SCARSIN → I miss you. No, let me correct that. I miss the old you.

28/08/2014

I miss you.
No, let me correct that.
I miss the old you, the one that cared about me.

feat. scarsin

J'aurais aimé qu'on joue différemment, qu'on tienne plus longtemps. On peut pas définir l'avenir, on peut juste continuer d'avancer, voir où ça nous emmène. Moi, l'égoïste, toi, toujours là pour les autres. Qu'ils t'aient fait mal ou pas. Je fais parti de la première partie, de ceux qui ont brisé quelque chose, mais j'espère juste que nos bons souvenirs prendrons sur le reste. Sur moi enfermé ici, sur toi qui me libère. La victime et le bourreau inversé. C'était risqué de t'appeler. « Okay, j'sors le chéquier alors. » Le sourire est faible mais bien présent. Je vois de l'espoir, en nous, en elle, en notre relation. On avance. On continuera d'avancer, peut-être pas main dans la main mais au moins ensemble. « Tu m'en dois une, la délinquante. » souris et secoue la tête, enroulant l'écharpe autour du cou. « Un service, pas une nuit. » rigole, montre un semblant de déception. "Ah." tu sais que je suis toujours attirée, que je le serais à jamais. "Pour ça alors, tu peux t'en accorder deux !" j'augmente la mise, parce que tu m'a sortie de là, qu'on est en pleine nuit, et que tu garde le sourire. « J'en ai marre qu'on s'batte, Tamsin. » regarde la rousse, hausse les épaules, "alors arrêtons." je dis pas que ça sera facile, qu'on s'en sortira sur la longueur, que des étincelles ne reviendrons pas par moment, mais je demande juste rien qu'un semblant d'amitié. Quelque chose sur quoi on peut se baser. "est-ce que tu pense que c'est possible de.. m'tolérer, rien qu'un peu ? au moins pour commencer." je sais que je fais plus que te tolérer, de mon côté, mais j'veux pas précipiter. J'veux juste qu'on puisse se regarder sans que t'aies envie de me détruire.

18/06/2017

I miss you.
No, let me correct that.
I miss the old you, the one that cared about me.

feat. scarsin

Peut-être que c'est la fatigue, ou le fait de te préférer en dehors de ces barreaux, mais là, ça va. J'veux dire, j'ressent plus ce trou béant dans ma poitrine, j'arrive à respirer sans chercher mon souffle, j'ai pas envie de te dire de partir. Ca va. Je gère le truc, je gère la proximité. C'est peut-être juste le fait que c'est moi qui ai eu à décider, si tu restais, où si tu sortais. Pour une fois, c'est entre mes doigts que ça se décidait. Mes doigts que je plonge dans mes poches, au chaud, alors que mon regard se porte sur ta personne. "Pour ça alors, tu peux t'en accorder deux !" Ca cause un sourire amusé sur mes lèvres, qui se pincent légèrement, pensives. « Faut que j'y fasse gaffe alors, faut que je les utilise correctement. » J'doute pas que j'vais trouver, ou tout simplement que j'en aurai besoin. Pour ça, il faudra nous donner un peu de mou, un peu de futur ; quelques jours, ou même des heures. Faut qu'on arrive à passer outre cet espèce d'immense mur, qu'on a construit, pierre par pierre, entre nous. "alors arrêtons." Ca a l'air simple, dit comme ça. "est-ce que tu pense que c'est possible de.. m'tolérer, rien qu'un peu ? au moins pour commencer." Hausse doucement les épaules, appuyant sur ses poings, dans le tissu. C'est à toi de faire un pas, même minime, Scar, désormais. Tu peux pas lui proposer l'amitié, et finalement te raviser, parce que c'est bien plus simple. « J'pense que je peux faire ça, ouais. » Te tolérer. « Pour commencer. » Qu'elle répète, comme une autre porte que j'entrouvre, un fin sourire aux commissures. « Mais.. me fait pas ta Tamsin, n'essaye pas que ça bascule, j'veux juste sentir de l'amitié, le truc le plus platonique au monde. » Et en ferme une autre, en la claquant. La plus difficile. Me force pas à reculer, quand tu t'avances, les coutures de mon battant sont encore fragiles.

28/08/2014

I miss you.
No, let me correct that.
I miss the old you, the one that cared about me.

feat. scarsin

Je demande pas la lune, juste un petit espoir qu'on puisse être quelque chose, un jour. L'espoir d'un nous, rien qu'infime. Je demande pas une lumière énorme au bout du tunnel, je suis pas si gourmande, rien qu'une bougie fera l'affaire. Parfois, les plus grands feux ne partent que d'un rien. Je demande la tolérence, un sourire quand tu me vois, un bonjour, on agrandira plus tard. On demandera les repas ensuite, les soirées télés, les séries à regarder. On commence petit, pour ne pas brusquer. On commence les négociations, comme les futures pages d'un contrat qui s'écrit. « J'pense que je peux faire ça, ouais. Pour commencer. » Les lèvres se pincent, le sourire naît. Pour commencer, ça me va très bien. On a les mêmes idées, on veut pousser les murs, faire de cette flamme quelque chose de plus grand, quelque chose qu'on va nourrir, avec le temps. « Mais.. me fait pas ta Tamsin, n'essaye pas que ça bascule, j'veux juste sentir de l'amitié, le truc le plus platonique au monde. » rigole en l'entendant, "faire ma Tamsin ?" je suis désormais une expression. La plus belle qu'il soit. Je me mords la lèvre, hausse les épaules, "J'sais pas faire platonique, mais j'te promet d'essayer vraiment très très fort." ne laisse pas des portes ouvertes, parce que soit sûre que je les pousserais. Ne me laisse pas d'occasions, parce que je les prendrais. N'avance pas trop près, parce que je ferais les derniers mètres, centimètres, milimètres. Offre moi une voie et je me ferais un chemin. Jusqu'à toi, jusqu'à nous. "Merci, pour ça." que je lance, comme d'une confidence. Toi tu me sauves quand moi je te noie. J'ai envie d'attraper ta main, de passer mon bras à ta taille, de te serrer contre moi. J'ai envie de te prouver qu'on est pas terminées, qu'on peut sauver quelques meubles et se bâtir un nouveau chez soi. J'ai envie de toi. Je me retiens, parce que tu veux du platonique, que la porte est fermée, que j'ai pas envie de tout ruiner. La porte est fermée, ouais, enfin pour commencer.

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