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chameleon soul (quito)

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( when the people i used to know found out what i had been doing, how i had been living, they asked me why. but there's no use in talking to people who have a home, the have no idea what it's like to seek safety in other people, for home to be wherever you lie your head. @Quito Lannister )


T'es assise, là, sur cette petite banquette de musée, les pieds endoloris par plus d'une heure de marche à travers les couloirs de l'édifice. Tu t'es arrêtée là il y a dix minutes, un peu par hasard, histoire de faire une petite pause dans ton exploration, et c'est seulement lorsque tu as relevés les yeux que tu as découvert l'oeuvre à laquelle tu faisais face. Ce n'est pas l'unes de tes préférées, mais sa simple vision parvient à t'arracher un pincement au coeur. L'une des premières créations de Botticelli, réalisée à Florence il y a près de cinq-cents ans. Tu as toujours eu un faible pour l'art Italien, que ce soit dans l'architecture, la peinture ou la sculpture, car à travers le raffinement tu perçois toujours une pointe de too much, qui te rappelle ta contrée natale. Tu n'as pas mit les pieds chez toi depuis cinq mois et même si tu te plais à vivre loin de ta famille, la campagne Toscane te manque. La vie est bien différente à Boston et tu peines encore à t'y sentir vraiment chez toi. Il faut dire que si tu t'ouvrais davantage au monde et aux gens qui t'entourent, tu t'y sentirais beaucoup mieux Lucrezia. A jouer les solitaires, tu finis par l'être un peu malgré toi, mais ça tu ne l'admettras jamais vraiment. Ta fierté t'en empêche, alors tu découvres la région par tes propres moyens, tu fais tes visites à ton rythme, lorsque tu n'as pas cours. Au moins, tu ne restes pas cloîtrée toute seule chez toi. En y pensant, tu lâches un soupir tant la situation te semblerait pathétique. Peut-être devrais-tu essayer d'accorder ta confiance à autrui, mais l'effort te semble tout bonnement insurmontable. Ce n'est pas quelque chose qui t'as réussi par le passé et t'en viens à te dire qu'il est probablement préférable de rester dans les rangs, de suivre le chemin que t'as tracé ta mère, en t'accordant quelques écarts seulement de temps en temps. Sauf que ces écarts deviennent de plus en plus récurrents, et que t'es à deux doigts de perdre le contrôle. T'espères que tes petites escapades nocturnes n'auront pas trop d'impact sur ton existence, si ce n'est t'apporter cette dose de folie qui te manque tant. Tu jettes un ultime coup d’œil à la peinture en face de toi, comme pour lui dire adieux, à elle ainsi qu'à Florence, avant de sortir de la salle et te diriger vers une exposition temporaire. Il s'agit d'un palais des glaces, tout ce qu'il y a de plus banal, détourné en sorte d'oeuvre d'art. Tu hausses les sourcils, intriguée. Tu devines qu'il doit s'agir d'un genre de travail d'introspection, du style : accepter que l'art est partout autour de nous et surtout en nous. Quelque chose comme ça. Dans tout les cas, le concept t'amuse, alors tu te lances dans ce labyrinthe aux milles reflets. Un regard par dessus ton épaule te permets de remarquer la présence de quelqu'un d'autre et tu devines qu'il s'apprête également à tenter l'expérience. Ça ne t'arrange pas forcément mais tu ne comptes pas interdire l'accès à tout le monde simplement parce que tu as tendance à préférer la solitude.
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chameleon soul (quito) Ipj8
Me demandez pas ce que je fous ici. Je me suis sans doute perdu, égaré, j'ai sorti un billet et j'ai pris mon entrée au Musée des Beaux Arts. Quoi ? Faut bien le faire une fois dans sa vie non ? Puis ça a pas l'air si terrible. On peut voir d'autres choses, on peut laisser aller notre imagination, notre créativité. Certains penseront que j'ai fumé mais ce n'est pas le cas. C'est sans doute la période de noël qui me rend comme ça. L'envie de découvrir des choses, voilà tout. Je m'attarde pas trop sur les tableaux, pas comme les petits vieux qui inspectent les peintures au peigne fin. Moi je me balade tranquilou, les guides ça m'emmerde. Je suis mon propre guide, voilà. Je m'approche d'un espèce de labyrinthe, un énorme truc avec pleins de miroirs. C'est à en perdre la tête. Mais je sens que ça va être amusant. A y voir le monde, ça a surement du succès. Je suis une demoiselle brune, je fais pas trop attention à elle. Mais je ne la perds pas de vue. Car si je perds le chemin, je vais forcément me perdre avec tous ces miroirs et ces reflets de moi partout. L'idée est bonne, mais faut pas être un faible dans sa tête sinon on peut réellement devenir schizo. Bon j'abuse, et je m'amuse tout seul avec mes blagues. Je rigole, et ça résonne partout. La demoiselle se retourne et je fourre mes mains dans mes poches. « pardon. » je suis rouge comme une tomate. Olala pardon mademoiselle. Je suis un bête type, voilà tout. « cet endroit me fout un peu la chaire de poule. » que je dis après pour me justifier, histoire qu'elle me prenne pas pour un fou à lier. Toujours aucune réaction de sa part. Elle parle anglais ? Je me mords la joue et je la dépasse pour lui faire face. « bouh ! ah vous voyez ! que ça fait peur. » la pauvre, elle a sursauté et moi je suis là en train de me marrer. il ne manquerait plus que je tende ma main pour me présenter 'salut moi c'est quito, comment trouves-tu ma nouvelle technique de drague ?' Non mais rentre chez toi mec, elle est trop belle pour toi.

@Lucrezia Strozzi

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( when the people i used to know found out what i had been doing, how i had been living, they asked me why. but there's no use in talking to people who have a home, the have no idea what it's like to seek safety in other people, for home to be wherever you lie your head. @Quito Lannister )


Tu avances d'à peine quelques mètres dans ce labyrinthe de miroirs que t'en viens déjà à regretter ton choix. T'as jamais été très à l'aise avec ton propre reflet. Tu ne te trouves pas moche, mais t'es loin d'être narcissique et au final, tu trouvera toujours quelque chose à redire. Ton nez que tu juges trop épais, ton corps que tu juges trop mince, ton apparence générale que tu juges fade et sans grand intérêt. Tu es sévère avec toi-même, un vilain défaut hérité de ta mère et de ses remarques incessantes sur ton physique, ton comportement ou même ta posture. D'ailleurs, quand tu te vois dans la glace, tu ne peux t'empêcher de te redresser, comme un vieux réflexe anticipant la voix de ta mère qui résonne constamment dans ta tête. A deux doigts de la crise d'angoisse, tu voudrais garder ton regard rivé sur tes pieds, mais cela rendrait impossible ton avancée. T'as déjà pensé à faire demi-tour, mais un mec te suit depuis tout-à-l'heure, lui-même probablement aussi perdu que toi, et tu voudrais pas t'imposer la honte d'admettre la moindre faiblesse, même et surtout face à un inconnu. Alors tu persistes, tu manques de te cogner plusieurs fois, mais tu t'évertues à garder la tête froide, ce dont le brun semble incapable puisque tu l'entends pouffer non loin de toi. Tu t'arrêtes net et lui lances un regard noir. C'est de moi que tu ris là ? tu voudrais lui demander. Mais tu t'abstiens car il s'excuse aussitôt. T'allais reprendre ta route quand il se met à t'adresser la parole. Là il te dérange. T'es pas la fille la plus approchable au monde et t'es pas encore certaine d'avoir envie de sympathiser avec lui. T'as envie de mettre ça sur l'endroit qui n'est pas vraiment propice à la conversation, mais c'est en réalité ton caractère qui fait ça. Tu gardes donc le silence, perplexe, jusqu'au moment où il se décide à te devancer pour t'effrayer. Tu ne t'y attendais pas du tout alors tu lâches un petit cri en sursautant et manques de te cogner au miroir dans ton dos. Bravo, grâce à lui t'as vraiment pas l'air maline et tu peux encore entendre ton exclamation résonner dans les couloirs de glace, pour probablement arriver jusqu'aux oreilles d'autres visiteurs. Le feu te monte aux joues et tu ne saurais dire si c'est de l'agacement ou de la honte. « Hum, oui, certes. » que tu te contentes de répondre en reprenant ton sang froid. Mais à l'expression sur le visage du jeune homme, tu réalises que t'es vraiment pas avenante et il arriverait presque à te faire culpabiliser. « Désolée, je suis pas très à l'aise non plus ici. » tu fais l'effort de t'excuser à ton tour. La gêne est palpable et tu te dis que s'il agit de la sorte, c'est que ton interlocuteur est aussi embarrassé que toi. D'ailleurs, tu ne soupçonnerais à aucun moment que cela puisse être une quelconque technique de drague. D'abord parce qu'il faut admettre qu'elle est pas dingue, puis surtout parce que tu sautes rarement à la conclusion que quelqu'un puisse s'intéresser à toi. « Tu ne saurais pas par hasard comment on sort d'ici ? » tu finis par lui demander, sans avoir grand espoir. A croire que vous êtes tous les deux coincés ici.

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On est une grande famille dans les Lannister, et j'ai toujours été le plus loufoque, à l'ouest. Toujours un nez en l'air, perdu dans ses pensées, deux de tension. Oh oui, ça énervé plus d'une fois ma mère, mon père ou encore mes soeurs. A croire que je ne vis pas vraiment dans ce monde, mais dans une autre galaxie, et de temps en temps, je me connecte avec l'au-delà pour saluer mes amis les martiens. Non mais je vous jure, je suis pas tout net. Pauvre famille Lannister qui m'a recueilli, moi et ma soeur. ils ne pouvaient pas deviner qu'il me manquait un grain dans la tête quand ils ont vu mon visage pour la première fois. Bref, tout ça pour dire que je suis désolé jolie demoiselle mais j'ai besoin d'évacuer mon quota de conneries par jour et tu es tombée sur mon chemin, pouf, comme par hasard. Et quel bel hasard car je te trouve assez alléchante. Rassure-toi, je ne suis pas ce winthrop qui saute sur toutes les gazelles du campus. Dommage, j'aimerais bien. Comment on fait ? A mon avis, ce n'est pas auprès d'elle que je trouverais ma réponse. Je l'approche, je ne lui saute pas dessus mais je l'effraie. C'est pas pareil ? Peu importe. Elle s'exprime froidement, c'est très froid, encore plus que cet endroit flippant. « "certes". » que je dis amusé en imitant sa voix, sans me rendre compte que je me fous de sa gueule là. Non mais, elle utilise un langage de vieux. Quito, calme-toi avec les gentilles demoiselles qui n'ont clairement pas envie de ta présence. La brune semble désespérée de ne pas trouver la sortie. Je vais lui montrer que je ne suis pas un débile profond et que je peux faire quelque chose d'intelligent. « bien sûr, je travaille ici. j'ai... aidé à installer cette merveille. » pas du tout convainquant mon gars. Je suis aussi maniéré que Damon Salvatore, c'est d'un ridicule. « si tu veux bien me suivre, enfin seulement si tu fais facilement confiance aux hommes. » je me rapproche d'elle et j'admire discrètement ses yeux noisettes, et ses lèvres. Mh, ce n'est pas une américaine. Je sais pas, je le sens à son air, je la flaire comme un chien qui inspecte si l'os et bon ou pas.

@Lucrezia Strozzi
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( when the people i used to know found out what i had been doing, how i had been living, they asked me why. but there's no use in talking to people who have a home, the have no idea what it's like to seek safety in other people, for home to be wherever you lie your head. @Quito Lannister )


T'es comme un animal en cage dans ce labyrinthe de glace. Tu te sens piégée, coincée, suivie même. T'es seule avec ton reflet, t'es à deux doigts de la crise de panique, et il y a cet inconnu qui s'évertue à t'arracher un mot. Tu montres les crocs dans une tentative de te préserver, t'essayes de le prévenir qu'il ferait mieux de pas t'approcher, pour ton propre bien comme pour le sien d'ailleurs. Mais il te lâche pas, t'as même l'impression qu'il se moque de toi. C'est quoi son problème ? La méchanceté ne semble pas vraiment marcher avec lui, alors t'uses de ton charme, en espérant qu'il existe, tu tentes de l'amadouer, de le prendre par les sentiments. Tu t'excuses, tu vas même jusqu'à demander son aide. Tu touches la corde sensible que tous les hommes ont : cette irrépressible envie de venir en aide aux demoiselles en détresse. Ce besoin de se sentir puissant, cette fierté qu'ils ne peuvent pas nier. Il ne met d'ailleurs pas longtemps à répondre à ton appel, allant jusqu'à te mentir pour te rassurer. Tu le dévisages de la tête aux pieds. Il n'a absolument pas le look de quelqu'un qui travaille ici. Tu pourrais le lui faire remarquer, mais tu gardes le silence, trop occupée à cogiter sur une manière de te sortir de cette situation. T'es ridicule Lucrezia. De quoi t'as peur ? Probablement qu'il parvienne à te charmer, toucher ton petit coeur de pierre. Qu'il t'utilise comme d'autres l'ont fait avant lui. Qu'il te blesse et te laisse vulnérable. Un scénario auquel tu te refuses catégoriquement. Tu ne peux pas t'empêcher d'avoir un léger mouvement de recul alors qu'il s'approche de toi et tu croises les bras sur ta poitrine. Il t'observe et t'en as horreur. T'as le regard fuyant sous le sien, tu résistes à l'appel de ses ambres. « Justement, je ne leur fais pas confiance. » que t'arrives tout de même à articuler. Bordel, c'est qui ce type ? C'est bien la première fois que tu croises quelqu'un avec autant d'impudence. N'a-t-il pas appris les règles de base de bienséance ? La notion d'espace vital lui dit quelque chose ? Il ne se connaissaient pas il y a encore cinq minutes et le voilà qui semble t'étudier. « C'est une coutume Américaine de mettre son interlocuteur mal-à-l'aise ? Parce que ça marche plutôt bien là. » tu ne peux pas t'empêcher de lui faire remarquer. Toi qui trouvais les italiens trop tactiles et envahissants, te voilà servie avec ce drôle d'inconnu.
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Je veux juste mettre un peu de peps dans cette visite barbante hein, faut le dire. Jamais plus je me perdrais dans un endroit pareil. Enfin, sauf si je peux regarder de belles choses comme la demoiselle à l'accent européen. Grande, fine, brune, des yeux à couper le souffle, un petit nez et un sourire que malheureusement, je n'ai pas encore découvert. Elle est glaciale, encore pire que l'endroit qui nous entoure. Et moi, je suis tout l'inverse. C'est ça, le feu et la glace se percutent. Lequel des deux va gagner ? Elle me demande son aide et moi, gentil comme je suis, et con, je lui fais croire - ou plutôt j'essaye - que je travaille ici et que je connais les plans par cœur. Sauf que dans son regard de femme fatal méfiante, on voit bien qu'elle ne me croit pas du tout. Même pas un peu. Elle aurait pu rire, ou se foutre de ma gueule, mais non, il semblerait qu'elle soit forte au jeu de la barbichette. Outch, elle ne fait pas confiance aux hommes. Mon petit coeur est touché. Je souris et j'avance d'un pas, histoire de la faire reculer d'un pas aussi par réflexe. « alors laisse-moi te dire une chose ; je ne suis pas n'importe quel homme. » je dis ça avec tellement d'assurance que ça peut paraître vrai. Tu me crois, ou tu me crois pas. Ah, elle ouvre une deuxième fois la bouche. Je tends bien fort mes oreilles pour l'entendre. Mal à l'aise ? Bah oui Quito, t'es gênant. C'est un peu le but recherché. Sauf que ça ne fait pas rire tout le monde. Crois-moi, la demoiselle là, elle te trouve plus barbant qu'amusant. Je recule, reprenant un air normal en ravalant mon sourire et ma beau gosse attitude. « mal à l'aise... je parle trop c'est ça ? eum écoute, à partir de maintenant, je me tais, je t'amène à la sortie, et je te fous la paix. » je lui tends mon bras pour qu'elle s'y accroche. Elle ne va pas accepter de s'y tenir mais j'aurai essayé. J'avance silencieusement dans ces couloirs en essayant de suivre les flèches pour l'emmener loin d'ici.

@Lucrezia Strozzi
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Il fut un temps, tu était une jeune fille avenante et polie. Ton coeur était étranger à toute forme de méfiance, bien au contraire, tu était curieuse, aimante. Tu allais vers l'autre, vers l'inconnu, tu t'amusais même de ce genre de rencontres hasardeuses. Qu'est-ce qui a changé pour que tu deviennes à ce point froide ? Pour que tu voies le mal partout, même dans le sourire probablement sincère de ce jeune homme qui ne cherche qu'à sympathiser ? Sourire qui ne tarde pas à s'évanouir face à ta distance. Tu ne peux t'en empêcher, tu es désagréable, tu le catégorise. L'humain ne vaut rien à tes yeux et les hommes sont pires, car ils sont ta faiblesse. Car tu sais que tu donnerais tout pour l'un d'eux, s'il parvient à voler ton coeur. Tu as déjà donné à l'époque, tu a même trahis son nom pour gagner un amour dont tu n'en as jamais vu la couleur. Tu hausses les sourcils à la remarque de l'inconnu face à toi. Pas n'importe quel homme ? « C'est ce qu'ils disent tous. » que tu marmonnes davantage pour toi même que pour lui. Pourtant, t'aurais bien envie de le croire. Dans le fond, tu t'en doutes peut-être un peu, tu sais qu'il ne te veut aucun mal. T'as toujours réussi à lire dans les regards des gens, personne ne peut rien te cacher. Mais c'est ton petit confort qui te pousses à te retrancher derrière tes barrières. C'est plus simple de mettre tout le monde dans le même panier, que de prendre le temps de faire le tri. « Peut-être. Ou peut-être que j'aime pas les gens. » quel tact Lucrezia. Encore un peu et tu le feras fuir. Il va t'abandonner dans ce labyrinthe, tu n'en sortiras jamais et on finira par te retrouver lorsque l'exposition temporaire sera retirée. Ce tombeau sera ton tombeau. Il te tend le bras, et tu te refuses de le prendre. Tu vaux mieux que ça, t'as pas besoin qu'on t'escorte. Tu le suis sans un mot, mais le silence se fait rapidement trop pesant alors tu te décides de mettre ta fierté de côté. « T'es quel genre d'homme, si t'es pas comme les autres ? » tu lui demandes histoire de briser la glace. Puis tu jettes un coup d'oeil à ta montre et réalises que c'est l'heure de la fermeture du musée. T'as juste le temps de jurer et voilà que les lumières de l'établissement s'éteignent soudainement, vous plongeant dans le noir total. Tu lâche un petit cris de surprise et de plainte, tu tentes d'avancer dans la direction de l'inconnu mais tu te cognes immédiatement au miroir en face de toi.
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J'ai essayé d'être gentil, mais apparemment, je suis un bête type imposant et trop oppressant. C'est bien pour ça que je n'ai pas beaucoup d'amis. Personne n'arrive à me supporter. Pourtant, je suis moi, je suis naturel, simple. Je cherche pas à jouer un jeu ou à être une autre personne comme la plupart des gens. Je suis pas étonné de recevoir ce refus catégorique de sa part. Hey, mon intention n'est pas de coucher avec toi. Je suis un beau parleur mais j'agis pas. J'attrape pas les femmes, et elles ne m'attrapent pas non plus. Je soupire. Je veux vite partir d'ici, l'emmener loin, et hop partir chez moi comme si de rien était. On te l'a toujours dit Quito, t'arrives pas à aller vers les gens. Tu es beaucoup trop maladroit. « moi ce sont les gens qui ne m'aiment pas. » que je réponds un air idiot mais sincère à ma compagne d'aventure. Y'a un silence qui s'installe et c'est peut-être bien comme ça. Plus je parle, et plus je m'enfonce, ça n'aide clairement pas. Ah si, elle émet des sons de sa bouche. Je la regarde en levant un sourcil et je me mets à rire. « les autres, ils veulent se faire remarquer, que les filles s'intéressent à eux. moi, personne ne s'est jamais intéressé à moi. je dis pas ça pour qu'on me blâme, je réponds juste à ta question. » j'hausse les épaules. Et toi, t'as du en avoir des tonnes de monde qui te courent après. Forcément, t'es une fille. Nous les mecs, on a jamais de chance. On est toujours vu comme les gros baiseurs sur pattes alors que parfois, ouep, on cherche juste un peu de tendresse, on veut être aimé pour ce qu'on est. Super, je parle de ça à une inconnue. Et comme si le karma voulait me foutre une branlée, les lumières s'éteignent, et il n'y a plus un son. Juste un bang et une petit voix de fillette effrayée. « merde... ça va ? » je tends mon bras à l'aveugle et j'arrive à attraper son épaule. Elle a dû se faire mal, manquerait plus qu'elle saigne et je tombe dans les pommes illico presto.

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T'as horreur de la situation dans laquelle tu te trouves. Si tu tu n'avais pas été dans un endroit confiné, tu te serait probablement débrouillée pour prendre la fuite d'une manière ou une autre. Mais là, t'es coincée, t'as aucune issue, et la seule option qui s'offre à toi, c'est prendre sur toi. Tu as du mal à garder ton sang froid, et tes paroles acérées menacent à chaque instant de trancher le bord de tes lèvres. Dommage pour lui, c'est cet inconnu qui se prend tout dans la tronche, faute d'avoir d'autres bouc émissaires à portée de main. Ça aurait été tellement plus simple pour toi s'il n'avait été qu'on connard comme il en existe des milliers, mais il s'avère être assez doux et respectueux envers ton besoin d'isolement. Il ne peut pas cacher sa déception, mais c'est sa répartie qui t'attendris. Ouais, tu t'en veux de te comporter comme une bête sauvage dès qu'on t'adresse la parole. A aucun moment le brun ne cherche à te cacher sa propre vulnérabilité et tu finis par avoir davantage confiance en lui, allant jusqu'à le questionner, tu veux en savoir plus sur ses failles. Tu te mords les lèvres à sa réponse. C'est qui ce type ? On dirait qu'il sort tout droit d'un dessin animé. « J'ai du mal à croire qu'on puisse ne pas s'intéresser à toi. » tu dis en toute franchise. T'essayes pas d'être spécialement sympa avec lui, c'est juste qu'il est loin d'être déplaisant à voir. Tu peux pas croire qu'un mec comme lui se fasse souvent rejeter par les filles. C'est le monde à l'envers sinon. Soudain, les lumières du musée s'éteignent vous plongeant dans l'obscurité la plus totale. Bon, il y a encore un peu de luminosité provenant de l'extérieur, mais le temps que tes rétines se fassent au brusque changement, tu te manges le miroir juste en face en toi et tu te laisses tomber sur le derrière, un peu sonnée par le coup. « Mmmh je crois. » que tu réponds au jeune homme quand il te demande si ça va. Tu passes ta main sur ton front et soupires de soulagement. A priori t'as rien, si ce n'est le début d'une bosse. « T'es où ? » tu lui demandes alors que tu te redresses avec difficulté. Manquerait plus que vous vous perdiez de vue et que vous restiez coincés dans ce labyrinthe chacun de votre côté. Tu tends les bras vers l'avant, autant pour prévenir un nouvel accident que pour tenter de le retrouver. Ta main finit par trouver la sienne et cette fois tu t'y agrippes comme si ta vie en dépendait. « Tout-à-l'heure, quand tu disais travailler ici, c'était une blague hein ? » tu connais déjà la réponse, mais t'as un espoir minime que ça soit la vérité.
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Je lève un sourcil vers elle. Je ne sais pas comment je dois le prendre. C'est juste une illusion darling. De l'extérieur, je ressemble à un gars cool, un petit clown qui fait des blagues pour draguer les filles, mais au fond, je suis un homme détruit. Au passé qu'on préfère ne pas se remémorer. Mais il est là, il te colle à la peau jusqu'à ta tombe. Si tu savais mon histoire... peu de gens le savent. Juste ma famille adoptive et Nora. C'est pas quelque chose que je glisse souvent dans une conversation. J'ai quitté l'Equateur à 12 ans, avec ma soeur, car on a assisté à l'assassinat de ma mère dans la cuisine, mon père, le meurtrier. On s'est enfui, notre exil a duré plusieurs années. On était des MENA, on avait pas de papiers. Quand je repense à toutes les nuits dans la rue, où on crevait de faim, de froid où tout le monde nous ignorait. Heureusement, on a trouvé une famille. Les Lannister nous ont adopté. Je vis dans cette famille depuis que j'ai 15 ans, et pourtant, même si je ne manque de rien ici, j'ai tout ce dont j'ai besoin, tout l'amour qu'on peut donner à des enfants, je reste tout de même avec un énorme trouble, et j'ai souvent des chocs post-traumatiques. J'aurais pu en avoir un quand la lumière s'est éteinte, car l'obscurité m'effraie, mais la jeune fille m'a aidée, sans le savoir, car je me suis focalisé sur elle et non sur la peur. « juste derrière toi. » ma main posée sur son épaule se retrouve vite entre ses mains. Des mains si douces... Ce contact me fait presque rougir et heureusement qu'elle ne peut pas le voir. La lumière de la ville transperce les grandes fenêtres pour arriver jusqu'à nous et notre vue s'adapte petit à petit à cette obscurité. « oui, cramé. c'est vraiment une blague de mauvais goût. » ah sur le coup, c'est sur que c'est un peu de la merde ton humour Quito hein. « avant de mourir, on pourrait peut-être échanger nos prénoms ? moi c'est Quito. » puis papoter, ça permet un peu d'apaiser l'atmosphère. Non parce que, elle serre fort sa main dans la mienne. Est-ce qu'elle aussi ne se sent pas à l'aise dans le noir ? On se retrouve enfin libéré de labyrinthe de miroirs et pourtant, je garde ma main dans la sienne. « bon, on a l'air vraiment d'être les seuls... tu crois qu'on peut contacter la police parce qu'on est enfermé dans un musée ? » que je lance d'un ton amusant. A vrai dire, je ne sais pas trop ce qu'on fait dans ces cas-là.

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