feat. kwon hyuk
- 12/06/1994
- NAMPO (CORÉE DU NORD)
- VINGT-QUATRE ANS
- AMÉRICAINE
- HÉTÉROSEXUEL
- CÉLIBATAIRE
- STATUT SOCIAL AISÉ
- MUSIQUE
- MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES
- YOUTUBER
- NON BOURSIER
Maître de son futur. Persuadé de percer dans le milieu musical en tant que PDG producteur, compositeur et chanteur dans un label qu’il a créé dans sa tête. Malgré le fait qu’il ne soit pas proche des autres, il vient en aide à une personne en difficulté. Son caractère glacial n’est qu’une carapace, il se protège des autres. Dans le fond, il cherche une maison, il cherche des frères et des sœurs, il cherche une famille capable de le soutenir dans les moments les plus difficiles. Intelligent, travailleur et débrouillard dans ses études, il se montre sérieux. Mais comme tout étudiant, il peut se laisser tenter par l’amusement pour se vider la tête. C’est un élève qui ne montre pas son côté dépressif, préférant montrer aux autres que tout va bien, il ne veut pas inquiéter les autres. Il est persuadé d’avoir sa place dans l’une des maisons de cette université.
Le cœur qui crépite dans la cave de sa poitrine est trompeur. Il fulmine sans jamais s'éteindre et crache des flammes qui vont jusque dans le fond de son regard. Il grésille et la passion se met à lui dévorer le bout des doigts. Lorsqu'elle frémit ce n'est pas d'affection qu'il s'agite. C'est de haine.
La haine qu'il ressent est un lac acide qui s'est creusé au fil des ans, à présent si profond qu'il ne peut s'évider et que ses doléances continuent chaque jour de le remplir. Ses entrailles le démangent et des remontées de vapeurs corrosives laissent des brûlures sur la longueur de sa trachée ; Pour préserver ses organes, il ouvre la bouche et exhale sur le visage du monde une haleine de feu qui ne laisse pas indemne.
Le parfum de sa rage, elles vont toutes le connaître.
Il n'y a pas de particularité. Il n'y a pas d'exception ni de place qui se fait pour le bon sentiment. Il s'est lui-même égaré dans sa croisade vengeresse où il a enterré sa candeur de petit garçon pour devenir un sombre casanova aux compliments venimeux ; feindre l'adoration, l'admiration et la fièvre des amants pour mieux trouver la route invisible qui mène au cœur.
Ce n'est pas un havre sentimental qu'elles découvrent en lui mais le vivat incandescent d'un enfer intérieur.
Ce manège grotesque, c'est l'habitude et le vice de l'addiction qui le perpétue ; une envie sanguine, un désir qui tire les ficelles en le poussant à toujours fréquenter ses sentiers ; dans cette piste sombre il a trouvé un exutoire qu'il n'abandonnera pas et dont il ne s'excusera jamais parce qu'il en jubile.
C'est un garçon qui a longtemps souffert et désormais que ses dents ne grincent plus, il cherche seulement la rétribution.
Le cœur de Jayden est devenu une pierre endurcie que rien n’entame ; un monument granitique gelé qu’aucun pleurs et qu’aucune plainte n’ébranlent puisqu’elles se carambolent en empruntant un chemin à sens unique. Il est trop accaparé par ses propres souffrances pour songer à celles des autres. La ruine de son propre malheur est le seul paysage qu’il accepte de voir. Pour lui le reste n’existe pas.
Tout espoir de rémission abandonné depuis longtemps, pour Jayden il s’agit à présent de régner sur son champ de ruine. Trop cynique pour songer à être optimiste et trop égoïste pour s’horrifier de l’abomination qu’il est devenu, on ne l’arrache désormais plus à sa noirceur qui est son seul réconfort, et sa misère, il la propage comme le ciel étend le voile de la nuit sur le monde.
Il s'est noyé dans un bassin sans fond et compte bien y plonger l'univers.
Tout en bas de la faille profonde de ses vices, il vagabonde dans ses propres décombres comme un assassin en vadrouille, avec des envies de meurtres insoutenables qui agitent la poitrine et il soulève chaque pierre, chaque relique du passé en espérant trouver un sens à sa tragédie. Il voudrait trouver au vide un axiome. Il voudrait avoir l'idée folle d'un bonheur à bâtir mais comme de nombreux gens de son âge, il ne sait pas et malgré sa désinvolture, il peine à exister véritablement.
Il erre au travers d'un terrain vague dont il oublie la morosité et sur lequel il pose un abat-jour qui dépeint des scènes de liesses. Mais parfois le tissu se déchire et il s'arrête tandis qu'une question lui échappe.
Seul le néant répond à son interrogation, avec une voix qui ne porte aucun son mais dont le souffle l'écorche. Elle lui rappelle où il se tient ; au bord d'un abysse qu'il creuse lui-même.
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je veux être parrainé si oui, par Bambi C. Corleonesi (voir la liste des parrains)
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