Alalex ♦ Five, six, seven eight

La porte résonna lourdement dans la salle de danse lorsque celle-ci se referma. On pouvait entendre clairement mes pieds nus caresser le sol à mesure où j’avançais vers la stéréo pour y mettre ma musique. Je pris une grande inspiration, gonflant mes poumons d’air alors que les haut-parleurs entamaient leur symphonie. J’expirai en débutant mon enchainement, les yeux fermés j’étendis mon bras gauche avant de pivoter en effectuant un saut. Je continuai ma danse, l’esprit vide, concentré sur mes mouvements et rien d’autre. Je sentais en moi chaque note, chaque tremolo, chaque vibration, le son changeant dictait mes mouvements, je n’étais qu’alors esclave de la musique, me mouvant au gré de sa voix, répondant au moindre de ses appels. La danse classique était ma grande passion, elle était ma fidèle compagne, à mes cotés depuis maintenant plus de quinze ans, mais je n’étais pas l’amant le plus loyal, récemment je l’avais trompé avec un style plus urbain, plus vivant. À vrai dire mon cœur était désormais partagé entre le freestyle de la rue et le balais des grandes troupes, j’adorais la pureté et la grâce de l’un, mais le chaos et la liberté inspiré par l’autre me mettaient devant un très grand dilemme, si jamais je souhaitais faire carrière je devais choisir, l’un ou l’autre, jamais l’amalgame ne s’était vu produire devant foule. Je pouvais cependant me laisser tenter par chacun des styles, pour le moment du moins, puisque je n’avais pas l’intention de tenter ma chance dans la cours des grands d’ici tôt, je préférais m’amusé et profiter de la vie ici. J’arrêtai la musique afin de la remplacer par quelque chose qui bouge un peu plus, un petit remix dubstep allait suffire pour mettre en valeur tout mes talents urbains. La musique commença rapidement, en staccato les sons s’enchainaient, faisant vibrer tout mon être j’enchainais les mouvements.

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La danse avait toujours ete ma vie depuis que j’avais 4 ans. Alors que mes frères avaient leur football americain et leur hockey, moi j’avais mes chaussons de danse et mes justes au corps. Je n’avais jamais arrete d’aimer la danse et le ballet. mes parents m’ont toujours pousse a accomplir mes passions et a les suivre, qu’importe le prix. C’est pour cela qu’aujourd’hui, je reve de devenir danseuse etoile et que j’accomplirai ce reve. Je ne fais peut-etre pas partie des meilleures ecoles de danse du pays. Cependant, je savais qu’a Harvard, je vais apprendre assez pour me monter sur le haut du podium encore plus. Cela aurait ete plus facile si mon partenaire de danse ne m’avait pas lache au dernier moment et qu’il fallait que je m’en trouve un autre. Heureusement, que j’avais demande a Alexander, le meilleur ami de mon frère de m’aider. Bon, je sautais peut-etre le detail que mon frère n’etait pas au courant de tout cela, mais il n’aurait jamais accepte et il me fallait absolument quelqu’un rapidement. On s’etait donne rendez-vous dans la salle de danse. J’avais enfile un body noire avec des collants blancs et un short bordeaux. Mes cheveux etaient attachees en un chignon serres et j’enfilais mes converses le temps de faire le chemin des vestiaires a la salle. J’entendais de la musique provenir de la salle et je me depechai alors de m’y rendre. Une fois la-bas, j’entris discretement dedans et vit Alex danser. Je ne m’attendais pas du tout a cela. C’etait vraiment beau. Ses pas, ses mouvements, ses enchainements, tout semblait minutieusement choreographier. Ce genre de style n’etait pas pour moi. J’avais toujours fait de la danse classique, et par la suite du contemporain. Le hip-hop, freestyle, cela n’avait jamais ete quelque chose que je voulais essayer. J’admirai certes les gens qui le danser, mais moi, c’etait clairement un non. J’applaudissais lorsqu’il avait fini. “C’est beau, vraiment. Je ne savais pas trop a quoi m’attendre de toi en verite.” lui dis-je avec un petit sourire, pendant que je changeais mes converses pour mes chaussons.

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J’avais joué gros en acceptant de donner un coup de main à Alaska, Will était mon meilleur pote et il avait rendu les choses très claire, sa sœur c’est hors limite. William c’était l’un de mes seuls ami, mais aussi c’était un type bien et je ne voulais pas le blesser, si j’avais appris une chose au long de ces longues années de solitude c’est que les amis c’est précieux et qu’une bonne amitié valait beaucoup plus que n’importe quel joli minois. Au départ je croyais que Will était un mec sans principe et sans valeur, je croyais qu’il menait sa vie comme il passait ses soirées, vivant le moment ne se souciant que d’avoir du plaisir, mais je m’étais trompé, Alaska était sans aucun doute la chose à laquelle il tenait le plus au monde et il voulait la protégé. Je comprenais sa réticence à me laisser seul avec elle, même si je n’attendais rien de la peur de sa sœur et je ne crois pas qu’un émule de son frère l’intéresse elle non plus, mais Will ne verrait surement pas les choses de la même façon, c’est pourquoi j’avais demandé à Alaska de faire cela en secret, comme ça j’évitais l’explication longue et chiante ainsi que tout malentendu lié à la situation. Je n’entendis pas la petite danseuse entrer dans la pièce tellement j’étais pris dans mon enchainement, je la remarquai uniquement lorsque celle-ci passa derrière moi. Je ne fis pas attention à elle, tout d’abord, parce que nous étions en avance, l’heure de notre pratique n’était pas encore arrivé et puisque la chanson allait bientôt se terminer. Pour les dernières secondes, je redoublai d’intensité, je connaissais la chanson par cœur je pouvais donc effectuer des mouvements complexes tout en restant dans le rythme. Cependant je devais trouver quelque chose de grandiose comme final, je devais lui prouver que j’étais plus qu’un danseur de rue, si seulement elle était arrivée dix minutes auparavant. J’avais le cerveau en ébullition, je repassais en revue toute les chorégraphies que j’avais eu la chance d’admirer à la recherche de la bonne finale. Je décidai finalement d’en mélanger deux ou trois, afin de produire une conclusion qui m’était propre, je commençai par effectuer un salto arrière, puis en atterrissant j’allai frapper mes mains sur le sol avant de tourner sur mes genoux, baissant la tête à la note finale. Des applaudissements emplir la salle qui était alors silencieuse, le rouge me monta immédiatement aux joues. “C’est beau, vraiment. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre de toi en vérité.” C’était flatteur, mais en même temps très intriguant. «Tu devais être vraiment dans de beaux draps pour accepter mon aide sans avoir de référence.» Je regardai ensuite comment elle était habillée. «Si ça ne te dérange pas, je préfèrerais ne pas enfiler de Léotard, j’en ai, mais j’aimerais mieux rester en camisole et en coton ouaté.» Je m’assieds ensuite sur le sol afin de débuter mes étirements, lors qu’on danse à son niveau les mouvements sont un peu plus complexe que lors qu’on danse en boite ou entre amis, j’avais arrêté ma pratique intensive en venant à l’école, j’espérais seulement ne pas en avoir trop perdu, je ne voudrais pas non plus la ralentir. «Donc par quoi on commence ? »

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Ven 4 Jan 2013 - 3:07

«Tu devais être vraiment dans de beaux draps pour accepter mon aide sans avoir de référence.» Ah ca pour avoir ete dans de beaux draps je l’avais en effet ete. Mon partenaire avait decide de quitter Harvard pour une ecole de danse en Europe et m’avait laisse sans rien du jour au lendemain, meme pas quelqu’un pour le remplacer. Je m’etais comment dire retrouvee sans rien. J’avais ete prise de panique alors et avait cherche un bon danseur a tout pris, quelqu’un qui savait du moins de quoi on parlait et qui n’etait pas encore pris. Cependant, je n’avais pas doute des talents de Alexander, je ne sais juste pas trop a quoi m’attendre. Pour moi, il y avait une petite difference. “Un peu ouais, disons qu’on m’a laisse tombe sans nouvelles et que ce n’est jamais tres simple de danser sans partenaire.” lui repondi-je avec un petit rire. Je retirais mes basquettes et mit mes chaussons de danses. Je les avais maintenant depuis plusieurs annees et ells avaient ete mes plus fidels compagnons pendant toutes mes heures d’entrainement. Meme si ells etaient completement dechiree, je ne me voyais pas m’en separer. «Si ça ne te dérange pas, je préfèrerais ne pas enfiler de Léotard, j’en ai, mais j’aimerais mieux rester en camisole et en coton ouaté.» je laisse echapper un rire. Alex en juste au corps, meme moi je ne voulais pas voir cela. C’etait peut-etre le petit devantage des hommes au ballet, les juste au corps. “T’en fais pas, je ne te force absolument pas a en porter. Mets ce qui te mets a l’aise.” Je sortis ensuite mon iPod et le connecta a la stereo. Je ne mis pas encore de musique. “Dit tu t’y connais dans les pas de deux classique ou pas?” lui demandai-je alors gentillement.

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Mar 8 Jan 2013 - 21:32

Ça faisait du bien d’à nouveau danser pour quelque chose, danser pour s’amuser c’était bien, mais l’adrénaline que procurait la danse de performance c’était le paradis, il n’y avait rien de comparable, quand on sait que tout peut se jouer avec une courbure de pied ou de bras, entre le premier rôle d’un grand ballet ou le dernier il n’y avait pas de grande différence. Avec Alaska j’allais un peu retrouver ce stress, bien que mon avenir n’était pas en jeu, je me devais de donner mon cent pour cent, après tout j’aidais la sœur de mon meilleur pote, savoir que ma performance comptait autant pour elle me noua l’estomac, mais c’était bien, je me sentais en vie. J’aimais beaucoup être sous pression, les situations de ce genre me forçait à donner le meilleur de moi-même et à me surpasser, c’était devant de grand problème que les grands hommes c’étaient distingués, bien que dans mon cas je n’avais pas la prétention d’en être un j’aimais bien adopter cette mentalité. Cependant bien que j’aimais la pression, je détestais les imprévus, le sentiment de contrôle que procurait la prévision et la préparation était rassurant, je ne pouvais imaginer ce que devait ressentir Alaska en ce moment, elle venait de se faire abandonner par son partenaire, ce genre de chose personne n’en avait besoin dans la vie. « Je comprends, ne t’inquiète pas. Je ferai de mon mieux pour te faire réussir ta chorégraphie, et si ce n’est pas assez, je travaillerai d’arrache pied pour me surpasser.» J’ouvris une des bouteilles d’eau que j’avais amenée avec moi, Alaska enfilait ses chaussons pendant que je reprenais mes énergies, puis elle me demanda ce que je connaissais en pas de deux classique. À vrai dire je ne faisais quasiment que ça, ce que je préférais dans cette façon de danser c’était l’histoire que racontaient les deux interprètes, selon moi il s’agissait d’une des façons les plus pures de danser. Seul on perdait un trop grand éventail de possibilité et en groupe c’était trop chaotique, trop de chance que quelqu’un foire, voilà pourquoi je préférais le pas de deux. « Oui t’inquiète, je suis de formation classique et peu importe le style que je pratique c’est la danse à deux que je préfère donc je crois que ça ira de ce coté» Je lui souris gentiment. « Alors on la commence cette pratique ? » Dis-je à demi sérieux.

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Dim 20 Jan 2013 - 15:11

Je retirais mes sur-vetements pour me mettre en tenu plus correcte pour danser. Je m’etais tellement habituee a danser dans mon juste au corps, mes collants et ma jupe, que je ne me voyais absolument pas faire autrement. C’etait un peu comme un rituel pour moi. Enfiler mes chaussons, attacher mes longs cheveux blonds en un chignion serres, mettre mon bolero. Il s’agissait de petites manies qui me rassuraient, qui ne me sortait pas de ma routine de la pratique. Apres avoir branche mon iPod a l’empli, je me tournais vers Alex qui semblait pres a se lancer. “Yup, je suis prete.” J’allumais alors la musique qui remplissait lentement la piece de notes et de la melodie. Il s’agissait d’un de mes morceaux preferes. Je viens alors me placer devant le miroir et attendait Alex pour commencer a excuter les mouvements. “Comment ca se fait que tu fais pas des etudes de danses en fait?” lui demandai-je alors. Il semblait vraiment avoir du talent et aurait pu faire carrier dans ce domaine. La danse etait ma passion, mon tout, c’est pour cela que j’avais decide d’en faire mon métier, ou du moins essayer. Je ne me voyais vraiment pas faire sans.

sorry c'est vraiment de la merde

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