Z. COKAÉEN SKÜLD ► florrie arnold.

C'est le deux août à santa cruz, que les membres de la famille sküld m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée zora cokaéen. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis sans orientation sexuelle fixe et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d'arts plastiques depuis quatre ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Lowells ou les Quincy.

je suis une grande végétarienne, je tolère les oeufs et le lait mais tout ce qui est viande, je ne peux pas. j'préfère cent fois plus dévorer un bon steak de soja. ▲ j'ai tendance à beaucoup trop dire ce que je pense et avec, franchement, très peu de tact. les gens se vexent mais j'me dis que s'ils ne veulent pas de franchise, ils n'ont qu'à passer leur chemin. ▲ j'suis une grande passionnée de dessin. dès que j'ai de quoi écrire dans les mains, je ne peux m'empêcher de gribouiller quelque chose. et c'pas tout moche en plus. c'mon petit talent caché, ou pas. ▲ j'étudie les arts plastiques mais ça ne fait de moi quelqu'un de coincer, bien au contraire. j'aime beaucoup m'amuser, faire la fête, sexer avec n'importe quoi. l'habit ne fait pas le moine mec. ni la nonne, parce que ça, le bon Dieu sait que j'n'en suis pas une ! ▲ j'suis un peu écolo dans l'âme alors j'suis du genre à plutôt prendre le bus que la voiture, à plutôt acheter bio que supra-industriel après, j'suis pas du genre à faire la morale aux gens sur ça. j'suis pas là pour faire de la propagande pour greenpeace. c'juste mon mode de vie. ▲ j'ne sais pas vraiment à quelle orientation sexuelle j'appartiens parce qu'il m'arrive tout aussi bien de faire l'amour avec une femme que de la faire avec un homme. j'crois que je ne regarde pas le sexe en fait, j'fais plutôt ça au physique, pour les relations courtes, ou au caractère pour les relations plus longues. ▲ j'adore la musique, c'ma deuxième passion mais je ne pratique pas. je ne fais qu'écouter, ça me transporte, c'est hallucinant. c'est magique. je n'ai pas de registre prédéfini, j'écoute de tout. c'est au feeling en fait. j'aime beaucoup écouter des covers de chansons connues sur le net, sur youtube précisément. ▲ j'ne suis pas forcément une grande sportive mais j'aime bien regarder les matchs de baseball ou de foot us. surtout de foot us en fait, toute cette testostérone, ça m'émoustille. ça fait parti de ces quelques petites choses que je garde pour moi, ça fait parti de mes petits secrets. c'pas parce que j'ai honte mais c'parce que je préfère profiter de ces moments pour être seule, pour réfléchir. ▲ j'suis quelqu'un de très gourmand. même si j'suis pas du tout viande, j'me goinfre d'une montagne de petits plats végés. bon, les tablettes de chocolat, les pots de pâte à tartiner passe aussi par là. c'plus fort que moi. de toute façon, j'ai de la chance, j'ai beau mangé de la merde, je ne grossis pas. ▲ j'ai un vieux toc, j'suis très maniaque. je déteste toucher tout c'que tout le monde touche. par exemple dans les rayons du supermarché, j'ne prends jamais les premiers articles, j'prends toujours ceux du fond, ceux qui sont presque pas accessible. ouais, c'bizarre mais je supporte pas. comme dans les transports en commun, j'évite le plus possible de toucher aux poignets, etc.

▲ je devais avoir dans les onze ou douze ans. ce jour-là, l'image bien fait que j'avais de mes parents s'est envolée. il était dans les alentours de onze du soir, j'attendais de drôles de bruits provenant de la chambre de mes parents. angoissée par ce que ça pouvait être, et un peu trop innocente, je pénètre dans la chambre doucement. maman avait les poings et les mains liés entre eux. papa tant qu'à lui était naturellement en train de la pénétrer. ils étaient dans une position des plus acrobatiques. je me souviens avoir tellement fait de bruit en déglutissant que ma mère m'a entendue. shame on us. j'ai quitté tout naturellement la chambre pour partir me coucher, zombie. on en a jamais reparlé ensuite. vdm.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

j'y vais, sans réfléchir. j'adore faire la fête, boire, danser jusqu'à pas d'heure. c'qui est marrant, c'est de voir la tête des gens quand ils me croisent dans ce genre de soirée parce que ça casse carrément l'image de fille artistique, douce et calme que je reflète. c'est marrant.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

voyager ? pourquoi pas ! puis l'humanitaire, c'bien un truc que j'aime. alors, ouais j'veux bien participer, sans problèmes. j'respecte les gens qui veulent bien voir au delà de leur petit nez de bourges pourri-gâté.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

ahah, non je n'auditionnerais pas. j'suis pas spécialement du genre à vouloir me montrer, j'crois que sur ce point-là, j'ai un certain soucis de timidité. j'veux bien aller voir le spectacle mais y participer, c'est mort.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille ... Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

ok, elle est belle. ok, elle est gentillle mais l'stéréotype de la meuf copié-collé d'une autre, c'pas mon kiff. je préfère rester moi-même vous voyez. il n'y a rien de mieux alors petit Cabot, t'as beau être parfaite, trace ta route meuf.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

oula, drôle de question. ça serait pas de l'esclavagisme ça ? mais pourquoi pas ? mais bon, pas histoire de faire de lui ma bonne ou mon objet sexuel. quoiqu'objet sexuel, ça peut être pas mal. si monsieur en vaut la peine !

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

mec, si tu viens m'aborder en espérant me mettre dans ton lit parce que tu conduis une ferrari et que t'as des lunettes de soleil à 3 millions, tu peux passer ton chemin. j'déteste l'genre de type hyper superficiel, désolée. même si t'as un bon fond, j'aime pas l'fait que tu sois obligé de montrer ta richesse pour qu'on te respecte et qu'on t'aime. be yourself.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

j'serais du genre à y aller, pourquoi pas ? après je garantie pas y rester les trois heures ou même venir tous les soirs mais j'pourrais très bien venir voir comme on dit.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle resume et j'ai dix-neuf ans. Je suis french et j'ai connu le forum grâce à top-site. J'ai accroché au design, à l'activité et au contexte alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien je pense. J'utilise la belle florrie arnold comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ 600/700 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ .

SANTA CRUZ. J’ai vu le jour à quelques pas du musée de surf de la ville, érigé à quelques mètres de l’eau, sur une pelouse verdoyante. Mes parents sont un peu des hippies dans l’âme. Ma mère est une artiste dévergondée et mon père est professeur de botanique. Ils sont respectueux de l’environnement, vivent en paix avec la nature, blablabla. Leurs prénoms sont Howard et Meredith. Ils m’ont toujours porté beaucoup d’attention et ils m’ont apportés tout l’amour dont un petit bébé a besoin. Et tout ça ne s’est jamais éteins, encore aujourd’hui, ils sont adorables. J’ai grandi dans la bonne humeur, et je peux vous certifier qu’il n’y a pas meilleure chose pour l’épanouissement d’un enfant. La grande passion de ma mère est la peinture, j’y fus plongé dedans depuis mon plus jeune âge mais ça ne veut pas dire que c’est aussi devenu ma passion. J’ai toujours été plus mature que mon âge, j’apprends vite, je retiens tout. Non, je ne suis pas en train de me vanter, c’est tout simplement la vérité. Ce sont mes parents qui ont veillés à c’que j’apprenne à lire, à écrire, à marcher le plus tôt possible. Voilà pourquoi j’suis en avance sur mon âge, c’est tout. Je grandissais, encore et encore mais je trouvais le temps tellement long. Tout se passait tellement bien à la maison que s’en était presque lassant en fait. Non, je ne vais quand même pas me plaindre parce que je n’aimerais pas que mes parents se disputent à longueur de temps ou que je sois une jeune fille mal dans ma peau, situations que l’on retrouve dans beaucoup de foyers. Je croise les doigts, tout se passe bien. Alors pour pimenter ma vie, j’avais tendance à me lâcher. Sur le papier exactement, je dessinais, encore et toujours. Il suffit que j’ai dans les mains de quoi écrire et on ne m’arrête plus. C’est plus fort que moi, c’une vraie passion.

CAMBRIDGE. Ma nouvelle maison, depuis cet été maintenant. Je ne connais pas encore très bien les lieux mais je m’y sens déjà chez moi. Pourquoi le Massachussetts ? Parce que l’idée de faire ma dernière année de baccalauréat loin de la maison et dans une brillante école m’est venue à l’esprit. J’avais les moyens d’y rentrer plus tôt mais rien ne me forçait à quitter, ou plutôt fuir, la Californie. Maintenant que les choses sont différents, j’ai quitté la côté ouest ensoleillée pour la grisonnante côte est. Je ne regrette rien, absolument rien. De toute façon, il fallait bien que je quitte la maison un jour ou l’autre. J’avais maintenant vingt-et-un ans et j’emportais avec moi tous les regrets d’une belle relation ratée. Tout a commencé alors que je n’avais que seize ou dix-sept ans. Premières soirées, premières caisses, premières fois. Il y avait ce garçon, Ted. J’étais on-ne-peut-plus attirée par ce mètre quatre-vingt de charme. Je le voulais, je voulais que ce soit lui ma première fois. Je n’ai réellement presque jamais eu de problèmes avec les garçons. J’ai un physique avantageux il parait. Mais avec Ted, c’était différent, il se cherchait, puis on se chassait. C’était … bizarre. Jusqu’au nouvel an de l’année de dix-sept ans. J’avais beaucoup trop bu, et je n’étais plus en état de le chasser. Monsieur ne se fit pas prier pour fourrer ma grande main dans ma petite culotte de pucelle. Ce fut le drame, le lendemain, nue dans un lit que je ne connaissais pas, pas de souvenirs et un Ted qui m’ignorait royalement, j’étais perdue, dissoute. Je cherchais des réponses mais on refusait de me les donner. C’est horrible ce qu’on peut ressentir face à l’ignorance d’une des personnes les plus importantes de votre vie. Il y avait tout de même ses regards, ses sourires qui en disaient long. Et puis il y avait moi, cokaéen, perdue, impuissante face à ce mec qui m’avait pris ma virginité. Non pas que je regrettais que ce soit lui. Je regrettais surtout les conséquences dans lesquelles ça s’était déroulé. J’avais même honte mais le mal était fait, impossible de revenir en arrière. Le plus douloureux dans tout ça ce n’est même pas l’ignorance de Ted, ce sont ses foutus regards à la con. Pourquoi ne venait-il pas s’expliquer tout simplement ? Pourquoi je n’arrivais pas à l’approcher et à lui mettre l’énorme claque qu’il méritait ? Monsieur était populaire, monsieur avait peut-être honte d’avoir dépucelé la petite artiste, fille d’un couple de dégénérés ? Le temps passait, je voyais d’autres types mais une partie de mon esprit était encore rattaché à ce foutu Ted. Ça a trainé, trainé, trainé, je faisais de la merde. Je sortais, je buvais, je dansais, je dormais jusqu’à trois heures de l’après-midi presque tous les week-ends, je couchais avec qui me chantait, fille comme garçon. Puis il y a eu James. Le mètre quatre-vingt-deux dont toutes les filles hétéro rêvent : adorable, attentionné, jaloux comme il faut, attentif, patient, etc etc. De quoi être la fille la plus heureuse. Mais il avait toujours Ted dans les parages. Surtout que James et lui se connaissaient très bien. Mais personne n’était au courant de la brève relation Tedaéen. Ça marchait quand même bien entre nous, j’arrivais à lui faire confiance et peu à peu, j’arrivais aussi à oublier Ted. Chassez le naturel et il revient au triple galop. Ted était en fait jaloux. Il y a eu ce « je t’aime » l’année de mes dix-neuf ans. Mais je ne pouvais pas, il y avait Jamais, j’étais bien avec lui. Ted était persuadé que j’avais toujours des sentiments pour lui et il me demandait de choisir. Entre James et lui. Je croyais l’avoir oublié mais notre brève conversation, qui fut interrompu parce un brave vomi de la part d’une jolie pompom girl sur les chaussures de Ted, me prouva le contraire. Il était impossible de choisisse, le moment fatidique arriva. J’écoute sur la terrasse à une de ces soirées bien trop arrosée. « Il faut que tu fasses un choix Coka. ». « Ne m’appelle pas Coka. Tu veux que je te dise quoi ? Que je veux être avec toi ? Mais tu t’attends à quoi Ted ? Hein ?! Je suis avec James ! Je ne veux pas d’une relation où je serais obligée de me cacher, où je n’aurais pas droit à une accolade en public. Je n’aurais droit qu’à des regards, des putains de fichus regards ! Je ne veux pas de ça Ted, je ne peux pas. Je ne veux pas être le secret de quelqu’un et je ne veux pas avoir de secrets pour James. Je l’aime beaucoup, il n’a pas honte de moi et il ne me fait pas me sentir mal à propos de moi. ». « Je l’ai fait ? ». J’ai simplement hoché la tête et je suis partie. Par la suite, la relation Tedaéen était tendue. Ted déprimait, par ma faute. Je m’en voulais. Est-ce que je l’aimais encore ? Ou est-ce que c’était de la haine ? Je ne sais pas. Tout marchait bien, James n’était pas au courant. Du moins, jusqu’au jour où ça éclata. James et Ted se foutèrent sur la gueule, juste avant mes vingt-et-un ans. « Coka, tu choisis. C’est Ted ou moi. ». Je les ai longuement regardés, droit dans les yeux, tour à tour. C’était impossible pour moi de choisir entre James, celui qui me faisait me sentir bien ou Ted, celui dont j’étais amoureuse mais qui faisait me sentir mal. Alors, j’ai fui.