OLIVIA I. BORGIA ► Johanna Braddy

Olivia Italia Borgia, la fille unique et légitime de la famille Borgia. Pour autant que ton père n’ait pas mis au monde un bâtard ou deux. Jusqu’à preuve du contraire, tu es la seule héritière de cette riche famille qui entretient les richesses de Rome. Celle-ci possède plusieurs domaines d'activité, le principal étant le trafic aérien, ce qui, à ton jeune âge t’importais peu, malgré le fait que tu ais développé une passion inconditionnelle pour le ciel. Née dans cette grande famille, aimante et bienveillante, tu as reçu la meilleure éducation possible néanmoins de lourdes charges reposaient sur tes frêles épaules, te promettant un avenir luxurieux et plein de richesses. Bien que tes parents attendaient beaucoup de toi, ils t’ont aimé, chéris chacun de tes projets et ils t’ont toujours accordé toute leur confiance. Tu as donc toujours donné le meilleur de toi-même, tu as essayé d’être la meilleure fille possible. Considérée pour beaucoup comme étant la fille parfaite de la famille Borgia, avec le temps, cette étiquette qui te collait à la peau, tu as fini par l’accepter et à tout faire pour la garder. Tu as toujours vécu cette vie de princesse, agréable, paisible et sans complications.


SECOND
Tu avais appris à jouer du piano, tu prenais des cours d’anglais et de français tous les jours, tu suivais des cours d’informatique de base, tu savais danser, chanter et parfois ton père t’emmenais en jet privé à l’autre bout du monde pour récompenser tous tes efforts. Conquérir le ciel était un de tes rêves les plus fou. Malheureusement tu n’avais pas le temps pour apprendre à piloter, ce n’était également pas digne d’une lady. Travaillant jusqu’à la sueur de ton front, tu obtenais toujours les meilleures notes à l’école, tu étais la meilleure dans quasiment tous les domaines et de la fille parfaite de la famille Borgia, tu obtenais le titre de “Miss je sais tout”. Évidemment, tu passais bien au-dessus des critiques bien que tu avais du mal à te faire des amis, car auprès des autres, tu étais chiante à tout savoir, tu étais toujours la meilleure, là où Olivia était, il n’y avait pas de place sous les projecteurs pour quelqu’un d’autre. Il n’y avait de la place que pour la blonde d’une des plus grandes familles de Rome. Cependant, tu as toujours souhaité suivre les valeurs de ta famille et la confiance qu’ils t’accordent étaient plus forte que tout. Puis à force d’être toujours seule, ta mère te la présenter, ce gamin.



Tu l’as rencontré à l’âge de 16 ans. Ce garçon était comme un enfant en manque d’attention, turbulent au possible et assez caractériel. Grâce à vos mères respectives, tu fis la charmante connaissance de Noah, le fils d’une autre famille riche de Rome, tu as eu du mal à l’apprécier dans un premier temps, mais ce fut ton premier véritable ami et cet ami devint rapidement ton petit ami un an plus tard. Tu l’aimais d’un amour sincère, ce fut en réalité ton premier amour et le dernier véritable. Il avait tout fait pour toi et à cette époque, tu étais prête à en faire autant pour lui. Tu l'as même suivit jusqu’en amérique pour suivre des études à Harvard. À sa grande surprise, tu avais accepté d'abandonner ton Italie bien aimée pour lui, pour ton avenir et à l’encontre de ce qu’auraient réellement voulu tes parents. Tu avais choisi de suivre des études de droit et économie, bien que tes parents n'approuvent pas totalement ta décision concernant le droit, ils ont tout de même accepter, car ils avaient confiance en toi. Tu étais d’ailleurs bien déterminée à leur prouver qu’ils avaient raison de t’accorder leur confiance ainsi que leur avenir. “On passera les portes d’Harvard ensemble”, une promesse qui fut réalisée avec succès et sans embûche. Puis après quelque temps à nourrir ce petit bonheur, cet amour inconditionnel, Noah sauta le pas et il te demanda en mariage. En pleurant de joie, tu acceptas bien évidemment. À ce tableau si parfait, à cette vie toute tracée s’ajouta une tâche bien sombre lors de ce tragique événement en 2013…


FOURTH
Dans l’ensemble, tu n’avais rien à reprocher à la vie que tu as menée jusqu’à ce jour. Tu avais selon toi une vie parfaite, sans soucis, tu n’as jamais connu de problème d’argent, de famille ou de coeur. Tout était réglé comme du papier à musique, le tableau était sans imperfection… Du moins jusqu’à ce jour. Te rappeler de cet événement est plutôt rude, tout est allé si vite et tu avais d’ailleurs été blessée. Tu en gardes un très mauvais souvenir. Ce jour-là, la vie pour laquelle tu t’étais battue a volé en éclats. Comme a ton habitude, tu étais partie plus tôt que ton homme, le dernier baiser que tu lui donnas fut le dernier de votre relation. Tu prenais toujours de l’avance malgré le fait que vous alliez au même endroit. Tout semblait normal ce jour-là, de la musique douce dans les oreilles, des gens ordinaires qui passaient près de toi, d’autres étudiants qui te saluait, quelques regards inconnus qui s’échangent… Tu empruntes toujours le même trajet, tu ne changes pas les bonnes habitudes et à force de vouloir être la première partout, tu finis par être la première à être coincée au sein de l’université. Tu t’étais dirigée au Annenberg Hall comme toujours puis c’est ici que tout dérapa. Des explosions se firent entendre à proximité, plusieurs étudiants hurlaient de panique et te concernant, tu n’étais pas plus rassurée, tu pris la main des autres pour essayer de les mener plus loin, les explosions étaient si forte que personne n’entendant ta voix. Les vitres explosèrent simultanément faisant voler plusieurs éclats de verre. De nombreux morceaux virent se loger dans ta peau, te faisant crier de douleur. Tu persistais à suivre et à mener les autres le plus loin possible, mais lorsqu’une partie du plafond s’effondra, ce fut sur toi qu’il tomba, te stoppant net dans ta course. Tu t’es évanoui sur le coup. Heureusement, les secours te trouvèrent dans les décombres. Heureusement, tu n’étais blessée que brièvement, malheureusement pour ton entourage, le traumatisme que tu avais vécu était bien plus profond que toutes tes blessures réunie. C’est ce jour-là, à contre coeur que tu quittas Noah. Bien que tu l’aimais du plus profond de ton coeur, tu avais besoin de t’éloigner de tout ce que tu avais connu jusqu’à maintenant. Il était détruit et toi aussi. La princesse Borgia devait se retrouver avec elle-même. Tu quittas Noah en lui rendant sa bague, Harvard, l’Amérique, tu tiras un trait sur tes fiançailles et tout ce pour quoi tu t’étais battue jusqu’à présent. Un déchirement au coeur si puissant que tu avais pleuré durant des jours et des nuits.



Le temps est synonyme de guérison. Lorsque tu es revenue en Italie, le premier à t’accueillir, à ta grande surprise, ce fut le frère de Noah. Le frère qu’il détestait tant, il a toujours été gentil avec toi et il t’avait aidé à reprendre ta vie en main. A vivre. Profitant de tout, de la vie, du beau temps, du jet de ton père ainsi que des garçons, tu avais finis par souffler. Devenir plus égoïste et à penser davantage à toi. Ce qui n’était pas plus mal au final. Tu avais besoin de tout cela. Tout était plus clair maintenant, même si tu ne savais pas si tu souhaitais revenir là où tout a commencé. Tu n’avais clairement pas le cran d’affronter toutes tes peurs. Mais lorsque Enzo partit pour Boston, ce fut de trop. Tu lui avais même demandé de rester, mais ses obligations familiales étaient plus forte que toi. Tu finirais par te retrouver seule dans ton pays natal et tu n’avais pas envie que cela arrive, il fallait bien que tu fasses quelque chose de cette vie. Reprendre tes études à Harvard ? Pourquoi pas. La seule chose que tu ne voulais pas, c’était le revoir. Affronter cet homme que tu as aimé et qu’au fond, tu aimais toujours, c’était au-delà de tes forces. Depuis ton départ, il n’avait pas bougé, il était toujours là et l’éviter n’était pas une solution, de toute manière, le monde est si petit que vous finirez par vous recroiser, c’était inévitable. Tu savais que tu n’avais pas le droit de le rappeler après ce que tu lui as fait, tu as même dû te faire violence pour ne pas le faire. Néanmoins, une fois de retour, tout ne serait plus pareil.