feat. Ursula Corbero
- 15.06.1994
- BOSTON
- 24 ANS
- ISRAÉLIENNE
- HETEROSEXUELLE
- CELIBATAIRE
- AISE
- DESIGN DE MODE
- ARTS VISUELS
- JOB ETUDIANT
- BOURSIER
Son dossier scolaire est très bon, mais jusqu'à l'obtention de son baccalauréat, elle n'avait pas de spécialisation. Or, c'était le moment de choisir. Aucune matière générale ne l'animait assez pour qu'elle s'y donne corps et âme. En revanche, son sens de l'esthétisme, son goût pour la finesse et le style l'ont mené jusqu'à un cursus Design de Mode. C'est vrai qu'elle a toujours aimer griffonner sur son carnet, des silhouettes, des femmes, des vêtements de princesse... Elle n'hésita même pas une seconde à envoyer son dossier lorsqu'elle vit que Harvard proposait cette formation. Et puis, il y avait un petit côté rassurant à suivre son frère dans cette école si prestigieuse...
Anouk c'est une bonne vivante, mais c'est compliqué de la cerner, parce qu'elle vit beaucoup dans sa bulle. Elle rêvasse, s'isole facilement, un carnet de dessin entre les mains. Elle s'émerveille devant tout et rien, trouvant toujours de la beauté et du positif, peu importe la situation ou le sujet. En ça, elle est attachante Anouk. C'est une grande artiste dans l'âme. Expo, arts plastiques, visuels, sonore, etc. Peu importe tant que ça l'inspire. Son rêve à elle c'est de monter sa propre boîte de prêt à porter. Depuis son retour du Kenya l'année dernière, c'est son seul objectif. Et sa détermination est sans failles. Elle choisit la maison Lowells, car c'est là qu'elle se sentira le mieux. Entourée de gens qui comme elle, passionnés par les même choses, assez ouverts d'esprit pour pouvoir recevoir toutes les idées farfelues d'Anouk. Il lui faut des confrères qui lui ressemblent et puissent lui faire découvrir de nouveaux horizons.
Anouk elle est douce, calme et discrète. Seconde enfant d'une grande famille, elle prend exemple sur son frère aîné et devient une fille studieuse et très intelligente. Ce n'est pas chez elle que vous trouverez un fort caractère, elle est simple et réfléchie. Très éloignée du conflit, elle est plutôt dans la discussion, la tolérance et la compréhension. Souvent, elle joue l'arbitre dans les emmerdes familiales.
Son problème c'est sa gentillesse. Elle ne juge jamais personne et a tendance à penser que chacun est doté d'un bon fond. Par conséquent, elle est le parfait pigeon. On l'a prise pour une conne, plus d'une fois, on s'est servi d'elle, on lui a menti, etc. Ca arrive me direz-vous ! Mais elle regrette de faire si facilement confiance à autrui, elle s'en veut et elle se renferme. Personne ne semble faire attention à son petit coeur, parce qu'elle renvoie une image de fille forte, impassible et sûre d'elle. Mais la vérité c'est que ça lui fout un coup à chaque fois.
Alors elle a commencé à construire un mur de pierre et à penser à elle-même. L'égoïsme naquit et on lui reproche parfois. Véritable artiste née, elle gagne en caractère et en autorité depuis qu'elle sait où elle va dans la vie. Maintenant elle essaie de concentrer sur l'essentiel. Ça l'oblige à s'isoler encore un petit peu plus derrière ce mur fictif, mais qui arrivera à le franchir devra prendre soin de son jardin secret. Pire encore. Mais ce n'est pas prêt d'arriver.
La petite fille timide a aujourd'hui laissé place à une femme classe, élégante et pleine de finesse. Toujours à la pointe de la mode, la vie lui a offert une superbe revanche. Elle attire plus de regards qu'elle ne l'imagine, mais elle s'en balance. Se faire remarquer n'a jamais été dans ses objectifs. Elle est plutôt du genre Réussite personnelle.
AmbitieuseRéfléchieDiscrèteEléganteProtectriceInaccessible
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲
si scénario:
- Code:
[size=10][url=lienversvotreprofil]☆[/url] [url=http://www.i-love-harvard.com/t97691-2m-2f-famille-edelstein]☆[/url] <span class="pris">URSULA CORBERO</span> • “ Anouk Edelstein ”[/size]
please tell us more
Quand elle a eu seize ans, papa est mort. Le drame familial le plus fou qu'elle ait vécu. Cette année là, quelque chose s'est brisé. Pour commencer, chacun des coeurs des membres de la famille Edelstein s'est arrêté de battre, pendant une fraction de seconde. Les âmes se sont brouillées et la tristesse est entré dans leurs vies comme un nouveau tatouage qui colle à la peau. Le seul à avoir gardé la tête sur les épaules c'est Caleb. Le surhomme. Il a pris tout le monde sous son aile, tentant de sauver cette famille de malheur ambiant. Bordel, heureusement qu'il était là !
Anouk, elle a regardé sa mère se laisser mourir, s'enfoncer dans les sombres abysses de la dépression et du chagrin. Malgré tous ces efforts, c'est comme si elle avait perdu son deuxième parent en même temps. Qui peut supporter ça ? Elle a commencé à prendre exemple sur son frère pour tenir le coup. Mais c'est indéniable ; elle n'est pas si aussi robuste que Caleb. Anouk, elle, c'est la fragilité, le courage silencieux, le mystère et la délicatesse. Elle ne sait pas mentir, ni jouer un sourire pour cacher des larmes.
A vingt-et-un ans, elle rencontre un homme dont elle tombe amoureuse. Lui a vingt six ans. C'est bien la première fois qu'elle se donne les moyens d'être avec un homme, qu'elle se bat pour gagner son respect et son amour. Elle ne dit rien à personne sur ces sentiments naissants, jusqu'à ce qu'elle soit enfin sienne. Il la faisait rire comme personne ne l'a jamais fait auparavant. Il lui a offert des présents qu'elle n'avait jamais reçu d'un homme. Elle a découvert des émotions, des rêves, des envies qui ici lui étaient inédites. Le hic, c'est qu'il ne vivait pas à Boston, mais à Springfield. Il descendait tous les week-ends pour la voir, et elle, elle l'attendait chaque semaine, délaissant sa raison en faveur de son coeur. Ce genre d'attente si frustrante, si grisante. Mais vous imaginez bien que ça a fini par péter cette histoire, que rien ne s'est passé comme elle l'aurait souhaité. La vie est loin d'être aussi indulgente. A la place, elle lui a brisé le coeur. Sévèrement. Violemment. Cruellement.
Deux semaines sans nouvelles qui ont rendu Anouk aussi folle et désespérée qu'elle ne la jamais été. Frustrée, paniquée, nerveuse, il n'y a pas un jour sans qu'elle ne l'appelle pour connaître le pourquoi du comment. Oh oui, elle sait, elle était peut-être un peu collante, mais il le fallait, pour compenser l'absence de réponse. Rien n'est plus dévastateur que le silence. Jusqu'au moment où elle a implosé. Pourquoi ? Mettez-vous à sa place, et imaginez une seconde ce que vous auriez ressenti si vous aviez croisé l'homme que vous aimez, avec une autre femme. Quelques verres de whisky dans le sang et, elle le croise en ville un soir. Il est passé devant elle, sans même daigner poser son regard sur elle, avec une autre gonzesse que ses épaules. Anouk les a regardé défiler devant ses yeux. Ils riaient aux éclats, semblaient très proches -trop proches- et elle a compris directement. Les deux zouaves avançaient dans leur bulle, de la même manière qu'elle et lui, au tout début. Maintenant, il l'avait oublié, pour recommencer son cirque avec une autre. Quelle blague. Comment est-ce que ça avait pu lui arriver à elle ? Elle est pas conne, ni naïve a ce point. Si ? Elle était déçue d'elle-même, de lui, de la situation. Alors blessée, elle s'est barré sans rien dire, sans plus jamais donner de nouvelles. Elle était morte pour lui alors il devait être mort pour elle aussi.
Vous imaginez facilement qu'elle a passé les cinq mois suivants à nous faire une dépression chronique, s'isolant comme elle sait si bien le faire, à sécher les cours chaque semaine et à ne plus rien dessiner à part des coeurs ensanglantés et des cadavres de femmes nues sur fond noir.
Évidemment, elle a foiré sa quatrième année. Plus de cours. Plus de devoirs. Plus d'obligations ni de responsabilités. Que ce soit envers sa famille, ses professeurs ou elle-même. C'était fini, elle avait chié sur tout ça parce qu'elle agonisant dans le chagrin. Période difficile ou elle s'est mise pas mal de gens à dos.
Prise au piège de ce tourbillon infernal, elle décida de quitter Boston au début de la rentrée 2017. Besoin de changement, un nouvel air, loin des visages familiers, des mauvaises habitudes, des lieux connus et bourrés de souvenirs. Elle n'a pas vraiment laissé le choix à ses proches. Son avion décollait sept jours après qu'elle ai annoncé la nouvelle. C'était nécessaire, voire vital pour elle, peu importe ce qu'autrui allait penser.
Octobre 2017, elle pose un pied à Nairobi, au Kenya. Aucune idée de la durée de ce périple. Aucune idée de la raison pour laquelle elle a choisi le Kenya. D'habitude, ses pays de référence c'est l'Italie, la Grèce et l'Espagne. Mais l'Afrique, c'est un continent oublié, et Anouk elle voulait être oubliée.
Pendant ces huit mois à l'autre bout de la planète, elle a connu le dépaysement le plus total. Ce sentiment la dépassait et elle retrouvait son émerveillement initial. Pour la première fois de sa vie, elle a laissé le courant l'emporter, laissant le contrôle de sa vie à des inconnus qui lui ouvraient les bras avec un grand sourire. Elle a rencontré l'Insouciance, la Simplicité, les petits bonheurs. Tout ce qui la rapprochait de la jeune Anouk, celle au coeur encore intacte. Travaillant sur place, elle s'est fait énormément d'amies, principalement des commerçantes sur le marché de la capitale. Ces femmes vendaient des vêtements cousus mains, des nappes brodées, des couvertures colorées, et Anouk restait plantée devant ces stands pendant des lustres. C'était joyeux, chaleureux,et beau. De fil en aiguilles, elle a rencontré ces femmes, ces couturières acharnées, ces stylistes modernes, ces designers originales. Elle est retombé dans les prémisses de sa passion : la Mode. Ici, ce mot avait un autre sens. Les Etats-Unis sont loin et la mode qu'elle propose également. Au Kenya, la mode porte des couleurs criardes, elle sculpte des vêtements amples et décalés pour reconstruire le corps féminin, elle prône les crânes rasés et bijoux aux chevilles. La femme n'est plus esclave de la Mode, elle devient et incarne sa propre tendance. Elle a aidé ces femmes dans leur atelier de création et leur commerce de textile, jusqu'à retrouver pleinement confiance en elle, en tout cas en cette passion éteinte. Quel plus beau voyage aurait-elle pu faire que celui-ci ?
Mai 2018. Elle rentre à Boston, la tête pleine de rêves et de projets. Elle sait que son choix était draconien lorsqu'elle a quitté cette ville, mais il fallait réparer les erreurs et les manques. Désormais, elle a un nouvel objectif : reprendre ses études et monter sa propre boîte de prêt à porter. Il allait lui falloir du temps et de l'argent, mais ses désirs passaient avant tout. La détermination a rejoint la course pendant ces derniers mois et plus rien ne saurait se mettre en travers de sa route. Plus de place pour le doute, plus de place pour la peur, plus de place pour les histoires de cœur.