“En fuyant la pluie, on rencontre la grêle.” - Liam

« Je te souhaite de trouver les 10 que ce vieux dicton te promet mais jusqu’à preuve du contraire ils ne fonctionnent pas. » Je ne croyais pas aux dictons car ils ne se révélaient jamais vrais et celui là le premier. Je n’avais pas connu beaucoup de garçons mais mon premier flirt ne m’avait pas conduit à en connaître 10 autres. « Pourtant ouvrir un livre tel que ce chef œuvre te ferais du bien. » Je le regardais avant de sourire en coin. « C’est toujours plus intéressant qu’une paire de seins. » Je n’arrivais pas à comprendre comment on pouvait être autant attirer par le sexe mais je gardais cette question au plus profond de moi.


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« Seize ans et déjà blazer par la vie. C’est d’un triste » dit-il avec une légère moue imitant la tristesse, alors que la demoiselle lui avouait ne pas croire au dicton «  une de perdu, dix de retrouvé ». «  Pour moi ça marche » avoua-t-il avec un petit sourire espiègle au coin des lèvres avant la conversation ne dérive sur Harry Potter. Si on disait souvent de Liam qu’il était d’arrogant, à cette instant c’était surtout Céleste qui le jugeait et le prenait de haut affirmant que lire «  lui ferait du bien. » «  Et qu’est-ce que tu y connais en paire de seins ? » demanda-t-il en souriant, amusé, curieux de savoir s’il était façon à une lesbienne ou s’il avait lancé ça juste par reproche.

J’étais nerveusement à bout depuis quelques semaines et voir cet homme se moquer de moi commençait à m’énerver ce qui déclenchait un peu d’angoisse puisque je ne voulais pas me montrer faible devant un inconnu. « J’étais bien jusqu’à ce que ta poupée gonflable vienne planter une flèche dans mon livre. » J’essayais de prendre sur moi pour ne pas exploser mais tout devenait compliqué et mes pensées s’entremêlaient sans que je ne puisse faire quelque chose. Il rebondissait sur mes paroles en parlant de paire de seins et je serrais les dents pour ne pas cracher mon venin sur cet homme que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve. « C’est vrai qu’est-ce qu’une fille de 16 ans peut elle savoir sur les paires de seins. » Je me levais pour le regarder dans les yeux. « Si tu es venu ici pour me faire chier tu peux passer ton chemin car dorénavant je ne répondrai plus à tes attaques. » Ce n’était pas dans mes habitudes d’être aussi à cran mais le fait que ma sœur ait voulu en finir avec sa jeune vie m’avait totalement chamboulé...


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Elle avait du caractère. Malgré ses airs de petite poupée de porcelaine, la demoiselle qui lui faisait face avait du caractère. A moins que ce soit lui comme toujours qui sache appuyait correctement là où ça fait mal pour faire réagir son interlocuteur. Liam avait ce don. Cette capacité à rentre même les plus timides… sauvages !  Il avait dans l’idée qu’elle devait rarement se permettre de dire tout haut ce qu’elle pensait tout bas. C’était libérateur n’est-ce pas ? Envoyé pété quelqu’un de temps en temps. C’est fou ce que c’était déstressant ! La petite Dunster ne dirait sûrement pas le contraire et Liam était bien placé pour le savoir puisque lui-même adorait ses petites prises de bec avec Louison, et cela depuis des années. Il l’avait déjà dit, elle était sa victime préférée, celle qu’il avait longtemps appelé «  meilleure amie » et qui le serait toujours au fond. Liam connaissait le besoin qu’on pouvait avoir parfois de se défoulé. « Si tu es venu ici pour me faire chier tu peux passer ton chemin car dorénavant je ne répondrai plus à tes attaques. » «  Ah oui ?  C’est dommage parce que ça fonctionne ! Non ? » Dit-il tout à fait sérieusement, pas du tout moqueur cette fois. «  J’veux dire… les cinq dernière minute tu n’as pas pensé à Marla et à sa tentative de suicide non ? » demanda-t-il en attendant sa réponse, dévoilant enfin la raison pourquoi il agissait ainsi. «  Trop occupé à maudire mon nom.» reprit-il avec un certaine fierté. Tu lui passera mon bonjour Céleste. Elle a intérêt de se ressaisir. » dit-il en tournant les talons.

Il venait de me faire sortir de mes gongs et je ne comprenais pas pourquoi il venait s’acharner sur moi. J’avais déjà été la risée d’un groupe d’étudiants lors de mon arrivée à Harvard et je ne voulais pas devenir sa victime alors j’essayais de me rebeller afin de ne pas me laisser marcher sur les pieds. J’étais bien loin de savoir qu’il se jouait de moi afin que je puisse me libérer. Je le regardais dans les yeux lorsqu’il reprenait la parole et je sentais mes larmes non loin lorsqu’il évoquait ma sœur. Oui il venait de toucher la corde sensible et je ne pouvais plus faire semblant. « Alors tout ça c’était uniquement pour me voir faiblir au sujet de ma sœur ? » Il était détestable d’autant plus qu’il me mettait à bout avant de vouloir partir comme si de rien était. « Tu as raison j’ai arrêté de penser à elle mais ma colère a pris le dessus. » J’étais bien trop jeune pour arriver à me contenir et il en avait fait les frais malheureusement. « Je ne sais même pas qui tu es. » Je le regardais alors qu’il venait de tourner le dos pour partir mais j’espérais qu’il reste un peu car on avait encore des choses à se dire.

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Elle avait les yeux aux bords des larmes mais c’est ça dont elle avait sans doute besoin. Pleurer un bon coup. Comment il le savait ? Son propre père avait fait une tentative de suicide en aout. Il ne voulait pas la faire «  faiblir », il voulait lui ôté un poids, une douleur écrasante au niveau de l’estomac, du cœur. Cesser de penser ne serait quelque seconde à Marla, c'était beaucoup pour Céleste. Ayant fini de parler, de lui faire comprendre ses agissement il fit volt face, décidant qu’il valait mieux qu’il n’aille pas plus loin. Elle refusa en quelque sorte son départ en lui demandant qui il était. «  Un crétin. Un idiot. Peu importe » dit-il avec un demi sourire plein de compassion. «  Quelqu’un qui apprécie Marla et sa grandeur d’âme et qui ne veut pas voir sa petite sœur se morfondre en se cachant derrière un chef d’œuvre. Que j’ai lu en vérité soit dit en passant. » Attaquer les gens sur leur hobbies, annoncer qu’on ne connait pas ou qu’on déteste, ça aide à pousser les gens à bout. Il avait chou blanc avec Céleste concernant harry potter mais cette technique fonctionnait en général.  

Il venait de me pousser à bout et il m’avouait l’avoir fait volontairement afin que je puisse me délivrer mais me connaissant je ne savais pas si c’était la meilleure des solutions. Je le regardais avant de sourire très légèrement. « Un crétin plus ou moins intelligent. » Il avait l’air d’être moins crétin qu’il ne m’avait laissé croire quelques minutes auparavant et je préférais ce côté. « Marla...» chuchotais-je avant de baisser les yeux vers mes pieds. « Le contraire m’aurait étonné mais je n’avais pas la force de te tenir tête encore longtemps. » Il ne me connaissait pas et pourtant il pouvait me cerner étant donné qu’il semblait connaître personnellement ma sœur. Nous étions aussi différentes que similaires mais malheureusement nos différences nous éloignait en ce moment. « Elle devrait rentrer à la Dunster d’ici quelques semaines...»

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« Un crétin plus ou moins intelligent. » «  Plus ou moins » répondit-il avec modestie. En vérité, très intelligent. Vraiment. Liam était surdoué et retenait les choses à une vitesse hallucinante. Si beaucoup pensait que sa place chez les Dunster était dût au fait que «  les intellos plaisaient aux filles » - lui-même l’affirmer haut et fort ! – en vérité ce n’était pas dût aux hasards. Beaucoup moins bête qu’il ne s’en donnait l’air le Gremlins. C’était comme maintenant, son but n’était pas juste de mettre Céleste à bout. Il finit par avouer son affection pour Marla, sans ambigüité. C’était juste une amie, pas très proche, mais la demoiselle avait su suscité son intérêt et il avait un profond respect pour elle. Aussi, s’il pouvait occuper un tant soit peu l’esprit de sa petite sœur… Il le faisait avec plaisir, même si c’était à sa façon. «  Okays » dit-il en lui adressant un sourire. «  Je monte, j’ai des trucs à révisé. » dit-il avant de se dirigeait vers les escaliers.

Je lui parlais vaguement de Marla et je ne savais pas si c’était ce qu’il voulait car je ne le voyais pas très réceptif mais j’évitais de me poser des questions. Je le regarde alors qu’il me tourne le dos et je hoche la tête doucement. « D’accord. Bonnes révisions. » Je ne voulais pas l’accaparer et le fait de ne pas avoir pu avoir cette blonde dans son lit avait certainement du être le déclic de son envie de révisions. Ah les hommes ils étaient tous compliqué, pire que les femmes. Je le laisse faire avant de m’asseoir à nouveau sur le canapé pour reprendre ma lecture aussi bien que possible.

rp terminé.
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