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sale début de journée ‣
JE LES HAIS TOUS CES MAUDITS PIGEONS !
SAMEDI ‣ 09h44
Je m’étais levé étonnamment tôt pour un samedi matin, mais je n’étais pas plus fatigué que d’habitude. Ayant le temps et surtout la motivation, je m’habilla et fila au Starbucks le plus proche pour acheter un petit déjeuner à ma mère.
Je détestais cette saison qu’était l’hiver. Son froid glacial, la neige.. ce n’était vraiment pas mon truc !
J’étais en mec plutôt frileux en fait. Et un peu douillet sur les bords, je l’avoue. Mais j’avais toujours été comme ça, peut être était-ce parce que je n’avais jamais eu de père comme modèle? Peut être était-ce la situation de ma mère qui me rendait comme ça? Aucune idée.
Pour l’instant, j’avais bien d’autres préoccupations : je veillais à ne pas me casser la figure sur les plaques de verglas qui recouvraient une majeur partie du trottoir. Je soupira en apercevant un couple de l’autre côté de la route et enfonça mes mains dans les poches de ma veste, tout en baissant le regard. Les moindres petites choses me faisaient repenser à Nina. C’était difficile et douloureux mais il fallait se rendre à l’évidence : jamais je ne la récupérerai.
Je n’avais pas vu le « troupeau » de pigeons en train de manger des miettes de pain jetées par deux petites filles qui trônait devant moi. Et lorsque je me rendis compte qu’ils étaient là, c’était trop tard pour rebrousser chemin. Je pris mon courage à deux mains et me dit qu’après tout ce n’était que des pigeons. Sauf que ce n’était pas des pigeons normaux qui partent dès que vous êtes proche d’eux, non, c’était des pigeons dits « de ville », habitués à la présence des humains. Ceux qui ne s’envolent qu’au dernier moment, lorsque vous posez votre pied juste à côté de l’un d’entre eux. C’est ces idiotes de bestioles qui me sortirent de mes pensées lorsqu’elles commencèrent à battre des ailes tout autour de moi. Immédiatement, mon coeur se mit à battre plus fort, j’étais effrayé par ces créatures absolument horribles. Je ne supportais pas les animaux en général, mais les oiseaux avaient quelque chose de particulier qui faisait que je les supportais encore moins que toutes les autres espèces animales. Leur bec pointu, leurs pattes en forme de fourches et leurs petits yeux remplis de terreur et de haine, comme s’ ils allaient vous foncer dessus pour vous picorer la tête.
Des frissons parcoururent tout mon dos. Sans réfléchir je cria : « Laissez moi tranquille je vous en prie.. Saleté de pigeons ! »
J’avais probablement crié un peu trop fort car les deux petites filles me regardaient d’un air de dire Il a vraiment un problème dans sa tête celui-là !
Je m’étais levé étonnamment tôt pour un samedi matin, mais je n’étais pas plus fatigué que d’habitude. Ayant le temps et surtout la motivation, je m’habilla et fila au Starbucks le plus proche pour acheter un petit déjeuner à ma mère.
Je détestais cette saison qu’était l’hiver. Son froid glacial, la neige.. ce n’était vraiment pas mon truc !
J’étais en mec plutôt frileux en fait. Et un peu douillet sur les bords, je l’avoue. Mais j’avais toujours été comme ça, peut être était-ce parce que je n’avais jamais eu de père comme modèle? Peut être était-ce la situation de ma mère qui me rendait comme ça? Aucune idée.
Pour l’instant, j’avais bien d’autres préoccupations : je veillais à ne pas me casser la figure sur les plaques de verglas qui recouvraient une majeur partie du trottoir. Je soupira en apercevant un couple de l’autre côté de la route et enfonça mes mains dans les poches de ma veste, tout en baissant le regard. Les moindres petites choses me faisaient repenser à Nina. C’était difficile et douloureux mais il fallait se rendre à l’évidence : jamais je ne la récupérerai.
Je n’avais pas vu le « troupeau » de pigeons en train de manger des miettes de pain jetées par deux petites filles qui trônait devant moi. Et lorsque je me rendis compte qu’ils étaient là, c’était trop tard pour rebrousser chemin. Je pris mon courage à deux mains et me dit qu’après tout ce n’était que des pigeons. Sauf que ce n’était pas des pigeons normaux qui partent dès que vous êtes proche d’eux, non, c’était des pigeons dits « de ville », habitués à la présence des humains. Ceux qui ne s’envolent qu’au dernier moment, lorsque vous posez votre pied juste à côté de l’un d’entre eux. C’est ces idiotes de bestioles qui me sortirent de mes pensées lorsqu’elles commencèrent à battre des ailes tout autour de moi. Immédiatement, mon coeur se mit à battre plus fort, j’étais effrayé par ces créatures absolument horribles. Je ne supportais pas les animaux en général, mais les oiseaux avaient quelque chose de particulier qui faisait que je les supportais encore moins que toutes les autres espèces animales. Leur bec pointu, leurs pattes en forme de fourches et leurs petits yeux remplis de terreur et de haine, comme s’ ils allaient vous foncer dessus pour vous picorer la tête.
Des frissons parcoururent tout mon dos. Sans réfléchir je cria : « Laissez moi tranquille je vous en prie.. Saleté de pigeons ! »
J’avais probablement crié un peu trop fort car les deux petites filles me regardaient d’un air de dire Il a vraiment un problème dans sa tête celui-là !
©Code de night sky.
(Invité)