Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« heaven can wait » ∇ CALEB - Page 2
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« heaven can wait » ∇ CALEB

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fire meet gasoline, i'm burning alive
— with @CALEB EDELSTEIN

J'crois que le bonheur pour Alexis, ça ressemble à ça. Faites une concertation de psychologues, parce que c'est pas normal. Ca devrait pas inonder son corps, réchauffer son pauvre cœur tout en pierre, faire tourbillonner l'esprit jusqu'à l'étourdir un peu. Mettre à terre les recommandations, la bienséance, tout ce que tu devrais avoir compris, à vos âges. Que tu refuses. Mais ne vous trompez pas, elle aussi, elle rêve de son champs de blé, des oiseaux qui se posent sur ses bras, du prince charmant qui ne voit qu'elle, qui entonne à tue-tête une mélodie juste pour elle, puis, elle veut aussi des versions miniatures. Et, tu fermes le bouquin, tu vois qu'il y a déjà beaucoup trop de pages arrachées, tu vois que c'est pour les autres, que la tienne d'histoire, elle navigue sur de la lave. T'entends les récits d'ailleurs, tu vois le sang, tu comprends la violence, t'adoptes la douleur, t'en fais un manteau. Tu le trouves Lui, tu vois la flamme dans son œil, t'admires ce sublime feu intérieur, tu te hâtes, tu lui prépares un trône pour le garder près de toi. Parce que tu te réchauffes le battant auprès, c'est moins compliqué de vivre, et quand il se fane, tu souffles dessus, tu balances des horreurs, tu ravives les brûlures. Monstre d’égoïsme. Putain barre-toi Caleb. Tu vois pas qu'elle en a rien à foutre que ta vie se casse la gueule ? Elle mettra ton bonheur sur le bucher, si ça lui permet de te garder près d'elle. J'suis pas le poison qu'on s'injecte en espérant que ça devienne un vaccin, moi, j'm'infiltre, et j'infecte. J'veux posséder chaque parcelle de chair, j'veux que tu me vois dans chaque secousse. J'veux ressentir ça, là, maintenant, j'veux ressentir ça tout le temps. Quand le corps te rappelle que t'es incroyablement vivante, que les muscles se tendent, et la peau trahie le tourment interne. Lex, si t'essayais de faire genre que sa main sur ta cuisse là, ça te faisait rien, j'viens t'informer que c'est ta peau elle-même qui t'as balancé, saloperie de collabo'. Je fonderai sur tes lèvres, j'réanimerai chacun de tes organes, si j'étais pas terrifiée par la tachycardie qui m'foutait en apnée actuellement. Mes doigts se sont engouffrés dans ta tignasse, ils s'y agrippent, j'impose ton regard vers moi. Tu l'vois, que j'crame sous la peau, là ? Que j'supplie ta main de poursuivre la découverte, que j'te supplie aussi d'arrêter. Qu'il faut une, deux secondes, pour que j'arrive à reprendre un semblant de contrôle. Qu'une mèche de tes cheveux retrouve le sol, alors que je relâche doucement mon emprise. « Fini les faux semblants. » T'es pas un mec bien Caleb. T'as des recoins sombres, qui te bouffent à force de les mettre sous un voile. Laisse-les gens t'aimer pour ce que tu es, arrête de leur servir une version tiède, réchauffée, un truc fade. Et, bientôt, c'est toute ta longueur qui tombe. T'as de la chance, j'coupais les cheveux de mon père. J'crois que j'y pense, parce qu'une espèce d'esquisse de sourire paisible se trouve une petite place, momentanée, vite effacée. « Je te vois. » Qu'elle souffle, posant les ciseaux sur une étagère, la pulpe de ses doigts sur tes traits abîmés. Allez, montre au monde, montre-leur comme moi je te vois, aussi brisé, bancal, instable, incroyablement brillant. « Tremble, monde ! » Arme ses lèvres d'un sourire carnassier, et tourne ses billes obscurs vers l'épicier terrifié, qui venait juste de faire se casser la gueule la moitié de son étagère. Le rire emplie le lieu, beaucoup trop spontanée. « J'crois qu'il est pas encore prêt pour toi, vient on se barre ! » Merde, va falloir que tu lui donnes de tes cachetons, pour qu'il se calme.
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Certaines mèches atterrissaient sur le sol à une vitesse folle, Alexis riait comme une tarée qui rêvait de voir brûler un ennemi, ses cheveux faisant office de brasier dans les yeux d’une folle alliée, parfaitement assorti avec un Caleb dépendant. Il lève la tête vers elle pour planter ses yeux enflammés dans les siens, et elle le voit. Elle l’a toujours vu, depuis le début. Elle sait qui il est, ce qu’il a créé dans son for intérieur pour défoncer chaque parcelle de bien-être qui se logeait dans son coeur. Il a créé une dépendance à la drogue qu’était Lex, c’était viscéral, vital surtout. Il y avait des nuages au-dessus de ses éclairs qui obscurcirait la tempête monstrueuse. Elle était une tornade, une pluie carnassière qui ravageait tout sur son passage, elle était la plus concrète des vérités que Caleb s’offrait sur un plateau de terre. Elle découvrait en balançant sa tignasse dans les airs un garçon bien plus féroce. La force brut, la violence naturelle et ce que les Enfers avaient créé de plus intenses. Le bruit des ciseaux sur le comptoir le réveille de sa torpeur, et il se relève légèrement. L’épicier s’enfonce dans l’étagère qui panique dans un élan de terreur. Il mange son visage dans une barre en fer et Caleb s’enfuit à nouveau dans la nuit avec Alexis. Elle était belle, son Harley Quinn, sa muse. Elle portait en elle la déchirure qui brisait le papier de l’âme de Caleb. Ce dernier récupère une bouteille d’eau dans un frigidaire de l’épicerie pour en boire une gorgée. Il en verre sur le comptoir du bonhomme et il se met à rire. « C’est pour le nettoyer, il est un peu sale. » Et il se tourne vers Alexis. « On s’tire bébé. » Et il attrape sa main, à nouveau. Et il la fait tourner en courant sur le macadam, des voitures en parallèle qui les éclairent de leurs néons. Et ils s’essoufflent, le cardiaque dans la cadence, il se défonce. Alors ils s’arrêtent, en plein milieu de la route, Caleb sent enfin de l’air passer sur son crâne, et il tire Alexis contre lui. Et plus fort que tout, il passe une main dans ses reins, la plaque contre lui. Et Caleb s’embrase en attrapant les lèvres de Lex dans les siennes. Des lampadaires explosent, des voitures klaxonnent, le vent les fait frissonner.

@Alexis Callaghan
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Ce monde te mérite pas. Foutu monde, où on arrache des cheveux blonds des bras des pères, où l'on ne pardonne aucun excès, où on décrète qui tu es, qui tu dois être, comment tu dois te comporter. Monde, qui ne nous aimera pas. On nous trouvera décadents, on comprendra pas la beauté qui dégueule de ces visages empruntés, abîmés, crevés, heureux. Putain, ils sont heureux. Mais allez regarde-les, tu les as déjà vu libres à ce point ? Arrête de te cacher derrière des boucles d'angelot, t'es bien plus brûlant depuis les enfers. Tu m'as donné la paix, je t'offre ma guerre, je mettrais ton prénom sur toutes les balles, j'inscrirais du sang de nos ennemis sur les murs qu'on croise, on pourra nous pourchasser, à suivre les gouttes, les larmes, les déceptions. Tu t'es préparé à ça ? Ils vont pas comprendre, ils vont pas comprendre que c'est toi ça. C'est toi, cet épicier qui s'effraie, c'est toi, qui te marre alors qu'il est terrifié. Qui provoque, qui entraîne ce rire, encore, dans la gorge de la cinglée d'à côté. C'est toi qui t’enfuies sans réparer, c'est toi qui marque la peau de ceux que t'aimes. C'est elle, qui cache ses blessures, qui couvre les bleus, aime la souffrance quand c'est toi qui l'inflige. Aime tes silences, ta respiration quand elle se saccade, ta peau salée quand elle se heurte à la sienne, ta violence, ce poing que tu balances pour protéger le cœur, ces phalanges que tu brises. C'est toi qui fout tout en l'air dans mes jours, qui fracasse mes jolies résolutions de belle bourgeoise, j'me penchais juste pour regarder, admirer le brasier, et toi t'attrapes ma main et tu nous fais plonger. C'est toi et moi contre notre propre bonheur. On l'assassine, et on y mets du cœur. Et, tu m'as pas préparé. J'avais réussi à retrouver un métronome interne correct, un truc qui permets de vivre normalement sans risquer le the end prématuré. J'ai presque cru que j'allais me sortir indemne. Mais quelle est naïve, cette Alexis. Toi, t'as décidé que t'allais frapper le premier, que t'allais directement viser l'organe fait de briques pour le fracasser contre la paroi. Le macadam sous mes pieds qui dansent, et le ramdam sous ma peau. J'crois que j'ai arrêté de vivre, juste l'espace d'un instant, et que la seconde d'après, j'vivais comme jamais. Alors, c'est ça ? T'as la lèvre explosé, et moi j'te jure que j'vais pas lâcher tes lèvres, j'vais me servir jusqu'à ce qu'on m'enlève d'ici, qu'on me trouve un truc aussi bien que ça. Laissez-moi crever là, tiens, parce que j'entends pas la ville qui se réveille, qui s'oppose contre nous. J'ai mes bras qui s'accrochent à ton cou, j'ai le corps qui s'impose contre le tien, j'vais t'étouffer, j'vais t'emmener avec moi dans mon trépas. J'sais même pas comment j'fais encore pour être debout, comment fait le corps pour marcher, les organes se battent entre eux, ça fait mal putain. Ca doit faire aussi mal que ton dos que j'viens d'écraser contre une voiture garée, mes doigts sur ton cœur, qui serrent ta chemise, avec la force de ma rage, de ce désir brûlant qu'éprouve cette révoltée, de ces envies refrénées trop longtemps, de cet amas d'chair qui se grave au fer de tes initiales. Ca te donne un indice sur le drame à venir, sur pourquoi on devait pas croiser nos chemins. La voiture gueule, l'alarme se fait entendre, la rue s'obstine à vouloir continuer à vivre malgré nous. Moi, j'ai le désir primaire, et si j'te lâche j'ai peur que t'ouvres les yeux. Que tu vois l'erreur que je suis. Puis y a cette torche de flic, là, droit sur leurs gueules de passionnés, qui a l'air de penser que la fête est finie.
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Il y avait quelque chose d’explosif dans l’air. Du souffre, ou peut-être de la crasse. Un peu d’odeur de fer à cause du sang qui coulait sur leurs visages. De la salive et de l’hémoglobine qui se mélangent quand leurs lèvres s’arrachent, c’était presque tordu. Il aurait pu pleuvoir de l’acide qu’ils ne l’auraient pas senti tant l’adrénaline les étouffait entièrement. Un peu à contre-courant, il sent les bras d’Alexis l’entourer contre une voiture, et Caleb n’arrive plus à distinguer la réalité de la fiction. Des klaxons, des cris, des crissements de pneus. Qui étaient-ils ces gueux à vouloir les séparer ? Il suffisait d’un regard noir pour qu’ils s’en aillent. Mais c’est au fond des tripes de Caleb que tout se joue, parce qu’il a un désir foudroyant qui s’échappent de chaque pore de sa peau. L’air glacial inhibait étrangement toutes les plaies qui se creusaient dans sa joue, sa lèvre ou son arcade, puisque à l’instant, il y avait son remède qui lui arrachait le cœur petit à petit. Voilà comment le monde les voient : deux inadaptés incapable de cohésion. Et c’est faux, complètement faux. Ils s’entendent bien sur un ring non ? Ils sont forts et doués, ils arrivent à se compléter. Mais ce n’est que dans la douleur qu’ils travaillent alors que là… là c’était pas de la douleur. Là, c’était la libération du démon dans les entrailles de l’Univers. Et autour d’eux, les passants ne cessent de vivre quand une lampe torche fini par se braquer dans leurs visages. Des policiers arrivent sur place, et Caleb ne se résout pas à quitter la bouche d’Alexis qui a comme un goût de chez-soi. Il la soulève presque du sol pour la maintenir, mais ce sont ces putains de flics qui gueulent de s’écarter de la route et de laisser la voie libre. Mais Caleb se trouve happer sur le côté par un bras et voilà qu’en face de lui, un grand gaillard lui passe les menottes en le plaquant contre son véhicule de fonction. En même temps, avec la gueule tuméfiée, il n’allait pas passer inaperçu. Mais en l’espace de quelques secondes, une petite lumière s’allume quand une femme essaie d’attraper Alexis. Caleb, fou de rage, se redresse et envoie un coup de boule de l’arrière de la tête au flic. Oups, pas fait exprès. « LACHEZ-LA. » et c’est la rage qui parle, l’euphorie, la folie. Peut-être un peu trop de dépendance à Callaghan. De l’amour ? Non. Il en sait rien. Ce mot, c’est du vide pour eux. Mais deux autres hommes arrivent vers lui et l’embarque dans le véhicule, et les yeux de Caleb ne se détache pas une seconde des iris de la folie d’Alexis.

@Alexis Callaghan
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On aggrandie les plaies, on rajoute du sel, mais on sent rien, tu peux faire couler l'acide que tu veux, répends ta lave, pique de tes aiguilles, massacre leur peau à vif, ils sont bouffés de l'intérieur eux, ils sont plongés directement dans les cendres, le reste ne compte pas. Plus, plutôt. Demain, ça comptera à nouveau. Demain, tu regretteras peut-être quelques centimètres de tignasse, et quelques choix. Demain, quand on te demandera pourquoi t'étais là, pourquoi t'avais la gueule en vrac, pourquoi vous écoutiez rien du monde qui vous prévenait de vos conneries. C'est eux qui ont raison tu sais, mais nous on le voit pas, on se voit que nous. J'sens que toi, j'sens que tes lèvres et ton corps qui se révolte sous mes doigts. J'sens que toi, qu'on m'arrache, qu'on essaye tout du moins d'abord, puis qu'on réussi à m'enlever. Ils sentent ta rage, ils craignent, ils ripostent, ils ont la loi et nous on a que notre colère. On entends Harley hurler quand le métal recouvre tes poignets, alors que ça devrait être mes mains, contre ta peau. Elle s'avance, on la recule, on la saisie, elle se débats, tu te débats, tu te bats, putain de bête furieuse, fallait l'endormir avant. Elle en rirait presque la Folie, de voir cet uniforme vaciller en arrière. Sauf qu'ils t'embarquent, ils t'embarquent et moi j'ai le genou à terre, le dos tordu contre leur télesco', à gueuler ton prénom, à gueuler « J'VAIS VOUS TUER, J'VOUS JURE QUE JE VAIS VOUS TUER ! ». L'anguille tente de mordre, se mue en serpent avide de sang, Elle veut qu'on l'emmène elle aussi, qu'on l'enferme avec, qu'on les rapproche, parce qu'elle manque d'air là, ainsi séparée. Cruelle frustration, qui courre sous sa peau. Parce qu'on la désigne sous le faisceau lumineux, on reconnaît ses traits précédemment interpellés, on se rappelle que ça ne sert à rien, qu'elle est protégée, on se dit que lui c'est plus simple, lui qui porte dans son sang séché, les preuves de méfaits. Alors vas-y hurle petite énervée, tente les coups, errafle-toi la gorge à force de grogner, retombe au sol, poussée, fait-toi secouer par un espèce de spasme quand tu le vois plus, quand ils arrachent ses prunelles des tiennes, quand le véhicule part et que toi t'es maintenue là, les mains sur le macadam. Mes mains qui devraient être sur toi. On arrête de danser.

FIN  « heaven can wait » ∇ CALEB - Page 2 1365124802
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