the way that you touch me no i can't get enough (hanson)

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
ça tourne dans ma tête, ça me rends dingue. j’me pose beaucoup trop de questions en fait je crois. parce qu’à cette soirée, y a eu duncan. duncan et ses réactions un peu dingue, duncan que je ne comprends pas. duncan qui s’emporte contre miles et qui surtout lui demande de ne pas me toucher comme si.. comme si ça le dérangeait réellement. et j’sais pas, j’arrête pas de me repasser chaque instants dans ma tête quitte à en devenir folle alors forcément, à force de me torturer, j’finis par sortir. j’aurais pu l’appeler, lui envoyer un message ou une connerie dans le genre mais il aurait probablement esquivé. sûrement même qu’il n’aurait pas prit la peine de répondre alors qu’en face à face, il aurait moins de chance de m’envoyer péter. et c’est étrange de me retrouver finalement devant cette porte parce qu’en soit, j’y ai quasiment jamais foutu les pieds. on s’connait depuis des années et pourtant, à part en cours ou à des soirées, on peut pas dire qu’on se retrouve ailleurs. et je reste là pendant ce qui me semble être une éternité avant de finalement prendre la peine de frapper. j’adopte un air nonchalant puis j’attends. j’attends simplement que cette foutu porte s’ouvre et qu’il me donne des explications. puis dans le fond, tu m’en dois pas vrai ? et je tiens à la main cette chemise qui a tout fait déraper. propre, pliée, prête à revenir à son destinataire. puis quand j’entends finalement les bruits de pas, quand je vois la poignée qui se plie, j’ai l’impression que mon coeur arrête de battre pendant une micro-seconde. respire, expire. c’est lui qui a pété un câble, pas moi.

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
Je faisais le mort, depuis ce fameux soir, celui où j'avais fait comprendre à Anya et Miles que j'étais possiblement intéressé par la jeune femme. Enfin non, pas possiblement. Je l'étais et ça me tuait qu'elle se tape mon meilleur ami. Mais fallait que je me fasse une évidence, elle n'était pas intéressée de son côté. Elle préférait se taper tout ce qui bouge. Alors je me concentrais sur les autres filles à présent, comme celle avec qui je venais de passer un bon moment. Elle était dans mon lit, j'étais sous la douche et pendant ce temps, je ne faisais que me ressasser ce qui avait pu se passer. J'étais vraiment idiot d'avoir laissé mon cœur prendre le dessus sur tout le reste. Je suis quelqu'un de réfléchi, qui ne laisse rien au hasard. Ce soir là, j'avais tout fait capoter et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Sortant de la cabine, dans une pièce embuée par les vapeurs d'eau. Je prenais une serviette pour essuyer mes cheveux avant de m'essuyer rapidement le corps et d'enrouler cette dernière autour de ma taille. Dents lavées, j'avais plus qu'à me raser et j'étais prêt pour sortir de nouveau ce soir, à la conquête d'une nouvelle fille. Seulement, j'entendais frapper à la porte et je soupirais. Reposant la bombe, je sortais, découvrant que mon lit était vide. Tant mieux, ça m'arrangeait tiens. D'un pas nonchalant, mon chemin se terminait devant la porte que j'ouvrais. Torse nu, portant simplement une serviette avec quelques gouttes d'eau dégoulinant ? Oui. Face à Anya. Wow. Je crois que je buguais en la regardant, avant de finalement ouvrir un peu plus et me décaler. « Je suppose que tu veux entrer ? » Ouais, bravo Sherlock. J'attendais que ce soit le cas pour refermer derrière moi, ne comprenant pas vraiment ce qu'elle faisait ici. Après tout, j'avais pertinemment compris que Miles était celui qui l'intéressait le plus, pas besoin d'être aveugle pour le comprendre.

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w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
donc ouais, j’ai pas d’explication à donner. à personne. j’ai rien fait de répréhensible. et coucher avec miles fait partie de mon libre arbitre, c’était pas non plus comme si je devais rendre des comptes à qui que ce soit. donc ouais, j’attendais patiemment que la porte s’ouvre et quand c’était le cas, je bloquais quelques secondes. ah. t’aurais au moins pu t’habiller en fait. pour la simple et bonne raison que c’était pas humain d’être aussi sexy et de me regarder comme ça. inspire, expire. je secouais légèrement la tête pour chasser toutes les idées salaces qui pouvaient me traverser l’esprit avant d’hausser les épaules. « je m’en fiche. » de rentrer ou de rester sur le pas de la porte. j’suis pas venue pour que tu m’offres un truc à boire et qu’on parle de la pluie et du beau temps. mais puisque tu t’es décalé, je pénètre dans ton appartement jetant un bref coup d’oeil avant de souffler. j’restais dans l’entrée puisque de toute façon, j’étais pas là pour rester. j’voulais des réponses et je repartirais aussi vite que j’étais arrivée. bras croisés, je finissais par me tourner vers toi, mes yeux te fixant avec sûrement trop d’insistance. « c’était quoi le délire à la soirée ? » je rentre directement dans le vif du sujet parce que j’ai jamais été le genre à aimer tourner autour du pot. je suis là pour un but précis, j’ai pas besoin de minauder et prétendre que je m’intéresse à autre chose. « et tu te défiles pas duncan. j’suis loin d’être une idiote. » donc je veux que tu arrêtes pendant cinq minutes de prendre mon frère comme prétexte. parce que ce soir-là, si t’as tenté en premier lieu de l’utiliser comme alibi, tout le reste de tes actions n’étaient pas concordant avec tes mots. alors non, me prends pas pour une imbécile.

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w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
J'avais même pas fait exprès dans le fond. Je m'étais retrouvé torse nu, sortant de la douche, face à Anya. Putain de coup du sort. Mais je lui proposais quand même d'entrer, bien que je n'avais pas forcément le temps ni l'envie de parler de ce qui s'était passé l'autre soir. Je ne voulais pas qu'elle finisse par croire des choses qui n'étaient pas vraies. Bon, peut-être que si, mais c'était bien parce qu'elle avait pas cessé d'insister sur la longueur, au point de me faire perdre toute la notion du jeu initial. Et à peine qu'elle s'était tournée vers moi, une fois à l'intérieur de l'appart, elle entrait dans le vif du sujet. Après tout, pourquoi passer par quatre chemins quand il y a une autoroute ? Soupirant, je passais ma main derrière mes cheveux, les grattant non sans faire couler quelques gouttes sur ma peau. « Tu me plais. Peut-être un peu trop » glissais-je, détournant le regard. J'étais pas à l'aise, surtout quand il s'agissait de se confier sur des choses tels que les sentiments amoureux ou sentiments tout court. Me dévoiler n'était pas dans ma nature. « Mais j'ai peut-être une solution pour que ça ne se reproduise plus. » que je disais, me rapprochant d'elle. Ouais, j'avais cogité sur la question, pas mal de temps. Et la logique voudrait que ce qui était né chez moi était du à cette frustration constante qu'elle provoquait dans mon for intérieur. Mais si je cède, ça disparaitra. Dans la logique. Est-ce qu'en réalité, les choses se passeront de cette façon ? J'en sais trop rien. « Juste une fois, et on en parle plus. » Et je sais que je trahis Philip en faisant ça. Mais elle l'a dit elle-même. Il ne le saura que si un de nous deux en parle et de toute évidence, vu le conflit intérieur que j'ai en moi actuellement, je ne céderai pas.

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w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
et je prends le temps de souffler un peu parce que maintenant, j’attends une réponse. et tu me connais assez pour savoir que si tu commences à t’égarer du chemin, tu vas me faire péter un câble. je sais que c’est pas ce que tu cherches puisque ça n’a jamais été beau à voir. puis non, tu choisis la sincérité. je te plais un peu trop ? ah. j’essaie de soutenir ton regard pendant que toi tu me fuis. je te plais ? d’accord. je plais aussi à miles puis à beaucoup de monde en plus si on compte le nombre de mes conquêtes. c’est pas une nouveauté. c’est le « un peu trop » qui devient gênant parce que je ne sais pas vraiment ce que tu entends par là. « quel genre de solution ? » j’arque un sourcil, curieuse. vas y, balance. à la place, tu t’avances réduisant l’espace entre nous. il me faut pas plus longtemps pour comprendre ce que t’as en tête. « est-ce que tu me prends pour ta pute ? » tu passes six ans à me foutre vent sur vent et un beau jour, tu choisis de me mettre dans ton lit pour calmer tes propres problèmes ? lol. « il est passé où ton discours sur la loyauté ? » parce que t’en met plein la gueule à miles puis soudainement, y a plus personne. « t’as eu des milliers d’opportunités pendant six ans alors tu sais quoi ? utilises ta main droite. » j’suis clairement pas le jouet que vous vous échangez pour combler vos propres frustrations. j’ai pas besoin de vous pour faire ce genre de chose. et ouais, je renonce peut être au challenge que tu représentes depuis l’adolescence mais je préfère ça que te laisser aller te vanter à miles que je suis passée dans ton lit aussi. « tu m’exposeras pas comme un trophée pour faire rager qui que ce soit. »

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w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
Ça ne servait à rien de passer par dix mille chemins avec Anya, elle obtenait toujours les réponses qu'elle cherchait. Que ce soit par des principes simples ou compliqués, elle y arrivait. Alors je n'allais pas mentir, j'allais lui dire la vérité et j'agirai en conséquences suivant comment elle réagira. Mais pour le coup, je n'avais aucune idée de comment elle pourrait interpréter les choses. J'avais juste compris que ce "kiff" n'était pas réciproque. J'allais pas en mourir, c'est vrai, mais c'était chiant. Dans le fond, ça aurait été cool que ça le soit un peu, un minimum. Que son courtisage durant toutes ces années ne soit pas juste sexuel. « Non, jamais » Putain, elle l'interprétait mal, ce que je redoutais. Et merde quoi, ça me foutait moi dans la merde alors que je voulais éviter tout ça à la base. Je voulais pas résister, je voulais rester droit dans mes baskets. « Il est toujours là » Mais ça devient une nécessité dans le fond, j'en pouvais plus d'être frustré au point où je m'imaginais avoir des sentiments naissants pour elle. Mais je pouvais pas lui dire, je pouvais pas me risquer de lui dire que c'était pour mieux tourner la page par la suite. « Donc tu me dis que pendant six ans tu me fais du rentre-dedans sévère, pour décliner mon approche quand finalement j'accepte d'être une de tes conquêtes ? » Je riais de nervosité, ne comprenant réellement pas comment elle fonctionnait pour le coup. J'avais du mal à capter où est-ce que ça coinçait. « Oh non, non, non. Personne ne sera au courant, ni Miles, ni personne. Ça serait resté juste entre toi et moi » Je haussais les épaules avant de poser mes mains sur ma serviette. « Dix minutes. T'as dix minutes pour peser le pour, le contre, te faire tout un débat dans ta tête. C'est à prendre ou à laisser. » Je finissais par me retourner pour me rendre dans ma chambre, non sans faire tomber la serviette au sol histoire qu'elle ait un léger aperçu de mes fesses.

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w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
puis j’aime pas cette manière de faire. au fond, c’est pas l’envie qui me manque. j’ai envie de te toucher depuis six ans, c’est pas rien. c’est juste que soudainement, tu débarques comme une fleur. et moi, j’ai l’impression que c’est tout simplement pour prendre une revanche sur miles et ça me plaît pas. « alors quoi ? » parce que j’débarque chez toi pour des explications et tu me proposes tranquillement de me niquer pour une seule et unique fois. manquerait plus que tu me glisses un billet par la suite et là, j’aurais eu la totale. « tu crois quoi ? que tu me fais une faveur là ? » ptdr. t’as plus l’air d’en avoir besoin que moi vu que t’en viens à réclamer. « j’croyais que tu voulais pas que ça soit l’histoire d’une fois. » ça, c’est ce que tu m’as dit par sms. visiblement, t’as changé de discours entre temps et moi, j’arrive plus vraiment à te cerner. j’sais pas si tu m’énerves ou si tu m’attires mais dans un cas comme dans l’autre, j’suis en train de bouillonner. et j’serre les dents à tes mots alors que tu fais volte face laissant tomber ta serviette sur le sol pour finalement me laisser plantée là. mais tu te prends pour qui en fait ? à me poser des ultimatums comme ça. c’est moi qui joue avec toi, pas l’inverse. crois pas que tu puisses inverser les positions en fait. et j’pose ma main sur la poignée me disant que ça te ferais les pieds que je m’en aille mais y a ce doute qui reste. et si je m’en vais vraiment, j’aurais plus jamais l’occasion ? putain, j’ai passé six ans à te faire du rentre dedans, j’suis pas prête à repartir pour six ans de plus. j’souffle exaspérée, lâchant la porte pour aller jusqu’à ta chambre ou t’as à peine eu le temps d’enfiler un caleçon. « t’es vraiment un sale con » j’peste posant ma main sur ton torse pour te pousser sur ton lit. et j’finis à califourchon sur tes genoux, le regard toujours furieux. « si t’ouvres la bouche, j’te promet que je ferais de ta vie un enfer » et on s’entends vachement bien en règle général. ce serait con qu’on en arrive là.

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w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
J'y allais au culot, je sais. Mais il fallait que je fasse l'expérience, voir si j'allais me défaire d'elle et de son influence sur moi. Si ça s'trouve, ce que je “ressens” possiblement pour elle, ce n'est qu'une illusion créée par la frustration de toutes ces années de rejet. Je la désirais cette fille à un point qu'elle n'imaginait même pas. Alors je tentais le tout pour le tout, lui avouant que cette fois, cette unique fois, elle resterait entre nous. Ni Miles, ni Philip, ni personne en fait ne serait au courant que j'ai cédé. « Mes raisons n'engagent que moi » Et je n'étais pas prêt de lui dire quoique ce soit de plus. Elle avait une décision à prendre. Soit elle cédait maintenant, soit elle pouvait m'oublier. C'était aussi simple que ça. M'amusant à mon tour, après ces six ans où elle avait fait la même chose avec moi, je m'étais rendu dans ma chambre, laissant tomber la serviette au moment propice pour qu'elle ait un léger avant-goût. J'osais espérer qu'elle allait mordre à l'hameçon, je le voulais. Putain, j'en avais le bas-ventre qui me tiraillait tellement j'en avais envie. Et finalement, alors que j'avais enfilé mon boxer pour me rhabiller, elle arrivait, me poussant immédiatement sur mon lit pour s'installer à califourchon sur moi. « Ce sera notre secret » soufflais-je doucement, le regard plongé dans le sien avant que ma main ne vienne agripper sa chevelure et que mes lèvres se plaquent contre les siennes. Damn, depuis combien de temps j'avais rêvé de ce moment ? Sûrement une éternité. Et le simple fait que ma langue vienne chercher la sienne, c'était un véritable délice. Rapidement, je lâchais son cuir chevelu pour attraper ses hanches de part et d'autre afin de la pousser à bouger légèrement contre mon bassin, histoire de faire monter la température et qu'elle sache à quel point je pouvais la vouloir.

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w/ @duncan hansen — Cambridge, Janvier 2019
et en fait, techniquement, je m’entendais plutôt bien que ce soit avec toi ou avec miles. puis soudainement, tout avait dérapé. miles faisait le mort depuis la soirée et par fierté, je préférais ne lui envoyer aucun message. toi ? toi j’voulais des explications de ta part et pas une seule seconde je me serais douté que t’attendrais que je sois ici pour me faire venir dans ton lit. après c’est moi la relou mais vous devriez penser à vous regarder tous les deux avant d’émettre le moindre jugement, ça devient plus qu’exaspérant. « y a intérêt » que je marmonne. parce que je comptais pas que ça sorte d’ici à vrai dire. et si tu venais à parler un peu trop, j’avais tout un tas d’informations sur toi qui ne te plairait pas. valait mieux que tu t’abstiennes si tu voulais mon avis. mais mes pensées s’transforment aussitôt que tes lèvres viennent chercher les miennes. c’est une décharge électrique qui parcourt mon corps alors que nos langues viennent jouer avec l’autre. j’ai l’impression de le sentir tout ça. les années de frustration, de « non » à répétition. et j’perds mon souffle contre ta bouche alors que tes mains glissent de mes cheveux à mes hanches indiquant avec insistance ce que tu voulais. et mon bassin vient onduler au dessus du tiens dans un rythme régulier, m’arrachant un soupir alors que je revenais à la conquête de tes lèvres une seconde fois. tu vois, t’as été bête de me dire non pendant tout ce temps parce que ce qu’on fait là, ça ne tuera personne. c’est juste toi et moi s’abandonnant aux plaisirs charnels. y a pas besoin de se mettre la pression. mes doigts glissent sur ton torse, remontent jusqu’à ta nuque où ils s’accrochent alors que mon rythme cardiaque redouble d’intensité. une seule et unique fois t’as dit ? crois moi que tu vas en redemander.

hanson ☾ the way that you touch me, no i can't get enough
w/Anya Harrison — Cambridge, Janvier 2019
Notre secret à tous les deux, voilà ce que c'était, voilà ce que ça resterait. Pas un mot de plus, voilà que je me retrouvais installé sur mon lit, la jeune femme à califourchon sur moi. Damn, qu'elle était belle et sexy. Le cœur battant, l'envie grimpant au fur et à mesure qu'elle bougeait sur moi, je capturais ses lèvres pour un baiser échangé loin d'être chaste, au contraire. Je la désirais depuis tellement longtemps que je faisais tout ressortir ce soir. Une seule et unique fois pour que cette frustration disparaisse. Forçant son bassin à bouger contre le mien, l'excitation se faisait ressentir dans mon boxer. Mes lèvres s'amusaient avec les siennes sans aucune retenue, sentant qu'une décharge électrique me parcourait l'échine. Incapable de m'arrêter, je finissais par glisser mes mains sous ses fesses pour me redresser tout en la portant avant de me retourner pour la laisser tomber sur le lit, moi au dessus d'elle. Elle avait bien trop de vêtements pour le coup, c'était pas pratique pour ce qui allait suivre. Alors lâchant son corps tout entier, je m'attelais à la déshabiller. Veste, pull, t-shirt. Tout y passait, même les chaussures et le pantalon. Elle se retrouvait simplement habillée de ses sous-vêtements, pour être à égalité avec moi. Récupérant ses lèvres, bougeant mon corps contre le sien, la bosse bien présente sous le tissu de mon boxer, je sentais que ce soir, notre relation allait prendre un tournant. Céder à cette pulsion n'était pas vraiment ce que j'avais voulu pour nous, pour Philip. Mais je ne pouvais plus vivre comme ça. Il fallait que je me la retire de mon esprit et ça passait par céder à la tentation. Tant pis bro, je me tape ta sœur mais c'est sans rancune. Mes mains glissaient le long de ses formes, caressant sa poitrine au dessus du vêtement, l'envie de le retirer lui aussi se faisait ressentir.