Baby comme back {Nate & Arizona }

Nate s’était toujours sentit proches des émotions d’Arizona, ce qui avait au début causer bien des problèmes dans leurs couples. Pour évité de la blesser, pour évité les disputes il s’était mis à lui mentir, pensant bien faire, pour au final finir par la perdre… Momentanément heureusement. Aujourd’hui ils étaient plus en harmonie et le McLaren optait pour la sincérité, n’ayant plus peur d’assumer ses pensée, sa façon d’agir et pensant à lui au lieu de craindre de la mettre en colère. Résultat ça fonctionner. Même très bien. Hormis pour un détail, Nate ne pouvait sourire que lorsqu’il savait qu’Arizona se sentait bien elle aussi. Après quelque sms échangé à propos de son envie d’avoir un bébé, il décida d’aller à sa porte. Elle lui avait demandé du temps, lui en retour lui avait fait une déclaration comme lui seul en avait le secret. Il avait juste envie d’être sûr qu’elle ne déprimait pas avec un pot de glace en passant qu’elle serait enceinte dans trois ans. Il voulait la serré dans ses bras, se calé dans le canapé et sentir sa tête posé contre son torse. Il voulait sentir l’horrible odeur de son thé qui contrasté à merveille avec son parfum, délicat et fort en même temps. Un peu comme elle. Il voulait passer avec du temps avec sa fiancée. Se sentant un peu penaud il tapa à la porte de son appart. La porte finit par s’ouvrir et il eut un demi- sourire en voyant son visage, un sourire presque plein d’excuse. Il lui tendit le pot de glace qu’il tenait dans sa main. «  Salut »

J'suis partagée entre le fait d'être vraiment heureuse de ce dernier message de Nate, pleins d'amour et de sincérité. Mais en même temps j'arrive pas à m'enlever de la tête que cette envie de bébé elle vient pas de nulle part. En fait ça fait longtemps qu'elle est là. C'est juste que je l'ai souvent réprimé et que Emma l'a fait resurgir de sa cachète. Alors t'entendre me dire que tu veux pas être papa tout de suite ça me fait du mal mais je comprends. Je décide quand même de bouder un peu chez moi. Liam est dans sa chambre en train de faire je ne sais quoi et puis tu me dis que tu voudrais qu'on en parle en face à face. Ca sent pas bon. Je file vers la cuisine pour m’empiffrer et puis je t'entends taper. Déjà. Je viens t'ouvrir et comme tu me connais par coeur, tu me tends un pot de glace caramel au beurre salé et noix de pécan. Je souris doucement. Tu sais comment m'avoir. « Salut » J'te laisse entrer et je me penche sur toi pour embrasser tes lèvres. Je boude pas, promis. On est des adultes, fiancés, on doit parler.

Elle avait l’air maussade. Elle avait cette tête des mauvais jours quand quelque chose la dérangeait et qu’elle n’arrivait pas toujours à dire pourquoi.  Cette tête qui lui donner tout de suite envie de la serré contre lui, comme s’ils étaient deux aimants attiré l’un par l’autre par une force invisible. C’était plus fort que lui. Alors c’est qu’il fit, il passa une main derrière elle et la ramena prêt de lui pour lui faire sentir qu’il était là. Il parait que les câlins calme tout les maux du monde. «  Je déteste quand t’es comme ça. » lui dit-il en la regardant avant de caresser sa joue du bout de ses doigts. Un sourire apparut sur son visage. «  Aria il faut que je t’avoue quelque chose. » dit-il en la gardant toujours dans ses bras. « J’ai pensé à adopter Emma. Je sais pas si je franchirais le pas mais j’y pense. Alors si tu tombe enceinte, est-ce qu’on pourra s’occupé de deux enfants en même temps ? » Elle était merveilleuse avec Emma mais ils étaient encore étudiant. Il finit par la lâcher et posa sa main sur le ventre d’Arizona avant de la regarder en souriant, attendrie.

J'suis déçue c'est tout. Parce que j'ai vraiment envie d'avoir un enfant à nous. Il me reste encore un an et demi avant d'être titularisé et j'me dis que ce serait le moment parfait. Je pourrais une fois ma résidence terminer, bosser vraiment sans arrêter ma carrière. Enfin pour le moment. Mais on est deux pour ça. Alors quand je sens que tu es réticent, j'ai pas envie de forcer. C'est pas un sujet à prendre à la légère. Tu entres, tu me sers dans tes bras et j'me laisse aller à t'enlacer. « C'est rien ça va ! » C'est une sorte de deuil à faire mais ça va aller. Je reste dans tes bras et je t'écoutes me dire que tu m'avouer quelque chose. « Tu comptais m'en parler ? Et pas faire ça tout seul ? » Parce que si c'est ce que tu veux, moi je l'adopte aussi ! On est plus ou moins ses parents déjà, ce serait juste une question de légalité. « Je sais pas. J'ai envie de te dire que oui. Certains y arrive et parfois ils n'y sont même pas préparé. Alors pourquoi pas nous ? Mais c'est surtout est-ce que tu en as envie ? C'est plus une question de me faire plaisir pour que je sois heureuse là. » J'me racle la gorge et regarde autour de nous. « installe toi sur le canapé, j'arrive » Je range la glace et je mets un peu de musique histoire que Liam ne fasse pas sa fouine. et je reviens vers toi. « Faut que tu le veuille aussi Nate. Si c'est pas le cas, si tu veux te concentrer sur Emma, on attend. » De toute manière, même si je veux cette enfant et toi pas, je vais nulle part.

«  Oui bien sûr, ça te concerne aussi. Mais j’attendais un peu. D’être sûr. » Il n’était encore sûr de rien. «  Une partie de moi attends encore des nouvelles d’Azael. » C’était quand même étrange qu’elle ne le rappelle pas. Elle avait honte ? Elle avait kidnappé par des extraterrestres ? Est-ce qu’elle avait donné nouvelles aux parents ? Il n’osait même pas leur demander. Dire qu’il rentrait chaque vacance de Noel à Londres, cette fois ça allait être compliqué. La famille c’était souvent compliqué, mais pas toujours, parfois c’était synonyme de joie. Arizona avait envie de construire une famille avec lui. Cette idée en tête, il posa alors sa main sur son ventre, imaginant comment ça serait si quelque chose se mettait à bougeait la dedans. Il lui confia ses craintes. « Je sais pas. J'ai envie de te dire que oui. Certains y arrive et parfois ils n'y sont même pas préparé. Alors pourquoi pas nous ? » «  Parce qu’on est encore étudiant et qu’on n’a pas de réel salaire ? Parce qu’élever deux enfants en bas âge ça demande pas mal d’argent ? » Il essayait juste de lui expliquer ce qui le freiner un peu.  « Mais c'est surtout est-ce que tu en as envie ? C'est plus une question de me faire plaisir pour que je sois heureuse là. » Il comprenait. Décidé de faire un enfant ce n’était pas rien. Il l’écouta et prit place sur le canapé alors qu’elle mettait de la musique. « Je sais pas Aria. Je veux un bébé. Je veux notre bébé, mais Emma ? Et si Emma reste ? Et si… Et si je te perds toi ? » Il la regarda réellement inquiet. «  Y’a des tas de couple avec des enfants en bas âge qui se sépare. Tu peux aussi mourir pendant l’accouchement et si… on s’oublie au profit de nos enfants ? » Depuis la venue d’Emma dans leurs vies, ils n’avaient pas vraiment eu de temps pour eux, à part la fois où elle avait accepté qu’ils vivent ensemble. «  J’en ai envie. J’veux un bébé avec toi mais j’ai peur. J’ai peur qu’on détruise le bonheur qu’on a déjà. Toi, moi et Emma. Sauf qu’Emma n’est pas notre fille n’est-ce pas ? »  

« C'est normal mon coeur. T'attends que ta soeur revienne la chercher. mais si elle ne revient pas, faudra prendre une décision et moi j'te soutiens, peut importe ce que tu veux faire.   » Au delà d'être un couple, de s'aimer, on venait de se fiancer, ça voulait tout dire. Ca voulait dire que je serais bientôt ta femme, une McLaren. Alors ce serait toi et moi contre le reste du monde s'il le fallait. Je viens te rejoindre sur le canapé, je m'assois tout proche de toi, une main sur ton genou, l'autre caressant ta joue. « C'est encore adorable que t'es pas comprit. Cette appartement est à moi. Je l'ai acheté comptant. Notre appartement, je l'ai aussi acheté comptant. Comme ma voiture, comme mes années à Harvard. Nate, mon compte en banque est plein. Je t'ai jamais parlé de mes parents. Mon père fait partie des fortunes des USA. » Je manquerai jamais d'agent. Jamais. C'est pour ça que j'avais pas peur de ça. Je travaille d'ailleurs pour le plaisir de mon métier, pas pour gagner de l'argent. « Me perdre ? Tu crois que je vais te quitter parce que tu veux pas qu'on ai de bébé pour le moment ? Mais bien sur que non tu vas pas me perdre. » Je te trouve super pessimiste et en même temps tellement réaliste. On sait pas ce qui peut arriver tu as raisons. « Dans ce cas là on s'arrête de vivre mon amour. Y a pleins de couple que le mariage sépare et ils divorcent. Pourtant on va se marier nous. »J'te caresse la joue en souriant. J'ai réponse à tout, parce que c'est pas un coup de tête, j'ai déjà réfléchis à ça des millions de fois. « Non Emma n'est pas notre fille. Et je vais dire un truc égoiste mais ce serait triste de s'empecher de faire un enfant à nous parce qu'on doit d'abord s'occuper de celui d'un autre .. » Bah oui, c'était ça la vérité aussi. « Mais je suis prête à l'élever avec toi Emma, c'est sûr. Mais j'ai besoin de quelque chose qui vient aussi vraiment de nous. »

«  T’es un amour » dit-il avec un sourire alors qu’Arizona venait de lui dire que s’il décidait d’adopté Emma elle le soutiendrait. Sérieusement, combien de femmes accepterait aussi facilement cette situation ? Peu ! Il avait vraiment de la chance de l’avoir, il en était conscient et plus amoureux que jamais. D’autres femmes auraient pris la fuite en voyant leur petit ami devenir «  papa » du jour au lendemain, mais pas Arizona. Elle, elle était là pour lui et s’occupé à merveille de ce bébé inattendu. Seulement s’occupé d’Emma avait fait naitre chez la demoiselle un désir de grossesse que Nate n’avait pas vu venir. De toute façon il ne voyait jamais venir ce genre de choses ! Il n’avait pas non plus deviné qu’Arizona attendait patiemment qu’il la demande en mariage. Ce mariage d’ailleurs il allait falloir le payer et s’ils avaient deux enfants à charge… Nate s’inquiétait déjà pour l’argent et la surprise s’emparé de lui quand elle lui avoua être… riche ? «  Oh ! » dit-il simplement, se trouvant effectivement débile de ne pas avoir compris plus tôt. «  Donc de nous deux… Tu es seul qui «  gagne » le plus d’argent ? Tu sais que ça va à l’encontre de mon côté vieux jeu  ça ? » Demanda-t-il en souriant avant d’enchainé avec ses autres craintes. «  Non j’ai pas peur que tu me quitte, j’ai peur… que tu n’es plus de temps pour moi. Pour nous. » Nate avait honte de le formuler à haute voix et le rouge lui monta aux joues car il se trouva affreusement égoïste. N’empêche que ses derniers temps ils jouaient plus au «  papa et à la maman » qu’au couple d’aimant sulfureux qui grimpe facilement aux rideaux. Dans leur couple, l’accro au sexe ça avait toujours été elle, ce n’était un secret pour aucun des deux. N’empêche que… il craignait qu’une grossesse soit synonyme d’abstinence pendant neuf mois. L’autre crainte qu’il avait c’était l’accouchement, que ça se complique et qu’elle meurt. Le McLaren avait toujours était du genre à rester sur ses acquis sans prendre de risque. «  C’est vrai » lui dit-il en souriant alors qu’elle affirmait que le divorce n’empêcher pas les gens de se marié. Pour finir il y avait la raison «  Emma » sauf que ce n’était pas leurs bébé. Plus il écoutait Arizona et plus il réalisa à quel point cette envie était profonde pour elle. «  J’comprend ce que tu veux dire. Alors d’accord. J’suis d’accord. Faisons un bébé. »  

« Non c'est normal. On se soutiens dans un couple. Encore plus quand on va se marier. » tes décisions sont aussi les miennes. Je veux qu'on fasse ça à deux si tu décidais que c'était le moment, si tu te sentais prêt. Je suis plus juste ta petite amie. Je suis ta fiancée, ta futur femme. C'est encore plus fort comme lien, c'est pas rien. Ça veut dire que je peux plus partir du jour au lendemain parce qu'un truc ne me plait pas. Ça veut dire qu'on doit communiquer et se soutenir. Et c'est ce que je compte faire jusqu'à la fin de ma vie. Et puis toi tu sembles surtout préoccupé par des histoires d'argent. Je pensais que tu aurais comprit. C'est la que je me rendais vraiment compte à quel point tu n'étais vraiment pas quelqu'un d'intéressé. T'avais même pas percuté que je ne manquais pas d'argent. T'es naïf Nate, et si certains voient là une faiblesse, moi je trouve que ton innocence est une de tes plus belles qualités. J'me mets à rire de ce que tu me dis ensuite. « Non là c'est plus être vieux jeu c'est carrément être macho ! » J'te mets même une petite tape dans l'épaule. La musique en fond sonore s'arrête quelques instant pour reprendre. Je l'ai mise pour que Liam n'entende pas notre conversation. Il est beaucoup trop curieux et ça ne le regarde pas. « J'aurais toujours le temps pour nous Nate. Regarde ces derniers temps on était un peu préoccupés par Emma et par nos cours et le boulot. Pourtant l'autre matin quand t'es resté toute la matinée, moi je trouve qu'on s'est plutôt bien retrouvé. » Je te fais une petit sourire provocant. « On a survécu à un maitre chanteur, deux confréries différentes, nos ex et un problèmes hormonales. Malgré tout ça, on a trouvé le temps de se retrouver à chaque fois Nate. Je pense qu'un bébé ça devrait aller. » Et puis j'allais continuer à parler quand les mots qui sortaient de ta bouche me frappaient de pleins fouet. « Tu quoi ? » J'ai du mal à comprendre. « Tu veux bien qu'on essaie de faire un bébé, même si on doit adopter Emma ? » Un sourire de bonheur total nait sur mon visage. Pince moi, je rêve non ?

«  Je sais, mais quoi que tu dise je passerais ma vie à penser que j’ai de la chance de t’avoir. Abandonne l’idée de me faire changer d’avis, c’est perdu d’avance ! » Lui dit-il avec complicité, un sourire heureux au coin de lèvres. Ce qui pouvait rendre Arizona heureuse, c’était apparemment être enceinte et Nate lui confia ses doutes, ses craintes. Comme toujours, elle trouva les bons mots pour l’apaiser. «  Alors j’assume le fait d’être matcho » affirma-t-il alors qu’Arizona lui avouait être riche et donc gagner plus d’argent que lui. «  Plutôt bien oui » répondit-il avec une lueur dans le regard alors qu’il repensait à ce qu’ils avaient fait, à ce moment intime l’un avec l’autre. Forcément ça lui tira un sourire d’envie. «  C’est vrai. A croire que maintenant plus rien ne peux nous séparé. » Il le pensait réellement et cette idée était plaisante. Elle était la femme de sa vie et la suite logique était donc se marié et avoir des enfants non ? «  Oui c’est bien ce que j’ai dit. Je veux qu’on ait un bébé. Maintenant. Pas après le mariage, pas dans trois ans. Maintenant ! Enfin tu me promets qu’il arrivera quand même que dans neuf mois hein ? Parce que sinon va falloir qu’on retrouve au magasin acheter des trucs ! »

J'écoute ce que tu me dis et je souris. C'est mignon. C'est vraiment mignon. Alors je souris, tout simplement. « Ok. T'as vraiment beaucoup de chance de m'avoir alors » Je souris surtout devant tes yeux qui pétillent, remplit d'amour et ton souris craquant. « Mh, j'aime bien de temps en temps que tu sois macho, surtout pour rire. Mais doucement quand même ! » que je dis, joignant mon rire au tiens. Et puis je te parle de cette matinée où tu es restée dans mes draps plutôt que d'aller en cours. C'était bon. Bon de se retrouver, bon de ne faire qu'un. « Plutôt ouais ! » je souris tout en hochant la tête. On savait très bien se retrouver parce que c'était inévitable. Toute notre relation était battit sur le fait que des tas de choses de la vie essayait de nous éloigner l'un de l'autre, sans grand succès vu la bague que je portais à mon annulaire gauche. « C'est pas à croire mon amour. » Je caresse ta joue. « Plus rien ne peut nous séparer. » Je te souris encore une fois. Je fais que ça, parce que tu me rends tellement heureuse. Je pense que t'en a même pas conscience. Et puis tes mots me percute de plein fouet. Je m'attendais pas à ça. Je pensais que tu serais réticent à l'idée d'avoir notre bébé à nous vu que Emma était dans nos vies. Je pensais que tu voudrais l'adopter elle et donc n'avoir qu'elle pour le moment, que deux bébés ce serait trop. Mais t'es visiblement plus prêt que je ne le pensais, pour mon plus grand bonheur. J'te saute dessus. Je te prends dans mes bras brusquement, tu tombes en arrière sur le canapé, moi sur toi. « Je peux te promettre qu'il ne sera pas là demain déjà ! Ni en fin de semaine » Je ris de bon coeur et j'embrasse le bout de ton nez, ton front et puis tes lèvres.« On va avoir un bébé ! ON VA AVOIR UN BEBE. LIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM ON VA AVOIR UN BEBE » Je me rends compte de ce que je viens de dire et je porte ma main à ma bouche avant de recrier en direction de la chambre de mon coloc : « ENFIN PAS TOI ET MOI HEIN » Bah ouais faut préciser, il est capable de penser que je lui demande de me faire un gosse.