You're my hero ? Sexy one ?

J'avais passé tout l'après-midi à répéter ces trois morceaux que je devais présenter pour l'audition de fin d'année et j'étais entre détente musculaire et tension nerveuse. Un mauvais cocktail qui réclamait un cocktail bien concret et si possible épicé; J'étais donc repassée par la Lowell pour me refaire un look digne de ce nom. J'avais quelque peu hésité entre une tenue franchement provocante ou quelque chose de plus suggestif. Mon choix s'était porté sur la seconde option. Avoir la penderie de Paris Hilton était parfois synonyme de perte de temps mais pas ce soir. Mon dévolu fut vite jeté sur une robe noire, évasée, simple avec uniquement un décolleté plongeant mais souple qui soit se resserrait sur ma poitrine, soit s'ouvrait avantageusement. Des bas noirs fins finir de compléter la tenue avec bien sûr des bottes légèrement montantes. Je misai sur un maquillage uniquement autour des yeux, les fondant dans un noir extrême et pulpant mes lèvres d'un simple gloss transparent. Un peu de parfum de chez Dior et le tour était joué, j'étais parée pour une soirée de...débauche !

Je gagnai le Nirvana presque sans réfléchir. L'ambiance commençait à monter et je me fis rapidement offrir un verre. Vous voyez que la simplicité d'une tenue attise la curiosité, tout est dans le comportement. Bon certes, ce soir là il n'était pas des plus exemplaires...mais l'avait-il jamais été ? Flûtes de champagne par un homme plus âgé qui me donnait envie de vomir mais qui avait bon goût question nectar raffiné, vodka redbull par les plus branchés, bref, j'étais out of control. Je sentis une main m'attirer vers elle pour danser et je me laissai faire un peu désorientée. La tête me tournait mais la vue des deux prunelles délavées et du sourire énigmatique qui les accompagnait me fit oublier que les murs dansaient également. L'inconnu me murmura son nom mais je ne le compris pas et à vrai dire, m'en foutais royalement. Je sentais juste ses lèvres dans mon cou et son souffle rauque qui transformèrent ma légère transpiration en un frisson prometteur.
Là où je perdis de vue que je n'étais pas non plus une catin, ce fut lorsqu'un deuxième corps d'homme se frotta contre moi, me prenant ainsi en..;sandwich ! J'étais devenu un bout de gruyère qu'on avait envie de dévorer. Et c'était bien le cas. J'hésitai entre les repousser carrément et me laisser faire par leurs mains toujours plus entreprenantes. Mon corps bougeait au rythme des leurs et j'avais l'impression qu'ils étaient dix mille autour de moi lorsque j'entendis un :

- Hey !

(Invité)

" Mi amor, c'est une mise à mort "
Ft. Kristin & Maddox

« Shanon, préparez moi une tenue pour ce soir… Un jeans, une chemise, une veste. Je la veux prête pour dix huit heures ». Il raccrocha d’un coup sec. Il était pressé. Et de mauvaise humeur. Il avait une réunion de prévu pour dix huit heures et aucune envie d’y aller. Généralement c’est réunion était ennuyeuse à mourir. Et elle duré des heures ! Il aurait préféré mille fois s’amuser au lieu d’assister a l’une de ses réunions. Mais tout ce qu’il avait, il le devait à la réussite de cette entreprise, et sa réunion était importante. Il rassembla les papiers nécessaires et quitta les bureaux. Il repassa chez lui afin de ce changé. Ainsi, il pourrait aisément sortir après la réunion, et puis c’était beaucoup moins strict que le bureau. Il enfila un jeans, une chemise noire qu’il déboutonna en haut, il enfila une cravate, une veste et quitta les lieux. Plus vite la réunion commencera, plus vite elle terminera. En plus il était déjà en retard.
Quand il sortit des bureaux ou la réunion venait de se terminer, la nuit avait déjà bien emplis la petite ville de Cambridge. L’air était frais, pourtant quelques passants profiter de cette nuit étoilée pour se promener sur les trottoirs de la ville. Après avoir mangé « un petit quelques choses », Maddox s’engouffra dans sa voiture et roula un bon moment. Il ne connaissait pas encore beaucoup de lieux ici, et était prêt à en tester des nouveaux. Après avoir tourné un bon moment il s’arrêta devant un club. Le Nirvana. Il entra dans le lieu et fut tout de suite étouffé par la chaleur de l’endroit. Autant en température qu’en… rapprochement humain. Le Nirvana était en fait un club de striptease. Tant mieux, voila un lieu qu’il fréquenterait quand il se sentirait seul.

Le lieu était découpé en trois « zone ». Le bar a gauche, le podium des stripteaseuses au milieu et une piste de danse a gauche, au fond du club. Il y avait la quelques canapé confortable que Maddox repéra. Après avoir assisté de prés a un « show », il décida de s’offrir un verre. Au bar, une belle jeune femme l’aborda. Plutôt jolie, un peu jeune, une belle blonde d’un beau mètre soixante avec de belles formes avantageuse. Maddox lui offrit une coupe de champagne et sympathisa avec la jeune femme. Ils s’éloignèrent du bar et s’installèrent sur un canapé. Alors qu’il discuté, le jeune homme fut attiré par une autre scène. Une jeune brune, elle aussi plutôt jeune mais jolie. Elle était sur la piste de danse, elle semblé déjà bien alcoolisé. Un homme la rejoignit pour danser avec elle, puis un autre. Visiblement les deux hommes se connaissaient. Ils se mirent tout deux d’un coté de la jeune femme, se rapprochant toujours plus, la collant. La jeune femme ne semblait pas d’accord, mais elle n’était pas vraiment en état pour les distancé. Maddox tourna la tête vers sa jolie blonde et lui demanda : « Tu la connais cette fille ? »

(Invité)

J'avais déjà dépassé le stade du taux d'alcool indécent mais voilà que le jeune homme derrière moi me faisait pivoter en m'invectivant avec presque une onomatopée, ce que, habituellement, je n'aurais certainement pas laissé passer. Contrairement à son pote, il était totalement répugnant. Pas tant physiquement, il était banal pour le peu que je voyais dans mon esprit embrumé, mais plutôt à la façon dont il dardait son regard lubrique sur...moi. Dans mon entierté ! Je voulus me détourner de lui mais il me maintint la tête fermement et porta un verre à mes lèvres. Ma tête criait stop, mes jambes avaient envie de détaler mais j'étais dans un tel brouillard que je ne réussis qu'à avaler en toussant. Leurs rires gras me dérangèrent et je tentai de m'échapper ! Doucement ma jolie, on n'a pas fini de s'amuser.... L'un m'empoigna fermement et me projeta contre son acolyte qui avait en tête un nouveau jeu, découvrir la couleur de mon string en remontant de ses doigts repoussant le bas de ma robe. Jouant des coudes je me détachai et lui balançai au petit bonheur la chance mon poing en pleine figure...enfin, contre son oreille...ce fut tout ce que je pus faire !

Et je n'avais visiblement pas eu l'idée du siècle car la connerie cèda la place à la colère décuplée par l'alcool. Les deux me poussèrent sur un canapé et pour la première fois de ma vie, j'eus peur qu'on ne me force dans un domaine où il en fallait peur pour me faire dire oui. Je poussai des cris, j'en étais consciente mais avec le brouahah ambiant, j'étais persuadée que c'était vain et en plus, le Nirvana était LE lieu où le sexe se pratiquait librement, comment identifier une fille non consentante quand on est soi-même fort occupé ?
L'un des deux se jeta littéralement sur moi, s'immisçant entre mes jambes et dévorant de sa bouche mon visage métissé. Entre le trop plein de cocktails et ce contact vorace, j'avais l'estomac au bord des lèvres. Mes mains griffaient mais peine semblait perdue... Je sentais les larmes couler le long de mon visage et suppliai un(e) inconnu(e) d'intervenir rapidement ou un videur ou quelqu'un !

(Invité)

" Mi amor, c'est une mise à mort "
Ft. Kristin & Maddox

Ses prunelles noisette ne quittèrent pas la scène. La jeune blonde lui répondit que non, elle ne connaissait pas cette fille, mais qu’elle devait surement être une trainé pour agir de la sorte. Elle n’avait pas forcément tord, même si ce soir la, la jeune femme n’était pas vraiment en etat de riposté. Les sourcils froncé, Maddox la regarda, elle avait l’air paumé, et personne n’allait l’aider. La jeune femme a coté de lui continua de parler, elle parler trop, beaucoup trop. Tandits qu’elle raconter sa vie, Maddox tourna la tête pour continuer a surveiller la jeune femme. Il ne savait pas trop pourquoi il agissait ainsi. En temps normal il aurait laisser cette « allumeuse » faire ce qu’elle avait a faire, sans ce préoccupé si c’était bien, ou mal, ou même si c’était voulu. Mais la il avait le sentiment qu’un moment ou un autre il devrait agir. Une force qu’il ne connaissait pas lui disait d’agir. Peut-etre l’instinct, le pressentiment.
Les deux hommes pas très net, ammenerent la jeune femme sur un des canapés après qu’elle ai essayer de les frapper sans succes. Maddox resta toujours a sa place, très concentré sur les deux hommes. Puis quand l’un d’entre eux essaya de passer sous la robe de la jeune femme, le jeune Bernan se leva de sa place en laissant la jeune blonde en plan. Il s’approcha tranquillement d’eux, et sans dire un mot il poussa le jeune homme viollement. Il attrapa la jeune femme en la forcant a se redresser et a se lever. Il passa l’un de ses bras sous les siens afin de la maintenir. Il se tourna vers les hommes, qui le regardait faire sans broncher. « La prochaine fois que vous toucher a ma sœur, vous vous souviendrez de moi ». Il ne savait pas très bien pourquoi il l’avait faite passer pour sa sœur, peut-être parce qu’il ne poserait pas de question. Oui, surement.
Il s’éloigna doucement de la piste, puis des podium. Il trouva une chaise dans un coin et y déposa la jeune femme. Il s’accroupit devant elle, et la regarda inquiet. « Est-ce que sa vas aller ? Tu veux que je te ramène ? »

(Invité)

Ca devait être ça les cauchemars bien réels. Une impression de distance et de souffrance à la fois. Mais plus le temps - j'avais l'impression qu'on parlait en heures - passait, plus je me détachai de cette dernière pour n'être que spectatrice. Au moins, n'avais-je plus l'impression que des sangsues s'éprenaient de ma chair, que des centaines de doigts se promenaient sur moi en toute impunité... Puis tout cessa. Au début, je me dis que je venais de perdre connaissance et pourtant, même si j'avais encore la tête lourde, je distinguai des visages, les plafonds et petit à petit, un bruit vaguement ressemblant à de la musique. Ils étaient trois à présent et ma toute première réaction, lorsque je compris enfin que ce gars s'était relevé, c'est qu'un autre allait prendre sa place. Je fermai les jambes dans un automatisme qui m'était étranger et levai mes mains dans un espoir de défense. J'entendis vaguement les mots frère et soeur mais je devais être vraiment ivre.

Quoi qu'il en soit des bras m'aidèrent à me mettre debout, me soutenaient car ma démarche était doublement mal assurée. Je ne savais plus trop si c'était l'alcool qui me dévastait définitivement ou bien si c'était le choc créé par la peur. Pourtant j'étais forte mentalement mais je comprenais la détresse, parfois, d'être une femme. Au prix d'un véritable effort je suivis mon sauveur, le terme ne pouvait être mieux approprié et m'assis sur la chaise qu'il m'offrit. Je n'avais pas pris le temps de le regarder mais en tout cas je n'avais que merci à la bouche. Est-ce que ça allait bien ? Hum, je n'en savais rien à vrai dire ! J'avalai ma salive.

- Hum...oui je crois ! Merci...pour euh...

Je passai ma main sur mon front, décontenancée.

- Oui, ramène-moi !

Je devais quitter cet endroit au plus vite, j'avais trop peur de revoir ces deux types.

(Invité)