Six feet under (Lennidrew)

Six mois. Six mois qu'il s'était fiancé. Oui, ok, elle savait déjà que c'était le grand amour, elle savait déjà qu'elle était enceinte, qu'il deviendrait père, qu'elle l'avait plus ou moins perdu. Mais elle n'arrivait pas à s'y faire. Au fur et à mesure des jours, des semaines, Lennie s'était éloignée. L'évitant en rentrant chez elle,n ne répondant plus aux messages ni aux appels. Même ses frères étaient dans le coup, quand Andrew appelait ou se pointait, ils la couvraient, assurant qu'elle allait bien mais qu'elle n'était pas là. Mais elle savait qu'elle ne pourrait pas le fuir bien longtemps. Qu"il trouverait un moyen de l'approcher. Depuis la naissance de sa fille, Lennie ne l'avait pas revu. Trois semaines sans aucune nouvelles, aucun textos, rien.

Elle ne voulait pas le punir, ce n'était pas son but. Et puis elle se punissait elle même dans cette histoire. Elle n'arrivait plus à le voir sans souffrir. Pourtant ça n'avait pas lieu d'être, il n'avait rien fait de mal, il ne l'avait pas blessé, il faisait juste sa vie, il était heureux. Ca devrait lui suffire, elle devrait être heureuse, mais elle n'y arrivait pas. Et elle s'en voulait terriblement d'avoir ce pincement au coeur quand elle le voyait ces derniers temps.

A un moment de leur relation, tout était parfait. Ils s'étaient connus quelques années auparavant, partageait la même passion pour la musique, chantaient et jouaient souvent ensemble. Andrew était devenu un peu comme son oxygène. Il était toujours là pour elle, pour la protéger, l'épauler, la guider. Elle avait besoin de lui autant qu'il avait besoin d'elle dans sa vie. Même ses frères, très protecteur avec la cadette, s'entendaient bien avec lui. A un moment donné, ils passaient le plus clair de leurs temps l'un chez l'autre. Et il y'avait quelque chose, quelque chose qu'elle n'arrivait pas à décrire. Comme une électricité certaine. Comme une envie de l'avoir toujours près d'elle, comme une envie de se réveiller avec son sourire, de se coucher dans ses bras. Elle avait besoin de lui, tout simplement. Sans arriver à mettre des mots sur ses sentiments.

Mais lui avançait, tombait amoureux, fondait une famille, et bientôt, il serait marié. Elle doit être heureuse, elle n'a pas le choix. Sinon quel genre d'amie est-elle ? Mais le voir, lui parler, était trop difficile pour le moment. Cette petite fille, ce petit être qui n'a rien demandé à personne, serait toujours une part de la femme qui lui a donné la vie. Andrew et elle seraient toujours liés, quoiqu'il arrive. Et ça avait tout déclenché. Elle perdait ce lien si spécial, ce lien qui lui donnait le sourire tous les matins, ce lien qu'elle n'aurait échangé pour rien au monde. Elle avait tellement peur que ce soit lui qui parte, que ce soit lui qui s'éloigne d'elle, que la jeune femme avait préféré prendre les devants.

Allongée sur son lit, musique dans les oreilles, elle n'entendait pas son frère Logan entrer. logan, c'était l'aîné de toute la fratrie. 7 enfants, 6 petits frères et soeurs à gérer, c'était beaucoup pour un seul homme, mais c'était -et de loin- le plus fort émotionnellement parlant de toute la famille Mills. Il décrochait les écouteurs de la jeune femme de ses oreilles sans aucun scrupule, glissant un "Ca va toi ?". Auquel la jeune fille haussait les épaules sans bouger d'un millimètre."Tu pourra pas l'éviter éternellement...." Elle restait muette, pensive, comme si elle refusait simplement d'en parler. Logan soupirait, sortant son portable de sa poche avant de le lancer gentillement sur sa petite soeur. "Il m'a écrit, encore. Et je lui ai dit que t'étais à la maison."" QUOI ?""Affronte le une bonne fois pour toute, on en a marre de tous mentir pour toi Elena. il devrait pas tarder."

Sur ces mots, il la laissait plantée là. Elle se relevait, le coeur battant. Non non non non non.... Elle n'était absolument pas prête à lui parler, pas maintenant. Et pour lui dire quoi ? Je ne suis pas heureuse depuis que toi tu l'es ? Égoïste..... Elle se sentait affreuse, intérieurement et extérieurement aussi. Elle sortait de sa chambre, attachant ses cheveux dans un chignon élégant, dévalant les escaliers de l'appartement. La sonnette retentit, son coeur aussi. Les frères encore présent en bas de l'appartement ne se firent pas prier; Sans un mot chacun rejoignait l'étage. Elle murmurait un "Fais chier...." Avant de poser la main sur la poignée de la porte. "Aller....... Respire, tout ira bien....."

Elle ouvrit, non sans mal, la porte de chez elle, découvrant Andrew. Son petit coeur ratait un battement, elle avait presque oublier à quoi il ressemblait. Toute sa culpabilité la foudroyait d'un seul coup. Elle susurrait un "Hey...." Se décollant de la porte pour le laisser entrer, évitant son regard. "J'ai pas..... J'ai pas eu l'occasion de te féliciter pour.... Enfin pour ta fille....."Mouai.... Pas sûr que ça se déroule vraiment bine finalement....

(Invité)

J'étais allongé dans mon canapé en regardant autour de moi, et quelques fois en checkant mon portable, des fois il se peut que je m'ennuis énormement. J'avais besoin de sortir de voir des personnes mais les gens répondaient pas ou alors ils travaillaient. D'un côté beaucoup d'étudiants sont partit en famille ou en vacances pour les fêtes ce qui était normal. Il y avait que moi pour rester ici à Boston mais j'avais ma famille, mes parents non loin. Fort heureusement. En glissant mon doigt sur mes nombreux SMS sans réponse, mon regard tombe rapidement sur ceux que j'envoyais à Lennie... Tiens donc c'est vrai que ça faisait plusieurs mois que je n'avais plus vraiment de nouvelles d'elle. Je fronce le regard, je parle toujours avec ses frères mine de rien mais à chaque fois ils me disent la même chose. Je voudrais réussir à lui parler à nouveau, comprendre ce qu'il cloche. Pourtant on avait une amitié de dingue fut un temps pas si lointain que ça il faut bien avouer. On avait nos rires, nos peines, j'étais là pour elle, comme elle était là pour moi. Et tout ça grâce à la musique mais depuis quelques mois elle m'ignore. Je n'ai même pas eu de "félicitation pour ton bébé" rien. Tu parles d'une amie. Enfin elle devait cacher quelques choses. Dès que je demandais à ses frères, ils disaient la même chose 'on a pas de nouvelles d'elle, elle doit être dehors, on sait pas". Après un envoi de SMS pour leur souhaitez un joyeux Noel, je demande si ils avaient eu des nouvelles de Lennie au hasard bien entendu. Et bizarrement, la réponse se fut rapide. Elle était chez eux, enfin chez elle. Bref, je me comprend. Elle habite avec ses frères, qui sont aussi devenus mes amis, on peut dire qu'au début j'étais pas très bien vu, j'étais plus vieux qu'elle mais on était dans le même groupe en cours de musique. Puis 3 ans c'est quoi? C'est rire. Suite à cette réponse, je me lève d'un coup, je m'habille simplement un pull, un jean et une veste feront l'affaire. De toute façon j'avais une tête de gros daron maintenant et ça je ne pourrais pas l'éviter. La fatigue était présente et les nuit étaient bien trop courte pour mon corps mais ça va aller mieux dans quelques semaines j'en suis sur. Je marche rapidement dans la rue de la jeune femme. Elle habitait vraiment non loin de chez moi. Je prend une grande inspiration, alors que je sonne. Je met mes mains dans mes poches, je ne sais pas si elle va me sauter dans les bras ou simplement m'éviter ou même me cacher quelques choses. Mais elle doit bien savoir que je sais lire dans son regard. Je ne veux même pas vous comptez le nombre de fois où je me suis perdu dedans, où tout à faillit partir en couille entre nous car oui clairement dormir ensemble c'était assez difficile surtout quand on ne fait strictement rien. Mais je vous promet et même devant ses frères, j'ai jamais couché avec elle. ême si bon l'envie était prenante à un moment et que oui j'aurais aimé lui retirer sa virginité car je m'estime être le seul pour lui faire ça. M'enfin c'est pas le sujet de ma venue ici. La porte s'ouvre et je quitte mes pensées. Elle était là. Devant moi. Dans un élan enthousiasme je m'exclame "Salut!!" Mais sa réponse était bizarre, ponctué de plusieurs pauses. Elle avait pas les yeux dans les miens, pas le même sourire puis où est passé mon câlin? "T'en fais pas pour ça. Merci en tout cas. J'ai des photos pour te l'a montrer. Enfin je veux pas te déranger, tes frères m'ont dis que tu étais ultra occupé en ce moment. Ca va toi?" J'étais encore là sur le péron devant sa porte quelqu'elle attend pour me faire entrer? Elle était pas dans son assiette.

(Invité)

Qu'est-ce qui lui prend ? Elle restait là, planter au milieu du passage, comme si elle se protégeait toute seule. Et lui, il lui souriait, la saluait comme si rien n'avait changé. D'une certaine manière, c'était encore plus compliqué. Elle s'attendait à une engueulade, à des tonnes de questions, à passer un sale quart d'heure. C'est pas ce qu'elle voulait... Si ? Peut être que mettre les choses aux clair tout de suite aurait été plus simple ? Peut être que non. Peut être qu'il valait mieux ne pas en parler du tout, tout oublier, et recommencer comme si tout allait bien. Comme si elle était la plus heureuse des amie. "Amie". Ca ne semblait pas logique avec lui.

Andrew, c'était pas le genre de type avec qui tu pouvais juste être "amie". Enfin, si, peut être.... Mais pas Lennie en tout cas. Et puis zut, elle s'était fait des idées de fou. AU fond, elle n'a jamais été amoureuse, elle n'a jamais eu personne dans sa vie, elle ne sait pas l'effet que ça fait. Peut être qu'elle s'est trompée, peut être que ce n'est pas de l'amour qu'elle ressent pour lui... Et lui, qu'est-ce qu'il ressent pour elle. Elle les a pas imaginées ces nuits dans ses bras, elle les pas imaginés ces petits mots doux. AU fond, ça ne voulait rien dire. Ils s'étaient enlacés, ils s'était souvent endormis dans les bras l'un de l'autre, mais il n'a jamais eu réellement de geste déplacés envers elle. Peut être que c'est simplement leur proximité qui fait cet effet là...?

"T'en fais pas pour ça. Merci en tout cas. J'ai des photos pour te l'a montrer. Enfin je veux pas te déranger, tes frères m'ont dis que tu étais ultra occupé en ce moment. Ça va toi?" Elle ne bougeait pas, relevant la tête pour planter son regard dans le sien. Il avait une sale gueule, des poches sous les yeux.... Mais bon sang ce qu'il était beau. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi beau...? Pourquoi ça ne pouvait pas être plus simple ? Elle se raclait la gorge, détournant le regard une fois qu'elle compris qu'elle était restée comme ça beaucoup trop longtemps, puis se décalait."Entre, je t'en pris...."Elle le laissait entrer, refermant la porte derrière lui. On lui dit ? On lui dit pas ? Elle restait le dos collée à la porte d'entrée, comme si ça lui donnait un échappatoire en cas de danger."Euh....Ouai, ça va..." Elle soupirait une énième fois, se décollant de la porte avant de se rapprocher du jeune homme."Ecoute je....Je suis vraiment désolée, j'ai été stupide de ne pas t'envoyer de mes nouvelles... Je voulais pas....Je voulais pas interférer dans ta vie."

Elle replongeait ses yeux bleus azur dans le regard d'Andrew, comme pour se donner du courage, replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille."C'est vrai, t'as ta vie maintenant... Ta...Famille. Tu as autre chose à faire que t'occuper de mes états d'âme." Oui, états d'âme ce n'était pas vraiment le mot approprié. Elle avait mal, très mal, et elle même ne comprenait pas pourquoi, alors comment lui le comprendrait ? Et elle se sentait coupable de se mettre dans cet état, de souffrir autant pour quelque chose qui n'a jamais existé. Elle baissait de nouveau les yeux avant de poursuivre. "Tu m'a manqué..." Personne n'avait jamais été aussi vitale dans sa vie en faite. Personne ne lui avait manqué autant que lui en cet instant précis. Le voir lui faisait mal, et un bien fou à la fois. Une partie d'elle avait envie de se jeter dans ses bras, mais l'autre partie qui criait qu'elle ne pourrait pas juste l'enlacer, qu'elle aurait beaucoup trop envie de l'embrasser. Elle préférait reculer d'un pas, marquant une certaine distance entre elle et le jeune homme. Espérons qu'il ne pose pas plus de question sur son état....

(Invité)

Pourquoi est-ce qu'elle me laissait là planter dehors? Elle a pas remarqué qu'il fait clairement froid et que même malgré que je sois un homme, un vrai, je l'avoue que je me les pèle. Je suis pas un super héros, quoi que... Bon je me tais, je l'a regarde les mains toujours dans les poches, je les avais enlevé mais comme je me suis pris un gros vent des familles je les ai remis dans mes poches. Puis rester dehors avec cette température, vaut mieux que je laisse mes mains dans mes poches. Je fronce le regard, elle ne voulait pas interférer dans ma vie? Est-ce que c'est une excuse ça? Je dirais bien oui, même plus qu'une excuse. Elle cherchait juste un truc à m'inventer mais elle ne savait pas quoi. C'était surtout ça, elle avait oublié que je l'a connaissais et que je connaissais son regard. Elle me fait enfin entrer, c'était pas trop tôt mais ça je le garde pour moi tout de même. Je lui souris en entrant chez elle, il faisait bien chaud, ses frères ne semblaient pas vraiment présent du moins pas encore. Ils sont surement pas si loin que ça mais là clairement je suis pas venu pour ses frères mais pour elle. Savoir ce qu'elle a, et pourquoi je n'ai pas eu de nouvelles d'elle depuis pas mal de mois. "Tu n'interfères jamais dans ma vie Lennie... Tu sais très bien.. T'es ma meilleure amie, t'es en aucuns cas dérangeante." Je fronce le regard ne l'a comprenant pas vraiment. Bizarrement dès que je lui ai donné la nouvelle comme quoi j'étais fiancé et que Aymalyne était enceinte, elle avait disparu de la circulation. C'était il y a maintenant 6 mois. C'est vrai quand j'y pense. 6 putain de mois, elle en a loupé des choses, et elle avait bien vu que j'avais eu ma petite princesse. Elle m'avait stalker sur Instagram. Je ne suis pas fou. C'est bien les pièces du puzzle retrouvent enfin leur place peu à peu. "Comment ça qu'est ce qu'il se passe dans ta vie?"Certes j'avais mes soucis de famille maintenant, mais bon mes amis passent toujours en priorité et encore plus quand c'est Lennie. On a été assez proche pour au moins pouvoir tout se raconter non? On s'endormait ensemble en regardant des séries, des videos de merde ou alors en se racontant des histoires. J'en devenais fou. J'avais besoin de gestes tendre mais tout ça, elle a tout "annulé" lorsque je lui ai dis que j'étais fiancé. Comme si elle s'était mis un stop. Elle souffle enfin les mots que je voulais entendre. Je lui avais manqué. Je ne sais pas pourquoi mais ça me réchauffe le coeur. Ca me fait plaisir d'entendre cela. Il lui a fallut 5 minutes mais bon au moins c'est fait. "Tu me manques aussi Lennie. Pourquoi cette disparition? 6 mois que tu m'ignores, m'évite enfin je sais pas trop..." Je m'approche d'elle, posant sa main sur sa joue gardant ses yeux lévés pour qu'elle les garde plonger dans les miens. Tant de questions mais je sens que les réponses vont avoir beaucoup de mal à venir. J'attend un peu sagement. Je ne peux pas la presser ou la forcer. Mais je n'aurais pas non plus le temps qu'il faut, il faudra que je rentre chez moi pour retrouver ma fiancée et ma fille.

(Invité)

Ca y est il est là, bien à l'intérieur, bien au chaud dans l’appartement. SON appartement. Pourquoi ça semblait si bizarre tout à coup ? Il passait son temps ici, chez elle, avec elle. Et tout à coup, 6 mois plus tard, ça semblait différent, étrange, déplacé. Depuis le jour où il lui avait annoncer toutes ces bonnes nouvelles, elle avait l'impression de ne plus avoir sa place dans sa vie. Pas comme elle le voulait, plus comme avant. Ils ne pouvaient plus se permettre d'être aussi proche, d'être aussi tactiles, collés l'un à l'autre.

"Tu n'interfères jamais dans ma vie Lennie... Tu sais très bien.. T'es ma meilleure amie, t'es en aucuns cas dérangeante." Sa meilleure amie.... Est-ce que c'est vraiment ce qu'elle avait envie d'entendre. Ce n'était pas complètement faux, c'est ce qu'elle était, et c'est ce qu'il était normalement pour elle aussi. Le meilleur des meilleurs, le seul à la connaître plus qu'elle ne se connait elle même. Pourquoi c'était aussi piquant alors de l'entendre le dire ?"Comment ça qu'est ce qu'il se passe dans ta vie?" Elle marquait de nouveau cette distance, retenant quelques larmes qui menaçaient de couler. les traîtresses ! "Rien c'est.... Tu sais ce que c'est, le stress des exams, et mon père qui ne m'a toujours pas appelé...." Utiliser son père, c'était une excuse facile. Andrew savait qu'en effet, le fait que son père ne la considère pas comme sa fille affectait énormément la jeune femme. Qu'il ne pensait pas à elle pour son anniversaire, mais que Carter, son frère jumeau, avait toujours un appel, un geste.

Trop facile, et au fond, elle savait qu'il n'y croirait pas. Ca l'affectait, mais pas au point de se renfermer sur elle même. Ne pas pleurer, reprends toi. Personne ne doit te voir pleurer, tu l'as promis. Jamais..."Tu me manques aussi Lennie. Pourquoi cette disparition? 6 mois que tu m'ignores, m'évite enfin je sais pas trop..." Il pose une main sur sa joue, lui relève le menton et elle n'a pas d'autre choix que de le regarder à nouveau dans les yeux. C'est vraiment lui qui lui à manquer, ou son regard. Il la regarde comme s'il voulait la réconforter. Mon pauvre si tu savais..... Les yeux embués elle se recule de nouveau. La toucher ne fait qu'empirer les choses. Sentir sa peau contre la sienne est trop apaisant, trop tentant, et il est beaucoup trop proche d'elle.

"Arrête je veux pas...." Il ne comprendrait pas. Elle ne lui a jamais rien dit parce qu'elle ne le savait pas elle même. Elle à prit conscience de ce qu'elle ressentait quand elle à reçu toutes les nouvelles en pleine gueule. La voix tremblante, tentant de garder un semblant de dignité et ravalant ses larmes, elle poursuit. "Je suis vraiment heureuse pour toi. Je suis désolée, je voulais pas m'éloigner. Je voulais juste.... T'avais sûrement besoin de temps pour te préparer et moi ....." Et toi t'avais besoin de temps pour digérer, et tu n'y arrive pas...." Et moi j'ai plein de trucs à bosser pour les cours. Les cours de danses sont de plus en plus compliqués.... J'ai pas beaucoup de vie sociale en ce moment."

Est-ce qu'il va vraiment croire en ces conneries ? Est-ce qu'il va vraiment croire qu'il est passé en numéro 2 ? Qu'il n'a pas été le seul à qui elle ai pensé durant ces six derniers mois ? La petite blonde ne savait même plus comment s'en sortir dans ses mensonges. Elle souriait timidement puis se marchait jusqu'à la cuisine, comme si tout allait bien. "Tu veux boire quelque chose ? Je tuerais pour un smoothie...." C'est ça, change de sujet....Elle ouvrait le frigo, et à la vitesse de la lumière commençait à couper quelques bananes pour les mixer. "Enfin je dis ça, t'as sûrement pas le temps, t'as une famille maintenant, t'as une fille, et une... Femme...." Elle butait sur ce mot, comme si le sortir était bien trop dur. Mais il fallait qu'elle s'y fasse, elle n'avait pas le choix. Soupirant elle s'arrêtait tout d'un coup et se retournait vers son interlocuteur en affichant le plus beau des sourires. "Comment elle va d'ailleurs ? Ca devait pas être facile l'accouchement. Enfin je dis ça, j'en sais rien, je connais pas.... Enfin j'espère que ça a été en tout cas .... Et vous vous en sortez bien avec la petite ? Elle à quoi, 3 semaines maintenant ? T'as dis que t'avais des photos ? Montre je veux voir sa bouille !"

Et tu parle beaucoup trop.... Elle se rapprochait de lui, non sans mal, essayant de faire comme si tout allait bien. Les bras croisés elle arrivait enfin à sa hauteur, l'incitant à lui montrer les dites photos, et espérant qu'il ne remarquerait pas son comportant bien trop étrange.

(Invité)

Mon regard se fronce quand elle m'explique que tout ça c'était de la faute de ses exams et tout ce qu'il pouvait se passer dans sa vie, enfin..; 6 mois putain des exams ne prennent pas 6 mois et puis des SMS ça prend 2 secondes à s'envoyer, elle était rapide je le savais. Donc non c'était pas une excuse valide, je croise les bras en la regardant puis elle me dit qu'elle n'était pas bien en ce moment, elle pensait à son père, je sais que leur relation était plus que compliqué ça c'est sur. Et je l'a voyais bien, elle semblait vraiment triste.. Ses yeux ne trompent pas c'est clair. Les larmes non plus. "Ton père n'est qu'un connard ma belle... Tu le sais très bien. Ne t'attarde pas sur ça." Même si on peut pas enlever l'amour d'un père manque beaucoup à une fille j'en suis sur. Moi j'étais plus proche de ma mère, peut-être parce que j'étais un garçon, ça doit être ça. Mais en plus pendant ces 6 mois où on ne s'est pas parler, elle a clairement loupé des épisodes à propos de la maladie de ma mère... Il fallait que je lui en parle car elle m'avait consoler bien nombre de fois si je peux dire. Elle se recule dès lors que je l'a touche, elle remet une distance entre nous qui est clairement rare et même inédite. Je ne comprenais pas non, j'étais con ou quoi? Elle ne veut pas? Elle ne veut pas quoi que je l'a touche? Que je l'a regarde? Que je fasse quoi? "Hum.. La tu te contredit chérie. Bon dis moi la vérité réellement.. Il se passe quoi?" Changement de situation et ça en était à perdre la tête, je ne comprenais pas, elle cherchait clairement à changer la conversation à tout éviter. Pourquoi est-ce qu'elle me fait ça? Pourquoi est-ce qu'elle s'obstine à chercher des excuses qui n'ont ni queue, ni tête? C'était ridicule. Elle croit que je suis né de la dernière pluie. Je suis peut-être anglais, j'ai toujours vécu avec la pluie mais quand même. Je suis pas débile oh non. Mais bon je vais rentrer dans son jeu on verra bien après tout où cela va nous amener, mais j'ai l'impression qu'on arrivera pas à retrouver ce qu'on avait avant. Quelque chose s'est cassé, une amitié si forte. Pourquoi? Bref, elle veut un smoothie, je l'a suis dans la cuisine, c'est vrai que bon je ne dirais pas non, non plus je dois l'admettre. "Arrête avec ça, j'ai toujours du temps pour toi. C'est toi qui en a plus pour moi d'après ce que je comprend." Je lève les mains au ciel pour me dédouaner. Voila qu'elle veut qu'on parle de Ayma, ça sonnait si faux. "Elle va très bien, l'accouchement n'a pas été de tout repos si je peux dire. On a des hauts et des bas mais comme dans tout couple après tout, c'est ce qui nous fait tenir. Et la petite est géniale, même si les nuits sont très courtes." Elle se rapproche de moi alors qu'elle voulait voir des photos de ma fille, je sors mon portable en souriant, puis je pars directement dans l'appareil photo. J'avais déjà crée un album "Shayleen" ma princesse, mon amour. Elle était si mignonne et déjà rayonnante. Je lui montre des photos adorable et surtout la petite dans mes bras à la maternité puis après une fois sortie. "Elle a très peu de cheveux mais ils sont d'un blond, limite ils sont transparent tellement ils sont clair. C'est dingue." Je souris, j'étais heureux d'avoir une fille car je me connais, je vais devenir un papa poule tellement relou. "Un jour je viendrais avec elle et tu verras, elle a des yeux bleu/gris mon dieu. Un regard, elle regarde déjà partout, 3 semaines mais tellement réactive." Quand je parle de ma fille, je ne sais pas mais je suis tellement aux anges, tout brille dans mon regard. J'avais que 26 ans je l'avoue mais je suis un papa comblé, je ne pensais pas être prêt mais je le suis maintenant.

(Invité)

Elle évite la conversation. Cette fameuse conversation gênante rempli d'émotion et de sentiments qu'elle refuse de s'avouer à elle même. Elle n'a pas prête à l'affronter et s'affronter elle même. Elle ne prête même pas attention à ses pics. Mais c'est lui qui a raison. Il n'y est pour rien. Il a cherché à prendre de ses nouvelles. Même après 6 mois il débarquait carrément chez elle. Il tenait à elle, il le lui prouvait, et elle, elle l'envoyait dans les roses. Quelque chose s'était brisé, quelque chose était fini. Elle ne le voyait plus comme avant, elle n'arrivait pas à le voir sans voir sa femme et sa vie à ses côtés, sans le voir heureux, sans elle dans sa vie. Il n'avait plus besoin d'elle. C'est comme ça qu'elle voyait les choses.

Elle s'était fait des plans sur la comète, tout paraissait tellement beau, pure. Elle se rendait compte du nombre de fois où elle avait voulu l'embrasser, de tous ses matins où ses premières pensées étaient pour lui. Attends, c'était peut être ça l'amour ? Mais lui ne voyait Aymalyne, et à raison. Il allait l'épouser, elle, et pas Lennie. Mais à quoi elle pensait ? C'était une femme parfaite, et si belle. Lennie ne lui arrivait absolument pas à la cheville et elle lui à offert ce que la blondinette ne pourra jamais lui offrir; Une famille. Peut être qu'elle avait loupé le coche ? Peut être qu'elle s'était juste imaginé des trucs. Et maintenant elle cherchait à éviter cette conversation gênante. Cette fameuse question "Est-ce que tu es heureuse, toi ?" Parce que clairement, elle ne l'était pas. Elle n'arrivait pas à l'être.> C'est comme si quelque chose s'était détruit en elle, comme si, sans le vouloir, Aymalyne avait piétiner son coeur.

Elle était là, à ses côtés, se rapprochant un peu plus de lui, sentant son parfum qui lui avait manqué que l'homme lui même. Elle s'était penchée pour observer le visage de ce bébé qui faisait tellement le bonheur du jeune homme. Mais elle décrochait vite son regard, ne pouvant s'empêcher de contempler l'homme lui même, si près d'elle. Il avait l'air tellement heureux, tellement fier. Elle ne pouvait s'empêcher de se laisser attendrir, souriant tendrement à Andrew. Ca faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas sourit franchement. Il était heureux, c'était le principal non ? Elle le laissait parler, l'écoutant d'une oreille, pensive. Elle ne savait même pas quoi lui dire. De toute manière rien ne pourra l'affecter, rien ne le fera changer d'avis, ou se poser des questions... Oui mais si elle n'en parle pas, elle s'en voudra. Son petit coeur ne pouvait pas endurer ça très longtemps.

Elle se rapprochait des plans de travail de sa cuisine, reprenant sa préparation dos à Andrew, comme si ne pas le regarder allait lui donner un certain courage. Et puis merde, il fallait que ça sorte. Toujours le regard rivé sur le mur face à elle, le jeune homme assez loin pour qu'elle se donne du courage, elle ne pu s'empêcher de l'interrompre. "Ca va changer pas vrai ....?" C'était une question, et en même temps, elle en connaissait déjà la réponse. Question con, mais au moins, l’abcès était crevé...."Nous deux.... ça va changer.....?" Nous deux.... Y'avait t-il seulement un "Nous deux"?

Elle se retourna vivement, le regard baissé, les bras croisés, appuyée sur le plan de travail. Oui, elle prenait clairement de court. Et en relevant les yeux, en le voyant là bas, loin et en même temps si proche d'elle, elle se rendait compte de sa connerie. Elle ne devrait même pas en parler.... Mais maintenant que le sujet était engagé... Les yeux embué elle poursuivait; "J'arrive même pas à te regarder dans les yeux sans me sentir coupable..... Ça a déjà changé.... Et je sais pas si j'arriverais à supporter de te perdre...." Elle essuyait une larme qui coulait sur sa joue, se maudissant intérieurement de se mettre dans un état pareil. "Je sais.... C'est un peu tard pour aborder le sujet, et t'es heureux et moi aussi je devrais être heureuse et...Drew je suis tellement désolée, je sais pas ce que j'ai......."

(Invité)

Elle m'avait pas sauté dans les bras, elle n'avait pas crié mon prénom comme d'habitude, elle m'avait pas appeler Drew une seule fois. C'était pas normal, il y avait quelque chose qui n'allait pas. Elle sortait des excuses qui pouvaient être vrai pour certaines. Oui je sais c'était la période des exams, mais elle est finie maintenant, c'était même la période de break pour les fêtes de fin d'année. Puisque tout le monde était partit dans leur famille respective. Je voulais qu'elle vienne dans mes bras, je voulais la serrer contre moi mais non elle avait mis cette distance entre nous et dès que j'avance un peu elle recule. On va aller loin comme ça très clairement et je ne supporte pas l'idée qu'elle s'éloigne. Il fallait que je comprenne mais elle me cachait tout. Ses frères nous avaient laissé comme si ils étaient aussi au courant de tout cela. C'était eux qui me répondaient tout le temps ils étaient dans le jeu. "Tu demandais donc à tes frères de répondre à mes SMS pour me sortir tes excuses bidon au lieu de me les envoyer directement? C'est.. Puérile." Je lève les yeux. On avait que 3 ans de différences mais j'ai l'impression que je viens d'en prendre 10. Clairement je prenais de l'âge oui et surtout depuis que je suis avocat à mon compte et plus étudiant et puis depuis que je suis père. Environ 3 semaines? C'est dingue comme les choses vont vite et passent très. Enfin soit. Je lui montre ma fille car elle faisait enfin un effort pour se rapprocher de moi ça me faisait du bien elle s'intéressait à nouveau, elle voulait voir ma petite fille. J'avais des photos mignonne d'elle mais bon je voulais profiter du moment au lieu de passer ma vie à la prendre en photo. Puis là c'est un bébé, j'avoue que je vais la bombarder une fois qu'elle sera plus grande, une fois qu'elle va marcher. Mais pour ça j'ai encore au moins 1 an à attendre voir 1 an et demi si elle est aussi.. flemmarde que son père. Elle ne relevait rien. C'était bizarre de ne pas l'entendre parler, c'était pas normal venant d'elle. Mon regard se pose à nouveau sur elle mais elle était.. pensive. Je ne comprend pas, elle était dos à moi, c'était rare. Loin de moi, il y avait un putain de courant d'air. Ahh ba voila elle parlait enfin, je l'a regarde en secouant la tête négativement, pourquoi ça changerait entre nous deux? Elle a peur de quoi? Que je passe plus de temps avec ma petite amie enfin ma fiancé et ma fille? Oui c'est vrai je vais moins découcher, je vais moins faire le con ou moins faire la tête. C'est sur une vie de famille ça donne des reponsabilités en faite et c'est bien connu je vais pas le changer, c'est comme ça avec tout le monde. Mais bon a des moments donnés j'aurais envie de sortir que ça soit moi ou alors même Aymalyne mais je suis pas enfermé. "Ca sera différent dans certains termes mais dans d'autres non. Je serais toujours là pour toi, je serais toujours ton épaule pour pleurer. Je vais toujours tué les gens qui te font pleurer. Le plus dure sera d'organiser les soirées où on dormira ensemble en faite." Je pense que ça ne se fera plus car il faudra que je rentre quoi qu'il arrive pour retrouver ma famille mais bon pour les premiers mois ça se fera pas mais sur les autres années, etc ça pourra se faire la petite sera plus grande et elle dormira puis bon je peux dormir chez des amis alors pourquoi pas chez elle? Car c'est une fille? Les gars, l'amitié fille/garçon a toujours existé et elle existe malgré qu'on dise l'inverse. Regardez nous. Il n'y a jamais eu plus que de l'amitié et on s'en sort très bien. Bon sauf.. Aujourd'hui quoi. Je fronce le regard, elle n'était pas aussi proche qu'avant oh non. C'était différent et c'était elle qui créait tout ça. "Ca a déjà changé car tu te mets des barrières. Tu te trouves des excuses de dingue, tu tournes autour du pot. Depuis que je t'ai avouém'être fiancé et même que j'allais avoir un bébé t'as disparu. Je suis pas dupe Lennie. " Pourquoi elle a peur de me perdre? Aymalyne est jalouse clairement elle a toujours été comme ça mais il ne se passe rien entre LEnnie et moi elle n'a pas a être jalouse. "Mais tu vas pas me perdre, arrête avec tes conneries." Oui c'était des conneries, on dirait qu'elle parlait mais qu'elle ne savait pas trop les conséquences, je l'écoute, le sujet était abordé de toute façon non? C'était le moment d'être attentif. Attendez... Ca fait tilte."T'es jalouse? C'est ça? T'es jalouse que je sois fiancé et daron maintenant? Tu aurais voulu quoi? Un "nous"?" Je fronce le regard en la regardant, c'était ça qu'elle essaye de me dire depuis tout à l'heure? J'ai été trop proche d'elle, trop câlin avec elle? Elle a cru des choses? Quoi? Que j'étais amoureux d'elle? Qu'on aurait pu avoir une relation? Elle était ma meilleure amie, on était proche oui, on dormait ensemble, on rigolait ensemble, je l'a voyais toujours à poil ou presque mais jamais j'ai levé la main sur elle, jamais j'ai essayé de l'attirer sous mes draps enfin les siens. Pourtant il y a des fois où oui j'aurais aimé mais je l'a respecte putain. Surtout qu'elle est vierge, je l'ai respecté pour ça. Même si oui, sa première fois je l'a voulais pour moi. Mais.. C'était pas possible, on s'est connu trop tard déjà. Je voyais je lui avais fais du mal. Son regard était baissé, changé. "Lennie..."

(Invité)

Elle avait honte, vraiment honte. Honte d'en être arriver à de telles extrémités plutôt que de lui parler, tout simplement. C'est vrai qu'elle abusait, c'est vrai qu'elle aurait du lui expliquer ce qu'il se passait dans sa tête. Mais même elle ne se comprenait pas elle même, comment lui le pourrait ? Elle avait honte d'avoir demander à ses frères de mentir pour elle. Ils n 'y était pour rien. Andrew non plus d'ailleurs, il n'avait rien fait de mal. Pourtant elle lui en voulait, terriblement. Elle souffrait de tout. De son absence, de sa distance, de son bonheur, de son amour qui ne lui était définitivement pas destiné.

Elle essayait, promis elle essayait. Elle avait en tout cas essayer de passer outre, de l'oublier, d'être heureuse comme une bonne amie se doit de l'être. Mais elle n'y arrivait pas. Elle avait l'impression qu'il lui avait enfoncer un poignard en plein coeur. Et qu'il enfonçait le couteau dans la plaie chaque fois qu'un sourire n'était pas destiné à Lennie. Elle était en colère, triste, anéantit, et pourtant, elle savait que ça n'avait pas lieu d'être. Ce n'était pas logique. Il ne lui avait rien promis après tout, rien donné. Donc rien reprit. "Ca sera différent dans certains termes mais dans d'autres non. Je serais toujours là pour toi, je serais toujours ton épaule pour pleurer. Je vais toujours tué les gens qui te font pleurer. Le plus dure sera d'organiser les soirées où on dormira ensemble en faite." Elle savait qu'il n'aurait plus de temps pour elle, plus de temps pour leurs soirées, pour leurs délires. Plus de temps pour la prendre dans ses bras, plus comme avant. Qu'elle ne se réveillerait jamais à ses côtés, qu'elle ne s'endormirait plus jamais dans ses bras. Pourquoi elle avait l'impression qu'elle vivait une rupture ?

"Mais tu vas pas me perdre, arrête avec tes conneries." "Je t'ai déjà perdu...." Ces mots étaient sortis malgré elle, comme un murmure. La voix tremblante elle se rendait compte de la triste réalité; Il ne ferait plus parti de sa vie, plus comme avant, plus comme elle l'espérait. Ce n'est pas un ami qu'elle voulait, c'est lui, lui tout entier, sans conditions. Ca la frappait maintenant."T'es jalouse? C'est ça? T'es jalouse que je sois fiancé et daron maintenant? Tu aurais voulu quoi? Un "nous"?" Elle n'osait même plus le regarder dans les yeux. Elle laissait quelques larmes rouler, se retournant en espérant qu'Andrew ne les aient pas vues. C'était ridicule, maintenant qu'elle l'entendait. La façon dont il le disait, elle se sentait bête. Ridicule d'avoir pensé qu'il pourrait avoir un once d'intérêt pour la petite blonde.

Lui, il devait la considérer comme une petite soeur, une protégée, et elle.... Andrew était tout son monde. Elle n'arrivait pas à vivre sans lui, et se rendait compte qu'elle devrait pourtant s'y faire. QU'elle devrait l'oublier, le laisser partir, le laisser vivre. Parce qu'il n'y a jamais eu de "nous". "Laisse tomber, c'est débile......Je suis vraiment une idiote...." Elle essuyait vivement ses larmes, se retournant une nouvelle fois face à son interlocuteur. Elle était blessée, parce que oui, elle y avait cru. Personne ne s'était jamais comporter de cette façon avec elle, personne n'avait jamais aussi tendre, aussi doux, aussi adorable. Personne ne lui avait jamais montrer de réel intérêt. C'était ça qui l'avait séduit ? Sûrement. Ca et son regard, son odeur, son rire, son charme. Merde, elle était amoureuse. C'est ça l'amour ? Bah ça craint.

"Lennie..." Elle soupirait, roulant les yeux."Arrête Drew, je veux pas de ta pitié.... C'est assez gênant comme ça, t'adresse pas à moi comme une enfant en plus de ça. S'il te plaît...." Elle sortait de la cuisine comme si dans cette pièce l'air y manquait. Évitant son regard accusateur, parce que c'était trop dur de l'affronter. C'était déjà trop tard, la boite de Pandore était ouverte, autant déballer son sac, non ? De toute manière, les mots sortaient malgré elle, les larmes coulaient malgré elle."Tu sais quoi ? Oublie ! C'était une mauvaise idée pour toi de venir, et moi j'aurais dû me taire. J'aurais juste dû dire "je suis très heureuse pour toi", et toi tu serais parti, et tu m'aurais oublier, occupé avec ta nouvelle vie et la femme de ta vie. Que je ne suis pas, merci, je sais. Et je sais aussi que c'était débile d'avoir pensé que quelqu'un comme toi pouvais s'intéresser à quelqu'un comme moi. J'arrive pas à la cheville d'Ayma mais je sais pas... J'ai ... Ouai j'ai osé pensé que peut être.... Peut être que je te méritais...."

Arrête de parler, tu t'enfonce.... Elle n'arrivait pas à se contenir, ça lui faisait mal depuis 6 mois, et elle n'arrivait pas à en parler à qui que ce soit. Carter savait, parce que Carter sait tout sans qu'elle ne dise un mot. Mais les autres ? Ils l'avaient juste couverte sans savoir ce qu'ils se passaient entre eux. Et toute cette colère, cette tristesse qu'elle avait accumulé depuis 6 mois demandait à sortir, à être évacué. Elle pétait les plombs. "Je me sens coupable ok? Je sais que c'est débile de te dire ça maintenant, et d'éprouver ça, je sais que c'est pas bien vis à vis d'Ayma et de ta fille, je me sens terriblement coupable. Et pour elles, et pour toi, parce que je suis une amie affreuse. Et je me sens coupable parce que je t'en veux bordel, alors que t'as rien fais d'autre que d'être heureux, et que de toute manière j'aurais jamais pu te rendre aussi heureux qu'elles le font....."

Elle secouait la tête, déglutissant. C'est bon, c'est sorti, et ça faisait un bien fou, peu importe les conséquences, elle en avait besoin,terriblement besoin. Elle avait l'impression de respirer de nouveau. Tant pis. Il allait la détester, la haïr même, mais au moins ce ne serait pas pour rien. Au moins elle était réglo. Elle se dirigeait vers la porte d'entrée, baissant de nouveau la tête, les bras croisés. "Tu devrais t'en aller.... Je suis pas une bonne compagnie...."

(Invité)

Je ne comprenais pas pourquoi cette ambiance pourquoi elle était comme ça. Je ne savais pas ce qu'elle voulait, ce qu'elle voyait en "nous" mais bon voila, c'était clairement pas ce que j'avais dans l'idée. Elle a toujours été pour moi simplement ma meilleure amie, ma confidente. La meilleure surtout. Elle savait tout de moi et je savais tout d'elle. On avait passé de magnifique moment, mais là j'avais l'impression qu'il y avait un truc en moins, quelque chose était cassé. Il fallait bien sur qu'on en parle, qu'on se retrouve. Certes on aurait moins nos moments car maintenant j'ai une famille et oui je passe du temps avec elle, ce qui est normal non? J'avais ma fille qui venait de naître et j'allais commencer à regarder pour mon mariage avec Aymalyne. Qui bien sur ne sera pas direct. Dans ma tête j'imaginais vraiment Shayleen débarqué avec la bague et marcher vers nous. Notre fille qui nous lis c'est top. Bref j'étais pas ici pour penser à tout cela, oh non, mais c'était pour au moins retrouver la jeune femme, mon amie, ma meilleure amie. J'aurais besoin de me poser pour lui parler, elle aussi mais je crois qu'aujourd'hui il y a quelque chose de casser hélas. Notre amitié. Entre elle mettait surtout un gouffre entre nous. Mais qu'est ce qu'elle dit là. Que des conneries, je ne l'a comprend pas, je ne l'a comprend plus. J'avais abusé de sa gentillesse je pense mais là c'était trop. Je ne l'a vois pas comme une gamine et je n'ai encore moins pitié d'elle. Je veux comprendre mais là je crois que oui j'ai bien compris. "Je t'ai jamais vu comme une gamine..." Je fronce le regard, j'en reviens pas là, c'est pas possible je dois rêvé, elle n'était pas entrain de m'avouer réellement qu'elle était amoureuse de moi? Non c'était pas ça que je voulais. Enfin après oui l'amitié fille/garçon existe que très rarement mais elle existe et je pensais que c'était le cas entre nous. On avait nos moments de douceur mais c'était tout, ça n'allait pas loin, même moi je n'étais pas dans cette optique. Peut-être que j'aurais pu l'être oui, c'est vrai à un moment dans ma vie où j'étais libre et disponible j'aurais pu tester des choses, j'aurais du, mais jamais j'aurais brisé son coeur. Je ne pouvais pas donner à Lennie de faux espoirs mais voila que j'avais tout merdé quand même et qu'elle s'était attaché à moi par une façon donc j'ignore encore la chose. Enfin si je le sais très bien, elle a succombé à mes gestes, mes paroles, mon attention que j'avais pour elle. "J'ai clairement pas envie d'oublier ma meilleure amie tu sais très bien. Après oui si tu sais pas faire la différence entre amitié et amour, ok d'accord. Si tu veux vraiment que je me casse et que je ne te parle plus tu n'as qu'à me le dire, mais clairement rien pas en rampant car là j'étudirais ta demande. J'ai toujours été la pour toi dans tous les moments, j'ai toujours tout fait pour que tu sois heureuse. C'était ça. Maintenant que je le suis moi aussi car j'ai la putain de famille que je voulais depuis 10 ans, tu viens même pas me féliciter et tu me dis que t'es amoureuse de moi? Je dois penser quoi?" Je soupire en l'écoutant, puis je lui prend la main la regardant dans les yeux. Il fallait qu'lele comprenne un truc là c'est plus possible. "Bon... Ecoute, j'aurais été purement célibataire et je n'aurais pas eu Ayma dans ma vie, sache que oui il aurait pu se passer quelque chose, très clairement. Car oui j'aurais bien aimé être ta première fois, être ta première relation, etc. Hélas comme tu le sais Aymalyne je l'aime et ça depuis des années, j'étais ado à l'époque et on oublie jamais son premier amour. Mais c'est pas contre toi, loin de là. T'es une fille parfaite, t'es la plus adorable. Tu trouveras un homme fait pour toi et je compte bien lui faire la peau aussi." Je souris pour la rassurer, mais c'était entièrement vrai. Aymalyne c'est l'amour de ma vie, je suis revenu ici à Harvard juste pour elle, pour la retrouver et pour qu'elle soit mienne. Je me suis battu pour elle, littéralement du sens du terme. On a enfin la famille qu'on voulait alors qu'on avait 15 ans. On en a 10 de plus et on l'a enfin. Quand on veut quelque chose, on l'a. Et maintenant je suis le plus heureux des hommes. J'ai eu des moments de débauches c'est clair, j'ai baisé à gauche et à droite pendant des années, pendant 6 ans pour être exact puis le destin a remis Strauss sur mon chemin et voila. "Tu n'as pas à être coupable ou te sentir mal Lennie. Loin de là, c'est moi qui ai surement été trop loin... Qui t'as peut-être fait espérer des choses..." C'était de ma faute de toute façon je le sais très bien pas de la sienne. Elle avait les larmes aux yeux et c'était à cause de moi à cause de mes gestes qui étaient trop proche pour elle, pour nous. J'assume pas, mais pour moi c'était pas ambigue c'était normal même si à des moments j'ai souhaité lui faire l'amour. Elle se rapproche de la porte d'entrée comme pour me mettre dehors. Je l'a regarde. "C'est ce que tu veux c'est ça? Que je parte?" Je met les mains dans mes poches, je voulais l'entendre et oui je partirais mais ça ne sera pas moi qui reviendra par SMS ou autre. Ca sera elle si elle veut revenir elle pourra mais moi je ne reviendrais pas en rampant, soit elle me veut, soit elle me veut pas dans sa vie. J'étais là avec elle pendant des mois à la rassurer, l'aider et là elle décide que je dois partir car je ne suis pas du tout de bonne compagnie.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)