Nola ☆ Juste toi

Tu venais de recevoir ce message, tu embrasses rapidement les lèvres de Emilia, même si elle ne comprend pas, tu prends ta veste et tu sors de chez toi aussi vite que possible. Elle est devant l'hôpital et elle a promis de ne pas faire de connerie et d'attendre ton arrivée. Alors elle est obligée de le faire. Rapidement, tu sors du parking pour lui envoyer un dernier message et tu te diriges vers l'hôpital sans prendre le temps de regarder la limitation de vitesse. Oups tant pis pour les amendes, mais bon, t'en as rien à foutre, elle a besoin de toi, encore plus que d'habitude. Et puis faut aussi avouer que tu as été con en ce moment avec elle mais quand tout te tombe dessus, t'es obligé d'envoyer sur les roses toutes les personnes qui te tiennent à coeur et même Hades. Tous ont subi ton côté bipolaire et insupportable faut être honnête mais t'es comme ça. Tu te gares sur une place qui ne t'es pas réservé, rien à foutre doublement et tu sors de la voiture pour regarder autour de toi. Elle est ou putain ? Tu fixes tout le monde puis tu t'approches de l'entrée en relisant tes messages, elle a dit devant l'hôpital. Tu finis par la voir devant toi, tu as couru, tu souffles lentement pour t'approcher d'elle et la prendre dans tes bras fortement Je suis là Cam, je suis là Sauf que tu évites surtout qu'elle te regarde, tu dois avoir des cernes sous les yeux et les yeux rouges légèrement à cause de tout ça. Le fait de savoir qu'elle ne va pas bien ou qu'elle a perdu le bébé ou même la mort d'Athénaelle, tout cela n'était pas prévu hein .. T'es pas censé montrer tes émotions ou tes sentiments toi, t'es le roc et t'es censé être le pilier de tout le monde, celui qui reste fort quoi qu'il arrive.

@Camila Wildingham

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only you // @noah m. ferrari ※※※ j’ai l’impression d’avoir envoyé les messages comme ça. sans but particulier, sans sentiment. c’est direct, c’est froid, ça se termine d’un point comme si c’était le final. y a rien qui transparaît, pas d’émotion, pas de sentiment, juste un froid glacial. comme si j’annonçais bêtement que je serais en retard à un rendez-vous. sauf que non. c’est quelque chose d’important. quelque chose qui devrait me transpercer. les douleurs avaient commencés dans la matinée. à me tordre les entrailles, à me donner envie de vomir. et j’suis restée dans mon lit à me contorsionner pendant des heures sans savoir quoi faire, à juste penser que ça allait se calmer. j’me souviens m’être levée pour récupérer la boîte à pharmacie, trouver n’importe quoi qui pourrait m’apaiser un peu avant de me souvenir qu’elijah avait tout jeté lors d’une de mes tentatives. et je suis restée les deux mains accrochées au lavabo pendant une éternité avant de remarquer que le short en nylon blanc que je portais était imbibé de sang. j’crois que là j’ai compris que c’était foutu. que je pourrais rien faire. j’ai appelé l’hôpital et la conclusion a été celle qui avait germé dans ma tête déjà avant. une fausse-couche et une extraction. puis c’était terminé. aussi simplement que ça. je suis restée vide tout le long avant de finalement sortir sans rien dire. j’crois pas qu’il y ait de mot pour ça à vrai dire. et le premier à avoir répondu présent, c’est noah. noah avec qui les rapports avaient été plus que compliqués jusqu’à dernièrement. j’m’en fiche, j’suis pas là pour me battre de toute façon. les yeux dans le vide, je promet et j’attends. je promet de ne rien faire de stupide, de ne pas bouger de l’endroit où je suis. et puis il est là, visiblement inquiet et je me redresse atterrissant directement dans ses bras. j’crois que le déclic il est là. j’sens ta chaleur et je m’y perds. les sanglots surviennent et font tressauter mon corps par le même occasion. j’ai tout perdu moi. il me reste plus rien. et mes doigts s’accrochent à ta chemise alors que c’est finalement des hurlements qui sortent de ma bouche. j’ai mal et j’sais plus quoi faire. j’sais plus comment agir. « faut qu’ça s’arrête, faut qu’ça s’arrête » je répète en boucle alors que les pleurs se coincent dans ma gorge me donnant l’impression d’étouffer. putain c’que ça fait mal.

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Tu as toujours dis qu'elle était la femme de ta vie et que quoi qu'il arrive tu la sortirais de cette noirceur, quitte à tout quitter pour rester avec elle et tu le penses toujours. Quand tu la vois, si faible à l'autre bout de la route, tu ne peux pas t'empêcher de courir pour la prendre dans tes bras, la ramener contre toi, la serrer aussi fort que possible pour empêcher sa peine de se propager en elle. Tu t'en veux de n'être pas venu la voir avant, tu t'en veux d'être aussi con, de croire qu'elle pourrait vivre heureuse mais qu'est que tu peux être con. Tu la serres de nouveau alors qu'elle serre lentement ta chemise et tu viens la garder contre toi même si c'est difficile, tu le sais, tu le sais parfaitement. Puis elle hurle, contre toi, tu ne peux pas t'empêcher de la serrer plus fort encore, tu la garder contre toi, contre ta vie qui est la sienne, contre tes bras Ca va s'arrêter Cam, je te le promets, je te promets que tout va s'arrêter que tu seras heureuse Parce qu'elle les enchaine les merdes depuis trop longtemps et la roue devrait tourner vite, très vite avant que tu ne commences à perdre patience contre le destin. Tes bras se désèrent lentement d'elle pour venir embrasser son crâne puis son front, ce baiser protecteur et tu en fermes les yeux. Parce qu'elle te rends malheureux Cam d'être comme ça et c'est impossible pour toi de ne pas être triste en la voyant Je suis là d'accord ? Je te lâches pas, pas cette fois .. Pas comme lors de sa tentative. Tu étais venue la nuit pour l'observer dormir alors que tu avais donné des instructions à tous les médecins en te faisant passer pour la famille de Camila, mais là c'est plus compliqué. Tu viens caresser sa joue lentement pour la regarder, elle doit avoir les yeux humides et toi aussi Je te ramène okay ? Non tu vas pas la laisser seul chez elle ou chez n'importe qui, tu comptes pas la laisser de toute manière, c'est la femme de ta vie

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only you // @noah m. ferrari ※※※ j’ai l’impression que quand je passe une épreuve, une seconde se rajoute juste derrière. probablement pour tenter de me faire couler encore plus comme si je n’étais pas déjà en train de me noyer. et j’en peux plus. j’en peux plus parce que ma vie est un putain de massacre et que je n’ai clairement plus la force de continuer comme ça. j’reste vide, impassible, jusqu’à ce que t’arrives. mais quand t’es bras se referment autour de moi. je craque. j’hurle ma peine, je pleure, je suffoque. c’est normal que je lâche prise en fait. personne ne pourra jamais faire comme si c’était pas compréhensible s’il s’arrête rien que deux secondes sur le merdier qu’est ma vie. « quand ? parce que j’peux plus moi noah » j’peux plus continuer. j’peux juste plus. ma tentative, c’était pas un appel au secours, c’était un désir profond de réellement m’éteindre. et c’est toujours ce que je veux, encore plus maintenant. j’peux juste plus continuer comme ça. j’en ai plus ni le courage, ni la force. « j’ai plus la force, j’peux plus » je répète pour que tu comprennes mais je crois que tu l’a sens ma détresse. je crois que t’es déjà parfaitement conscient que j’ai atteint toutes les limites que je pouvais avoir. et j’le vois dans tes yeux que ça va pas fort non plus. c’est moi qui te rend comme ça ? j’sais pas mais j’hoche la tête à tes mots. si tu veux. on fais ce que tu veux du moment que tu me laisses pas toute seule. parce que je sais que ça sera la descente aux enfers si ça s’produit aujourd’hui. « j’peux plus continuer » que je murmure, toujours accrochée à toi. j’peux vraiment plus. j’ai atteint le point de non retour je crois et là, cette fausse couche ? c’est juste trop. j’peux plus supporter cet acharnement de la vie sur ma personne. j’ai jamais rien fait pour mériter ça.

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Ta femme est brisée, détruite et encore plus déprimée qu'avant mais t'es là, contre elle, à essayer de lui enlever la douleur. Mais c'est impossible, elle a beaucoup trop mal pour ça et tu ne peux pas te permettre de tout lui prendre, parce qu'elle ne ressentirait plus rien. Et tu ne veux pas ça. Tu viens caresser sa joue lentement, tu viens lui sourire même et tu embrasses son front pour la coller contre toi. Impossible de ne pas être briser devant tant de malédiction et de tristesse. Même toi. Toi, le roc, la personne que tout le monde pense sans coeur, et bien non, c'est pas vrai. Tu pleures pour la femme de ta vie et la perte de ce bébé. Tu aurais aimé l'aider du mieux que tu peux mais c'est impossible pour toi. Je suis désolé Cam et tu le sais, au plus profond de moi j'aimerais te dire que ça va s'arrêter bientôt, mais je ne sais pas quand .. tu l'aimes cette femme, plus qu'il n'en faudrait parce qu'elle a été ta femme, ta copine puis ta femme. Autant le dire, tu es un parfait idiot de la voir si mal et détruire. Je suis là et tu le sais. Tu vas venir chez moi okay ? Je reste jusqu'à la fin et tu le sais ajoutes-tu alors que tu commences à marcher vers ta voiture, mais au vue de l'heure, elle a peut-être envie d'autre chose T'as faim ? Tu veux boire un truc ? Dis moi ce que tu as besoin prononces-tu avant de la regarder dans les yeux en t'arrêtant sur ton avancé, tu veux l'aider au maximum et elle le sait mieux que personne...

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only you // @noah m. ferrari ※※※ j’suis pas plus mauvaise qu’une autre. j’suis d’ailleurs probablement bien moins horrible que la plupart et pourtant, j’ai l’impression que tout est prétexte à s’acharner contre moi et moi, j’peux juste plus. j’ai essayé de lutter de toutes mes forces mais à trop prendre de coups j’ai fini par tout simplement m’écrouler. et j’y arrive pas. j’veux plus me battre. je veux juste que ça s’arrête définitivement. « ça s’arrêtera jamais » que je sanglote dans tes bras. je crois qu’au fond de moi je le sais. je sais que j’arrêterais jamais de souffrir, que y aura toujours un truc pour me rappeler à quel point je mérite rien. et c’est pour ça que j’ai voulu en finir plus d’une fois. c’est exactement pour cette raison que j’me suis ouvert les veines quelques semaines plus tôt. parce que j’arrive juste plus à supporter tout ça. cette pression, cette douleur, ce poids dans la poitrine. j’suis plus capable de faire avec. ça fait trop mal, c’est trop vif. ça me brûle de l’intérieur. « je sais » mais moi, j’voudrais que la fin elle soit maintenant. fermer les yeux et ne plus jamais les ouvrir. parce que j’ai la conviction que c’est le seul moyen pour stopper définitivement mes peines. « rien. j’veux rien » j’souffle mais c’est la vérité. y a deux choses dans la vie que je désire. que ça s’arrête et mourir et malheureusement, personne ne semble en mesure de m’offrir l’une des deux possibilités. « noah, j’peux plus avancer. » littéralement. et j’ai la respiration qui s’accélère, la poitrine qui se comprime, l’impression de suffoquer. crise de panique ? peut être.

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Sam 5 Jan 2019 - 13:25

Ton amour, ta chérie, la femme de ta vie, tu as plusieurs surnoms pour ta Camila parce que finalement elle ne comprend l'importance qu'elle a dans ta vie. Peut-être plus tard, peut-être qu'elle comprendra un jour où peut-être qu'elle a déjà comprit. Tu ne peux pas vivre sans elle. Tu étais là pendant des heures, assis à cette place en train de la regarder dormir quand elle a tenté de te quitter. Et là, tu es là, la prenant contre toi pendant qu'elle pleure, pendant qu'elle meurt à petit feu. Elle vient de perdre son enfant. Elle vient de perdre sa chair et tu as mal pour elle. Je sais que c'est dur d'accord, je suis là, je te garde avec moi, toujours annonces-tu avant de sourire faiblement, tu veux la retrouver, cette femme qui est capable de danser sur un bar pour un pari. Cette femme qui te fait exploser de rire dès qu'elle s'attaque à qui elle veut. Cette femme qui arrive à te faire créer des étoiles dans les yeux rien qu'en la voyant arriver. Cette femme, c'est elle et tu veux la retrouver. Tu vas tout faire pour ça, tu vas essayer après mais tu ne sais pas si c'est possible. Tu lui demandes ce qu'elle veut et elle ne veut rien, rien du tout, tu viens hocher la tête doucement pour ensuite passer ta main dans tes cheveux et tu vas la ramener. Néanmoins, tu viens te détacher d'elle pour commencer à avancer mais elle s'arrête. Ta tête se tourne vers elle rapidement, tu la fixes, tu la regardes dans les yeux et tu souffles de panique Cam regarde moi, ça va ? T'as mal où ? demandes-tu avant de caresser la joue. Tu viens regarder ses jambes rapidement avant d'ajouter Je vais te porter, on va s'asseoir là d'accord ? Et puis, ta princesse, tu la portes de cette façon pour l'asseoir sur le bord d'un parterre de buisson. Tu fixes la jeune femme avant de t'accroupir face à elle Parle moi, tu sais qu'ils font qu'on se parle d'accord ? Prononces-tu avant de lui prendre les mains lentement quand même. Parce qu'il est hors de question que tu la perdes ..

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Jeu 10 Jan 2019 - 10:32

je ne suis plus capable d’affronter tout ça. la peine, les pertes à répétitions. j’ai l’impression d’avoir vécu des milliers d’années déjà. je cumule la souffrance et voilà ce qui reste de moi : rien. j’ai la sensation d’être une épave, de plus réussir à joindre les deux bouts. et le dernier truc me maintenant un tant soit peu venait lui aussi de s’envoler. alors je ne voulais plus entendre que ça irait. que tout finirait par s’arranger. parce que si la vie m’avait bien apprit quelque chose c’est que c’était loin d’être le cas. et je ne sais pas si je réunissais à moi toute seule la poisse d’une centaine de personne réunis mais j’avais déjà trop encaissé les coups pour pouvoir continuer dans ce sens-là. j’étais plus capable, je ne voulais plus. et j’crois que j’ai le contre coup soudainement. la voix qui déraille, la respiration soudainement douloureuse, cette pointe dans les côtes qui me fait suffoquer. j’peux plus. je peux plus tenir et je vois l’inquiétude dans tes yeux quand tu te rends compte que ça vrille une nouvelle fois. « je.. je.. » j’ai l’impression que le sol se dérobe sous mes pieds. l’air ne passe plus dans mes poumons et je lutte une nouvelle fois avec les centaines de démons qui m’accompagnent jour après jour. et je finis dans tes bras alors que tu me transportes pour me poser un peu plus loin. j’ai le coeur qui bat à une vitesse infinie, des fourmis dans les membres et ta voix qui me maintient à flot pour le moment. « je veux mourir noah » que je lâche finalement. c’était pas juste un avertissement la dernière fois. j’avais voulu mourir et c’était toujours ce que je voulais présentement. m’éteindre pour ne plus rien ressentir. « regarde moi.. j’suis plus rien. » je ne suis clairement plus celle que j’étais et ouais, j’crois qu’on ne pourra plus jamais la récupérer cette fille-là.

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Dim 20 Jan 2019 - 16:40

Camila est légèrement dépressive, tu le sais, tu la connais, tu l'as toujours connu comme ça. Sa relation destructrice avec Pluton, son plaisir soudain à se fiancer avec Abélard et le pire dans tout ça, Pluton qui revient en rampant au Summer Camp. Et quand elle est partit ? Il a fait sa pute. Autant dire que tu t'étonnes pas de la loque que c'est devenu maintenant Camila. Mais l'avoir découverte comme ça, deux fois dans ta vie, avec cette envie de suicider c'est trop pour toi. Elle t'annonce une nouvelle fois qu'elle veut mourir et tu te relèves. T'es comme ça, trop cash, trop direct alors tu balances Tu veux en finir ? Vasy, qu'est que tu attends ?! Tires toi une balle dans la tête, jette toi sous un train, saute d'un pont. Mais ça va t'avancer à quoi ? Ne plus souffrir ? Mais les autres tu y penses ? Tu te vois partir et me laisser seul ? Moi ? Cléolya ? Brésis ? Sérieusement ? Tu penses que c'est la solution ? Tu le penses vraiment ? Alors fais le ! Mais te loupes pas parce que si tu te loupes une nouvelle fois, je te fais enfermer, et je serais le seul à venir te voir ! T'es énervé devant la femme de ta vie et elle passe un mauvais quart d'heure. Et quand elle te dit qu'elle n'est plus rien, ça t'insupporte réellement T'es rien ? Si tu étais réellement rien, je ne te parlerais même pas et je ne ferais même pas attention à toi. Maintenant tu te tais ! J'en ai plein le cul que tu te vois comme une moins que rien alors que tu es Camila Wildingham. Arrête de te réduire à rien alors que tu es quelqu'un de bien plus fort que ça. tu vois des personnes qui te regardent et tu tournes vers eux, regard noir, bien glacé. Ta femme a réussi à te tuer petit à petit et ton impatience avec

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Mar 22 Jan 2019 - 12:59

j’ai essayé pourtant. j’ai l’impression d’avoir essayé des milliers de fois pour toujours m’écrouler à la fin. alors probablement que ça ne sert à rien. que je devrais arrêter parce que ça fait toujours plus de mal que de bien. j’peux plus me supporter noah. tu t’rends compte ? me regarder dans un miroir est un supplice. je me déteste au point de vouloir m’éteindre tout le temps. et tes mots ? ils m’écrasent. tu te rends pas compte noah. tu te rends pas compte que parfois, ce que tu dis est en trop. je baisse la tête, joue nerveusement avec mes mains alors que t’enchaînes. tu m’enchaînes moi. les gens n'arrêtent pas de me citer en tant que personne forte. parce que tout les matins, je me lève et je m'efforce d'avoir le sourire aux lèvres. parce que chaque fois que je fais quelque chose, je le fais comme si c'était la dernière fois que je pouvais le faire. parce que je vis chaque jour comme le dernier. et tout ça, malgré tout ce que je peux endurer et vivre en ce moment. sauf ce qu'ils ne voit pas c'est que chaque fois que je m'arrête, je le cherche. chaque fois que je bouge, j'ai mal. chaque fois que j'ouvre la bouche, j'ai l'impression que le sol va céder sous mes pieds. que chaque fois que j'y pense, j'ai juste envie de me laisser tomber pour pleurer. et que si je souris quand même, c'est parce que j'essaie de trouver un bon côté à ce qu'il m'arrive même si je me rends de plus en plus compte qu'il en a peut-être pas dans cette situation-là. est-ce que ça signifie qu'une personne forte est quelqu'un qui fait semblant d’aller bien tandis qu'elle a l'impression que tout s’écroule? est-ce que être fort c'est être hypocrite? je veux savoir ce que « être une personne forte » veut vraiment dire. parce que ça n’a pas de sens. ça n’a plus de sens pour moi. j’suis pas quelqu’un de fort. je l’ai peut être été par le passé mais ce n’est plus le cas. et je me redresse douloureusement, les yeux éteints. « c’est pas grave si tu comprends pas. » j’attends pas qu’on me comprenne de toute façon. c’est probablement trop pété pour ça.

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