Elle vient chercher quelques rires, et quelques soupires, pour rassurer ce battant qui gémit de douleur, qui s'tord dans tous les sens, qui se vide de son eau et de son sang. La peau a besoin d'être calmée de son feu, elle a besoin d'oublier qu'elle a mal, l'instant de minutes, aussi longues possibles. Je tirerai encore un peu sur ces minutes, je les prolonge de mes bétises, de nos accrobaties. Je me raccroche à ce que je connais, et je glisse vers le presque inconnu. Mais, finalement, c'est simple, le corps de Maverick est une carte, où elle suit les sillons, les cicatrices, les imprudences. Elle s'y raccroche, elle s'y assemble, et elle expie les démons, de sa respiration saccadée, de ses soupires. Elle se cognera la tête, et cette petite trace rouge sur son front lui rappelera pendant quelques jours l'instant. Quand elle rechutera, quand tu seras plus là, avec tes grands bras qui la tiennent debout. Elle est divine l'innocente, quand elle s'abat sur ton corps, quand elle domine de sa peau lactée. Et, on a jamais vu un Fou aussi sublime. Laisse, là, derrière ton épaule, une légère griffure d'un de ses tressauts. Purifie ce corps douloureux, avec ce merveilleux médicament Tenenbaum.
FIN
© LOYALS.
(Billie O'Malley)
Ô travers ☽ Au travers de l'humain, tu comprends des choses, controverse tes travers en vers et puis en prose. Découvre l'endroit et l'envers, analyse la chose, en comprenant tes travers viendra la métamorphose. Regardez-moi de travers, je prendrai la pose. Moi je les aime mes travers, donnez les vôtres, j'en ferai quelque-chose. ☽ zaho de sagazan