Guaranteed, I can blow your mind ~ Ashdrick

Depuis quelques jours tu es rentrée de Londres, là où tu as passé toute ton enfance, ton adolescence. C’est ta ville, l’endroit que tu chéris le plus au monde, il faut bien l’admettre. Retrouver ton petit frère et ta famille t’a fait du bien, ainsi que tes copines et ton entourage d’autrefois. Tu ne l’avoueras pas, tu préfères mettre ça sur le compte des obligations, rien de plus. T’es contente d’avoir retrouvé un appartement propre et rangé. Pas que t’es une truie en puissance, au contraire t’es plutôt le genre de nana qui a besoin de voir chaque chose à sa place et tu paies des gens pour ça, ou plutôt ton père le fait. Ce matin-là, tu t’es réveillée pas spécialement de bonne humeur, mais avec un peu plus d’indifférence que d’habitude. Tu t’es glissée sous la douche et le jet d’eau chaude sur ta peau t’as fait un bien fou, mais pas suffisamment pour te donner l’impression que ton capital ‘confort’ n’est plus à découvert. T’as besoin de chaleur, de bien-être et de penser à toi. Tu ressens la faim, mais tu refuses de manger en te disant que tu pourras toujours aller chercher un chocolat chaud au Starbucks du coin. C’est pas très nourrissant, mais ça t’aide tu le sais, t’as l’habitude. Tu enfiles une jupe plissée qui t’arrive au-dessus des genoux et par-dessus un chemisier cintré blanc. Tu ne prends pas la peine de t’attacher les cheveux et une fine couche de maquillage pour te donner un air éveiller vient mettre la touche finale à ta tenue du jour. C’est bon, t’es prête pour reprendre les cours après deux semaines. Ca te blase un peu au fond, mais c’est juste le temps de se remettre dans le bain. T’as cours de Relations inter’, c’est assez sympa et pas trop lourd comme cours de première heure. Tu rejoins tes copines, puis tu les abandonne avec ton chocolat chaud pour rejoindre ton cours. Les bouquins dans tes bras, t’arrives dans la salle où bon nombre d’étudiants prennent déjà place. Tu cherches un endroit où te mettre et finalement, tes pupilles se posent sur une silhouette qui ne passe pas inaperçue. Un léger sourire se dessine dans le coin de tes lèvres, tu sais exactement pourquoi. Tes pas te guident vers celui qui aspire une grande partie de ton attention et finalement, tu laisses tomber tes bouquin sur la tablette à côté de la sienne. T’as décidé que tu passerais les deux heures suivantes à côté de lui, c’est tout. Il est ton défi 2019 et si t’as déjà relevé un premier challenge, tu t’es mise en tête d’en relever d’autres. Tu ne sais pas encore vraiment quel genre, mais tu sais déjà qu’il sera ta principale attraction durant cette année qui débute. 2019 sera l’année de l’audace, du vice et du jeu « Que vois-je ? J’étais persuadée qu’on ne te reverrait plus, que tu aurais vendu ton âme à la première véritable diablesse trouvée sur ce lieu de débauche et de plaisir qu’est Ibiza. » Installée à ses côtés, tu croises tes jambes sous la tablette et en attendant le début du cours, tu t’appuies sur ton coude, le visage vers lui « Alors, raconte-moi : quelles sont tes résolutions ? Être encore plus beau ? Donner encore plus de ta personne au pieu ? Ou te consacrer totalement à tes études sans plus jamais succomber à quelconque tentation ? »

Après deux semaines de vacances, c’est dur de reprendre les cours. En vérité, t’as eu beaucoup de mal à sortir de ton lit, parce que t’es pas le genre d’intello à attendre devant la porte de l’amphithéâtre afin de pouvoir choisir la meilleure place que tu crois être celle du premier rang. T’es pas une nana qui veut perdre son temps le nez dans tes bouquins, malgré tout tu le fais parce que c’est ce qu’il faut pour avancer, pour réussir et atteindre tes objectifs. Ton père il a toujours voulu te voir comme ces politiciennes qui ont marqué l’histoire. Une dame à la tête d’un pays. Pourquoi pas présidente des Etats-Unis ? D’ici à quand tu auras l’âge, tu auras la nationalité américaine, et tes cours te permettront d’être parfaite dans ce rôle. Oui, tu rêves, mais c’est une motivation comme un autre. On dit toujours de ne pas avoir peur de l’espace qui distance les rêves de la réalité, car si on peut les rêver on est aussi capable de les réaliser. Ce matin, t’as décidé de t’installer auprès de Sandrick. Tu sais pourquoi tu l’as fait, parce que depuis un moment tu te nourris de challenge où il est le principal acteur. Ou la cible. Ta cible. Quand tu l’entends parler, tu souris systématiquement, parce que ses paroles flattent ton égo déjà surdimensionné. Peut-être qu’il le dit à toutes les nanas qui passent, mais là c’est à toi et pas une autre. « T’as bronzé un peu, non ? C’est plaisant et sexy. » Tu penches la tête sur le côté et tu le toise des yeux, sans louper la moindre parcelle de son visage. Concentrée sur sa bouille, tu plisses un instant les yeux, c’est dans ton habitude quand tu penses trop. Ca défile là-haut, et puis finalement tu détaches tes yeux, un peu comme si t’avais peur de te bruler, rien qu’en l’observant. Une de tes copines entre dans la salle, tu la regardes alors qu’elle sait pertinemment ce que tu fais. Elle fait partie de ces filles qui t’ont donné le challenge « C’est tentant comme proposition. Mais dois-je accepter si facilement ? J’ai pas envie d’être la dernière à tester le nouveau casa nova. » Non, toi tu veux être la première de la liste. Celles qui suivent tu t’en fous. Tu sens sa main glisser le long de ta cuisse et t’es pas indifférente, tu sens ton corps réagir à ses caresses, à ses paroles. Tu ne regrettes même pas d’avoir mis une jupe malgré le froid dehors, mais t’es anglaise, t’as l’habitude du temps de merde. Proche de toi, tu humes son parfum qui t’a déjà fait tourner la tête la première fois qu’il a pénétré dans ta sphère intime. Tu lui en veux lorsqu’il se redresse et retrouve sa position, t’aurais aimé plus, mais est-ce vraiment l’endroit ? « Oui. Mais t’es pas capable de le faire » Tu n’en sais rien, tu veux le tester et voir si oui ou non il est capable de te faire écarter les cuisses alors que vous êtes en cours, que vous êtes à la fac tout simplement. Tu le regardes droit dans les yeux, sans ciller du regard, t’as envie de lui et l’interdit de l’endroit te tente. « Moi par contre je suis assez petite, mince et souple pour me glisser entre tes jambes, m’occuper de ton matos et tu me supplieras d’arrêter. » Je lui souris avec de la malice dans le regard alors que ta main glisse le long de sa cuisse pour remonter entre ses jambes.