(hope) tip top tindate

Une fois déjà, on a passé une bonne soirée à l'époque et un peu plus d'un an après... rebelote. De un, je dis jamais non à un coup de baise et de deux, rien que de me rappeler que t'es plutôt un bon coup, impossible de refuser. On se donne rendez-vous le soir-même à ton appartement au centre-ville de Boston, j'apprends en mettant mon GPS que tu n'es pas très loin de chez moi. Flemme de marcher tout de même, je sors mon petit bolide pour me rendre jusqu'à ton appartement. Arrivé, la porte du bâtiment est déjà ouvert et je n'ai plus qu'à regarder sur la boite aux lettres pour voir ton étage et ta porte. Une fois devant, vêtu d'un simple jean, un polo Ralph Lauren et des Air max aux pieds, je toque à ta porte. C'est Cam ! Je souris déjà à l'idée de soirée que je vais passer en ta compagnie, évidemment je ne suis pas venu les mains vides puisque j'ai une bouteille de bourbon dans les mains.

On a jamais vraiment appris à se connaître toi et moi. Oh, je sais que t'es une Kennedy comme tu sais que j'suis un Bonaparte mais j'veux pas vraiment apprendre à te connaître. J'veux juste profiter de tes formes, de tes courbes et ouais, ça tu le sais, on est pas forcément là pour jouer aux cartes. Apparemment, t'es triste et j'vais pas te mentir, je ne suis pas au top de ma forme. Avec Louison, entre autre. Elle m'brise le cœur, encore et toujours. Satanée française d'merde. Non j'retire ce que je dis, c'est pas bien, on crache pas dans l'eau qu'on a bu quand on avait soif. C'est mon côté gentleman. Et, arrête, j'pense pas que t'es un bourbon aussi bon que celui que j'ai ramené. Joli appartement. Ouais, c'est vraiment beau, bien décoré, sobre. J'aime bien la simplicité, moi.

Je suis gentil, j'ai ramené quelque chose alors que j'aurais très bien pu venir les mains vides. Mais quitte à passer une bonne soirée autant le faire avec une bonne boisson, d'ailleurs tu nous sers très rapidement deux verres et je porte déjà le mien à mes lèvres. En effet, il est vraiment bon. J'hausse les épaules quand tu me dis que je ne suis pas là pour ça, c'est vrai, je ne suis pas là pour ça mais bien pour qu'on se donne un peu de plaisir mutuellement. Comme la dernière fois, évidemment. Les cunnis. Paraît que j'suis spécialiste en la matière. C'est comme ça entre nous, je suis cash, je l'ai toujours été et ça ne changera pas aujourd'hui. D'ailleurs, j'ai bien envie de goûter à nouveau à ta chair, je m'approche un peu plus de toi. Et toi à part la décoration tu sais faire quoi?

Je crois bien qu'on se vend du rêve à tout les deux, qu'on a des choses à oublier aussi. Enfin de ton côté, tu me les as déjà dit et je peux comprendre. Pour moi, c'est quasiment presque pareil. A cause d'une femme. Louison, la briseuse de cœur. Mais, je suis joueur, je l'ai toujours été et je suis cash également, je te le dis que ma spécialité, c'est les cunnis. Pas de ma faute, j'adore ça. Tu le verras bien assez tôt, peut-être... Je te retourne un peu la question, ta réponse me fait sourire également, mais ce sourire bien pervers. Genre, je me suis attendu à ce que tu dises ça quoi et tu t'approches pour déboutonner le premier bouton de ma chemise. J'aimerai bien voir ça... J'ai plus d'un milliard d'idée perverses qui traversent mon esprit, ma main se lève et redessine ta poitrine que l'on peut presque voir à travers ta robe noire.