SANDRELLA + C'est trop banal d'être sentimental !

c'est trop banal d'être sentimental ! // @sandrick rockefeller ※※※ Le froid était au rendez-vous mais cela ne semblait guère réussir à ralentir mon chemin, fortement déterminée à atteindre l’endroit que je devais atteindre, par tous les moyens. Mes mains mignardes, fortement liées devant mes lèvres pulpeuses, ressentaient le souffle chaud que je propulsais tendrement dans l’espoir de me réchauffer, ne serais-ce qu’un peu. Ce soir, j'avais envie d'oublier. D'oublier qu'encore une fois, je m'étais faite de faux espoirs. Ce soir, je comptais sur toi Sandrick pour me rappeler à quel point je n'avais pas besoin de tous ces hommes pour exister. Tu étais ma bouffée d'air frais et j'avais besoin de respirer. De te respirer. Et ce soir, j'allais faire une entrée inhabituelle. Sous mon manteau, se cachait un costume de mère noël. Un costume que j'avais acheté pour faire plaisir à mon copain le moment venu. Malheureusement, me retrouvant donc célibataire, il fallait bien que ce costume serve à quelque chose non ? Et comme cadeau ? Je tenais une pizza dans les mains que j'ai payé en chemin. J'avais aussi faim et avec tout l'alcool que j'allais ingurgiter, j'allais avoir besoin de nourriture. Du moins, alcool et pizza se mariait plutôt bien je trouve. Comment passer une belle soirée vous me direz ? Une fois devant ta porte, je retirais mon manteau et je prenais une magnifique pause en sonnant à la porte. L'ingrédient magique ? Un sourire à la Vella. La porte s'ouvrant donc, tu me laissais entrevoir ton visage. « Ho ho ho ! » j'essayais d'imiter le père Noël, mais au final, c'était plutôt une mère Noël, si ma foi, ça ne gâchait pas le mythe. « Alors ? Ce n'est pas le plus beau pré Noël que tu puisses avoir ? » je me décidais enfin à entrer, te claquant au passage, un baiser sur la joue.

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c'est trop banal d'être sentimental ! // @Novella-Hyun Francescov ※※※ Lorsque nous avons convenu que tu venais passer la soirée chez moi, j’en étais heureux. Cela faisait en réalité beaucoup trop longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés seuls. Il Faut dire que notre relation était tout de même assez… Intime et que tu as été en couple avec Mael pendant un moment, se voir aurait été trop dangereux. Sachant que cette attirance que je te porte, m’aurais sans doute fait commettre un geste irréparable. En temps normal, je n’en ai que faire que les gens me déteste, mais toi, tu fais partie des personnes importantes dans ma vie. Ce soir par contre, ma tâche était de te faire oublier, de te changer les idées et je me suis dit que ce soir, j’allais rester sage, mais ça, c’était avant de te voir arriver avec un costume de mère noël assez sexy, je dois l’avouer… « Wow ! » Je te regarde d’une façon approbatrice, lèvre inférieure coincée entre les lèvres, tout en te laissant entrer à l’intérieur. « Mère Noël avec une boîte de pizza, tu m’étonnes. » J’attrape la boîte que tu tiens en main et la dépose sur le plan de travail de la cuisine et revient vers toi par la suite… « Viens ici, toi, tu m’as manquée ! » J’attrape ton poignet et te sers fortement dans mes bras, sans pour autant de faire mal. « Sauf que… Vêtue de cette façon, j’suis pas certain de pouvoir rester sage très longtemps. Et, ce parfum… un pure plaisir à sentir. » Je te donne, à mon tour, un baiser sur la joue, mais plus près des lèvres et te libère de mon emprise. Je vais rester sage, tu n’es plus en couple depuis peu de temps, je te dois le respect et ne pas te sauter dessus à la moindre occasion, aussi attirante dans ce petit costume, sois-tu. « Pizza et bière ou on passe directement à quelque chose de plus fort ? » Te demandais-je me dirigeant de nouveau vers la cuisine.

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c'est trop banal d'être sentimental ! // @sandrick rockefeller ※※※ Je voulais te voir et qu'on puisse rattraper le temps que nous avons perdu à cause d'une histoire à laquelle j'avais cru sincère. Je pensais avoir trouvé le bon. Un garçon qui me comprenait sans avoir besoin de parler. Un garçon qui m'aimait avec tous mes défauts. Un garçon qui avait su me supporter malgré le grain de folie que j'étais. Au final, je m'étais trompée sur toute la ligne. Ce garçon n'était pas celui que je pensais. Ce garçon était juste un énième garçon à me briser le cœur. Ça faisait super mal de tomber si bas. De se dire qu'on avait placé trop d'espoirs en cet homme qui ne méritait pas autant d'amour de ma part. Oui je l'ai aimé. Oui j'y ai placé tous mes espoirs. Oui je pensais pouvoir enfin trouver le bonheur, être heureuse aussi, mais faut croire que je me berçais d'illusions encore. Il n'y a peut-être aucun garçon fait pour moi sur cette terre. Dans ce genre de moment, je me renfermais, je devenais pessimiste et je voyais le mal partout. C'est pourquoi, je suis là ce soir, pour que tu m'empêches de broyer du noir. Pour que tu m'empêches de m'enfermer dans cette coquille et ne plus y croire à ce mot "amour". Alors, quand tu me prenais dans tes bras, je glissais mes mains dans ton dos et j'agrippais ta chemise. Je la serrais très fort entre mes dix doigts, comme un appel à l'aide. Je veux que tu me sortes de cette déception Sandrick. Je veux que ce soit toi qui me donnes cette claque et m'empêche de sombrer. Je suis mal, très mal, mais je ne le montre juste pas. Très peu de gens arrivent à lire en moi, et à voir ce que je crains le plus. Et je prie pour que tu puisses encore les voir. Toi. Je nichais mon visage au creux de ton cou et d'une moue très gamine, accompagnée d'une voix enfantine, je soufflais ces quelques mots. « Tu m'as manqué aussi... » nous étions très tactiles, c'est pour cela que nous avons pris nos distances. Mais au final, on avait sacrifiés nos moments pour que dalle. « J'crois que je n'ai pas envie de rester sage ce soir, moi. » j'avais envie de faire des folies. Oublier que je m'étais surtout faite larguer de la pire manière, sans aucun respect. Tu déposais tes lèvres près des miennes pour un petit baiser, ce qui m'arrachait un grand sourire. « Quelque chose de plus fort ? T'as quoi en tête ? J'suis curieuse ! » avouais-je en glissant mes bras autour de ton cou, plaquant ma poitrine contre ton dos et marchant avec toi vers la cuisine. Ce quelque chose de plus fort m'intéressait fortement il fallait l'avouer.

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Savoir désormais que tu n’étais pas certaine de vouloir rester sage ce soir et de continuer là où nous nous étions arrêtés avant que tu sois en couple avec le Mather, me rendait la tâche encore plus ardue. Ma bonne résolution de ne pas te toucher allait être plus compliquée que je le croyais , mais en même temps, nous sommes là, tous les deux pour te changer les idées. Essayer de te faire revivre après avoir été larguée par SMS. Quel beau lâche, il n’y a qu’un Mather pour agir de cette façon. Sachant désormais que tu ne voulais pas nécessairement, je décide de te donner un baiser près des lèvres, tandis que tu colles à moi d’une façon que j’ai toujours adoré. C’est simplement dommage qu’on ne soit pas peau à peau, cette position m’a toujours fait de l’effet. « Absinthe, ma jolie. » Je me mords la lèvre inférieure tout en continuant à avancer vers notre destination qu’est ma cuisine. « Et pas n’importe quel. Pas cette boisson sans goût qu’on peut retrouver dans une supérette ou une station-service. » Arrivés près du comptoir, je fais en sorte de me retourner pour te faire face et, mes mains sur tes hanches, je t’assois sur le comptoir, te regardant. « Tiens ! » Petit shooter d’absinthe pour commencer, alors que j’ouvre tes jambes afin de pouvoir m’installer entre ces dernières, debout face à toi. J’attrape à mon tour mon shot et cul-sec, pour nous en servir un autre. Je tire sur la cordelette rouge lentement, ne te quittant pas des yeux pour finir par faire glisser, tout doucement et avec une lenteur déconcertante, la petite veste qui recouvre ton habit de mère-noël. « Comme ça, mademoiselle n’a pas envie d’être sage ? » Je m’approche encore un peu plus de toi, tout en te tirant vers moi. « Et… qu’est-ce qu’elle a en tête, dis-moi ? »

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c'est trop banal d'être sentimental ! // @sandrick rockefeller ※※※ Quand je regarde les autres familles, les autres couples, les gens heureux, ça me débecte. Même maintenant que j'ai connu ces jours qui ne représentent qu'un pauvre instant dans toute une vie, je ne ressens plus de compassion pour la majorité de mes semblables. Quelle leçon de vie je devais en tirer de ça, hein ? Ça fait chier toutes ces histoires. J'en avais juste marre d'être toujours la victime, je voulais pour une fois être à la place de celles qui brisaient des cœurs. Celles qui brisaient les règles. Adieu papa, adieu maman. Façon, ils sont beaucoup trop occupés à se chamailler pour voir que je n'allais pas bien. Dans un soupir lasse, je me laissais installer sur le comptoir et quand tu relevais le mot absinthe, je fronçais légèrement les sourcils. Alors c'est de ça que tu voulais parler quand tu me disais de passer à quelque chose de plus fort ? Bordel, tu parlais de boisson ? J'ai honte d'un coup. Mes pensées sont allées beaucoup plus loin pour ma part. Tu t'étais aussi invité entre mes jambes pour me servir ce petit verre de shooter que j'avalais cul-sec à mon tour. Mes jambes se resserraient autour de ta taille, t'invitant à y rester encore un petit moment pendant que tu libérais le veston de mon costume. OK, je commençais à avoir chaud p'tain et lorsque tu me posais ces questions en me rapprochant un peu plus de toi, je ne pouvais m'empêcher d'émettre un ronronnement profond. « non. Pas le moindre envie d'être sage. J'crois même que je n'ai plus envie du tout de l'être. » confiais-je en secouant la tête. Je crois que j'ai juste envie de m'amuser et de profiter de la vie plutôt que de me morfondre sur ces histoires d'amour à la con. Il faut juste savoir se rendre à l'évidence, on aura beau tout donner, il y aura toujours une fin à tout. « Mh, à vrai dire, j'pensais que tu me ferais un show en privé ! T'sais, un strip-tease rien que pour moi. » pour me rincer les yeux et pour me donner envie d'y toucher. Parce que là, j'étais peut-être en conflits avec tout ce qui se rapportait à l'intimité, mais surtout à l'amour. J'en voulais à tout de ce que Mael m'avait fait et je voulais en aucun cas continuer sur cette route pour finir par en être dégoûtée. « Tu penses que ça peut se faire ? Tu penses que tu peux me faire oublier mon ex et les torts qu'il m'a causé ? » tu me connais, j'ai toujours été cash sans vraiment mâchouiller mes mots. C'est la fille que t'as connue Sandrick, je ne vais pas me cacher devant toi. Surtout pas devant toi.

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