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22 décembre 2012. Dire qu'hier on était tous censés mourir dans d'atroces douleurs, après de nombreux séismes, raz-de-marrées, tornades ou ce genre de conneries que des fêlés avaient inventés au fur et à mesure que la date approchait. Je n'avais pas encore eu le temps de regarder les informations télévisées aujourd'hui, mais j'étais certaine qu'en allumant ma télévision j'allais bien me marrer. C'est moche de se moquer, je vous l'accorde, mais bon, il y a certaines situations, comme celle-ci où on peut pas se retenir.. D'après des étudiants que j'avais rencontré ce matin en allant acheter une petite bricole dans Cambridge, certaines personnes s'étaient enfermées dans des bunkers, s'étaient recouvertes d'aluminium. Hum hum. Comme si ce genre de "précautions" foireuses allaient les protéger des aliens ou de la destruction hypothétique de la Terre. J'en restais ébahie devant leur intelligence et à quel point, ils pouvaient être futés ! C'est certain ! De bonne humeur après avoir rigolé toute seule d'avance, je ferma enfin complètement ma valise. Oui, j'avais réussi à la boucler. En même temps, je vais à Chicago, chez moi, j'avais déjà pas mal d'habits la bas à disposition, je ne vois pas pourquoi je mettrais toute ma garde robe dans un petit sac. Voyageons léger. Je checka une dernière fois ma liste -première fois que je suis organisée tient- et remarqua qu'il me manquait un gilet, que j'avais mis la veille, ainsi que ma montre. Zut. J'avais dû les laisser dans la salle commune de la mather house, vu que j'y avais traîné pas mal hier soir. Je soupira, posa mes papiers et descendis les escaliers pour retourner dans la large pièce. Bien sûr des gens y étaient, parlaient entre eux et certains me sourirent quand j'entra dans la pièce. Sourire que je retourna bien évidemment. Hey ! C'est que je les aime les mathers. Je trouva rapidement mon gilet, laissé à l'abandon contre l'un des canapés, intact, un exploit, et j'allai le prendre. En effet, il était complètement propre. J'avais de la chance là, vu que j'voulais le mettre pour aller sur Chicago, étant donné qu'il était chaud et confortable. Restait plus que ma montre. Où est-ce que j'avais pu la mettre celle-là ? J'entrepris de faire des recherches, en fronçant les sourcils par moment, tandis que je pris la parole, dans la salle devenue quelques instants silencieuse. Vous allez bien sinon ? Nul, mais bon. Faut bien commencer quelque part.
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