This is a emergency... (Bamwin)

Tout ce qui touchait aux enfants de base interpellait forcément Bambi, mais depuis le début de sa grossesse, ce côté s'était énormément exacerbé. Pas étonnant que l'italienne ait donc sauté littéralement dans sa voiture direction l'appartement d'Erwin dès la fin de leur bref échange de textos. Il n'y avait pas besoin de plus de mots... son meilleur ami était en peine, elle rappliquait pour l'aider, point. Mais malgré son extrême précipitation, la brunette avait tout de même pris un nécessaire pour bébé, au cas où le jeune homme n'ait pas encore ce qu'il faut. Cette situation était nouvelle pour lui, et si les femmes semblaient davantages taillées pour les états d'urgence du même genre, Erwin semblait perdu... Chou c'est Bambi, Ouvre-moi ! s'exclama-t-elle avec douceur, après avoir frappé de la même façon, un gros sac en main. État d'urgence = matériel d'urgence après tout !

Comme il se retrouvait en charge d'un nourrisson de trois mois, Erwin ne savait tellement pas quoi faire. Pourtant il avait lu quelques ouvrages sur les bébés mais il ne s'attendait pas à devenir père à plein temps. En effet, il venait d'apprendre que la mère de son fils avait eu un accident mortel et que désormais, il avait la garde totale de leur enfant. Ce n'était pas très facile à vivre mais le jeune français n'était pas le genre de personne à abandonner, sans avoir essayé. Néanmoins il ne pouvait guère s'empêcher d'appeler sa meilleure amie à l'aide. Surtout que Cole était en pleine crise de larmes là, et il ne savait pas du tout comment le calmer... « Papa est là... Calmes-toi... » murmura-t-il tout en tenant son fils contre son cœur, mais celui-ci continuait de brailler. Heureusement que sa meilleure amie arriva quelques petites minutes plus tard, et rapidement il vint l'ouvrir, soulagé qu'elle se soit déplacée pour lui venir en aide. « Chou... Si tu savais à quel point je suis content que tu sois là. » dit-il d'une voix soulagée sans cesser de calmer son fils. « Entres et fais comme chez toi... »

Bambi venait juste d'arriver chez Erwin et aussitôt, les pleurs du petit Cole lui parvinrent aux oreilles. Apparemment, elle arrivait pile au bon moment, son meilleur ami ne parvenant pas à calmer son fils. Il n'y avait rien d'étonnant à cela : la mort de sa mère, son absence le perturbait, d'où sa petite colère actuelle. Je me doute... pourquoi tu ne m'as appelée avant chou ? s'enquit-elle en déposant un petit bisou sur la joue de son pote, avant de lui prendre délicatement le bébé. Malgré son bidon qui s'arrondissait et la fatigue tirant ses traits, l'italienne parvint à calmer légèrement le nourrisson, frottant son dos tout en chantonnant d'une voix apaisante. Rien de tel pour essayer de laisser passer la crise. Tu vas y arriver tu sais... c'est encore tout nouveau, pour vous deux !

Erwin avait appelé au secours à sa meilleure amie, la présidente des Mathers. Et celle-ci avait immédiatement répondu présente alors qu'elle avait sûrement d'autres préoccupations. Elle était quand même enceinte et fiancée maintenant, ce qui voulait dire qu'elle avait une petite famille à s'occuper mais voilà, elle avait encore de la place pour lui ! Le jeune français n'était pas franchement habitué au fait de s'occuper d'un nouveau né même s'il avait déjà eu son fils avec lui... Mais généralement, sa mère était là avec eux. Sauf qu'aujourd'hui, celle-ci ne viendrait pas parce qu'elle n'était plus de ce monde... « Je pensais pouvoir y arriver mais c'est devenu impossible... Dès qu'il s'est mis à pleurer. » dit Erwin d'une voix légèrement affolée alors que son bébé ne cessait de pleurer. Fin celui-ci se calma dès qu'il atterrit dans les bras de Bambi. « Si je n'y arrive jamais ? Et si mon fils finit par me détester... » ce n'était pas le genre du français d'être aussi pessimiste mais voilà, ça faisait près de deux heures qu'il essayait vainement de calmer son fils donc il était dans un état lamentable.