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La dernière fois, j'ai tué ton coeur # Raleigh

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La dernière fois, j'ai tué ton coeur ft Raleigh

   
She got a bad reputation She takes the long way home And all of my friends seen her naked Or so the story goes Mistakes we all make them But they won't let it go, no 'Cause she's got a bad reputation But I know what they don't

   
Les fêtes…c’est d’un glauque ! Les jours glissaient tels des flocons attendus, une neige disparate qui laissait de grandes ouvertures, des possibilités infinies s’offraient aux rêveurs, bercés pas des croyances dont l’illusion ne durait jamais. Maya avançait, les yeux rivés sur son smartphone afin d’éviter le regard bienheureux des étudiants et vacataires de l’Université. Certains yeux brillaient d’une mièvrerie dont elle se serait passée en enfonçant bien profond son doigt dedans, histoire de susciter des cris pour quelque chose. Deux sorcières à la coiffure impeccable hurlaient à l’autre bout car elles avaient aperçu un semblant de prince charmant au veston de footballeur et à la tête de rat croisé avec un hippopotame, toutes dents dehors et rien dedans probablement. Bref, un carnage s’annonçait et il lui fallait fuir, fuir pour survivre, se réfugier pour régner. Secouant la tête en signe de dédain, elle tentait de se changer les idées mais elle ne parvenait jamais à être joyeuse en cette période. Son travail se passait bien, elle avait reçu de bonnes critiques des professeurs qu’elle assistait même si elle était trop exubérante, pas assez pragmatique et parfois tout feu tout flamme. Changer Maya c’est impensable, pourtant, il faudrait bien qu’elle accepte de rentrer dans le moule. Ses cheveux platines plaqués sur son crâne en un lissage parfait, ses lèvres pimpantes d’un rouge parfait et sa robe rouge assortie de cuissardes vertigineuses rappelaient la mère noël…maman qu’elle aurait aimé être en ces temps de rassemblement mais statut dont une autre profitait, celle à qui elle avait confié sa précieuse. Peut-être devrait-elle l’appeler ? Voir son sourire réconforterait le myocarde qui lui sert de cœur, un cœur de harpie en chasse de quelque chose qu’elle ne trouvait pas.

Afin de se changer les idées, c’est au sein du Starbucks qu’elle entra. La brûlure du café chaud entre ses mains raviverait sa flamme et remettrait ses neurones en place. Plusieurs étudiants patientaient et elle pianotait toujours sur son écran dans la file d’attente, regardant des vidéos de chats en train de poliment débarrasser leur territoire de l’ennemi numéro 1, le sapin de noël, quelqu’un la bouscula et l’objet de son attention finit trois personnes devant. Avec son flegme légendaire et sa voix assez forte, elle se permit de lancer : « Hé toi, tu peux ramasser mon téléphone ? T’avise pas de partir avec, je pourrais courir un marathon avec ces talons. » Ses paroles furent jetées, innocentes bien que clairement persuasives. Pourtant, l’heure allait mal se terminer, car les probabilités de cette rencontre approchaient cent pour cent pour son plus déplaisir, déjà que son poil était bien hérissée d’agacement, elle allait devenir une teigne en puissance.

   

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C'était un jour à peu près comme les autres. Le seul bémol c'est que les fêtes de fin d'années s'approchaient, et que c'était la période que Raleigh détestait par dessus tout. Depuis près de 12 ans maintenant, il passait inexorablement Noël seul, n'ayant plus de famille, et plus vraiment d'avenir. C'était ça que la solitude lui rappelait, l'absence, l'abandon, la trahison de tout ce qui faisait son monde à une époque. Toutes les certitudes qu'il croyait avoir sur la vie, et l'amour, sur ce qu'il était et qu'il deviendrait à l'avenir. Tout s'était envolé en une fraction de secondes. Sa belle l'avait trahi, sa famille l'avait abandonné sans un mot. Et comme si la vie n'était pas assez dure, les années passés à la maison de redressement furent une horreur absolue pour un être aussi adorable et naïf que lui, le tournant en ce monstre d’égoïsme violent et insensible qu'il était à présent. Pendant cette période encore plus dure pour lui que le reste de l'année, Raleigh avait besoin de faire le plein de donut, de petit innocent donut à massacrer avec ses dents, du sucre, énormément de sucre pour adoucir sa rancoeur, son amertume et sa solitude. Il est vrai que ces derniers temps, sa solitude était un peu comblé par un squatteur, mais ça ne suffisait pas au grand blond. Aujourd'hui il enchaînait les rendez vous professionnel, c'est bien pour cette unique raison que Raleigh arborait un si beau costume sur lui, et qu'il était encore bien plus beau que d'habitude, lui qui en général se tape la dégaine d'un petit voyou mal fagoté, mal rasé, et mal coiffé ou presque. Il était dans la queue du starbuck a attendre sagement pour sa dose d'humanité quand une fille lâcha son portable ou je ne sais quoi. A vrai dire il s'en fichait royalement n'étant pas la personne concerné par le ramassage de l'objet, mais c'est cette voix. Cette voix le gênait, elle ressemblait un peu à celle qu'elle avait il y a des années. Et la curiosité le piqua malgré lui, se tournant pour voir a qui appartenait cette voix, il la vit. Elle. Là. Ici. A Boston. Sous ses yeux. Il avait envie de tout et de rien, mais surtout de lui faire du mal.. Il y avait trop de monde, il n'avait pas eut ses donuts, et ce fichu costume était trop beau pour être abîmé par le sang de cette demoiselle, si bien qu'il fit semblant de ne pas l'avoir, ni vu, ni reconnu. Il préférait faire semblant, même si il ne put s'empêcher de serrer le poing avec toute cette animosité, cette haine, cette tristesse qui refaisaient surface à la plus horrible des périodes de l'année. Décidément elle savait ruiner sa vie à chaque fois.


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HJ : désolé, je trouve pas ça terrible, je suis pas au top en ce moment La dernière fois, j'ai tué ton coeur # Raleigh 1839924927
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She got a bad reputation She takes the long way home And all of my friends seen her naked Or so the story goes Mistakes we all make them But they won't let it go, no 'Cause she's got a bad reputation But I know what they don't

   
Les minutes s’étiraient, cherchant à faire perdre le peu de patience que possédait Maya tandis que l’inconnu au sourire édentée, à la bave quasiment coulante le long de ses lèvres putrides et à l’odeur de poubelle s’approchait un peu trop. Se vantant d’un sourire sans joie en guise de remerciement, celui qui venait de lui rapporter son précieux semblait ne pas vouloir s’arrêter là puisque sa main se fit insistante contre le téléphone de miss Renfield. Arrachant son cellulaire de ce contact disgracieux, elle se contenta d’annoncer « même pas en rêve ! » d’un air assez revêche, cherchant un autre point à fixer pour se débarrasser du malodorant qui semblait avoir compris le stratagème. Ses yeux capturèrent les baristas, affairés derrière le comptoir pour endiguer l’attente quand son regard foncé se planta sur quelque chose, ou plutôt quelqu’un dont on-ne-prononçait-jamais-le-nom. Guère téméraire au point de se la jouer Harry Potter, elle n’irait pas au front avec les connaissances de Miss Granger mais préférait la solution Weasley, déguerpir. Néanmoins, cela signifiait jeter le discrédit sur sa personne comme si ce qu’elle avait fait été mal….C’était mal, d’un mal qui la rongeait mais c’était pour se protéger, pour les protéger. Ca, il ne le saurait cependant jamais, plutôt s’arracher une jambe et étouffer le dragueur puant de tout à l’heure avec. Alors, au lieu de la jouer sage et bien rangée, comme ce qu’elle devait montrer en qualité d’adulte responsable, Maya s’avança dans la fille et se planta aux côtés de Vous-savez-qui. Il clignotait sous plusieurs surnoms dans son esprit mais elle ne pouvait se résoudre à prononcer son prénom, ce serait assurer que le passé était passé et s’ancrer dans la réalité. Fuyant cette dernière, des plus ennuyantes, Maya se targua d’un sourire grimaçant, et lança en un mouvement de tête : « Il fallait me dire que tu m’attendais, je poireaute dans la file depuis tout à l’heure. » Tactique des plus éhontées mais c’est soit courir par la porte de devant et fuir ou affronter fièrement ce qu’elle avait brisé, de par ses actes répugnants. Levant les yeux vers Raleigh, elle mordilla un instant ses lèvres. Il n’avait rien perdu de sa prestance si ce n’est qu’il était devenu un homme, un vrai. Un de ceux qui savent se vêtir, un de ceux qui peuvent facilement tromper aussi. Croisant les bras, elle se contenta de tendre sa main afin qu’il la serre, en toute innocence. « Ca fait un bail. Tu as l’air en forme ! Je t’offre un café, prends ce que tu veux. » Une dizaine d’années avaient passé depuis, des sentiments bousillés et piétinés pas son indécision et sa peur, il nourrissait probablement une rancœur contre elle ? Ce n’est pas de l’amitié qu’elle risquait de trouver mais un pitbull enragé…que les jeux vous soient favorables comme on dit !    

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C'était un jour à peu près comme les autres. Le seul bémol
Le temps avait passé. L'eau avait coulé sous les ponts. C'est ce que tout le monde pensait. Tenir rancune pendant de si longues années n'était pas sain. C'est sûr, mais tenir cette rancune, avoir un feu intérieur qui brûlait d'une envie furieuse de vengeance c'était ce qui l'avait maintenu en vie. C'était pas peu dire. Littéralement, abandonné, trahi, et lâché dans un monde de violence sans foi ni loi, comment ne pas imaginer, comment ne pas comprendre que c'était sa seule raison de se lever le matin, la seule raison de traverser la journée. La retrouvée, lui faire payer. Les retrouver, et les faire payer. Parce qu'à ses yeux, ses parents étaient tout aussi coupable. Peut être qu'il aurait pu tempérer sa rancune, effacer son envie de vengeance, passer à autre chose dans la vie, si ils étaient resté, si ils lui avaient montrée comment être un homme meilleur, malgré la violence dans laquelle il baignait. Mais ce ne fut pas le cas. Au lieu de ça, il se retrouvait, ici et maintenant, au starbuck, attendant sa dose de sucre, et elle était là, ici et maintenant au starbuck à faire semblant que tout allait bien. Il avait espéré qu'elle parlait à quelqu'un d'autre, mais elle était planté à ses côtés. Son costume était si beau, il ne pouvait pas l'abîmer, il n'en avait pas envie, et pourtant il mourrait d'envie de s'en prendre à elle physiquement. Il serra un peu plus son poing sans la regarder, parce qu'il ne pouvait pas, il ne pouvait pas poser ses yeux sur elle, sinon il allait perdre patience. « Dégages. Je t'attendais pas. » Sa voix était presque calme, mais d'un faux calme, un calme forcé, parce qu'il voulait lui hurler dessus, il voulait la rouer de coup, la laisser sanguinolente et à moitié-morte sur le trottoir. Il pouvait sentir son regard sur lui, et ça lui donnait envie de vomir, littéralement. Plus elle parlait, et plus les nerfs de Raleigh lâchait doucement, il finissait presque par se demander si il avait le temps de la massacrer, et de rentrer chez lui se changer pour son autre rendez vous suivant. Et quand il ouvrit à nouveau la bouche, ce ne fut toujours pas pour être gentil. Il ne la regardait pas, toujours, l'ignorant, ignorant aussi la mains qu'elle lui tendait pour faire semblant de rien. Lui ne faisait pas semblant. « Je suis étonné qu'on ai pas retrouvé ton cadavre dans un caniveau une seringue dans le bras. Tristement étonné. » Histoire de bien lui faire comprendre qu'elle était loin d'être la bienvenu par ici. Si les gens le regardaient bizarrement ? Il s'en contre foutait, il ne pouvait pas être sympas avec elle, c'était trop lui demandé. Vraiment trop, et encore il faisait preuve de retenu autant dans ses mots que dans ses actes.. Que demandez de plus ?

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