Christmas gifts and Holidays surprises

Marshall & Lara

Je n’étais clairement pas dans mon assiette ce soir, en plus d’avoir eu cette annonce à faire au jeune homme que j’aimais le plus au monde je me sentais déjà à la base peu en forme, le bébé me rendait malade, il m’était déjà arrivé de vomir plusieurs fois et j’étais prise d’horribles nausées qui, à peine de plus m’auraient fait chavirer lorsqu’il était parti dehors pour réfléchir. A cet instant encore rien que l’odeur de ma cuisine me donnait envie de courir aux toilettes pour vomir c’est pour dire si je n’étais pas au top. Pourtant, devant Marshall je faisais un gros effort, je ne voulais pas lui montrer que j’étais atteinte par cet enfant que je portais en moi, je me refusais à être faible devant lui-même si c’était déjà raté puisque je m’étais littéralement effondrée alors qu’il avait eu une réaction que j’attendais. Je nettoyais la plaie ouverte de Marshall et c’est une nouvelle fois un geste qui me rappelait à quel point j’avais surement été une déception pour lui, il n’avait pas mis un coup de poing dans le mur de mon immeuble juste pour le fun ou bien parce qu’il était heureux, c’était tout le contraire et je me détestais pour ça. Je ne pouvais plus être heureuse ce soir, mon cœur était toujours autant à l’agonie si bien que je n’étais même plus capable de croiser son regard sans me sentir minable. A la surprise générale il venait néanmoins m’enlacer, son bras autour de mon cou me poussait à m’avancer, je lâchais sa main après lui avoir bien attaché un bandage qui faisait tout le tour de sa main pour venir me blottir contre lui, je fermais les yeux sentant deux petites larmes venir éclairer mes beaux yeux. « Chuut… Arrête s’il te plait. » Un petit sanglot m’empêchait de répondre, je fermais les yeux serrant le poing comme pour m’auto-flageller, j’étais pitoyable d’être aussi émue mais ma sensibilité était telle que je craquais très vite sous la pression. « Je t’aime Lara, tu n’as rien gâché du tout et tu ne l’élèveras pas toute seule. » Je levais les yeux timidement vers lui alors que notre petite chienne sautait sur les genoux de mon Marshall pour venir me lécher le menton, elle était une bouffée d’air frais et je la considérais déjà comme notre petit bébé. Ainsi, nous aurions au moins deux enfants à quelques mois d’intervalles. « Je t’aime Marshall… Tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivée ! » Mes doigts venaient caresser son visage, je n’osais pas l’embrasser, il était peut-être encore trop tôt pour lui ? Je baissais les yeux vers Nicki… Oui, je trouvais que ce prénom lui irait à ravir. « J’aime bien Nicki… Tu en penses quoi ? »