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Wear my scars on my sleeve, for all the world to see [Raleigh]

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Ils étaient tout les deux dans un moment presque parfait suspendu dans le temps. Les mains de Raleigh sur lui lui donnait des frissons, mais sa façon de l'embrasser c'était ça qui lui faisait perdre la tête à chaque fois. C'était très efficace, et Tierney en redemandait encore plus. Il n'avait pas l'impression d'avoir changé, d'être plus prêt maintenant que tout à l'heure, mais si il y a bien une chose qu'il voulait, c'était profiter de Raleigh, rester avec lui, et perdre la tête encore un peu, ne pas réfléchir, ne pas penser. Et tout se déroulait comme sur des roulettes, jusqu'à ce qu'une meuf se pointe. Soudainement, Raleigh se mit à lui parler, et il se retrouva assez rapidement seul sur son lit, seul, et avec le temps pour réfléchir. Il commençait à se demander ce qu'il était vraiment en train de faire, et comme Raleigh n'était plus là pour l'empêcher de penser, il fit la chose qu'il savait le mieux faire, arrêter là et passer à autre chose. Il referma son pantalon, récupéra sa chemise qu'il refermait quand Raleigh le regarda enfin. Finissant de la fermer et de mettre ses chaussures, il le laissa le baratiner, sans vraiment avoir envie de se laisser faire. L'angoisse était revenu au galope, ce mec l'avait vu à moitié nu, il avait vu ses cicatrices, il avait embrassé la moitié de son corps couverte de cicatrices, et on ne parle même pas de l'orgasme qu'il lui avait donné, tout ça c'était soudainement beaucoup trop pour Tierney. Il repoussa Raleigh en lui répondant. « Oui je pars. Je crois pas que ça soit une bonne idée que je reste là. Vraiment, pas. J'ai des choses à faire, je dois y aller. » Il ne savait plus tellement où il en était, et la proximité avec ce gars c'était juste pas vraiment possible. Il poussa Raleigh très fort pour le dégager sa route. « Laisses moi partir ! Lâches moi, je veux partir! Ne me touches pas! » Une réaction un peu intense ? Ouais c'était Tierney, beaucoup de choses nouvelles à processer, et pas l'habitude de le faire, c'était un bordel monstre dans son cerveau.



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Et voilà, comme il s'en doutait. Ce mec se rhabillait, laissant Raleigh avec ses envies inassouvi qu'il n'avait pas tellement envie de gérer pour l'instant. Il pourrait essayer d'être plus compréhensif, et sympathique, mais ce mec lui avait épuisé toute sa réserve de tendresse et de patience. Il ne voulait que lui coller une droite de le laisser tout seul, de changer d'avis aussi vite et d'avoir l'air paniqué comme si Raleigh s’apprêtait à abuser de lui, alors que c'était lui qui était venu le chercher. La colère montait en lui plutôt vite, encore plus quand il l'entendit lui dire que c'était une mauvaise idée, qu'il avait plein de choses à faire. «  C'est ça, sors moi toutes les excuses les plus bidons, comme si j'allais te croire. T'es juste un putain d'allumeur c'est tout, tu ne sais pas ce que tu veux, c'est vraiment énervant! » Comme je vous l'ai dit, il perdait patience, Tierney était pas un gars facile à gérer et Raleigh n'était pas tailler pour s'occuper des autres de trop, il manquait de pratique, et d'envie d'essayer de toute façon. Le gars le repoussait à nouveau fortement, et Raleigh ne put s'empêcher de le pousser assez violemment contre la porte. « Mais je t'en pris cases toi, et surtout revient pas, j'ai pas de temps à perdre avec un branleur dans ton genre! »


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C'était pas de sa faute si Tierney changeait d'avis quand même. Il avait le droit de refuser de coucher parce que MONSIEUR avait envie. Ouais c'était peut être lui qui était venu lui demander de s'occuper de lui tout à l'heure, mais le retour à la réalité l'avait prit par surprise et il ne pouvait plus enlever son cerveau du mode psychotage bête. Tout était emmêlé, et nouveau, et lui il en rajoutait avec ses désirs inassouvi, et Tierney n'avait qu'une envie s'en aller et être tranquille, avoir la paix. « Mais je t'emmerde, j'ai encore le droit de ne pas faire ce que tu attends de moi ! Peut être que je suis un allumeur, mais toi t'es un abruti de première! » Et c'est là qu'il le plaqua violemment contre la porte, il se cogna vaguement la tête, et s'énerva encore plus en lui collant une gifle. « Comptes sur moi, je risque pas de revenir. » Il ouvrit la porte et s'en alla sans rien lui demander de plus.


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