the way that you touch me no i can't get enough (hanson)

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
j’suis pas n’importe qui. c’est qu’une nuit si je décide que ça ne se réitère pas. dans le cas contraire, j’en connais aucun qui a refusé de finir dans mon lit à répétition. alors t’es mal barré duncan. probablement que tu oublies que tu vas me croiser tous les jours après ça. qu’on continuera à aller en cours ensemble et que tu ne pourras clairement pas me snober. parce que tu vois, ça, c’est la technique de miles. pour ne pas fauter, il fait tout ce qu’il peut pour ne pas me croiser. toi, tu vas pas avoir ce choix là. et puis soudainement, je me retrouve le dos contre le matelas, toi au dessus de moi et mes fringues qui volent une à une jusqu’à me laisser dans mon ensemble de sous vêtement. nos lèvres qui entrent en collision une nouvelle fois et ton corps qui revient jouer sur le mien alors que je resserre mes jambes autour de toi. bien sûr que j’en brûle d’envie. t’es en train de mettre fin à six ans de charme acharnée. j’ai presque cru que ça n’arriverait jamais, que j’étais absolument pas à ton goût ou quelque chose comme ça. mais vu les réactions de ton corps à ce moment précis, j’me doute bien que j’ai eu tord. t’as juste préféré éviter les ennuis mais t’as pas pu te retenir indéfiniment. j’sais que le déclencheur, ça a été cette soirée. voir et savoir que miles m’avait déjà touché. c’était un mal pour un bien au final, j’dirais pas le contraire. j’souffle contre ta peau, m’accroche à toi et laisse glisser mes doigts jusqu’à la lisière de ton boxer que je retire. t’aurais même pas du prendre la peine de le remettre, il n’a aucune utilité aujourd’hui. et mes mains te touchent, mes yeux se délectent des traits de ton visage qui se transforme sous les sensations. ouais, j’suis avide de toi là. ça s’voit dans mes prunelles dilatées, dans mon bassin qui se soulève pour se coller au tien, dans les gémissements qui sortent de ma bouche à chaque frottement. j’en ai autant envie que toi, j’dirais pas le contraire sur ça.

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
Peut-être que j'avais un peu trop rêvé de tout ça durant toutes ces années que mon imagination avait mis la barre très haute. Peut-être qu'il serait impossible à Anya d'atteindre le niveau d'exigence que j'avais instauré par mes rêves les plus salaces de toutes ces dernières années. Ou alors elle sera au delà de toutes mes espérances et j'allais m'en mordre les doigts par la suite parce que je voudrais réitérer l'expérience. Non, je préfère partir sur l'option où ce sera pas forcément top et que ce serait sans regret que je continuerai de la repousser, c'était bien mieux comme ça. Seulement, dès les premiers instants où nos deux corps se retrouvent collés l'un à l'autre, je sens cette petite décharge électrique, celle qui signifie qu'il y a un truc qui se passe entre nous, un feeling, une complicité, une compatibilité que je n'ai pas forcément avec tout le monde. Alors je tente de l'ignorer, du mieux que je peux, et je fais en sorte que les choses restent droites, sans qu'on vienne à aller dans tous les sens. Nos positions inversées, je finissais par la déshabiller, la laissant simplement vêtue de son ensemble de sous-vêtements, et c'était bien mieux ainsi. Plongeant mon visage dans son cou, c'était ensuite mon boxer qui glissait le long de mes cuisses, me libérant alors tandis que ses doigts glissaient autour de l'objet de son désir, cette partie de mon corps qu'elle convoitait depuis tant d'années. Forcément que je soupirais, que je me délectais de ces caresses prodiguées. Je n'étais pas à plaindre pour le coup, au contraire, je prenais mon pied pour l'instant, ce qui me faisait chier, vraiment. « Putain... » que je soufflais alors que je faisais des mouvements de bassin, à l'unisson avec les siens, pendant que mes lèvres retournaient accaparer les siennes. Intéressé à la rendre folle elle aussi de son côté, ma main venait glisser le long de son ventre, touchant le bout de tissu la recouvrant à la lisière de son bas ventre, continuant de glisser entre ses cuisses histoire de voir si la chaleur émanait également de cet endroit. La poussant à se rallonger, je finissais par me détacher de son emprise, laissant mes lèvres parcourir son corps, jusqu'à finalement arriver à son sous-vêtement le plus bas. Mes doigts s'y agrippaient pour le laisser glisser le long de ses jambes, m'en débarrassant totalement. Me mordant la lèvre inférieure, je ne tardais pas à aller voir de ma propre bouche à quel point elle me désirait en cet instant.

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
tu me retournes le cerveau. j’pense à plus rien d’autre que les sensations que tu me procures et ouais, c’est flippant d’un côté. mais j’aime. j’aime les frissons qui me parcourent l’échine, l’impression de complètement perdre pieds. et quand tu te glisses entre mes jambes, je ne réponds plus de rien. j’me laisse transporter dans un autre monde dirigé par toi et chaque seconde devient de plus en plus intense. j’ai la sensation de brûler intérieurement, d’avoir un feu grandissant à l’intérieur de moi se propageant avec tellement d’intensité que ça pourrait en être douloureux. et c’est dans cette extase totale qu’on finit tous les deux emmêlés dans tes draps, à bout de souffle. alors c’était ça ? six ans d’attente pour vivre probablement la meilleure partie de jambe en l’air de ma vie ? faut croire. en tout cas, ce n’était comparable avec rien d’autres que ce que j’avais pu connaître avant ça. et j’crois que les gémissements distincts qui avaient pu filtrer de ma bouche tout du long t’avais indiqué à quel point j’avais pu prendre mon pieds pendant ce moment là. j’en avais encore les jambes tremblantes et je passais ma langue sur ma lèvre inférieure inspirant profondément. j’sais même pas quoi dire là. à moins que je n’ose tout simplement pas parler. j’ferme les yeux quelques instants avant de me tourner vers toi, mes jambes toujours emmêlées aux tiennes. « alors ? tu te sens libéré de moi ? » que je souffle sur un semi-air de provocation. parce que c’est pour cette raison que t’as passé le cap aujourd’hui, pas vrai ? pour assouvir ce fantasme que je pouvais représenter et enfin passer à autre chose. « tu veux que je prenne mes affaires et que je disparaisse ? » je peux le faire ça aussi. j’suis même plutôt douée dans ce domaine-là. et j’me demande si quelque part, ça va changer quelque chose. est-ce que tu vas arrêter de me regarder ? est-ce que je vais devoir changer de place dans l’amphi ? est-ce que je vais vraiment devenir juste la « petite soeur » de philip à tes yeux ? j’sais pas tout ce que ça implique mais je sais par contre que j’ai aucunement envie de revenir en arrière.

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
Une seule fois pour me libérer de l'emprise qu'elle a sur moi, cet attrait de l'inconnu. Putain, je saute vraiment tout ce qui bouge, sauf elle. Est-ce que Philip s'en est rendu compte au moins de l'énergie que je mettais à repousser sa sœur inlassablement depuis des années ? Bien sûr que non, il n'a jamais rien vu et ne verra jamais rien. Par contre, si ça venait à se savoir, j'étais mort, totalement. Elle était une malédiction cette fille mais je me damnais pour elle ce soir. Me laissant totalement aller dans cette délicieuse tentation qu'elle représentait, je lui retirais tout ses vêtements et finalement après avoir mis un préservatif, je me laissais totalement aller avec elle. Et putain, je regrettais vraiment pas d'avoir attendu aussi longtemps ET d'avoir cédé ce soir parce que ce moment, il était juste au delà de tout. Les soupirs, les caresses, les gémissements. Tout. Nos deux corps en symbiose parfaite. C'était ce qui venait de se passer et c'était les étoiles dans les yeux, totalement essoufflé, que je venais m'allonger à côté, tout en cherchant un sens à tout ça. « J'ai surtout envie de recommencer » Pas maintenant, mais quand je serai de nouveau d'aplomb. Mais libéré d'elle ? Non, je crois pas, au contraire. Putain, je crois que je suis tombé dans un putain de panneau. Tournant ma tête vers elle, je glissais ma main le long de son bras, bien trop câlin pour pouvoir me reconnaître dans ce geste. « Non... Peut-être que tu peux rester ici pour la nuit, si ça te dit, et on avisera demain » Ouais, peut-être que j'étais pas prêt à laisser cette "seule et unique" fois se terminer maintenant. Je venais capturer ses lèvres, prolongeant ce baiser langoureusement, comme pour lui communiquer ce que j'étais en train de ressentir. Au pire des cas, c'était juste un baiser, rien d'engageant en soit. « Reste encore un peu » Parce que je crois bien que ce “kiff” que j'avais pour elle, il était pas parti, au contraire. Il venait de prendre un niveau de plus ce soir.

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
t’as toujours représenté l’interdit. la seule personne que je ne devais absolument pas toucher. toi et miles. et c’est sûrement pour cette raison que j’ai mis autant d’acharnement dans l’idée de t’avoir. du moins, c’est ce que je me répète pour justifier le fait que j’ai passé six ans à te courir après. et maintenant ? maintenant on devrait être apte à repartir comme avant, les avances en moins. non ? je sais pas. je sais pas pourquoi mais j’ai cette impression qu’on a rien fait d’autre que s’enfoncer dans un truc qu’on ne sera même pas capable de contrôler. « ah oui ? » j’esquisse un sourire presque victorieux alors que ta main viens caresser doucement mon bras. et malgré moi, y a ce frisson qui me parcourt l’échine trahissant probablement l’effet que tu me fais. « ouh, tu fais du suspens quant à ce que je vais devenir ? » je m’en fiche en vrai. maintenant, demain, qu’est-ce que ça change dans le fond. je te taquine juste alors que tu plonges de nouveau sur mes lèvres me prenant au dépourvu. on fait pas ça avec une fille que l’on veut se taper qu’une seule et unique fois et pourtant, j’y prends goût. ma main qui glisse dans tes cheveux et s’emmêle dedans. « d’accord » que je souffle contre ta bouche. j’ai pas été difficile à convaincre, je le conçois. mais j’me dis que j’ai pas pu passer six ans à te faire du charme pour fuir aussitôt terminé. ce serait bête pas vrai ? et j’enroule mes jambes entre les tiennes, mon buste passant légèrement au dessus du tiens alors que je t’observe quelques secondes en silence. « donc, je te plais assez pour que tu interdises à miles de me toucher mais je reste une seule et unique fois ? » tu sais que j’ai le don de mettre les pieds dans le plat, tout le temps. puis surtout que j’ai pas froid aux yeux. c’est pas comme si tu pouvais t’offusquer de mon comportement de toute façon. j’suis la soeur de philip et harrison’s have big balls.

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w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
Qu'est-ce que j'allais faire maintenant ? Je veux dire, j'ai cédé à ses avances, j'ai cédé et maintenant, j'avais juste envie de recommencer. Mais pourquoi faire ? J'veux dire, c'était le coup d'une nuit, c'était juste pour ça qu'elle voulait. Non ? Je sais pas. Putain, en vrai, si je n'écoutais que mes pulsions, je viendrais récupérer ses lèvres pour recommencer maintenant, et toute la nuit, et toutes les nuits qui vont suivre. Mais je peux pas merde. J'ai promis à Philip de ne jamais toucher sa sœur, celle qui est avec moi tout le temps en cours et ce, depuis six ans maintenant. Alors pourquoi céder maintenant ? Parce que Miles l'a fait ? J'en sais rien, ces questionnements auront ma peau. « On peut dire ça ouais » Parce que je n'ai pas envie que ça ne soit qu'une fois. Mais c'était le mieux à faire. Il ne fallait pas que ça empire, il ne fallait pas que ça devienne une mauvaise habitude. Mes lèvres finissaient de nouveau contre les siennes, l'intimant de rester à mes côtés, pour quelques temps. Pas le reste de la nuit, même si je serais pas contre, mais au moins une heure ou deux, histoire que je me dise que je n'ai pas rêvé tout ça. Je la laissais reprendre légèrement le dessus sur moi quand finalement, j'entendais ses mots, ses questionnements vis à vis de Miles et de ce que je pouvais dire. « Ne te pose pas de questions... » Ma main glissait dans sa chevelure brune tandis que l'autre arpentait son dos dénudé. Laissant mes lèvres occuper les siennes, j'espérais qu'elle cesse de trop parler, de trop poser de questions. C'était pas forcément le genre de choses que j'étais prêt à admettre, à dévoiler.

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
tu vois, j’essaie juste de faire en sorte que les choses soient claires. parce qu’on va pas se mentir mais t’as un discours qui peut être profondément perturbateur. dans le sens où y a des trucs qui concordent pas et probablement que je suis juste la relou de base qui aime un peu trop avoir des réponses à tout même si ça ne m’avancera pas à grand chose. « j’crois plutôt que c’est : ne me pose pas de questions. » au bout d’un moment, sois honnête. le souci c’est pas que je m’en pose mais plutôt que je t’en pose à toi. parce que c’est toi qui doit donner des réponses et t’es visiblement pas à l’aise avec ça. puis c’est tes doigts qui glissent dans mon dos puis ton autre main qui parcourent mes cheveux alors que tes lèvres viennent récupérer les miennes. et je me perds un peu dans le moment, mes mains qui jouent doucement sur ton torse arpentant chaque parcelle de ta peau avec douceur. tu vois, j’pourrais recommencer là maintenant tout de suite. réunir nos corps encore une fois et se laisser aller dans les plaisirs que l’on avait pu se procurer un peu plus tôt. et c’est sûrement pour cette raison que je fini à califourchon sur toi, mon bassin bougeant doucement contre le tien. et tu vois, c’qui est étrange dans l’histoire, c’est que dans une histoire de cul, on fait pas preuve d’autant de tendresse. moi j’suis pas tendre en tout cas. et avec toi, je prends le temps. de te toucher, de t’embrasser. je précipite rien, j’apprends à te découvrir et c’est déstabilisant. tu vois, moi j’crois que la seule et unique fois elle est pas possible. et qu’après cette nuit, tu me rappelleras. tu finiras par le faire parce que tu pourras pas lutter contre ça. et peut être que j’en jubile d’avance parce que mon esprit tordu aime un peu trop ce sentiment de pouvoir.

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
J'étais pas forcément le plus expressif, je le sais. Je n'étais pas forcément le plus clair non plus. Mais il faut se mettre à ma place, je ne veux pas de relation, je ne veux rien qui puisse m'éloigner de mon plan initial. Et pourtant, me voilà ici, à l'embrasser, à coucher avec elle. Je ne regrettais pas. Je voulais juste que ça reste entre nous et que Philip ne vienne à jamais l'apprendre. C'était ça le deal. Et puis ça se terminera là. Il n'y aura plus rien entre nous. Voilà, c'était fait... et pourtant, j'en redemandais. Son corps, il était là, dans ce lit et je voulais juste continuer de le toucher, de le caresser, de l'embrasser. Je voulais continuer de la faire vibrer. Alors rapidement, elle se retrouvait à califourchon sur moi et c'était de cette façon qu'on recommençait un nouveau round. C'était aussi simple que ça. Nos deux corps s'étaient liés pour la seconde fois et toujours aucun regret perceptible. Est-ce que ce serait suffisant pour la laisser dans un coin de ma tête et ne jamais réitérer l'expérience. C'était tout ce que j'espérais, parce que faire ça à Philip ressemblait vraiment à une trahison et j'étais pas capable d'assumer le perdre lui aussi. Faut pas croire, j'étais loyal en amitié. Ce qui s'est passé aujourd'hui, ce n'était que le temps d'une fois, et j'en profitais jusqu'au bout. Le temps d'une fois. Nos chemins s'étaient ensuite séparés, après une nuit agitée. Le reste n'était plus que des souvenirs. À chérir ou non, ça ne tient qu'à nous.