I hate everything about you - Lauranio

❝I hate everything about you❞
ANTONIO & LAURA

Putain qu’est ce que j’aime les jeudis soir car ça rime toujours avec soirée étudiante. Bien entendu il y en a toute la semaine, mais le jeudi je trouve les soirées bien plus intense et justement c’est ce dont j’ai besoin là, j’ai envie de m’amuser, de boire sans forcément de limite mais je propose à personne de venir car j’ai pas envie de ça, non je veux faire de nouvelles connaissances, c’est plus excitant l’inconnu parfois. Je me prépare donc sans trop en faire, simple polo blanc histoire d’être présentable car je n’aime pas avoir l’air d’un clochard mais inutile d’en faire des caisses et de se montrer, non j’aime pas ça. J’arrive donc dans le bar et je commande de quoi boire alors que sur la petite piste se trouve déjà quelques personnes qui dansent et je souris alors que je bois mon premier shooter de mon mètre surprise car ouais j’ai pas envie de savoir ce qu’il y a dedans, je veux juste être surpris et boire. Je parle avec quelques jeunes femmes mais sans plus et puis alors que je me lève je sens soudainement mon polo s’humidifier et je lève la tête pour remarquer une jeune femme. Dans un premier temps je lui souris et j’allais lui signaler que ce n’est rien cependant quand je reconnais Laura je serre les dents et je la regarde méchamment « Putain mais t’es conne ou quoi ?! C’est drôle hein, ça t’amuse de faire ça clocharde » Ouais je l’insulte elle m’insupporte cette femme, je peux pas l’expliquer elle m’énerve, tout m’agace chez elle. Je regarde mon polo qui se trouve taché et ça me rend encore plus fou « Vaut mieux pour toi qu’il redevienne blanc je t’assure » Putain mais il était blanc et je me retrouve avec le drapeau des homosexuels sur le buste alors que j’en suis pas un. Cela me ferait rire sur les autres mais pas sur moi clairement.

© LOYALS.

❝I hate everything about you❞
ANTONIO & LAURA

C’est dingue comme certaines personnes pouvaient avoir un effet négatif sur notre comportement. Me concernant je pouvais tout aussi bien ne pas réagir, ignorer la personne ou alors tout à l’inverse partir dans les tours. Je ne pensais pas justement que ce soir je tomberais sur cette garce de Laura. Bordel je le supporte pas celle là et encore moins maintenant qu’elle a versé son verre sur mon polo. Ouais elle avait peut être pas fait exprès mais je m’en foutais totalement, pour moi cela était du pareil au même et je ne compte pas la ménager oooh non. Les noms d’oiseaux fusent. Je ne comprends pas ce que mon pote lui avait trouvé pour se mettre avec, elle est mauvaise, provocatrice et j’en passe. Le principal c’est que maintenant il n’est plus avec mais bon maintenant c’est moi qui me retrouve face à elle et j’aurais préféré éviter cela. Sa présence me donne des boutons « T’es tellement conne Basaïa que ça m’étonnerait pas en fait tu vois » Je serre les dents tout en la regardant avec mon regard noir. Elle s’était d’ailleurs retenue à mon bras et heureusement elle retire ses sales pattes de crasseuse de mon bras et je me sens mieux. « Sinon ça va mal se passer pour toi » Je la menace et vaut mieux qu’elle prenne cela au sérieux car si je ne compte pas atteindre son intégrité physique, il n’empêche que j’ai plus d’un tour dans mon sac et ça risque de mal finir pour elle. Je rigole à son commentaire, son insulte me passant au dessus enfin pas totalement mais je ne vais pas le lui montrer. « Même avec mon polo tâché je fais moins déchet de la société que toi, c’est quand même dingue » Je la regarde tout en plissant les yeux « Faire la pute ça marche alors ? T’as des clients malgré ton apparence et les MST que tu portes ? » Bon j’avoue que me concernant je ne suis pas mieux vu le nombre de conquêtes que j’ai mais je suis propre au moins. Je la pique moi aussi, je doute qu’elle aime trop ça, mon pote m’avait dit qu’elle aimait pas trop qu’on lui tienne tête.

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❝I hate everything about you❞
ANTONIO & LAURA

Je n’ai jamais été chanceux dans la vie entre mon enfance et tout le reste. Pour preuve alors que je pensais passer une bonne soirée, je me retrouve totalement tâché et face à Laura Basaïa cette garce que je ne supporte tout simplement pas, c’est ainsi, je ne peux pas voir sa tronche en peinture. Je souris malicieusement alors qu’elle essaye de me descendre à sa façon « Ah oui excuse parce que c’est sûr que toi c’est vrai que t’as une sacrée répartie. » Je rigole, me montrant totalement moqueur pour le coup. En revanche je crois ce que je dis et connaissant l’esprit tordu de la jeune femme ça me surprendrait tout simplement pas en fait. Bien entendu que je la menace car je compte bien faire en sorte que cela ne se reproduise pas. « Fais la belle mais tu vas tomber de haut si tu continues comme ça. Mais meuf laisse moi rire » Je rigole avant de la regarder et d’être sérieux, les yeux totalement rivé dans les siens avec une once de haine « T’as cru t’étais qui ? Arrête de jouer la dure, tu viens d’une cité américaine, pas du cartel de Medellin » Elle s’est prise pour Pablo Escobar avec une horde de chasseur de prime pour m’effrayer mais certainement pas avec moi. Je n’ai peur de personne, et certainement pas d’elle et de son pseudo réseau. « Crois moi, vaut mieux être comme moi que comme toi » Ouais j’ai pas eu une belle vie c’est sûr mais au résultat je préfère être comme je suis avec une situation financière que comme elle, à vivre n’importe quoi « Depuis quand j’suis homophobe maintenant ? Quand je parle de déchets de la société, j’parle de ta situation de clocharde mais j’avais oublié qu’en plus de ça t’étais conne et que tu ne savais pas parler correctement la moindre langue. » On m’avait jamais dit que j’étais homophobe, c’est une première pour le coup mais qu’est ce qu’elle peut être limitée intellectuellement la brune. Je comprends mieux pourquoi personne ne veut d’elle et qu’elle a du mal à garder des jobs. Avoir une vraie discussion avec elle c’est compliqué, le temps que ses deux pauvres neurones se mettent en marche, c’est long. J’en profite pour toujours l’insulter plus, allant jusqu’à dire que c’est une pute « Ah non moins pas du tout je regarde rien mais ça se voit, tu le portes sur toi c’est comme ça. J’me respecte moi pour le coup » Ouais je couche avec énormément de femmes mais pas n’importe qui et avant de passer à l’acte, je discute dans la plupart des cas car je suis quelqu’un de compliqué. « J’investis pas mon argent là dedans. Sans débourser un rond je baise tellement mieux que toi ou que tes semblables » Ouais je n'ai jamais eu de problèmes à ce sujet, j'ai toujours beaucoup plu et j'en joue.

© LOYALS.

❝I hate everything about you❞
ANTONIO & LAURA

Je rigole, je me moque, ouais j’en reviens pas de ce qu’elle est en train de dire mais en tout cas c’est drôle j’avoue « Ah ouais bah c’est nouveau écoute. Tu dois bien être la seule à le penser mais si t’en es convaincue c’est cool. Triste vie » Je suis pas le plus tendre, je ne l’ai jamais été alors je vais pas commencer maintenant avec quelqu’un que je ne supporte tout simplement pas et qui vient de me renverser son putain de cocktail sur mon polo blanc. « Waaah mais en fait même l’humour c’est pas ton truc, non parce que c’est pas drôle absolument pas même pour info. » Ouais elle est petite, c’est probablement l’habitude de sucer des bites ça, maintenant elle est directement à la bonne hauteur. « J’ouvre ma gueule si j’ai envie et c’est certainement pas une fausse brigante qui va me dire quoi faire » J’insiste bien sur le brigante que j’ai sorti dans ma langue natale « J’ai pas envie d’apprendre à te connaitre, t’es pas intéressante » Je rigole à son visage sans la moindre gêne « Mais j’en sais assez pour dire que tu fais la dure mais t’en es pas une et tu fais peur à personne ou peut être à tous les mecs sans couilles ni caractères » J’hausse les épaules, ouais à vrai dire les mecs qui s’écrasent devant elle et qui la craignent ils font peine à voir c’est clair. Le jour ou elle passera par là ou je suis passé, elle pourra ouvrir sa gueule mais pour le moment qu’elle reste à sa place. « Looser ? Etonnant sachant que j’ai tout réussi dans ma vie en ayant rien pourtant. On dirait que tu ne connais pas les définitions des termes que t’emploies. Toi en revanche t’as réussi quoi ? » J’attends et je peux attendre longtemps je pense car sa vie ne vaut rien, elle put la défaite, le manque d’ambition « Garde éventuellement un job et après tu viendras dans la cours des grands. Les aigles ne volent pas avec les pigeons. Va roucouler ailleurs » Je fronce les sourcils à sa remarque sur l’homophobie, elle comprend rien sur rien « Rien à voir avec les couleurs, je m’en cogne, c’est juste que tu m’as tâché basta. » C’est affligeant d’être aussi bête en vrai « Si je connais tellement de mots, mais je les utilises pas, premièrement je ne parle pas aux débiles ça les instruits et ensuite il faut appeler un chat, un chat même si pour toi ça serait plus appelons une chienne, une chienne, ça colle de suite mieux. » Elle se pense importante à mes yeux mais non qu’elle s’inquiète pas si je la croise je lui donne même pas l’heure mais puisqu’elle se frotte à moi, elle s’y pique tout simplement. « Du tout je cerne juste vite les gens » J’y peux rien quand je me fais une idée de quelqu’un c’est souvent la bonne, c’est un don venu du ciel peut être depuis que mon père m’a trahi, mais après ça je me suis jamais trompé sur les personnes que j’ai croisé. « J’parle pas de mes exploits au lit ça ne regarde que moi. Je dis juste que la qualité de ce que je me tape c’est au dessus de ton standing. Mais tu ne comprends pas tous les sens des mots alors forcément c’est difficile d’avoir un semblant de discussion avec toi. »

© LOYALS.