the curse ruled from the underground (camezia)

( it was swift, it was just, another wave of a miracle but no one, nothing at all, will go for the kill if they called, on every soul, in the land, on the move only then, would they know, a blessing in disguise @Camille Bonaparte )

T'aurais pas pu imaginer une situation plus embarassante. L'un de tes vices dévoilé au grand jour et aucun échapatoire possible puisque t'es clouée dans ton lit d'hôpital. Dans un autre contexte et avec une meilleure condition physique, t'aurais probablement trouvé un moyen de t'enfuir ou de détourner la conversation, mais là t'es entre quatre murs avec un coeur qui menace de lâcher à tout moment. T'as pas d'autre choix que d'essayer de te justifier auprès de Camille qui commence probablement à se poser des questions sur ta santé mentale. Pourtant tu découvres qu'il se montre particulièrement compréhensif envers toi. Lui aussi avoue aimer mentir et t'en viens à te demander sur quels détails de sa vie cela peut être. Est-ce qu'il a déjà eu le temps de te mentir à toi ? Voilà qu'il pique ta curiosité. Tu décides alors de parler de ta famille, de ton statut social. T'en es pas spécialement fière et même si tu détestes que cela te définisse, c'est un détail que tu ne peux pas vraiment cacher. « Je t'avouerais que je considère ça davantage comme un fardeau qu'un privilège. » tu admets. L'argent et le pouvoir viennent toujours avec des responsabilités et t'es pas prête à les assumer. « Enfin, je me plains mais j'imagine même pas ce que ça doit être pour toi. Héritier ...» t'oses même pas imaginer ce qu'il doit subir. Il a l'air de plutôt bien supporter son statut, tu voudrais connaître son secret. C'est sûrement une question de caractère. Toi t'es beaucoup trop sauvage pour courber l'échine aux conventions.

Un fardeau ? Je n'ai jamais vu ça comme cela, non au contraire. Ni même comme un privilège, juste un profit. Je profite de mon statut social, de l'argent de mes parents que je ne mérites probablement pas étant donné le comportement ingrat que j'ai depuis ma naissance. Pourtant, je fais les choses correctement pour plaire, pour montrer que je peux succéder à mon paternel concernant l'entreprise familial. Pour ça, malgré toutes les péripéties, j'ai juste à obtenir mon diplôme dans l'une des universités les plus réputés du monde. Pas un fardeau, ni un privilèges. Profites-en, fais ta vie, c'est tout. Tu leur dois rien, reste comme t'es, toi. J'hausse les épaules, grimace en sentant une douleur me piquer à mon épaule blessé. Bof. Je suis moins scruté ici qu'en France, tu sais ? Je fais un peu ce que je veux de ma vie. Même beaucoup étant donné la sale réputation que j'ai au sein de la ville, de l'université. T'es toute pardonnée, voilà. Jamais de rancune avec moi, enfin tout dépend de qui on parle. Mais, toi et moi, on peut repartir sur de bonnes bases.