’était la perte totale des réflexes humains, et les pensées qui divaguent. La tristesse dans la pièce qui règne comme un maitre sur son harem. Caleb pose le café devant Roxanne. Si elle le veut, elle le prend. Puis il va dans le couloir et s’accroupit. « Hé, ma puce.. Tu veux manger ? J’ai des gâteaux. » Puis il soulève Jane pour venir la mettre dans sa chaise haute et poser un biberon de lait avec des petits gâteaux aux pépites de chocolat. Et comme une enfant de deux ans et demi, elle se mit à manger sans se rendre compte de ce qu’il se passait. Evidemment qu’elle absorberait chacune des émotions de sa mère, elles étaient tellement fusionnelles que Jane ne pouvait que faire l’éponge. Il prit son café et s’appuya sur le plan de travail. Puis il arrêtait de bouger pour regarder vers le bas de la chaise où se situait Jane. Il but un peu mais ne quittait pas ses yeux justes en dessous de Jane. Est-ce que sa vie allait être comme ça désormais ou allait-elle finir par plonger à nouveau dans les ténèbres ? Mais il n’avait pas l’droit de penser comme ça. Roxanne était en train de vivre l’enfer, alors il n’avait pas le droit de se plaindre. Il leva cependant ses yeux vers son ex-femme et il s’aperçut de son regard. Il cligna plusieurs fois des yeux, ne s’attendant pas à ce vis-à-vis qu’elle lui offre. Un truc violent, fatigué et épuisant. Le genre de regard qui fait mal. Alors il balbutie, il est gêné. Il y a quelque chose de tendu. « Tu… t’as besoin de quelque chose ? » Il croise les bras après avoir reposé sa tasse sur son plan de travail.

@roxanne l. bates
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Il fait tout bien. S'occupe de Jane, tendre, paternel. Moi j'arrive même plus à veiller sur ma fille, totalement apathique. Il apporte des biscuits, de quoi grignoter, fait glisser une tasse sous mon nez. Je regarde le café fumant et puis je lève la tête. C'est là que mon regard se fixe sur Caleb, le quitte pas. Mouvement involontaire de mon cerveau pour se raccrocher à un truc. Le monde tente de m'engloutir, en dernier recours, je m'accrocherai à lui. Coûte que coûte. Je vois le creux entre ses deux sourcils qui se froncent, je vois sa mâchoire se serrer, ses yeux qui errent, se posent sur Jane. Est-ce que dans sa tête à lui aussi c'est le vide ? Non, ça doit fourmiller. Plein de sentiments contradictoires. Moi j'ai même pas l'esprit de me demander ce que je fiche ici, ce que je ferai demain, j'ai la tête molle, épuisée. Ses yeux se lèvent vers moi. Visage qui se pétrifie l'espace d'un espace sous la violence de mon regard cerné. Mon regard mort. "Tu… t’as besoin de quelque chose ?" Il croise les bras, repose sa tasse. Je me sens plier sous le poids de ses yeux à lui, perçants, brûlants. Je baisse la tête, regarde mes genoux. Et puis je regarde Jane baver sur ses gâteaux. Je secoue la tête. Non. Pourtant j'ai besoin de tout. J'ai besoin de savoir ce qui va se passer, ce que je vais faire. C'est quoi ma vie maintenant ? J'ai besoin de Callum, peut-être de Caleb aussi, ouais peut-être de lui pour m'aider à pas perdre pied, à pas couler, faire n'importe quoi. J'attrape ma tasse. Elle brûle. Mes doigts sursautent, un geste de la main, je lâche la tasse qui s'écrase au sol. Le café brûlant gicle sur mes jambes. "Oh... Pardon, pardon..." Je souffle en m'agenouillant. Je sais pas quoi faire, je panique devant une putain de tasse cassée. Je ramasse les débris de céramique la main tremblante, et c'est tout mon buste qui s'agite, un hocquet terrible qui étouffe des sanglots. Je me laisse tomber sur les genoux, mon jean qui trempe dans le café, étalé sur le sol. Mon jean déjà sale, encore couvert de boue, de poussière, de sang. Je passe une main sur mon visage, dans mes cheveux, et je pleure. Putain mais arrête de pleurer Rox, t'es quoi ? Une gamine, une môme ? Tu te lèves, tu prends une éponge et tu nettoies ta merde comme une grande fille, comme une maman bordel. Et pourtant je reste à terre. Un putain de boulet.
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Il n’y avait que Roxanne pour le faire changer d’avis sur tout son monde comme ça. Elle était celle qui était capable de lui faire soulever des montagnes, celle qui avait le don d’être la personne la plus inspirante. Elle avait ce pouvoir sur Caleb qui était impressionnant et elle portait les traces de ses blessures sur le visage, tant elle était dévastée. Comment pouvait-elle rester auprès de lui dans ces moments-là ? C’était incompréhensible, il n’y avait pas de lien de causes à effets entre la mort de Callum et son emménagement soudain chez Caleb. Leur dernier entrevue s’était soldé par le regard de Roxanne, complètement terrorisée, avec Jane dans les bras. Il décroisait les bras en buvant une gorgée de son café, histoire de se réveiller un peu, puis remet ses bras en place et pose sa question à son ex-épouse. Et là, elle se perd, elle ne trouve plus la place de ses mots, elle n’a plus la force de tenir un bout de verre entre ses doigts et la tasse s’éclate sur le sol en plusieurs morceaux dans un bruit assourdissant. Mais il n’a pas le temps de réagir que Roxanne se confonds en excuse en restant dans le café, quitte à se couper ou se brûler. Jane se met à paniquer, alors Caleb se jette sur la petite une seconde. « Chut, princesse, chut… Maman est un peu fatiguée, continue à manger, tout vas bien… » Et il se penche vers Roxanne, comme s’il avait débloqué son corps et la mécanique qui le faisait bouger. « Laisse, laisse, je m’en occupe. » Il enlève au moins les gros bouts de verre, afin d’éviter que Jane ne se coupe si elle décide de descendre, et il prend une éponge pour vite essorer. Il allait faire le gros ménage avec la serpillère plus tard. Il prenait sur lui une seconde pour lui poser une question un peu osé, pas forcément rassurante pour Roxanne mais ça allait aider. « Est-ce que… est-ce que tu veux que je demande à une amie de garder Jane ? » Il avait toujours Lina, qui avait un petit garçon de deux ans. La dernière fois qu’il l’avait vu, Callum les avait vu, il l’avait bien compris juste avant de mourir. Il s’asseyait par terre, quitte à se pourrir aussi. Aucun des deux n’avaient prit de douche, et Jane avait besoin d’être dans un environnement moins noir. Elle allait se créer des angoisses.

@roxanne l. bates
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Une tasse qui me brûle, qui s'écrase et je perds mes moyens. C'est ça ma vie maintenant ? A fleur de peau ? "Chut, princesse, chut… Maman est un peu fatiguée, continue à manger, tout vas bien…" Je suis désolée, je suis pathétique. Une putain de loque. Caleb s'accroupit près de moi, je passe ma main sur mon visage, me cache dans le creux de ma paume. Je veux pas qu'il me voit, pas qu'il voit ce fiasco. "Laisse, laisse, je m’en occupe." Je me pousse sur le côté, cale mon dos contre un mur, toujours au sol. Je me ronge les ongles, le visage trempé, le corps tremblant. Je devrais pas inflgier ce spectacle à Jane, c'est une éponge, elle absorbe tout. Tout, tout. Caleb s'occuper de ramasser les bouts de céramique, d'essorer le café encore brûlant. Avant de se rapprocher de moi, son ombre imposante, à la fois inquiétante et paternelle qui me domine avant de se baisser à ma hauteur, penaud. "Est-ce que… est-ce que tu veux que je demande à une amie de garder Jane ?" D'une toute petite voix. Je sens qu'il est gêné de me demander ça, est-ce que les mots exisent pour dire à une mère qu'elle est pas en mesure de s'occuper de sa fille ? Je déglutis péniblement, passe une nouvelle fois ma main sur mes joues, mes yeux, renifle. Tout pour retrouver un aspect normal même si mes yeux rouges et bouffis me bouffent le visage. Je pose un regard sur Jane, sur Caleb, les sourcils haussés, l'air plaintif. Je suis désolée. Je hoche la tête. Tiens là loin de mes côtés, je suis nocive, impuissante. Fais pour le mieux. Il s'assoit près de moi. Je le regarde en silence quelques instants. Et j'ai le geste le plus étrange, le plus imprévu. Tout doucement, je lève une maine fébrile, tremblante. Et je pose mes doigts sur sa joue. Le regarde quelques secondes, sans un mot. Je veux me scotcher à lui pour que le temps s'arrête. Parce qu'au final c'est ça le pire : le temps qui passe alors que je voudrais qu'il regresse. Regresser pour me ramener à ces jours heureux que j'ai passés avec Callum. Que le temps s'arrête pour que je n'ai plus à me demander ce que je dois faire plus tard, comment je survivrai demain. Je secoue la tête, ramène ma main dans le creux de ma poitrine, mes yeux se plantent sur mes genoux. "Je crois que je ferais mieux de prendre une douche." Je me mords la lèvre, me relève difficilement en évitant son regard. "Tu aurais des affaires pour moi ?" Je sais que je lui en demande beaucoup, beaucoup trop. Qu'après des mois à le combattre sans relâche, je me réfugie chez lui comme si de rien n'était. Je te mène la vie dure hein Caleb ? Tourbillon Roxanne.


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Le silence, transpercé par des petits mots incompréhensibles de Roxanne, c’est ce qui vivait dans cet appartement. Il y avait aussi beaucoup de noir qui tapissait les murs, par spiritualité et Caleb essayait de chasser ces bouts de limbes par sa patience mais il savait que ça ne durerait pas. Mais Roxanne, elle fit le geste le plus improbable, quand il lui posa une question concernant Jane. Elle plongea ses yeux dans les siens, et l’océan de Caleb rencontra la terre de Rox. Il y avait une alchimie entre eux qui datait de plusieurs années mais qui s’était effrité à cause des expériences traumatiques d’un Caleb pathétique. Sa petite main qui vient lui caresser la joue, et Caleb qui n’ose pas bouger d’un pouce, de peur d’éclater une bulle déjà tremblante. Ce n’est pas comme ça qu’il voulait finir ses jours, pas dans les noirceurs d’une vie partie trop à cause d’un attentat à la con, il avait envie de la belle image. Il espérait croire qu’un jour, elle arrêterait de souffrir pour voir que Caleb était là, toujours, depuis le début, tapi dans l’ombre à espérer recevoir l’amour d’une femme qui ne l’aimait plus depuis longtemps. Et que même si parfois il avait dévié de son chemin de cœur pour Roxanne, elle était toujours au bout de la route. Mais c’était cette dernière qui éclata la petite bulle pour aller prendre une douche, et savoir où se trouvait des habits. Il baissait légèrement la tête. « Ouais, j’ai… j’ai ça. » Il se levait, difficilement, le corps douloureux physiquement de la veille et il se dirigea vers sa chambre. Dans une pochette en plastique, il avait gardé une tenue de Roxanne, celle un peu rockeuse de la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. C’était tordu ? Beaucoup trop. Mais c’était comme un totem, une bonne grâce qu’il gardait au fond de son armoire pour exorciser toute la détresse qui le prenait, le soir, au fond de son lit. Il revenait avec le jean, le pull. « J’ai… ça. » Un psychopathe. Il pouvait faire peur, Caleb, mais là, ça dépassait l’entendement. Il les posait sur le dossier du canapé en espérant qu’elle ne dise rien puis il se dirigeait vers Jane qui avait fini de manger. « Chérie, j’ai une copine qui va venir à la maison te récupérer. Elle a un petit garçon de ton âge, Rafael. Ca t’va ? Tu veux jouer ? » - « Jouer ? » Et elle se mit à sourire. L’innocence des enfants, le visage rieur de Jane qui brisait le cœur de Caleb. Parce qu’il allait briser le sien à nouveau quand Roxanne partirait et qu’il abandonnerait toutes charges contre lui. Il envoyait un message à Lina qui lui dit qu’elle passerait dans une heure. Il lui tendit un livre musical et il se mit à débarrasser. « Au fait, les serviettes sont sous l’évier. Fais comme chez toi. » Mais de toute façon, elle était déjà chez elle.

@roxanne l. bates
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Peut-être que c'est un coup du destin. De me retrouver ici. Après des mois à le fuir, Caleb, c'est dans ses bras que j'ai dormi. J'me lève, tremblante, il faut que je retire tout ce qui colle à ma peau, rincer la douleur. Si seulement c'était aussi simple. Est-ce qu'il avait des trucs à me passer ? "Ouais, j’ai… j’ai ça." J'attends, le dos contre le mur, je me sens encore chancelante. Je regarde Jane. Elle semble imperturbable, à manger ses cookies alors que le monde s'effondre. Caleb revient, un jean, un haut sur le bras. Mon jean, mon haut. Je les reconnais. Il les pose sur le dossier du canapé, je m'approche, fais glisser mes doigts sur le tissu. Ils les avaient gardé. Une partie de moi, de nous deux qui étaient restés dans son armoire depuis tout ce temps. Ca me fait quelque chose. Je saurais pas dire quoi. Comme si nos routes s'étaient jamais vraiment séparées bien que j'ai tout fait pour partir le plus loin possible. Je l'entends même pas babiller avec Jane, j'entends pas ma puce rire. Y a ce bourdonnement dans ma tête qui me plonge dans le silence. Une bulle où je ne sens que le tissu sous mes doigts. "Au fait, les serviettes sont sous l’évier. Fais comme chez toi." Sa voix me fait sursauter, j'me retourne brusquement, les affaires en main. Je hoche la tête. "M-merci." Je passe le couloir, cherche la porte de la salle de bain. Je ferme le verrou, retire ces vêtements qui me collent trop à la peau. Je les jette dans le bac à linge et je change d'avis, j'les repêche. Une petite poubelle verte dans l'angle de la pièce, je balance tout dedans. J'voudrais jeter mon chagrin aussi, mais il veut pas partir lui. Nue mais toujours couverte de sang, de poussière, de café, je me glisse sous la douche. Je tourne le robinet à fond. De l'eau brûlante qui me tombe dessus mais je fais pas un geste. Je la laisse rougir ma chair. Que mon corps ait mal plutôt que mon âme. Et bientôt, mes larmes se mêlent à l'eau de la douche, brûnie par ce qu'il reste de la tragédie de ma vie.
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Quand il était dans le creux de ce cocon étrangement sombre mais familier, Caleb ressentait le besoin irrépressible de se vider la tête et d’oublier un instant qu’il n’était plus que l’ombre de lui-même. Il avait bien conscience d’être un homme tordu, de respirer les larmes qu’il avait fait couler sur les vieux habits de son ex-femme. Elle n’était peut-être plus présente dans sa vie, mais il avait tellement cru crever après son départ que ça avait été la pire période de sa vie. Alors il jaugeait la réaction de Roxanne, et celle-ci n’en avait aucune. Elle était vidée et jamais il ne souhaitait connaitre la même sensation qu’elle. S’il venait à perdre Ale… Roxanne. Perdre Roxanne. Il pinçait ses lèvres et la laissait faire pendant que lui, il rangeait l’appartement, cherchait à nettoyer les assiettes, ou même à jouer avec Jane. Mais il avait tout perdu, son instinct paternel avait pris la poudre d’escampette pour laisser place à un gars maladroit, qui ne reconnaissait plus sa fille tellement elle avait changé. Elle jouait avec lui comme avec un adulte lambda qu’elle croisait dans la rue et elle n’osait même pas le toucher. Il était devenu le parfait inconnu qu’il avait souhaité être pour l’éloigner de sa nébulosité. Il entendait l’eau couler, puis le son autour de lui s’amplifiait pour entendre son amie taper à la porte. Elle devait voir le sang sur les vêtements de Caleb mais elle eut la délicatesse de ne rien dire. Elle savait ce qu’il s’était passé la veille, et la violence avec laquelle Caleb s’était trouvé à gérer la situation se dépeignait sur son visage. « Merci, Lina… » Il passait sa langue entre ses lèvres, donnait des couches et tout le nécessaire à Lina pour s’occuper de Roxanne et il refermait la porte. Bienvenue en enfer.

Fin
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@roxanne l. bates
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