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you're my favorite wine tonight ☽ Arès.

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arès & jonah

you're my favorite wine tonight


Premier noël sans le grand repas de famille interminable, les conversations à outrance, les éclats de rires, les regards inquiets de sa mère et les avertissements sévères de son père. Loin de lui l'époque où il déchirait les papiers cadeaux à la hâte, un sourire innocent sur les lèvres, où la bonne entente de tous faisait de ce moment quelque chose de particulier. Cette année il ne serait pas entouré de sa sœur, de son frère, de ses cousins et cousines, pas même de ses grands parents. Il n'aurait pas à supporter le calvaire d'une conversation lassante avec ceux qui savaient, les mots répétitifs, les conseils, les blablas futiles et sans grand intérêt. Noël serait différent et il ignorait encore sur quel plan il serait positionné, devra-t-il le ranger dans les nombreuses festivités raté ou serait-ce enfin une soirée réussie, posée, calme, comme il se l'imaginait depuis qu'il avait proposé à Arès de fêter ça ensemble ? Jonah ne se posait pas réellement de question, il avait été bien trop débordé pour ça. Entre deux vols, il avait dû trouver les cadeaux pour ses proches, ce qui en soit, un vingt-deux décembre, n'était pas un jeu d'enfant ; toujours le chic pour faire les choses à la dernière minute. Il avait dû appeler son banquier pour qu'il daigne débloquer son livret sur lequel ses parents avait placé une somme conséquente qu'ils continuaient de remplir dans le cas où leur progéniture daignerait vouloir s'élancer dans une carrière indépendante – cependant, il n'y touchait pas et gardait normalement ses économies pour voyager à travers le monde à peu près une bonne vingtaine de fois avant d'y laisser sa vie, or là, il était à découvert et le cadeau qu'il désirait faire à Arès s'élevait à un montant de quatre chiffre.

Ses méninges avaient longtemps ramées pour trouver une idée, un miracle, et il l'avait trouvé, certes, mais à l'autre bout de la planète. C'est à Séoul qu'il avait fait l'achat le plus coûteux de cette année, et soyons honnête, il en était particulièrement content. Chose qui l'avait moins fait rire, c'était d'emballer les cadeaux ; il avait beau avoir 194 de QI, une habilité à toute épreuve et un moral d'acier, le papier qu'il avait choisi, bien que joli, était un véritable calvaire et semblait déterminé à tester sa patience. Des grognements mécontents, des râles, des injures et un rouleau de scotch plus tard, sa boîte avait été rudement scellé sous un amas de tissu effet aluminium, inutile de préciser que son destinataire allait avoir du mal extirper ce qu'il contenait, c'était une certitude. Après s'être tué à la tâche, il était rapidement parti se doucher afin de se préparer – du moins, du mieux qu'il le pouvait. Jonah avait terriblement du mal à contenir ses émotions, bonnes comme mauvaises, notamment depuis qu'il avait dû se résoudre à réduire ses doses jusqu'à ne plus se droguer du tout ; le sevrage était une période affreusement sombre durant laquelle, il y a quelques années de ça, il avait déjà songé à lâcher totalement prise, or à l'heure d'aujourd'hui, il était né dans son esprit de multiples raisons de se battre, et ce soir, il allait passer la soirée avec l'une d'elles, ce qui au fond, le rendait quelque peu nerveux mais incontestablement heureux.

Dans son sac, tout était prêt ; de quoi préparer un truc cool, bouteilles de champagne comme du vin rouge, choisi avec l'expérience et l'avis du vendeur, son cadeau précieusement emballé, peut-être même avait-il glissé un bonnet de noël qu'il lui mettrait sur la tête une fois le dos tourné. En soit, il n'avait rien oublié, si ce n'était ce qu'il allait mettre. Il était probablement pire que sa sœur et n'hésitait pas à se mettre en retard lorsqu'il s'agissait de s'assurer d'être potable ; être indécis n'aidait pas vraiment cela dit. Il essayait un jean, puis un deuxième et les vêtements qu'il balançait par dessus son épaule commençait sincèrement à s'entasser les uns sur les autres pour former une jolie pile. Par chance, il avait fini par mettre la main sur un jean sombre auquel il accordait une chemise bien trop large pour lui ; noire comme l'était sa couleur favorite – qui n'en était pas une, on le sait tous, inutile d'insister. Du côté gauche de cette dernière, brodé de rouge au niveau du cœur, une seule phrase : « sorry santa, i fucked your wife ». D'une certaine manière, sa famille était chanceuse de ne pas l'avoir à leurs côtés pour les fêtes, leur grand-mère serait probablement tombée en syncope en voyant une telle chose, bien qu'elle adorait son petit fils, surtout pour son côté exagérément sans gêne et extraverti à souhait, ça la faisait beaucoup rire. Quoi qu'il en soit, il se rendait chez Arès, les bras chargés, délaissant derrière lui sa troupe d'animaux après les avoir tous bien nourris. Ce n'est qu'une mince demie-heure plus tard qu'il se retrouvait finalement devant la porte, cognant à celle-ci à l'aide de son pied afin qu'il vienne lui ouvrir et à l'occasion, lui porter secours ; « magne-toi d'ouvrir cette porte, c'est méga lourd ».
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Tell me something boy. Aren’t you tired tryin' to fill that void? Or do you need more? Ain’t it hard keeping it so hardcore? I’m falling In all the good times I find myself longing for change And in the bad times, I fear myself.

 J’ai jamais aimé noël, j’ai jamais aimé voir ma famille, même si j’en ai clairement pas, j’ai jamais aimé la bouffe de noël, cette décoration à chier qu’on pouvait mettre dans nos appartements ou même à l’extérieur, j’ai jamais aimé la chaleur que pouvait dégager le feu d’une cheminée, ouvrir des cadeaux, décoré un sapin qu’on venait d’arracher dans une forêt, boire du vin chaud, boire du chocolat chaud, regarder des films de merdes en mangeant du bordel. En fait, j’ai toujours aimé ça, c’est juste que je préfère me persuader du contraire, me disant que j’ai jamais vécu ça de toute ma vie, depuis que je suis bébé limite, j’ai jamais eu de cadeau à noël, j’en refusais toujours, même venant de mes proches, parce que j’avais pas les moyens d’en offrir, et que pour moi, c’était clairement pas une bonne manière de faire. Je suis pas invité aux fêtes, parce que c’est pas le genre de fête où on invite son vendeur ou même un pote, c’est surtout une fête pour être en famille, et pour moi, cette belle famille, se résume avec un frère à l’autre bout du monde et des parents immondes que je ne connais plus, dont un qui est mort, il me semble. Ou peut-être les deux, mais ça, j’en suis même pas certain parce que j’ai même oublié leur putain de prénom. Je soupire, quand je lis les derniers messages que tu m’envoies, tu veux passer noël avec moi, enfin tu me l’as proposé, et je ne sais même pas pourquoi j’ai réussi à céder à ça, et j’ai accepté. Me voilà devant un sapin que j’ai loué, oui oui, j’ai bien dit louer. Le voisin d’en face qui s’est retrouvé dans la merde avec sa femme et ils ont désiré ne pas fêter cette année, pour moi, ça tombe relativement bien, pour eux, c’est une autre chanson. J’ai accroché quelques décorations, j’ai même foutu un chapeau sur le crâne, persuadé que ça pouvait bien m’aller, mais je fais toujours mauvais garçon. J’ai juste une chemise noire, avec un jean noir, des baskets blanches, ma barbe de quelques jours, parfumé, et un cadeau. Tu croyais que j’allais oublié, j’ai pris le reste de mes économies pour pouvoir te payer ça, je ne sais même pas tes goûts, et c’est pas un cadeau qui m’a coûté cher, parce que je ne pouvais pas, parce que tu étais le seul pour qui j’avais envie d’offrir quoique ce soit de concret aujourd’hui. Bien que je me dois d’offrir aussi à Sim, et à Hunter sans oublier ce con de Caleb qui est revenu il y a peu de temps dans ma vie. Je mordille ma lèvre, nerveux. Anxieux à l’idée de te voir.

Peut-être que tu fais ça parce que tu avais pitié, mais juste cette idée me faire grogner. Me met rapidement de mauvaise humeur. Putain, faut que j’arrête de penser à ça, c’est pas possible. Je secoue la tête de gauche à droite, allumant la téléphone, puis youtube pour mettre au fond une musique des plus douce. Je vais pas mettre des musiques de noël, tu m’en voudras pas. Sortant mon paquet de clopes, je m’en fume une en t’attendant patiemment. Je regarde dehors, la fenêtre est un peu ouverte, pour ne pas garder à l’intérieur cette fumée. Et quand tu toques, que tes mots traverses cette porte. Je ricane, je me dis que tu as du prendre de quoi manger, de quoi boire, et que tu devais être débordé. Je m’avance vers cette dernière, d’un mouvement, je t’ouvre. Tombant sur toi, ton visage, ta bouche que je meurs d’envie d’y déposer un baiser. Mais, je me décale. Haussant les épaules en creusant mes joues de l’intérieur. « Chier, je pensais que c’était papa noël version sexy. » Je te fais un petit clin d’œil, remarquant évidemment ta tenue, les quelques détails dessus. Je t’aide, déposant le tout à la cuisine en fronçant les sourcils en vue du paquet bien brillant. « C’est quoi ? » Je commence à devenir un gosse, je le sens. J’ai jamais ouvert de papier cadeau, mais ça, tu le sais pas, tu sais rien de tout ça, quoique, tu sais que je fête jamais. Ca doit être limite une évidence de voir à quel point je suis excité de voir ça. « J’ai pas oublié aussi, il est sous le sapin. Enfin, si c’est un sapin. Mais il est décoré, parce que je savais que t’allais tirer la tronche si tu voyais pas un sapin. » Je levais les yeux d’un air exagéré. Avant de m’approcher de toi, automatiquement. Je déposais ma main sur ton ventre, plaquant ma bouche contre la tienne, d’un mouvement léger, juste pour te dire que tu étais beau. « Bonjour, d’ailleurs. » On s’embrasse à chaque fois qu’on se voit, on se saute dessus à chaque fois qu’on se touche. Alors, autant garder les quelques trucs qui pourraient devenir un quotidien pour nous, enfin, je crois, j’en sais rien. Je pose le paquet sous le sapin, à côté du mien. Je me tourne vers toi, en jetant un rapide coup d’œil en direction de la cuisine. « Alors, pour manger, tu veux faire quoi ? J’ai pas grand-chose, mais on peut quand même faire un bon truc, j’imagine. » Je passe ma main derrière mon crâne, frottant mes cheveux avant de m’avancer vers le frigo. J’espère que tu avais vu l’effort au niveau de mes fringues, ça me faisait plaisir, c’était après tout, une soirée à marquer.

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arès & jonah

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Bien que noël restait le parfait cliché d'une fête de famille parfaite, cette année il déviait les traditions pour partager ce moment aux côtés de celui qui avait terriblement marqué son année deux mille dix-huit. Cela dit, patienter derrière une porte n'avait rien de profondément gratifiant, surtout lorsqu'il portait l'équivalent de trois réfrigérateurs. Peut-être avait-il vu un peu grand mais Jonah aimait cuisiner les spécialités de son pays et c'était l'occasion rêvé pour les faire découvrir davantage à Arès qui, d'ailleurs, venait enfin lui ouvrir. La petite vanne qui émanait de sa bouche lui arrachait un rictus amusé et c'est avec l'aide du propriétaire des lieux qu'il entrait pour aller déposer tout ça afin d'être débarrasser de tout ces poids.  « Un cadeau pour ton voisin », rétorquait l'étudiant à la question de son vis à vis. Quelle question, évidemment qu'il s'agissait d'un présent qu'il comptait lui offrir et qu'il avait hâte de le voir ouvrir. Cela dit, il aimait beaucoup le voir d'humeur festive, enjoué, presque enfantin. Si Arès se sentait bien, là, immédiatement, alors il ne pouvait en être que ravi, ce qui signait d'office une soirée incontestablement prometteuse. Difficile de cacher combien il était heureux d'être là avec lui, ce soir, en cette fin d'année. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait à sa place, et diable ce que c'était bon de se sentir enfin vivant.

Jonah jetait un rapide coup d'oeil aux décorations, au sapin et il était évident qu'il n'en avait pas eu l'habitude par le passé, ce qui lui faisait d'autant plus plaisir ; ça signifiait qu'il avait fait l'effort pour lui et son sourire ne pouvait se résoudre à disparaître, si bien qu'il venait croître davantage, creusant ses fines fossettes. « T'es déjà plus doué que moi, tu peux me croire », ricanait doucement le cadet avant que ses lèvres ne viennent à rencontrer les siennes ; toujours le même sentiment, il perdurait à rester, à demeurer éternel au creux de son ventre. Lui qui disait que danser était sa passion première, elle venait d'être surpassée et de loin, embrasser Arès était dorénavant son activité favorite mais le lui dire restait encore difficile. « Bonjour », et voilà qu'il ricanait de nouveau, amusé. De bonne humeur, en effet, il y avait de quoi l'être. Jonah daignait tourner les talons pour agripper son gros sac qu'il posait sur la table, table qui malgré tous les durs efforts qu'il faisait pour l'ignorer, lui rappelait bien des souvenirs. La voix d'Arès s'élevait à nouveau pour se faire entendre alors que le cadet déboutonnait les manchettes de sa chemise afin de remonter ses manches sur ses avants bras qui eux, ravis, ne comptaient que d'anciennes cicatrices, plus aucunes de récentes depuis ce fameux soir du sept novembre, soir où Arès l'avait embrassé pour la première fois, comme pour les sauver tous les deux d'un quotidien meurtrier.

Quoi qu'il en soit, il extirpait du sac plusieurs plats qu'il déposait sur la table ; « j'ai pensé à tout, qu'est-ce que tu crois ! », déclarait l'étudiant, un sourire à la commissure des lèvres. Jonah avait passé l'après-midi derrière les fourneaux, bien que fatigué par les nombreuses heures de vol et le peu de sommeil. « J'ai ramené pas mal de trucs de Séoul, je me suis dis que ça serait cool que tu goûtes de nouvelles choses, des choses que les Américains n'ont pas », sur ses mots, il sortait une boîte de gâteaux salé et plusieurs paquets colorés. « J'ai commencé à préparer des sushis cet après-midi, en attendant, il faut que tu goûtes ça », il déchirait sans la moindre délicatesse, l'emballage d'un carton pour en tirer une petite boule blanche. Jonah approchait d'Arès, percutant son torse du sien avant de claquer un baiser furtif sur ses lèvres ; « ça c'était parce que j'aime beaucoup ta tenue et ça, c'est parce que je suis sûr que tu meurs de faim », s'amusait l'étudiant en approchant la boule de riz devant la bouche de son vis à vis. Les mochis étaient célèbres en Asie, tous en raffolaient, qu'ils soient sucré ou salé, or celui qu'il lui présentait était à base de Haricot rouge et Jonah les aimait beaucoup. En revanche, certains n'appréciaient pas énormément la texture et il était curieux de savoir si oui ou non, Arès apprécierait cette petite chose qui, petit, il piquait dans les réserves de ses parents. « T'en fais pas, je me vexerais pas si t'aimes pas, j'ai encore un paquet de trucs à te faire goûter, j'espère que t'as pas mangé depuis trois jours parce que j'ai vu un peu grand je crois ».
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 C’était tellement agréable, de sentir ça, de sentir à quel point ça pouvait être léger entre nous, c’est comme si on oubliait les merdes qui pouvaient nous entourer, comme si on était persuadé que c’était une pause et que le temps n’est plus important, qu’il n’y a plus que toi et moi, et rien d’autre. Je t’observais longuement, les achats que tu avais fait étaient vraiment nombreux, dans le fond, je me demandais encore pourquoi tu étais là, pourquoi tu ne fêtais pas avec ta famille, ou même les gens que tu aimes pardessus tout. Je restais même figé, dans un simple sourire qui pourtant, était bien plus visible que les précédents. Tu étais beau, plaisant, et je te remerciais silencieusement de ta venue, puisqu’à l’évidence, j’aurais été lamentablement seul, comme toutes les autres années. En découvrant la nourriture, j’écarquillais grandement des yeux, putain, tu as trop pris, on va jamais pouvoir manger autant, surtout à nous deux, faut pas oublier que t’es mince, et que je le suis également, même si je me doute que nous avions les yeux plus gros que le ventre. « Putain, t’as ramené des kilos de nourritures ? » Je ricanais, en levant les yeux au ciel, je venais m’avancer en ta direction, avant que tu viennes percuter mon torse du tien, que tes lèves s’échouent sur les miennes, et tendrement, je te rendis ce baiser. Bien que trop court à mes yeux, mais je préfère le garder en moi. Malgré le peu d’expression que j’avais, tu pouvais voir, même sentir ce sourire au coin de mes lèvres, ouvrant la bouche pour accueillir avec plaisir cette boule de riz, haricots, ce qui était un mélange assez étonnant, la mixture plutôt agréable. Faut dire que pour les sushis et les makis, je pourrais littéralement me damner pour eux. « Carrément bon. Je suis pas compliqué niveau bouffe, je mange de tout. Ca te prends combien de temps pour préparer tout ça ? C’est une tradition chez vous ? » J’ai toujours été étonné des traditions chez les gens, je crois même que les américains en avaient, sauf que je suis loin de fêter, et donc je suis loin d’être d’actualité concernant les traditions. J’ai toujours refusé d’aller dans les fêtes de mes amis proches, j’étais jamais à ma place, et je ne voulais pas m’imposer dans leur bonheur. Raclant la gorge, quand tu te remets vers la nourriture, je me glisse doucement derrière toi, mes phalanges épousant les formes de tes hanches alors que mes lèvres se faufilaient dans le creux de ta nuque. Humant ce parfum si prenant qui chatouillait tous mes sens. « Tu sens bon, tu dors ici, d’accord ? En plus, on pourra regarder des films, manger, et s’offrir les cadeaux. Même si à l’évidence, il y a que deux cadeaux, mais comme on est deux, c’est largement suffisant. » J’arrêtais pas de parler, et ça me faisait doucement rire. Je me décollais de toi, après avoir posé un baiser sur ta clavicule, je venais faire de la place sur la table à manger en mettant les assiettes et les couvercles, tout en mettant au fond un film de noël, histoire d’être dans cette ambiance bien plus agréable.

« Tu vois, il y a même le petit film de noël. Bon, je connais aucun film, donc tu ne me jugeras pas si je dis que c’est à chier. » Non, parce que dans tous les films de noël c’est clairement la même histoire. T’as une famille triste, ou bien une mère avec son gosse, le père est mort, il y a noël, la mère rencontre un nouveau mec, c’est la joie, et la famille est contente, alors que clairement les choses ne sont pas comme ça. J’augmente le volume, avant de venir vers toi et t’aider dans les démarches, j’installais le nécessaire sur la table à manger, avant de venir ouvrir une bouteille de vin, et de sortir comme à mon habitude une bouteille de whisky. « Je sais pas si tu bois, comme tu as arrêté de te piquer, même si ça n’a rien à voir. Mais j’ai acheté du soda si tu veux, il est dans le frigo. » J’ai préféré penser que tu ne buvais pas, pour prendre autre chose que de l’alcool. Piquant une autre boule de riz avec des haricots dedans, je faufilais volontairement ma main sur ton fessier, te ramenant contre moi, pour que ma bouche vienne sur la tienne, mais cette fois, bien plus importante. J’entre-ouvrais ma bouche, laissant ma muqueuse caresser tes lèvres pour venir rejoindre sa jumelle, dansant une valse des plus endiablée et érotique. Saisissant ta taille de mon bras, comme pour t’interdire de reculer, de ne plus t’avoir au creux de mes bras. Je ne me reconnais pas ce soir, mais c’est bon, j’oublie mes démons, les voix dans ma tête pendant un petit moment, j’oublie presque qui je suis quand je suis avec toi, comme si tu arrivais à me rendre meilleur.


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Peut-être en effet, qu'il avait prévu beaucoup trop, seulement l'idée de fêter noël à ses côtés avait éveiller son envie de lui faire découvrir mille et une saveur, dont celles de son pays. Très loin d'ailleurs des sushis et du saké comme avait l'habitude de penser les étudiants très peu ouvert d'esprit de l'université, c'était à croire que les racines asiatiques n'étaient composé que de la chine, c'était d'une tristesse à s'en arracher les cheveux. Enfin, quoi qu'il en soit, il resterait de quoi manger pour les trois prochaines décennies. Les mots d'Arès ne cessaient d'étirer davantage le rictus qui perdurait sur ses lèvres, d'ailleurs plutôt ravi à l'idée qu'il ait apprécié ce petit mochi. « J'en ai pas pour longtemps t'en fais pas », Arès avait probablement faim et il espérait que ses talents de cuisinier du dimanche lui plaise, parce que bien qu'il le nierait si on lui demandait, il avait prit énormément plaisir à préparer ça pour lui - « Non, justement, les traditions chez moi c'est complètement différent, c'est pour ça que je voulais faire ça, je me suis dis que ça serait cool d'innover ». Jonah s'éloignait, souriant, prêt à terminer ce qu'il avait commencé ; alors qu'il s’affairait à ouvrir le bocal de Kimchi,  des paumes venaient se balader le long de sa silhouette, déstabilisant cette profonde concentration dans laquelle il se trouvait pour lui arracher un rictus satisfait lorsque le souffle de son vis à vis effleurait sa peau d'une délicate manière.

« Merci honey », soufflait-il dans un murmure, particulièrement concentré sur la proximité qu'ils avaient, bien que ses mots venaient le ramener doucement sur terre. Ça serait une grande première, parce qu'en dehors de sa sœur et sa meilleure amie qui faisait presque partie de sa propre famille, il n'avait encore jamais dormi avec qui que ce soit d'autre en deux ans de temps, mais malgré tout, l'idée lui plaisait. « Bien sûr que je dors ici, tu pensais quand même pas que j'allais me tirer à minuit ? Maintenant que je suis là, j'y reste, je bouge plus », on est deux, c'est largement suffisant, c'était le cas de le dire et cette phrase elle-même lui suffisait. Jouant désormais avec sa lèvre inférieure, il parvenait enfin à ouvrir le bocal afin de s'attaquer à un autre. La difficulté relevait presque de l'impossible, entre le fait qu'ils soient tous neufs et Arès qui était là, tout proche, ça n'aidait pas vraiment. Ce dernier venait finalement à se décoller, laissant à Jonah l'opportunité de pouvoir ouvrir le reste des bocaux contenant un amas de choses différentes les unes des autres. Un fond de musique de noël attirait son attention et les dires de l'aîné lui arrachait un sourire satisfait, conquis du fait qu'il ait mit un film en thème avec cette soirée toute particulière. C'était probablement la meilleure fin d'année qu'il aurait pu imaginer et si ça venait à être la dernière, il pourrait assurer avec certitude qu'il avait été heureux et qu'il avait passer un moment incroyable.

« Il est vachement connu celui-là, c'est celui où elle a vraiment une vie de rêve, sauf le job qu'elle veut du coup elle fait un souhait bizarre qu'elle regrette parce que ça se réalise et à la fin elle.. Ouais, je vais peut-être pas te spoiler tout de suite », ricanait Jonah qui, maladroit comme il était, aurait été capable de lui balancer la fin et les crédits. La célèbre chanson de Mariah Carey s'élevait, provenant tout droit du film et en bon enfant qu'il était, il connaissait évidement par cœur. Avant même qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte, il chantait d'une voix douce le refrain entraînant de cette musique qui cartonnait toujours après autant d'année ; il ne pouvait d'ailleurs s'empêcher de lancer un regard en coin à Arès à la phrase « all i want for christmas is you ». Il finissait tout de même par se taire parce qu'au fond, chanter devant qui que ce soit, il détestait ça. Aux paroles de son vis à vis, il relevait les yeux dans sa direction, touché par cette attention à laquelle il ne s'était pas attendu - « Je peux boire du vin et du champagne, j'ai juste pas le droit aux alcools trop fort, du genre ce merveilleux whisky, mais merci beaucoup, c'est… j'allais dire adorable mais j'ai pas envie que tu me frappes alors on va dire que c'est gentil », ricanait l'étudiant, peu après quoi, la main baladeuse fit son retour. Par chance cette fois, il en avait terminé avec les bocaux. Son corps était soudainement attiré contre celui de son voisin, ses lèvres percutant aussitôt les siennes. C'était devenu tout naturel d'agir de la sorte et Jonah aimait ça plus qu'il ne désirait le croire, il ne s'agissait plus de pulsion, le cœur y était aussi mais ça, c'était un problème qu'il faudrait résoudre plus tard.

Pour l'instant, il s'attardait sur cette bouche qui fondait d'attention sur la sienne, lui offrant le meilleur, comme à son habitude. Il y répondait d'une façon toute aussi brûlante, enivré par Arès et ce qui émanait de sa personne. Ses mains glissaient doucement le long de ses bras jusqu'à ce que ses doigts ne se frayent un chemin pour parvenir sur sa nuque. Il n'avait jamais autant aimé un contact humain que ce qu'il échangeait avec lui, c'était une évidence qu'il aurait du mal à cacher. Afin de mettre terme à un tel baiser après un instant à se perdre dedans sans que ça ne soit trop brusque pour l'un, comme pour l'autre, il venait délicatement lui mordre la lèvre inférieure, rouvrant lentement les yeux. Jonah daignait le libérer de cette fine emprise, un rictus en commissure ; « si tu continues de me chercher de cette façon, je vais avoir envie de manger le dessert avant le plat et c'est vraiment pas gentil pour eux, les pauvres, ils ont attendu ça toute la journée, alors m'oblige pas à te punir de dessert, ça serait terriblement dommage, mh ? ».  Ses bras glissaient autour de son cou, n'ayant malgré tout pas l'envie de détacher son corps du sien dans l'immédiat - « d'ailleurs, je viens tout juste d'y penser, j'ai pas de pyjama, je vais devoir te voler un pull que je te rendrais jamais, encore une fois », et ça l'amusait ; « honey, toi qui sais si bien chauffer les choses, si tu faisais appel à tes talents pour faire réchauffer les plats ? », demandait Jonah dans un sous-entendu flagrant, un brin taquin.
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Jo  ϟ  Ares

Les petits surnoms, j’avais jamais connu ça avant, et d’ailleurs, j’étais pas friand des surnoms d’habitude, j’en sais rien, je pensais toujours que c’était très limite, que c’était intime, voir personnel, et que ça signifiait qu’on faisait vraiment parti de la vie de l’autre personne. Alors certes, j’en sais quelque chose, je sais qu’avec Hunter on s’envoi chier, avec des surnoms, même avec ma meilleure amie. Mais, c’est différent, enfin je crois, tu ne crois pas ? Je pince mes lèvres l’une contre l’autre en te regardant longuement, je t’écoutais me dire que ce n’était pas une tradition, et j’étais presque étonné de voir que tu voulais faire autre chose que tu faisais normalement en famille, et de plus, en ma compagnie. C’était agréable de voir que tu étais différent avec moi, et j’espérais pouvoir te montrer que malgré mon statue d’imbécile sans expression, je pouvais, moi aussi, montrer à quel point je pouvais tenir à l’autre. Silencieux, en observant du coin de l’œil la télévision, j’arquais un sourcil en étant surpris de voir que tu connaissais le film, faut dire que tu dois être bien plus attentif à ça, que moi, surtout que depuis des années et des années, je passe mes soirées de fêtes dehors à vendre, ou bien à être en compagnie d’autres femmes qui ne veulent pas être seules pour la nuit, ou simplement pour aller à une fête. « Tu connais mieux que moi les films. Pourquoi on ferait un vœux de ce style ? Sérieusement ? Je veux dire le boulot, elle le quitte et elle en trouve un autre. Je pense que je ferais un rêve bien plus important. Peut-être celui d’être riche, ou même pas, juste avoir assez pour vivre, ça serait déjà pas mal. » J’ai jamais espéré devenir riche, de plus, même en vendant, et même en accompagnant les femmes, je savais que je pouvais bien gagner, mais comment ? Cacher l’argent dans son appartement et ne pas le gaspiller comme on le désire, parce que quoi ? On saurait bien vite qui tu es, et j’ai clairement pas envie de finir ma vie en prison. Sans compter que pour le moment, je suis clairement à court d’argent. J’écoutais la musique, puis ta voix qui résonnait dans l’appartement, je souriais, sans doute d’un air timide ? Gêné ? Non, pas gêné, mais… Comment expliquer, je souriais d’une manière dont je n’arrivais à poser des mots, ce fut agréable.

Une chose que je ne connais que trop rarement, une chose qui fait du bien au creux de mon ventre, mais qui me rappel douloureusement qu’on ne vient pas du même monde, que ça me rappelle que je suis loin d’être comme toi, que je suis loin de pouvoir t’offrir la vie que tu mérites, je suis loin de pouvoir être celui que tu désires. Je me tais, mais je peux dire tant de chose d’un simple regard.


Ma conscience me fout un coup sur la tête, me demandant pourquoi je fais ça, pourquoi j’agis comme un demeuré, un adolescent. Je ferme les paupières, respirant une fois, puis une deuxième fois, à l’optique que nous allions dormir ensemble, alors que je n’ai jamais dormi avec personne, sauf Zo, cette fille me manque. Je m’inquiète pour elle. J’écarquille vaguement des yeux quand tu viens à prononcer le mot adorable, je suis pas un mec adorable, je pense pas franchement l’être. Je suis gentil, sympa, c’est déjà de bons mots, mais adorables, c’est comme si on parlait d’une peluche adorable, et je suis loin d’être ainsi. « Adorable ? Ew, je comprends même pas la définition du mot, mais c’est cool, tu te rattrapes, j’aurais pas à t’attacher la tête en bas en t’obligeant à cracher tes tripes. » Je levais d’un air exagéré les yeux au ciel, tu pouvais être comme moi, rieur, avoir un humour de merde, c’était sans doute ça, qui me manquait quand tu n’étais pas là. Le fait de rire de tout et n’importe quoi.

Quand tu reculais, après ce baiser bien plus passionné. Je te contournais pour venir prendre les plats qu’il fallait réchauffer, je te fis même un petit clin d’œil en m’adossant contre le petit frigo. « Tu sais c’est quoi le truc le plus marrant ? C’est que dans cette pièce, c’est pas moi qui chauffe le mieux, mais je crois que c’est toi. Tu es à peine rentrer dans l’appartement que la température à grimper, j’ai même plus besoin de mettre le chauffage putain. » Je mets tout sur les plaques et dans le microonde, les mettant en marche, je reviens vivement vers la télévision en happant la bouteille de vin que j’ai disposé, l’ouvrant pour verser deux grands fonds de ce dernier. Il me semblait bon, absolument pas cher, mais à mon avis, il devait vraiment être pas mal. « Alors, à cette soirée, j’espère qu’on va pas tout manger parce que ça serait très inquiétant, et surtout vivement qu’on regarde des films d’horreur, que je puisse te faire peur toute la nuit. » En cognant mon verre au tien, je buvais une grande gorgée de ce liquide foncé. Plutôt agréable, fort, certes, on pouvait sentir qu’il était bon, on avait pas le goût de bouchon. En me tournant vers toi, m’adossant contre le frigo à nouveau, je venais passer mes doigts sur ma nuque en inclinant mon visage sur la droite. « J’ai jamais pu passé les fêtes. Même quand j’étais petit, et j’ai jamais eu de cadeau venant de mes parents. Et surtout, c’est cool pour la bouffe. » Mon sourire était enfantin, timide cette fois, sans doute de t’avoir dit autant de choses en une seule petite phrase. Je reposais le verre sur la table, sortant mon paquet de clopes en calant une entre mes lippes masculines, fumant tout en jonglant avec le verre. « J’espère que tu vas aimer mon cadeau. » c’était rien, ou presque. Mais, je crois que tu allais aimer, j’en suis même certain. C’était différent de ce qu’on pouvait acheter à l’autre, même si dans le fond, je flippais.




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