En ce début d'après midi vacant, Aaron avait du travail à faire pour son cours d'histoire. Il avait décider de s'y mettre à la première heure pour prendre de l'avance et en finir le plus rapidement possible. Après avoir fait un tour dans la bibliothèque du campus, il fut obligé de se convaincre à se rendre en ville pour trouver d'autres informations dans les livres. Connaissant la librairie de son grand père sur le bout des doigts, il savait que lui non plus n'avait pas ce qu'il recherchait. Cela ne lui rendait pas la tâche facile. Pourtant il refusait de s'aider d'internet, l'outil du XXI ème siècle, il était résignait à puiser ses connaissances dans les livres. Sur ce, il entra dans une librairie de la ville et il fit un tour dans les allées qui le concernait. Lorsqu'il cru trouver ce qu'il recherchait, il prit le bouquin et le consulta rapidement sur place. Finalement ce n'était pas encore ça. Il reposa le livre et en relevant la tête il aperçut un autre étudiant, Andy. Il fit le tour pour le rejoindre et il s'autorisa à l'interpeller. « alors comme ça le grand andy mcdougall trouve encore du temps à accorder aux livres ? »

J'avais terminé tous mes livres d'astronomie et je commeçais à m'ennuyer un peu. Je pris donc l'initiative de me rendre à la librairie où j'avais rencontré Reaghan, espérant tout de même qu'elle ne serait pas là parce que j'étais encore un peu mal à l'aise, je ne me faisais pas encore tout à fait à l'idée d'avoir une soeur. Par chance elle n'y fut pas et je pus me balader entre les rayons sans craintes, rejoignant celui des sciences pour chercher un livre que je serais susceptible de ne pas avoir encore lu... Je regardais déjà depuis quelques secondes quand j'entendis une voix qui m'était familière, me retournant pour aller voir Aaron, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres avant de froncer le nez en réaction à la petite pique qu'il venait de me lancer.

« Aaron. On trouve toujours de la place pour une passion dans son emploi du temps. »

Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas croisés, sans doute était-ce pour ça qu'il se permettait de me vanner sur ma présence dans la librairie. Je ne me rappelais pas de l'avoir revu après Halloween et je m'étais bien gardé d'aller lui parler ce soir-là... Je reportai mon attention sur l'étagère en reprenant la parole.

« Comment tu vas ? »