the journey of a thousand miles begins with one step /// ft. yuri

“ It is impossible to escape the impression that people commonly use false standards of measurement — that they seek power, success and wealth for themselves and admire them in others, and that they underestimate what is of true value in life. ” /// ft. @Yuri O'Donnell

une journée pourrie et épuisante, voilà ce que j'avais vécu aujourd'hui. entre la pluie, les voitures qui te roulent dans les flaques comme si c'était fait exprès pour que tu te retrouves trempé, mon pc qui meurt à petit feu et ma mère qui n'arrête pas d'essayer de m'appeler pour savoir si j'étais allée parler à mon demi-frère ou non. une horreur ! alors, j'étais rapidement passé au Starbucks prendre deux boissons chaudes avant me rendre chez mon frère de cœur, sûrement le seul mec à qui je me confiais entièrement parce qu'il savait m'écouter et inversement malgré la différence d'âge entre nous. en fait, chez lui c'était mon repère, quand ça n'allait pas trop fort et que je n'avais pas envie que Simone me voit dans un sale état ou un truc du genre, voire même que je la barbe avec mes histoires de gamines. alors oui, des fois il me fallait mon Yuyu, un bon gros câlin quelques mots de réconfort. j'avais prit sa boisson préférée et je m'étais rendu chez lui peu importe qu'il soit là ou non, j'avais la flemme de sortir mon téléphone et j'avais décidé de sonner chez lui. et heureusement pour moi, même si il avait l'air crevé, il avait ouvert la porte avec un grand sourire. en faisant attention aux boissons, je m'étais réfugié dans ses bras quelques secondes avant de claquer un énorme bisou sur sa joue brûlante. " avoue je t'ai grave manqué depuis hier ?" ah oui non parce qu'on se voyait à peu près tout les jours nous deux, juste se redonner le sourire même si ce n'était que dix minutes. " pourquoi je savais que t'allais avoir une face de koala aujourd'hui ?" lui dis-je avant de pénétrer chez lui, enfin dans la colocation et retirer mes chaussures, lui tendant au final le gobelet blanc un large sourire aux lèvres. Yuri c'était vraiment un rayon de soleil celui-là.

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“ It is impossible to escape the impression that people commonly use false standards of measurement — that they seek power, success and wealth for themselves and admire them in others, and that they underestimate what is of true value in life. ” /// ft. @Katsumi Yamamoto

La concentration était tel qu’il ne voyait même pas les heures tournés, Yuri était en train de faire les derniers touches sur le tatouage de son client. Un habitué qui le suit depuis son arrivée à Boston, ça lui faisait plaisir d’avoir cette fidélité. Finalement, après plus de trois heures de travail, l’irlandais arrêta son aiguille et se redressa. Il nettoya le bras du tatoué et mis un pansement. Pas besoin du blabla habituel, il prit l’argent et raccompagna son client et ami. La porte refermée, il se dirigea vers la cuisine pour boire un grand verre d’eau, s’étant empêché de boire à cause de ce désir de terminé vite. Pensant qu’il allait pouvoir se reposer, il entendit quelqu’un toquer à la porte. Ce n’était certainement pas ses colocataires qui étaient certainement en cours. Naeun l’aurait prévenu de son arrivé, il le savait très bien. Yuri finit par ouvrir, se retrouvant face à une tête blonde, un sourire grandissant sur son visage. La pile électrique venait d’arriver dans son appartement. Ca n’allait pas être pour tout de suite la sieste. « Je ne répondrais même pas » dit-il en secouant la tête, gardant son sourire aux lèvres. Il referme la porte derrière elle, avançant à sa suite vers le salon. « Parce que je t’ai dit hier que je devais finir un tatouage aujourd’hui et il était complexe. Je viens à peine de le terminer » dit-il en secouant la tête. Il lui sourit la remerciant d’un baiser sur le front pour ce café. L’asiatique s’installa sur le canapé en soupirant doucement. « Alors que fais-tu ici ? » dit-il en portant ce gobelet blanc à ses lèvres.

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« je ne répondrais même pas » pff, t'es vraiment pas drôle o'donnell quand tu t'y mets. un moue boudeuse fit son apparition sur mon visage avant que je ne pout quelque peu, les joues gonflées de manière à lui montrer que j'étais exaspérée. bien sûr que je lui avais manqué, il était juste trop fier pour me l'avouer. pourquoi la gente masculine était-elle toujours la même ? dieu seul sait et bon sang que j'aimerais avoir une encyclopédie pour pouvoir déchiffrer leur façon de fonctionner. néanmoins ce petit rictus qu'il avait sur les lèvres ne tardait pas à en procurer un chez moi, inconsciemment juste à la seconde où il avait décidé de fermer cette porte et attraper a boisson chaude. évidemment qu'il était occupé toute la journée, il n'arrêtait pas de se plaindre de devoir travailler constamment sur un long projet ses derniers temps et bien que je ne sois en rien tatoueuse ou dessinatrice, je pouvais comprendre que ce n'était pas chose facile tout les jours. petit baiser sur le front, c'est là que je me rappelais soudainement que oui, j'étais plus petite que lui en taille mais aussi en âge. comment ils appelaient ça déjà en Corée ? les... oppa ? heureusement qu'ils ont pas rajouté un i à la fin.... bonjour le surnom quoi, sinon. je pouvais d'un rire léger, timide même quand il planta ses lèvres contre ma peau avant de laisser une trace de rouge monter sur mes joues. la timidité est un défaut handicapant des fois... " je suis venue voir ta tête de con. et parler aussi... mais surtout voir ta tête de con, parce qu'elle me manquait !" ce n'était que taquinerie évidemment. il savait très bien qu'il était loin d'en avoir une. et je m'installé à ses cotés après avoir retiré mes bottines, un long soupir et faisant un peu comme chez moi bien que j'essayer de ne pas trop attirer l'attention de ses colocs au cas où ils étaient là. " t'es tout seul ?" lui demandais-je finalement en regardant la pièce derrière nous à travers l'écran noir de la télévision.

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Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres du tatoueur alors qu’il observait Katsumi du coin de l’œil. Ils s’étaient vus hier alors difficile de lui manquer. Mais il est vrai qu’il avait un peu pensé à elle mais il ne faut pas trop lui dire, elle risquerait de prendre la grosse tête pour rien. La boisson chaude en main, il la remercia car ça lui faisait bien du bien après avoir travaillé pendant des heures. Un baiser sur le front de remerciement, il pencha la tête sur le côté doucement avant de finalement s’installer dans le salon, totalement épuisé et les mains légèrement tremblantes. « Tête de con ? Depuis quand j’ai une tête de con ? » dit-il en fronçant les sourcils. Enfin, ça lui plaisait tout de même qu’elle lui manque comme ça. Il regarda autour de lui quand elle lui demanda s’il était seul et c’est bien ça. « Oui, enfin elles sont certainement en cours » dit-il en haussant les épaules doucement. Il prit la télécommande et alluma la télé alors qu’il portait le gobelet à ses lèvres bien qu’il soit bien chaud. « Alors quoi de neuf ? tu avais vraiment envie de me voir où tu as besoin de quelque chose ? » demanda-t-il en arquant un sourcil. Nan parce qu’il pouvait s’attendre à tout avec cette brunette au doux sourire.

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la conversation glissait plutôt bien avec Yuri, ça avait toujours été le cas d'ailleurs, bien malgré nos six années d'écart. après tout qu'est-ce que ça voulait dire l'âge ? ce n'était qu'un nombre posé sur un papier qui déterminé le nombre d'années que l'ont avait déjà passé sur terre, ça ne définissait en rien notre nous intérieur. tantôt mature, tantôt immature, ça m'arrivait comme ça d'avoir des phases aléatoire et ça variait surtout avec la personne qui se trouvait en face de moi. alors oui, avec le jeune nord-coréen, j'avais apprit à donner un peu de leste, blaguer sur tout et sur rien. beaucoup trop, jusqu'à l'appeler "tête de con" quand ça me passait par la tête bien qu'il était loin de l'être. j'haussais les épaules, timidement avant de m'installer à mon tour dans le sofa, je regardais de temps à autres l'écran plat éteint pour savoir si une de ses colocs arrivaient mais rien. des fois j'oubliais qu'il était le roi d'un harem ici. " t'as une tête de con Yuri, faut te faire à l'évidence." évidemment je plaisantais, il n'en était rien. il finit par avouer que les filles n'étaient pas encore là et je me surpris à pousser un soupir de soulagement. non pas que je ne les aimaient pas, je ne les connaissais que très peu mais, les filles, j'en voyais tout les jours à la Cabot, pas besoin d'en rajouter quatre quand j'allais voir mon frère de cœur. doucement je venais à porter mon gobelet contre mes lèvres et souffler légèrement dans la fente pour tenter de refroidir la boisson chaude de peu. " j'ai pas le droit de venir voir l'homme de ma vie ?" balançais-je avant de tirer la langue et pivoter sur le canapé, venant littéralement poser mes jambes sur ses cuisses. " t'es assez familier avec les gens d'Harvard toi ? enfin si j'te dis le nom d'un coréen sur le campus, tu crois que tu le connaitrais ou que Jonah et Lara le connaitraient ?" parce qu'il fallait que je parle, de Minho, Jo fuckin' Minho qui était si j'ai bien pigé ce qu'avait dit ma mère, mon demi-frère.

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Yuri appréciait beaucoup passer du temps avec Katsumi, elle était un peu une bouffée d’air dans sa vie monotone. Comme Naeun peut l’être également, bien que la japonaise est une place dans sa vie depuis plus longtemps que sa petite-amie. D’un naturel plutôt enfantine, elle n’hésitait jamais à en faire qu’à sa tête, notamment en disant qu’il avait lui-même une tête de con. « Eh bien alors, tu as bien vite perdu ton respect pour ton aîné » dit-il en fronçant les sourcils. Yuri ne prenait que très rarement mal les choses qu’on lui disait, surtout quand ça venait de Katsumi qui aimait plus l’embêter qu’autre chose. Il commençait à boire sa boisson chaude doucement, alors qu’il lui faisait bien comprendre que ses colocataires féminines n’étaient pas encore arrivés. « eh bien alors, je ne savais pas que j’étais devenu l’homme de ta vie aussi rapidement » dit-il avec un sourire au coin moqueur. Il la laissa s’installer comme chez elle, laissant ses pieds nus se poser sur ses cuisses. Une habitude à prendre bien qu’il ne put s’empêcher de grimacer à cause de la pseudo odeur qu’il sentait alors que ce n’était rien. Il arque un sourcil avant de secouer la tête doucement. « Pas moi, mais peut-être Jonah et Lara-Jean certainement. Tu sais que je ne suis pas très proche des asiatiques d’ordinaires » Loin de là, te sentant plus chez toi auprès des occidentaux, mais c’est une question de personnalité. La preuve, ça passait très bien avec Katsumi et Naeun par exemple.

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