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wolfem ♔ this is the story of another us

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wolfem ☾ this is the story of another us
w/@Wolfgang Fairchild — Quelque part dans Boston

Youpi tralala, on est en 2019. Rien d’exceptionnel. Boston pue toujours le chien mouillé et la merde dès l’aurore. J’ai bu comme un trou cette nuit. J’ai parlé en allemand à toutes les personnes dès minuit et ils ont rien compris, ils me regardaient tous avec une tronche ébahie. Rien à foutre. J’ai continué à me foutre minable dans cette soirée gigantesque. La musique a percé mes tympans. La cigarette a brûlé le fond de ma gorge. L’alcool a niqué mon foie. C’est fini. On est le premier janvier, bye bye 2018. C’est l’heure des bonnes résolutions et je n’en ai aucune sous le coude là. J’veux continuer de profiter et surtout l’oublier pour la vie, mais j’y arrive pas. Je reste bloquée sur ma trahison. Je me demande si je recommencerai si je tombe amoureuse. Est-ce que je tromperais toujours la personne pour qui je ferais n’importe quoi ? J’suis vouée à m’auto-détruire ou quoi ? Titubant en direction de mon loft, mon talon aiguille se coince dans une grille et se brise. Je perds l’équilibre et me rattrape in extremis avant de me vautrer sur le goudron. Une insulte résonne dans la ruelle. L’année commence super bien putain. Et tout à coup, tu apparais sous les premiers rayons du soleil. Je crois que t’as entendu mon « Scheiße ! » Wolfgang. Le mec qui m’évite comme si j’étais porteuse de la peste. Damn, on était tellement proche gamin. Ma chaussure dans la main, je soupire d’exaspération en te fixant « Je vais devoir marcher pieds nus ou boiter comme une prostituée shootée à la cocaïne, j’adooooore ma vie. Ça va toi ? »
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wolfem ☾ this is the story of another us
w/@absolem altman — Quelque part dans Boston

et voilà. encore une année qui se termine, sans que quelque chose ai réellement changé dans ta vie. disons que toutes tes années se ressemblaient. moroses et monotones, tu commençais clairement à te lasser de ton train de vie quotidien. il ne s'y passait pas grand chose, si ce n'est pour dire rien du tout. même ta soirée du nouvelle an n'avait pas été une grande réussite. tenant parfaitement l'alcool, tu t'es retrouvé comme un con en étant le seul sobre de la soirée, à devoir supporter les cris hystériques, les chants, les danses et les rires de tes camarades totalement saouls. quelques heures après la nouvelle année, en voyant que la soirée commençait clairement à s'apaiser, tu décidas de t'éclipser sans prévenir personne, ni vu ni connu. de toute évidence, personne ne remarquerait ton absence. alors tu quittas les lieux, déambulant dans les silencieuses ruelles de boston. tu t'étais motivé à marcher à pieds jusqu'à chez toi, n'ayant même pas songer à commander un uber. les mains ballantes, ton sac à dos dans ta main droite, suivant le mouvement monotone, tu marchais sans vraiment savoir où tu allais. tu étais comme dans un autre monde. pas à cause de l'alcool, plutôt à cause de la fatigue. t'étais un fragile par rapport à ça, étant un adepte des nuits de douze heures. alors que tu marchais silencieusement, une injure te freina soudainement. quelque venait de lâcher un merde en allemand. bizarre. tu n'avais pas l'habitude d'entendre ta langue maternelle à boston. et là, tu remarquas une jeune blonde, située à quelques mètres devant toi. tu reconnus immédiatement sa voix. c'était absolem, ou la dernière personne que tu avais envie de voir en ce moment. la voyant en peine, tu ne pouvais pas te permettre de la laisser en plan, surtout dans l'état pitoyable dans lequel elle était. s'il lui arrivait quelque chose, tu ne t'en remettrais sans doute pas. tu arrivas à sa hauteur, et remarquas qu'elle avait cassé le talon d'une de ses chaussures. vdm. « j'vois ça, » grommelas-tu. clairement, tu n'étais pas ravi de la croiser, et n'étant pas un hypocrite, tu préférais être froid et distant, histoire qu'elle comprenne que tu n'avais qu'une envie : filer au plus vite et rentrer chez toi. « ouep, j'ai juste envie d'aller dans mon lit là, » lanças-tu en croisant ses bras. tu la regardas de haut en bas. elle était dans un sale état. « tu ferais mieux de rentrer en uber, t'es pas prête d'arriver chez toi dans ton état, » soufflas-tu, espérant qu'elle en te collerait pas aux baskets pour que tu la raccompagnes chez elle.
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J’ignore si notre monde est vraiment régit par un système de probabilités. Mais franchement, quelle était la probabilité pour que je rencontre mon premier amoureux à Boston, le lendemain du Nouvel-An ? Hein ? Dites-moi. En quasi cinq années, on s’est croisé de loin, mais rien de plus, pas de mots. Tu m’as ignoré comme si j’étais aussi transparente que Casper. Pourquoi ? Je t’ai rien fait, c’est juste le temps qui nous a éloigné, mais qu’est-ce qui t’empêche si fort de venir rattraper ce qu’on a perdu ? Quand tu baissais la tête parce que je passais non loin, bordel, qu’est-ce que c’était blessant ! Tu peux même pas imaginer jusqu’où je suis allée. J’ai limite fait des séances d’hypnose pour remonter à l’époque où on se fréquenter, histoire de comprendre où j’avais pu merder, mais je n’ai rien trouvé. Et voilà, aujourd’hui, alors que le soleil se lève pour éclairer cette nouvelle année, tu es là. Enfin, tu es là, mais tu voudrais être ailleurs, ça se sent et tu l’énonces très clairement. J’me demande tellement ce qu’il a pu se produire entre l’instant où on jouait à grimper au toboggan et aujourd’hui. T’es plus le même, t’es limite terrifiant. « Et je peux venir dans ton lit ? » Je ricane et enfile ma chaussure sans son talon. Ok, c’est mieux que rien, je préfère boiter comme si j’avais pratiqué la sodomie toute la nuit plutôt que ma voûte plantaire embrasse le goudron dégueulasse. « Non. Je veux pas rentrer chez moi, je veux pas être toute seule. Tout le monde me déteste. Toi aussi en plus, alors que je t’ai jamais rien fait, j'comprends pas ! » Je hausse la voix et m’approche de toi comme un zombie désarticulé. Ma cheville se dévisse et je m’accroche à ton col pour éviter la chute « S’il te plaît, explique moi ce qui cloche, t’as tué quelqu’un ? »
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w/@absolem altman — Quelque part dans Boston

voyant absolem à quelques mètres de toi, semblant peiner à cause des litres d'alcool qu'elle avait dû boire ce soir, ne t'enchantait guère. disons que depuis que tu avais traversé l'atlantique pour t'installer aux états-unis, tout ce qui te rappelait ton ancienne vie t'effrayait plus que tout. et absolem en faisait donc partie. ta première amoureuse. même si vous n'étiez que des gosses, et que cela n'avait pas vraiment d'importance à l'heure actuelle, elle restait tout de même une personne importante à tes yeux. la preuve vivante que tu avais pu t'attacher à un être humain. mais tu camouflais tout ça derrière tes paroles que tu grognais et ton attitude blasée. t'avais tellement souffert à berlin avec ton père qu'absolem avait le don de te faire remémorer d'un battement de cil tout ces affreux moments qui t'avaient plus que traumatisé. tu lui lanças un regard de plomb lorsqu'elle te demanda si elle pouvait venir dans ton lit. « nan sans façon, mon lit n'aime pas les inconnus, » lanças-tu d'une voix froide. ouais parce que désormais, cette blonde t'était totalement inconnue. tu la connaissais d'il y a de nombreuses années, mais en tout ce temps, vous aviez changé. sans aucun doute. tu la regardas boitiller avec sa chaussure sans talon, et grimaças lorsqu'elle s'approcha de toi. « t'avais qu'à rester à ta soirée, t'aurais pas été toute seule, » grognas-tu. tu ne relevas pas le fait qu'elle ai osé dire que tout le détestait, y compris toi. tu n'avais absolument pas la tête à t'expliquer ce soir. tu voulais simplement rentrer chez toi, et faire une grasse matinée. alors qu'elle faillit s'écrouler au sol, elle s'accrocha à toi pour ne pas tomber. tu l'aidas sans grand enthousiasme à retrouver son équilibre, puis reculas de quelques centimètres. le contact, t'aimais pas du tout ça. « y a rien qui cloche. c'est plutôt à toi de t'expliquer. t'es toute seule, ivre morte, dans le rues de boston le premier janvier. c'est toi qui risque de te faire buter, » lanças-tu en haussant les sourcils.
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w/@Wolfgang Fairchild — Quelque part dans Boston

C’est fou comment les chemins se croisent et se décroisent. Un déménagement et puis plus rien, on perd des vies qui nous ont bouleversé à tout jamais. Des vies comme la tienne Wolfgang Fairchild. Qu'est devenu le môme ténébreux avec qui j’avais réussi à m’incruster entre les classes pour ne pas rester seule à la récré ? Il est devenu une porte de prison. Si ses yeux étaient des armes, je serais déjà morte. « Ton lit est soit un froussard, soit un égoïste » Toujours un ton aussi tranchant qu’une lame de rasoir. J’y suis pour rien à ton malheur moi. En société, on fait en sorte d’être ‘compatissant’, tu peux pas essayer ? Tu peux pas m’ouvrir une fenêtre que j’escalade et entre un peu chez toi ? Juste quelques minutes. Tu le regretteras pas. J’suis adorable quand je veux, enfin, je l’étais et je le redeviendrais volontiers pour toi. « J’y connaissais pratiquement personne à cette fête. Être entourée mais se sentir seule, c’est toute ma vie » Je me rapproche de toi en boitant et encore ivre. Ma cheville vrille et tout ce que je trouve pour me rattraper dans l’immédiat, c’est ton col auquel je me suspends. Très vite, tu m’aides à retrouver mon équilibre et tu recules. J’suis si répugnante que ça ? Je pue trop la vodka ? La Marie-Jeanne ? « Tu veux que je t’explique pourquoi je déambule ivre morte dans Boston ? J’crois pas que t’en aies vraiment envie. Je m’en fous de crever tu sais, j’suis persuadée que certains en seront ravis et qu’ils viendront danser sur ma tombe si ça arrive » M’appuyant contre un poteau, je sors mon téléphone de ma pochette pour appeler un fameux Uber. Quoi ? Je fais en sorte de te libérer de ma présence non désirée. Je vois flou putain, j’ai perdu mes lentilles de contact, celles qui m’évitent le port de grosses lunettes hideuses. « Tu peux te barrer, je vais me débrouiller. Ravie de t’avoir revu et pu entendre le son de ta voix. Tu es encore plus beau que lorsque tu étais gosse » Franchement, pour une fois, j’y fous aucun sous-entendu. C’est une vérité pure. Sans arrières-pensées.  
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w/@absolem altman — Quelque part dans Boston

cette absolem avait de la repartie, et ne comptait pas te laisser le dernier mot. tu détestais lorsque les gens te tenaient tête. et elle l'avait toujours fait, même à boston. tu levas les yeux au ciel, poussant un autre grognement. « mon lit est juste comme moi, ce que l'on appelle quelqu'un de solitaire, » lanças-tu en lui lançant un large sourire ironique, qui disparut de ton visage en une fraction de seconde. tu l'avais fuis à de nombreuses reprises à harvard, et voilà maintenant que tu devais te retrouver nez-à-nez avec elle. le karma, sans aucun doute. tu n'avais qu'une envie : filer au plus vite afin de regagner ton lit. mais absolem semblait en avoir décidé autrement, et tu savais déjà qu'elle n'allait pas te lâcher d'une semelle. tu lui lanças un regard en coin, haussant les épaules. « apprends à t'entourer des bonnes personnes, tout simplement, » remarquas-tu. parce que toi, les gens qui comptaient véritablement à tes yeux, tu pouvais les compter facilement sur les doigts d'une main. il n'y avait rien de plus ridicule que les personnes qui s'entouraient d'un groupe de personnes pour au final se sentir aussi seul qu'auparavant. et puis la solitude, ce n'était pas si mal que ça. tu fus légèrement surpris des paroles de la belle. elle ne semblait pas avoir l'alcool joyeux. « à t'écouter on pourrait croire que t'es la fille d'hitler, » rigolas-tu amèrement. des personnes qui danseraient sur sa tombe à sa mort ? il ne fallait peut-être pas abuser. elle s'adossa contre un poteau, sortant son téléphone, te libérant de sa présence. mais étrangement, tu n'avais pas envie de partir. du moins, tu ne serais pas rassuré de la savoir toute seule, en plein milieu de boston, la nuit du premier janvier. « j'partirai pas tant que tu ne seras pas montée dans ton fichu uber, sinon ta disparition fera la une des journaux demain matin, » grommelas-tu en croisant tes bras, ne la quittant pas du regard, lui faisant comprendre que tu ne bougerais tant qu'elle ne serait pas dans la voiture. « j'peux pas en dire autant de toi, tu ressembles toujours autant à une puppe délavée, » lui lanças-tu avant d'afficher un large sourire, te rappelant que tu l'appelais toujours ainsi lorsque vous étiez petits.
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