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It's always me, it's always us ll Alejandro

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Avant le retour à Boston, j'avais profité d'une semaine de repos en Europe avant de prendre mon avion du retour pour retrouver une vie un peu plus normale et surtout moins mouvementée. Je m'étais donc réfugiée à Carthagène auprès de Lola et mes parents. Je voulais profiter du plus possible de mon père atteint d'une cardiopathie. l'annonce de sa maladie m'avait atteinte. Depuis quelques temps déjà, je vivais à l'autre bout de l'Atlantique, c'est la raison pour laquelle je m'inquiétais davantage. Pendant ma semaine, j'avais profité de faire un peu de shopping dans le centre ville avec ma petite soeur, notre boutique préférée avait toujours été Zara. Après avoir pris un chocolat chaud en bordure de port, on avait terminé notre superbe journée sous un soleil radieux, en promenant près des quais. Un bateau Costa Croisières y était d'ailleurs amarré, il y avait donc beaucoup de monde en ville ce jour là.
Le reste de la semaine, c'était soldé par une seule dispute avec ma mère, lorsque je lui avais dit vouloir continuer mon train de vie de la sorte. " Leah Garcia, tu as 26 ans, il serait grand temps que tu te poses désormais et que tu songes à fonder une famille...", ma vie remplie de luxure, frivolité n'était pas du tout au goût de ma très chère génitrice. Lola m'enviait désormais... Elle qui ne dérogeait à aucune règle de la part de nos parents, aurait aimé avoir mon cran et adorerait venir me voir à Boston. Elle savait pertinemment que mon petit chez-moi lui serait toujours grand ouvert et je suis aussi persuadée que Alejandro n'y verrait pas d'inconvénients.
Mon retour serait assez fatiguant, plusieurs heures d'avion, environ 7 heures pour rejoindre ma ville adoptive mais j'avais aussi quatre longues heures de taxi pour rejoindre l'aéroport qui me permettrait de trouver l'avion qui me conduirait jusqu'aux USA.

L'avion avait été quelques peu turbulent m'empêchant de pouvoir me reposer, j'espérais donc qu'à mon arrivée, je pourrais enfin dormir d'autant plus avec le décalage horaire. Par chance, la première classe de l'avion était fortement confortable. Une fois arrivée à Boston avec ma grosse valise, il était déjà tard dans la soirée mais heureusement les taxis étaient toujours là. Me retrouvant enfin dans mon petit chez-moi j'espérais revoir Alejandro. Dire qu'il ne m'avait pas manqué serait mentir, j'avais pensé à lui  plus que ce que je l'aurais souhaité... J'avais quand même essayé de mettre un peu de distance dans nos échanges, lui envoyant un message seulement de temps en temps et non pas tous les jours comme j'aurais pu le faire. Je devais calmer mes hardeurs. Même si je n'avais pas froid aux yeux, j'avais peur de gâcher notre amitié et elle m'était énormément précieuse. J'avais même réfléchi pendant ma tournée à déménager. Il fallait peut être qu'on coupe le cordon lui et moi qui sait? Mais à chaque fois que l'idée m'effleurait, cela me faisait un pincement au cœur. J'étais tout aussi perdue qu'à mon départ. Enfin... Exténuée par le voyage, j'avais pris rapidement une douche avant de partir dans les bras de Morphée, bizarrement Alejandro n'était pas là.

C'est à midi que j'émerge enfin de mon sommeil de plomb. Le décalage horaire ne m'a jamais très bien réussi de toute façon. Je suis quand même contente de retrouver mon quotidien et mon lit. Je me lève et pars dans la salle de bains pour me préparer. J'enfile un jean et un pull rouge. Je sors enfin de la salle de bains pour me diriger vers la cuisine pour me restaurer. Demain je reprenais le boulot, j'avais deux shooting photos à l'agence pour une publicité... Pas de repos pour les braves comme on dit !
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Imaginez la surprise d'Alejandro lorsqu'il rentre chez lui. Il avait comme la sensation que quelqu'un était dans son appartement, mais il n'y était pas associé l'inquiétude qui peut-être liée à cette impression. Non, quelqu'un qu'il connaissait était revenu chez lui. Était-ce parce qu'il savait même reconnaître l'odeur, la présence de Leah? Ou plus simplement ses souliers qu'elle laisse simplement traîner contre un mur? Sans doute.

Il va voir dans la chambre de son amie et la trouva bien endormi. Le jeune homme ne peut s'empêcher de venir s'asseoir au bord du lit et vint la flatter doucement, prenant garde à la réveiller. C'était juste trop tentant pour ne pas le faire. Après quoi, le beau brun se levait pour retourner faire ce qu'il avait prévu. Pas question par contre de ne pas être présent pour le réveil et le retour de Leah. Fidèle à ses habitudes, la belle ne lui avait pas dit qu'elle rentrait aujourd'hui! Elle devait savoir qu'elle aurait alors droit à tout un accueil. Le jeune homme ouvrit quand même une bonne bouteille de vin pour la faire décanter et s'en servit une coupe. Installé tranquille à la table de la cuisine, bien au chaud dans son appartement de luxe au goût moderne avec ses deux chambres, deux salles de bain, le grand salon, la cuisine dernier cri et sa déco chaleureuse et personnalisée, le beau brun était sur son portable.

Quelques temps plus tard, les premiers sons se font entendre depuis la chambre d'invité. Sourire en coin, Alejandro tentait de se donner un air comme si de rien était, bien qu'il avait qu'une envie, c'était de la voir. Bientôt, Leah émerge enfin, les yeux encore un peu endormis, mais radieuse, comme toujours. Le beau brun lève la tête et lui adresse aussitôt un sourire, arborant son chapeau et son pull noir.

-Bonjour, un peu de vin señorita?


Bien sûr, entre eux, Leah et Alejandro se parlent espagnol. Pourquoi diable parlerait-il la langue des Saxons? Bref, le jeune homme se lève le temps de servir la coupe de sa colocataire revenue et lui apportait, son regard s'ancrant dans le sien, il l'enveloppe de son bras et embrasse chacune de ses joues, un peu plus longtemps la deuxième.

-Bon retour en Amérique. Bien content de te savoir rentrée. C'était bien l'Europe?

Demandait-il doucement avant de s'asseoir, d'enlever son chapeau et de se passer tranquillement une main dans les cheveux, avant de prendre une gorgée de sa coupe. Leah remarquera peut-être que c'est une bonne bouteille. En attendant, le jeune homme fermait son ordinateur et l'écartait. Il allait consacrer toute son attention à Leah.

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Pendant mon repos en Espagne, j'avais proposé à Lola de venir ici quelques temps, ma mère l'étouffait et je n'aimais pas comment elle s'occupait des affaires de Lola qui commençait à devenir une femme. Lola n'était pas du tout moi, tout mon inverse, il ne lui serait jamais venue à l'idée de répondre à nos parents ou de faire quelque chose de travers même si l'envie lui aurait traversé l'esprit. C'est le coeur un peu lourd que j'avais pris mon avion à Madrid. Ma petite soeur me manquait terriblement bien plus que ma propre mère. A chaque fois que je retournais à Boston, j'avais cette facheuse impression de l'avoir abandonné, mais je savais aussi qu'elle pouvait compter sur ses amies qui la soutenaient et qui plaisaient à notre mère.

Mon retour à Boston avait été fait en douceur. je n'avais pas été accueilli à l'aéroport tout simplement car je le voulais bien, je savais que si j'avais prévenu alejandro, une fête m'attendrait ou quelque chose d'officiel. Il avait sans doute d'autres chats à fouetter que de venir me chercher etc. La surprise serait plus grande demain lorsque je me réveillerais et qu'il sera présent à mon réveil. La nuit avait été réparatrice, dormir dans mon lit n'avait jamais été aussi bien avant cette nuit. J'adorais ma chambre chez Alejandro, bien que l'idée d'être colocataires était une bonne idée, elle était aussi mauvaise mais j'adorais vivre avec mon ami de longue date.
Mon réveil fut très bon et lorsque je sortais enfin de la salle de bains je vis le brun m'attendre sagement avec un verre de vin dans la main. Je souris, contente malgré tout de voir sa tête de nouveau. Il était toujours aussi beau et charmeur mais je fis mine de rien en m'approchant de lui avec le sourire. L'entendre me parler espagnol me rappelait la maison, celle que j'avais quitté quelques années auparavant. Parler espagnol me demandait moins d'effort que de parler français ou anglais bien que j'étais trilingue. Je souriais en l'entendant comme si dans cette pièce régnait un parfum de vacances latines. Son étreinte me fait chaud au coeur et les embrassades embrasent tout mon corps. Je fais mine de rien en acceptant son verre de vin. A jeun, j'allais sans doute être saoule dans peu de temps mais ce n'était pas grave, je profitais de l'instant présent et de l'accueil que m'offrait Alejandro.
La coupe à la main je trinque avec l'espagnol en l'imitant. M'asseyant sur le divan, je constate qu'il bossait sur son ordinateur mais que ma présence l'a interrompu. Je souris à sa demande et je ne sais même pas par quoi commencer en réalité. Je fais mine de chercher le début de mon récit en faisant la moue.

Hum... C'était parfait, je te jure. J'ai revu des villes que j'avais déjà visité, c'était sympa, j'ai rencontré des hommes.. hum j'ai revu mes parents et ma soeur, et j'ai bien profité, tiens, j'ai même nagé dans la mer morte ! Et je peux t'assurer que le mythe est vrai, on flotte véritablement dans cette eau ! On ne peut même pas nager, l'eau a la texture d'une huile, et elle te brûle tous tes orifices, mais c'était grandiose !

Je souris en agitant mes mains pour expliquer mon récit. L'israël était sans doute l'étape de ma tournée la plus dangereuse et pourtant la plus belle. La vieille ville de Jérusalem était tellement belle et les gens étaient si avenants et accueillants, les bars à thés n'en finissaient pas et j'avais pu marcher dans la via dolorosa. Enfin bref, c'était un bon endroit.

Et toi? Qu'est ce que j'ai manqué dans la vie palpitante de Alejandro Ortega?


Je ris en buvant une gorgée de mon breuvage. Mon ventre criait famine, il fallait que je mange quelque chose avant de dévorer mon colocataire.
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Alejandro avait en commun, une chose parmi tant d'autres, avec Leah d'avoir lui aussi une petite sœur qu'il chérit. Elle est à l'université maintenant, en Espagne, moins ambitieuse ou plus sage en tout cas que son grand frère, plus casanière aussi et moins aventurière, mais non moins passionnée que lui ou décidée.

Bien sûr, le retour de Leah chez lui bousculait quelques questions qu'il avait à l'esprit. Quand la mannequin est partie en Europe, ils étaient plus qu'amis, ils étaient amants. Cette relation existait-elle toujours? Alejandro se dit, avec un brin de sagesse, que peu importait, qu'ils ont toujours été amis, aussi loin qu'il se rappelle et que c'était donc en ami qu'il allait l'accueillir. Pour le reste, connaissant Leah, il serait vite fixé. De son côté, depuis son voyage de l'été dernier qui l'avait conduit sur les mers et à visiter bien des contrées et braver bien des dangers, le jeune homme voyait la vie autrement et ne s'en faisait plus trop avec ce qu'il qualifiait de détails. Ou essayait de moins s'en faire en tout cas.

Il accueillait donc son amie comme il se doit. Après l'accolade, la bise, chargée d'une certaine empreinte, il offrait un verre à la belle brune tout juste émergée du sommeil. Pensive, la belle met un moment avant de répondre à sa question. La petite phrase "j'ai rencontré des hommes" le fit sourciller. Était-ce glissé là pour le rendre jaloux? Nul homme n'est dénué de jalousie.

-Tu es allée en Israël? Je pensais que tu faisais juste l'Europe.

En même temps, c'était bien qu'elle soit sortie de l'Europe, un continent qu'elle connait déjà très bien. En tout cas, à l'imaginer flotter dans la Mer morte et confirmer un mythe, Alejandro eut un sourire. Naturellement, Leah lui retourne la question, mais avant, le jeune homme fit une petite blague.

-En tout cas, je suis heureux de savoir que la Mer Morte t'a brûlé tous les orifices...

Non mais quel détail! Puis, il répond à son amie qui devait s'impatienter un brin.

-J'ai passé quelques temps ici, à finir les petites retouches sur mon voilier, assister à l'arrivée de l'hiver, mais je n'ai pas pu résister à aller faire un petit tour au Mexique profiter du soleil et surfer sur les vagues du Pacifique. J'en ai profité pour voir de mes propres yeux les camps de réfugiés à Tijuana.


Alejandro était de plus e nplus engagé socialement. Il a toujours eu l'âme d'un idéaliste, mais depuis son grand voyage en voilier l'été dernier, il s'impliquait plus, ou en tout cas, côtoyait de cette pauvreté et aidait son prochain de manière plus substantiel et pas juste en allant participer à un dîner cocktail pour une fondation ou autre. Tandis qu'il parlait, Alejandro entend bien crier le ventre de son amie.

-Oula, voilà que tu sonnes comme une affamée. Attends, je dois bien avoir du jambon de Bayonne.


Alejandro fouille dans son réfrigérateur et en sort de la charcuterie. Voilà qui devrait boucher un coin de la belle brune.

-Sinon, tu es revenue à Boston pour combien de temps?

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J'étais une aventurière dans l'âme, j'avais déjà fait le tour du monde seule à sac à dos pour découvrir de nouveaux horizons. J'avais toujours eu ce besoin de bouger, impossible pour moi de rester en place. Mon métier me permettait de voyager assez régulièrement et c'est ce que j'aimais. Je n'imaginais pas à 26 ans, rester à la maison avec un enfant dans les bras, à préparer le dîner pour mon mari. Pour l'instant ce n'était pas dans mes projets. J'avais besoin de voir du pays, besoin de ne pas me sentir bloquée par des chaînes et ça ma mère avait du mal à le comprendre.
Mon retour était bien sûr quelque chose que j'avais un peu appréhendé. J'étais partie seulement quelques semaines mais de l'eau avait coulé sous les ponts sans doute depuis que nous avions franchi l'interdit enfin... pas l'interdit mais que nous avions cédé à la tentation, cette tension sexuelle qui nous habitait chacun avait fini par exploser.. Mais aujourd'hui où en étions nous? Avions arrêté cela, j'étais un peu mal à l'aise face à cette question et je n'osais pas la poser.
Encore un peu endormie et surtout la tête dans les choux, je pars quand même dans mon récit, je ne manque pas de lui faire comprendre qu'il y a eu d'autres hommes que lui pendant mon escapade européenne et méditerranéenne. Je souris à Alejandro, je savais que ces mots raisonneraient en lui et je les avais choisi bien sûr pour cela. On avait fait l'Europe mais aussi quelques villes méditerranéennes comme Jérusalem, Tunis et Marrakech. Cela avait été une bonne aventure.

On a fait plusieurs villes d'Europe mais également Jérusalem, Tunis et Marrakech. Franchement, c'est à faire, j'ai A-D-OR-E !

Je souris en lui donnant chaque détail de chaque ville qui m'avait le plus marqué dont mon périple en Israël, Nous rimes à ma remarque un peu trop détaillée sans doute. Je remets quelques mèches un peu folles derrière les oreilles et bois encore une gorgée du vin qui était particulièrement bon, jetant un oeil à la bouteille pour voir quel était le vignoble qui produisait ce breuvage. Écoutant attentivement son discours sur ce qu'il avait fait en mon absence. Je fus surprise par sa réponse.

Oh et alors? Comment ça se passe pour eux..?

Je fais une petite grimace en pensant à tous ces réfugiés, j'aimerais tellement pouvoir les aider. Je participais souvent à des soirées caritatives et je donnais régulièrement de l'argent pour des causes qui me tenaient à coeur, de ce côté là on ne pouvait pas dire que j'étais radine bien au contraire et c'était pareil pour mon fidèle Alejandro qui était très engagé. J'appréciais ce côté là si généreux et si altruiste. Alors que mon ventre trahit mon envie de manger, Alejandro en fait la remarque. Je souris lorsqu'il m'apporte du jambon; Il connaît mon coté gourmande, surtout en ce qui concerne la charcuterie. Je dévore une tranche de jambon.

Je suis à jeun depuis l'avion, tu m'étonnes que je sois affamée Ortega et toi qui me saoule dès mon réveil t'as pas honte ! Tu veux abuser de moi ou quoi?

Dis-je en donnant un petit coup dans l'épaule de l'espagnol en souriant. J'aimais le taquiner cela avait toujours été comme ça entre nous. La phrase d'après me toucha en plein cœur. Je savais que je détestais être séparée trop longtemps de lui peut être était-ce réciproque également ?

On m'a proposé un contrat dans une agence de mannequinat à Paris.. J'ai dit que je laissais les fêtes passer avant de donner une réponse..

Je ne savais pas ce que demain serait fait mais j'attendais que quelque chose se produise, un miracle de noël peut être... J'avais envie qu'on me retienne ici à Boston car mis à part quelques copains et Alejandro en Amérique je n'avais pas grand monde. Je fis un peu la moue en haussant les épaules. Je reprends une tranche de jambon avant de continuer la conversation.

Qu'est ce que je devrais faire selon toi?
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C'est certain que les deux amis, amants, on ne sait trop, s'évaluaient un brin en ce moment. Du côté d'Alejandro, c'est certain que Leah lui plait toujours. Une fois qu'on a passé une nuit avec cette femme vous savez...

Ils discutaient donc de ce qu'ils avaient fait séparé pendant un temps. Son amie n'avait pas été seulement en Europe mais aussi dans certains pays du Proche-Orient ou d'Afrique du Nord. Un beau voyage occupé en somme.

-Oui, je suis déjà allé au Maroc, c'est vraiment bien comme pays à visiter.

Si on ferme un peu les yeux sur ce qui nous entoure, mais bon, c'est aussi cela voyager. Tous les pays ne sont pas des démocraties vertueuses. Aucun ne l'est vraiment de toute façon. Alejandro aussi avait voyagé et il était allé à la frontière au sud, surtout quand il a su que la fameuse caravane des migrants avait atteint la région.

-Plutôt mal, tu t'en doutes sûrement... mais ils vivent d'espoir ces gens et ils méritent bien qu'on les aide. Qu'on parle d'eux au moins. Le pire je pense, c'est le silence, l'ignorance.

Il ne comptait pas embêter Leah plus avec cela, Alejandro se doute bien que tout le monde n'est pas passionné comme lui par les causes sociales, ni n'a le temps ou les moyens de s'investir autant, mais son amie a toujours montré une sensibilité et un intérêt, alors il sait que son intérêt n'est pas feint.

Comme le ventre de Leah se met à crier famine, le beau brun sort du jambon, ce qui n'empêchait pas la mannequin de lui faire savoir qu'il cherchait sans doute à la saouler. Le commentaire ne manque pas de la faire rire.

-Abuser de toi? Seulement si tu veux bien.


Glissait-il avec un petit sourire. D'autant qu'il s'était mérité un petit coup d'épaule, qu'il ne rend pas, pour cette fois. C'est avec un brin d'innocence, feinte ou pas, que le beau brun posait la question suivante et Leah y répond, un brin évasive elle aussi et d'aller jusqu'à en faire une question. Alejandro était embêté et se passait la main derrière la nuque.

-Oh bah.. Je ne sais pas. Tout dépend de ce que tu veux faire. Paris, c'est une ville bien, si les Français peuvent se calmer un peu... Après, il y a peut-être des opportunités qui t'attendent ici aussi. Je pense qu'attendre après les fêtes, peser le pour et le contre, c'est une sage décision.

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Voyager c'était plus qu'un plaisir c'était une passion, je ne manquais pas de mettre à jour mon blog avec des photos des lieux incontournables à visiter mais aussi des bons endroits où aller pour manger, acheter des souvenirs, quel transport prendre.. C'était vraiment quelque chose que j'appréciais dans ce métier. Depuis que j'avais fait le tour du monde à sac à dos, je ne pouvais plus me passer de partir à l'aventure et surtout désormais j'avais la bougeotte et rester au même endroit me rendait folle. Sans doute n'avais-je pas encore trouvé quelque chose qui me ferait rester que ce soit à Cartaghène ou ici à Boston par exemple. On parlait du Maroc notamment et la discussion était calme et posée. Pourquoi je me sentais tout de même gênée? La déclaration que j'avais laissé en suspens avant mon départ revenait à la surface et je faisais tout pour la nier.

Dis toi qu'ils ont une station de ski au Maroc, on m'a dit qu'il n'y avait qu'une piste ou deux seulement, c'est assez rigolo.

J'aimais beaucoup Marrakech et toutes les autres villes où nous avons posé nos valises pour une ou deux nuits. Bien que certaines villes paraissaient jolies en surface, il ne fallait pas se leurrer, la vie dans certains endroits était assez difficile tant pour les habitants que pour le gouvernement qui essayait de redresser tout cela. j'avais presque honte de sauter d'un hôtel à l'autre et de pouvoir travailler et avoir tout à disposition sans devoir verser un centime.. Alors qu'il me parle de ces migrants toujours de façon passionnée et impliquée, je souris sans trouver quoi dire, alors je hausse les épaules en acquiesçant. J'aimais avoir un ami qui se préoccupait des autres avant de penser à son nombril. Ce que j'aime avec Alejandro c'est que l'on se cherche en permanence comme si c'était un jeu entre nous, j'appréciais ça et pendant mon voyage tout ça m'avait terriblement manqué.

Tu sais bien que je suis toujours partante seulement si c'est TOI qui abuse de moi Ortega !

Je lui fais un clin d'oeil en me mordant la lèvre, faisant exprès d'être un peu aguicheuse. Le jambon qu'il m'avait proposé était succulent. J'avais hâte de déguster un bon dîner comme on faisait avant mon départ; Je me lève en le regardant, finissant mon verre de vin. Le sel contenu dans le jambon me donnait terriblement soif.

Avoues, je te manquerais trop Ortega si je partais vivre sur un autre continent !


Je souris, avant de croiser mes bras pour rejoindre la fenêtre. Ici on était loin des 15-20 degrés de l'Espagne. L'automne était bien installée à Boston.. l'hiver arrivait à grands pas... Les quelques degrés proches de zéro me donnaient envie de rester sous la couette. Je ne sais pas ce que j'attendais dans la réponse d'Alejandro mais je voulais le tester voir si dans sa vie j'étais aussi indispensable qu'il l'était pour moi. J'espérais que ses sentiments malgré le fait que je refoulais les miens, soient réciproques ou du moins qu'il ressente une petite flamme quand je suis près de lui. Je m trouvais pathétique et je roulais les yeux en y pensant bien que l'espagnol ne puisse pas me voir.
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Une station de ski au Maroc? Alejandro en avait entendu parler, mais autant être honnête, il n'était pas allé dans ce pays pour faire du ski!

-Ah si? J'en ai entendu parler, mais je le croyais pas trop, ou en tout cas, ne m'y intéressait pas vraiment. J'adore le Maroc, mais y faire du ski, pas certain.

Sauf peut-être si Leah l'y accompagnait. Que feront-ils d'ailleurs aux fêtes? Alejandro a pour habitude de passer noël avec sa famille et il aimerait bien être accompagné de son amie. Une pensée ambitieuse alors que la belle vient à peine de rentrer à Boston.

Les sous-entendus, fréquents entre eux depuis longtemps, ne tardent pas à refaire surface et c'est Leah qui lance le bal. Comme quoi les vieilles habitudes ne tardent pas à revenir prendre leur place. Bien sûr, le beau brun rigole, amusé, un brin animé aussi, parce que ses quelques mots animaient quelques souvenirs.

-Si j'étais toi, je ferais attention à ce que je dis. C'est invitant.

Mais ça, la belle brune le savait sans doute. Après, ils eurent ce petit échange sur cette décision que Leah devait prendre, entre rester encore aux États-Unis ou rentrer en Europe saisir une opportunité. Alejandro, sans trop vouloir s'impliquer, l'encourageait à bien réfléchir à la question. À ce qu'elle dit, il sourit, sans en dire plus et regardait plutôt la belle s'approcher de la fenêtre et regarder dehors. Le jeune homme pose alors son verre pour rejoindre son amie. Il glisse une main contre son épaule, son dos, le creux et le côté de son corps, avant de la remonter, doucement, en une caresse, d'écarter ses cheveux pour venir déposer un baiser contre sa nuque et dire, d'une voix douce.

-Ce que je sais, c'est que tu m'as manqué.

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