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phoebey ☾ one and one makes two

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phoebey ☾ one and one makes two
w/ phoebe perfect rowan  — Cambridge, Novembre 2018

Ils ont rompu. Phoebe et Laszlo. Et même si j'suis triste pour Lasz, parce qu'il mérite d'être heureux, une part de moi s'en réjouissait. Est-ce que j'en étais la cause ? Est-ce que Phoebe avait compris qu'elle me voulait ? J'en sais rien, c'était tout un tas de question que je me posais et qui restaient pour l'instant sans réponse. Je voulais juste la voir et me sentir entière. Je voulais juste... être apaisée le temps d'un instant. Juste savoir que les choses iront mieux éventuellement. Je ne demandais pas grand chose, juste ça. Et quand elle finissait par m'inviter à aller à la patinoire, j'étais tout bonnement incapable de refuser l'invitation. Passer du temps avec elle, oublier le reste de mes problèmes. C'était sûrement ce que je rêvais de faire depuis bien trop longtemps. Je crois que je suis un peu trop restée devant le miroir, à vérifier le moindre détail. Et si je me faisais des films ? Et si elle finissait par retourner dans les bras de mon "meilleur ami" ? Défaisant mes cheveux, je les ébouriffais un peu avant de changer de haut, optant pour un t-shirt large, et je troquais mon slim contre un jean large troué. J'enfilais mon bonnet, mon manteau ainsi que mon sac bandoulière pour me rendre à la patinoire de Cambridge. Je ne savais pas trop si elle y était déjà, si j'étais en avance, mais je sais que je stressais. Peut-être qu'elle voulait réellement construire une amitié avec moi et... pfiou. J'ose même pas lui raconter ce qui s'est passé avec Abi non plus. Et je sais qu'elle me détestera, je le sais, je le sens. Ouais, j'étais loin d'être sereine pour le coup, vraiment pas. Restant à l'extérieur de la patinoire, je décidais de fumer un joint afin de me relaxer suffisamment pour le reste de l'après-midi, histoire de ne pas être trop stressée quand mon regard se posera sur elle.

@Phoebe Rowan
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phoebey ☾ one and one makes two
w/ zoey hot callahan  — Cambridge, Novembre 2018

The end. Laszlo a mis un terme à notre relation et je crois qu’il a bien fait. Mon coeur n’est pas libre, il flanche toujours pour la même fille. Je m’écoeure. J’ai honte. Je n’ai pas su lui dire plus tôt, comme s’il avait été nécessaire que j’essaie avec lui pour manger la réalité en face. Zoey Callahan n’a jamais quitté ma vie. Elle est peut-être partie à des kilomètres, mais elle restait avec moi où que j’aille. Je songeais à elle quasiment tous les jours. Le temps n’y a jamais rien fait. De loin, je scrutais ses profils à longueur de journée. De loin, je veillais sur elle. De loin, je l’aimais en secret. Mais plus rien n’est aussi simple aujourd’hui. Des dégâts ont été commis et Laszlo me manque. Je me demande comment il vit notre séparation. Est-ce qu’il va piocher dans la cocaïne ou aller vers des .. filles ? Est-ce que je dois m’en préoccuper ? Je sais pas. Je suis juste perdue. J’ai le coeur en miettes. Je déambule dans les quartiers de Cambridge. Je suis vide. Je me dis forcément que l’amour n’est pas fait pour moi. Je frotte le bitume sous mes semelles. Les mains dans les poches, j’hume la bonne odeur de déprime qui règne dans cette ville. J’fais quoi ? Je fais demi-tour et je rentre chez moi ? Je m’apitoie sur mon sort ou je .. lui dis tout ? Je lui dis tout à Zoey. Ouais, téléphone en main, je pianote quelques mots. La réponse n’est pas longue à attendre. Les échanges sont brefs et secs, mais au final, je décroche un rendez-vous. C’est pas sérieux. Je viens de rompre et je vais voir la seule personne au monde qui pourrait en être .. Responsable. Le lieu des retrouvailles ? La patinoire. Le truc super romantique. J’abuse. Tant pis, c’est trop tard. Je lui poserais pas un lapin à cette fille, jamais de la vie. Attrapant alors le premier bus, je parviens à me rendre à la patinoire assez rapidement, emmitouflée dans un manteau noir noué à la taille. Mon palpitant carbure à un rythme phénoménal. T’es là. Juste devant. Dégaine d’adolescente. Je ne vois plus que toi et non ce passant qui me cogne violemment l’épaule. « Regarde où tu marches crétin » Sourcils froncés, je masse mon articulation tout en étant criblée d’insultes. Si tu veux mec, ça entre par une oreille et ressort par l’autre. Poursuivant ma route, je me plante ensuite devant toi en sentant l’odeur du .. shit ? « Salut. Phoebe Rowan, célibataire depuis quelques minutes et sorcière à ses heures perdues » Je te tends ma main, lâchant la lettre qui se trouve dans ma poche, celle que je t’avais écrite il y a cinq-six ans maintenant. « Prête à scier la glace ? » Il te reste encore de ton joint sinon ? J'pourrais peut-être en avoir besoin tu vois ..
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phoebey ☾ one and one makes two
w/ phoebe perfect rowan  — Cambridge, Novembre 2018

Bien sûr que j’étais stressée. Cette nouvelle n’engageait rien du tout. Ils avaient rompu, ils allaient probablement se retrouver, parce qu’ils étaient faits l’un pour l’autre ou qu’importe. Il fallait que je cesse de me faire des films, des idées, des scénarios rocambolesques. Pheebs ne me voulait pas vraiment ou… je sais pas. Je n’avais réellement aucune réponse à toutes les interrogations qui polluaient mon esprit. Alors je me contentais de m’habiller normalement, un peu trop garçon, évitant le moindre effet trop girly qui pouvait prêter à de la séduction. Non, j'étais pas dans la séduction du tout, mais plutôt dans la préservation. Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais accepté tout ça, d'autant plus que j'étais en colère contre elle. Mais... j'étais sous son charme et incapable de lui résister. Alors je m'étais rendue sur place en vélo. C'était d'ailleurs sûrement un peu trop en avance que j'arrivais alors une fois qu'il était calé dans le parking des vélos, je me grillais un joint que j'avais, caché dans une poche de mon sac. L'allumant, je me laissais me détendre suffisamment pour ne pas être trop stressée quand elle arrivera. J'espère en tout cas. Mais ce moment arrivait bien trop vite. Sa tête blonde, je la voyais débarquer et je ne pouvais pas m'empêcher de la trouver canon. C'était avec les lèvres pincées que je l'accueillais, elle qui faisait une introduction assez particulière mais qui me faisait rire malgré tout. « Wow, tu perds pas de temps... » que je disais d'un sourire léger sur les lèvres, l'envie de capturer les siennes tiraillant le bas de mon ventre. « Presque. T'en veux ? » Je tendais ce que j'avais entre les doigts, lui proposant de fumer quelques taffes avant de pénétrer dans les lieux et scier la glace comme elle dit. C'était après qu'elle ait fumé et que je l'ai terminé qu'on finissait par rentrer. Pointures données, durée déterminée, séance payée, il ne nous restait plus qu'à enfiler tout ça et nous rendre sur la piste. « La dernière fois que j'en ai fait, je crois que c'était juste avant le bal d'hiver du lycée... wow, tu me fais faire un saut dans le temps Rowan » Ouais, j'essaye de briser la glace.
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phoebey ☾ one and one makes two
w/ zoey hot callahan  — Cambridge, Novembre 2018

Presque un mois. Un mois qu’on ne s’est pas revu depuis le soir d’Halloween. Ce soir là, tu m’as poussé dans ses bras et plusieurs jours plus tard, j’apprenais que ce n’était pas forcément ton souhait. Comment voulais-tu que je m’épanouisse auprès de Laszlo en sachant tout ça ? En sachant que tu as pu m’aimer au même moment que je t’aimais.. Dès que j’ai lu tes aveux, j’ai cogité. Ouais, à partir de cet instant, plus rien n’était limpide pour moi. Je me suis demandée si je n’avais pas fait une erreur et inconsciemment ou non, voilà où cela m’a mené. J’ai rompu. J’ai détruit une amitié pour que dalle. Retour à la case départ. La solitude va s’empresser de me prendre dans ses bras. L’hiver va être glacial et je n’aurais personne pour venir me réchauffer. Et toi dans tout ça ? Où tu en es ? Est-ce que tu me hais ? Que reste-t-il de nous hein ? Qu’est-ce que tu as bien pu fabriquer avec Abi ? Je ne veux pas savoir. Je vais opter pour la carte de l’ignorance. Je me vois pas débarquer devant toi en commençant par t'interroger sur tout ça, non, je préfère recommencer à zéro. Phoebe Rowan ne se laisse jamais abattre. Phoebe renaît perpétuellement de ses cendres. « Il faut bien non ? Je suis pas dupe, si c’était aussi facile pour lui de me quitter, c’est qu’il avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur. » Je lève les yeux au ciel et les baisse aussi vite en sentant l’odeur de shit qui plane autour de nous. Tu t’es carrément dévergondée Callahan. Pourquoi ça me plaît ? Ça me plaît trop même. T’es excitante, plus mystérieuse et sauvage qu’à l’époque. « Ouais, je te le termine si tu veux bien, merci BÉBÉ » Je peux de nouveau t'appeler comme ça non ? Et regarde-moi, je galère pour éviter d’entrer en contact toi. J’attrape ton joint en esquivant tes doigts et je tire dessus. Je me fais rougir le blanc des yeux. Je crève aussi d’envie de te regarder, mais je n’en ai pas le courage. Je me focalise plutôt sur les passants jusqu’à la fin du pétard et on entre enfin dans la patinoire. Une fois nos billets achetés et nos patins dans les mains, on se dirige côte à côte vers l’arène glacée. « C'était sûrement la meilleure époque de ma vie. Tu étais si belle ce soir là. Au bal je veux dire. J’aurais tellement aimé t’y inviter tu sais, mais .. » Je marque un court silence et observe la glace qu’on longe derrière les panneaux de verre « Mais, deux filles ensemble, c’était encore mal vu à l’époque et encore de nos jours d’ailleurs. » M’arrêtant près de l’entrée, je dépose ensuite mes fesses sur un banc, commençant à me déchausser pour enfiler les pompes équipées de lames aiguisées « Zoey .. » Mes chaussures retirées, je dépose mes billes lagon sur ton visage de poupée « Non rien. Enfin, pourquoi tu t’habilles comme un mec ? C'est moi l'homme, pas toi. » J’éclate de rire, brouillant les pistes sur les mots que je souhaitais réellement prononcer. Des mots lourds de sens. Mieux, ce sont des phrases qui veulent sortir, de longues phrases qui se font timides et qui décident finalement de mûrir encore en moi ..
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w/ phoebe perfect rowan  — Cambridge, Novembre 2018

La revoir me donnait des palpitations, me donnait chaud, me donnait une anxiété que je ne me connaissais quasiment pas. Mais j'avais hâte à la fois. Hâte de me sentir de nouveau vivante. J'avais beau avoir fréquenté des gens durant tout ce mois, ils n'étaient rien comparé à Phoebe. Elle était ma déesse, elle était... mon tout. Je la voulais, je la désirais. Et par respect pour mon meilleur ami, je m'étais effacée, lui laissant alors l'opportunité d'être heureux. Sûrement qu'il ne sait pas vraiment ce à quoi je me suis sacrifiée pour lui, mais qu'importe, j'ai la conscience tranquille. Je n'ai jamais rien fait pour me mettre en travers de sa route, même s'il pense certainement le contraire. Dans le fond, c'était Phoebe qui revenait inlassablement vers moi, avec ses mots et ses demi-vérités avouées. Alors je n'étais aucunement fautive de la fin de leur histoire. « Peut-être... même si, le connaissant, c'était sûrement pour éviter de souffrir ou quoi » Parce que Laszlo n'est pas l'homme de plusieurs femmes. Il est certes dans son monde et dur à percer mais quand on le connait, c'est un homme attentionné qui ne veut que le bien de ses proches, moi y compris. Enfin, plus maintenant je crois. « Fais toi plaisir CHÉRIE » que je lui disais alors qu'elle venait d'attraper le joint que j'avais entre les doigts pour le glisser entre ses lèvres. Elle aussi était stressée ? Je pouvais comprendre, la situation était loin d'être simple à gérer... Alors je ne disais rien, me contentant de la regarder se faire du bien avec ce que mère nature peut nous offrir. Une fois qu'elle avait fini, on se rendait à l'intérieur de l'établissement, une vague de fraicheur s'emparant alors de nous. Les billets échangés contre des patins et on se rendait vers des bancs afin de pouvoir enfiler ce qui serait à nous pour plusieurs dizaines de minutes maintenant. La patinoire, c'était un souvenir de lycée, c'était une autre époque, et de toute évidence, c'était un souvenir joyeux, autant pour elle que pour moi. Enfin, en demi-teinte. « Je me fiche de ce que les gens peuvent penser » avouais-je avant de l'imiter, retirant mes chaussures pour enfiler les patins, tentant de ne faire aucun blessé entre temps. Interpelée par mon prénom, je tournais les yeux sur elle, sentant mon cœur battre un peu trop vite, avant d'entendre un “Non, rien”, qui me coupait dans mon élan. Enfin, elle comblait cependant le trou par une remarque qui me faisait sourire, mais c'était un sourire en demi-teinte lui aussi. « Parce que j'ai toujours été comme ça. Tu veux que je m'habille plus... féminine ? » que je disais d'un sourire en coin, avant de me redresser pour la surplomber. « Va falloir le mériter » Soudainement joueuse, je la regardais presque avec envie, tout en me dirigeant vers la petite porte coulissante qui nous laisserait prendre place sur la glace. « Plus vite que ça Rowan, je vais commencer sans toi sinon ! » Un petit rire cristallin sortait de ma gorge, avec cette envie de la charmer, de faire d'elle mienne. Non, fini les prises de tête, je voulais juste la retrouver, retrouver cette légèreté qui nous décrivait si bien, retrouver ce qu'on avait pu partager pendant des heures et des heures, quand elle reconstruisait mon cœur avec sa patience et sa détermination.
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phoebey ☾ one and one makes two
w/ zoey hot callahan  — Cambridge, Novembre 2018

Nos voix résonnent beaucoup trop dans cet endroit. Aucune intimité possible. Je frissonne sous mes couches de tissus. Mon souffle devient visible. Je suis en compagnie de Zoey Callahan, comme au bon vieux temps, quand on se retrouvait après les cours, à vagabonder et .. flirter. Tu vois, j’ai beau être méga extravertie, la fille qu’on entend à des kilomètres à la ronde, quand il s’agit de m’afficher avec des nanas, je me fais plus discrète. Le regard des autres sur les couples ‘homosexuels’ est encore chaud à gérer. Ok, nous ne sommes pas encore à ce stade, mais, ça se voit qu’il y a une attirance entre nous, faudrait vraiment être myope de chez myope pour la louper. « Tu vois, t’es bien plus forte que moi » Moi je m’en fiche pas, ça me touche ce que les gens pensent. Ouais, parfois, je lis du dégoût et ça me peine. J'me dis qu'un truc cloche avec moi, que j'suis pas normale .. Peu importe, mes pieds au fond des patins, je marque une pause dans le laçage des pompes et je te regarde. Je parcours ton corps et je finis par t’interpeller. Damn, les mots se bloquent au bout de ma langue et se barrent en courant. J’voulais pas te tacler sur ta tenue vestimentaire, je voulais te demander un truc plutôt sérieux, mais je me suis totalement dégonflée. « Le mériter ? Comment j’fais pour le mériter ? Dis mooooi » Je finis de lacer mes chaussures alors que tu as déjà terminé. Je te vois te traîner jusqu’à la glace, m’encourageant à te suivre plus qu’autoritairement. Je me relève alors à mon tour, je marche étrangement, me raccrochant à la barricade pour ne pas me vautrer. « Aiiiide mooooi, je n’ai jamais eu l’équilibre de ma vie, tu te rappelles de mes gamelles à vélo ? » Combien de fois j’ai fini plâtré ou dans une minerve. J’suis maladroite. Step by step, je parviens enfin sur le sol glacé. Je m’accroche aussitôt à ton bras. Premier contact depuis des siècles. Mes yeux bleus se relèvent pour trouver les tiens. Je rigole comme une attardée, parce que c’est l’effet que tu as sur moi, tu me rends niaise et stupide. Un battement de cil et je me casse la tronche, fais gaffe. « Tu veux bien être ma professeure, mon pilier ? Le temps que je retrouve les sensations tu vois .. Hors sujet, mais .. J'suis toujours aussi jalouse de ta bouche, combien ça coûte les injections ? » Je te tire la langue, priant pour que tu ne me lâches pas sur ce terrain glissant. Je blague. J'sais que t'es 100% naturelle.
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phoebey ☾ one and one makes two
w/ phoebe perfect rowan  — Cambridge, Novembre 2018

« Arrête avec ça... » Je soupirais, haussant les épaules. Plus forte qu'elle ? Pas possible. Elle devait admettre qu'elle l'était elle aussi, même si elle ne le pensait pas. Il fallait qu'elle cherche à s'affirmer, à savoir ce qu'elle veut et peut-être qu'un jour, elle se verra comme moi je peux la voir. Elle est forte, indépendante et de toute évidence, mon modèle sur bien des aspects. Je crois qu'elle n'a pas idée d'à quel point sa force a pu m'aider à me relever, à me redresser. À apprendre à m'accepter. Et certes, j'ai encore du mal à me dire que je mérite d'être heureuse, preuve étant que je ne m'étais pas battue pour Elijah, ni pour elle. Je me laissais couler et je vivais avec ce sentiment de mériter ce qu'il m'arrivait. Enfilant les patins, j'entendais qu'elle me parlait, cherchant visiblement mon attention, et je me mis à rire à ses mots, me redressant puisque j'étais prête. Moi masculine ? Ça avait toujours été le cas, et je crois que même quand on se fréquentait c'était le cas. « Je suppose que tu le sauras en temps voulu » Je l'aguichais, j'instaurais le mystère. Je ne voulais pas griller toutes mes cartes, aller trop vite en besogne. Je voulais juste être avec elle et profiter de la légèreté de notre relation. Je voulais juste me sentir bien, sans faire attention au reste. Quand finalement elle se levait, plus manche que balai, je me mettais à rire, le rire sincère qui voulait tout dire. Elle arrivait enfin à proximité de moi et je la retenais. « Je me souviens... et je me souviens aussi que je jouais à l'infirmière avec toi » Lèvre inférieure mordue, ouais, je me souvenais comme si c'était hier de cette période de découverte. Elle avait été une bouffée d'air frais qui était de toute évidence pile ce qu'il me fallait à ce moment là. Mon regard captait enfin le sien, après la petite décharge électrique du contact entre nos deux corps et ouais, je me sentais revivre, je me sentais bien avec elle, au point d'en perdre tous mes repères. « Tu pourras toujours compter sur moi... toujours » que je disais sérieusement avant de commencer à faire le tour de la piste, la jeune femme à mes côtés. « Les tiennes sont parfaites... » Et je crois que je louchais un peu trop dessus pour le coup. « T'as besoin de rien » Et à trop la regarder, je me prenais le bord de la piste, me raccrochant à la rembarre tandis que je l'attirais contre moi pour pas qu'elle finisse au sol. « Wow... désolée. Trop déstabilisée par la vue qui m'était offerte » Autrement dit : toi.
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w/ zoey hot callahan  — Cambridge, Novembre 2018

Patins enfilés, je te rejoins. Je rampe le long de la balustrade et mes lames fendent enfin la glace. J’ai réussi. Aucune cheville de fouler jusqu’ici. « Ok, je serais patiente » Et je ferais tout ce que tu veux pour te transformer en femme fatale. Je cirerais tes chaussures, je ferais ton ménage, ta lessive et euh l’amour ? Pourquoi je pense à ça. Je viens de rompre, pensée bannie et interdite ! Mes doigts accrochent ensuite ton poignet pour ne pas glisser et m’étaler pitoyablement sur le sol gelé. « Ah bon ? Merde, je devrais me péter la tronche dès maintenant alors, histoire que tu enfiles ton costume méga sexy pour prendre soin de moi » Je me souviens oui. T’étais toujours là, pour me porter mes affaires quand j’étais en béquille. Tous mes plâtres avaient ton écriture, tes dessins, tes lèvres imprimées. Sérieux, à chaque fois qu’on me rendait un membre, je gardais la coquille qui m’avait tenu immobilisée. J’ai gardé tout ce qui avait un lien entre nous. Places de cinéma, collier de pacotille, un vernis que t’a oublié chez moi. J’suis folle non ? Depuis que je t’ai rencontré, j’ai jamais retrouvé toute cette passion et cette obsession. Ça me gave. J’peux plus reculer. « Mouais, c’est pas ce que tu disais il y a quelques jours ! » Je fais de l’humour, je dédramatise tu vois, oublions tu veux ? Et hop, tu m’entraînes sur la patinoire. Main dans la main, on gagne en vitesse. Je te complimente sur tes lèvres pulpeuses et tu me rends tout ça, jusqu’à te manger le rebord de la piste. Arrêt immédiat. Tu te raccroches à la rambarde, mais je continue jusqu’à ce que ton bras finisse de s’étirer pour me freiner dans ma progression. C’est comme en bagnole, quand je pile d’un coup sec et que la ceinture me rattrape pour éviter que je traverse le pare-brise quoi. Revenant vers toi, je pouffe de rire en comprenant automatiquement ton sous-entendu « Tu me ferais pas un peu de drague là ? » Je remue mes sourcils tout en arrangeant tes cheveux autour de ton visage « Hey .. Si j’ai rompu, c’est pour toi. Je vais pas dire ‘à cause de toi’, mais ‘pour toi’. Aucune pression Zoey, mais .. je pouvais pas continuer de sortir avec Laszlo en pensant encore à toi tu vois » Je l’ai dit. Wow, ça fait du bien.
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w/ phoebe perfect rowan  — Cambridge, Novembre 2018

J'esquissais un sourire à ses mots. Oui, je pense qu'elle a raison. Patience est maître mot maintenant... Il fallait pas qu'on se brusque mais plutôt qu'on y aille petit à petit. Je la voulais elle, mais elle sort tout juste de sa relation avec Laszlo et je n'avais pas envie qu'on se précipite. Je veux être sûre qu'elle me veut moi, qu'elle cherche à construire quelque chose avec moi, pas que ce soit juste une question d'amusement. Je crois que si c'est ça... ouais, je suis définitivement maudite. Elle revient vers moi et je peux pas m'empêcher d'avoir les yeux en cœur. Qu'est-ce qu'elle est belle... qu'est-ce qu'elle m'attire. J'en ai chaud, j'en ai de sales pensées. Mais j'ai surtout envie de l'avoir à mes côtés envers et contre tout. La prendre dans mes bras, la regarder, l'apaiser et l'embrasser. C'était le lot, le package entier que je voulais. C'était elle. Je tirais alors ma langue à son encontre, pour cette petite piqûre de rappel. Pour ma défense, j'étais seule et désemparée quand elle prenait du bon temps avec mon meilleur ami. Donc oui, tirage de langue avant de l'entrainer avec moi sur la piste. Ok, j'ai pas perdu mes réflexes. Par contre, elle était toujours aussi peu douée de son côté, c'en était mignon. Seulement, à force de la regarder, j'en percutais le bord de la piste et comme je lui tenais la main, elle se retrouvait impactée, revenant vers moi alors que j'étais finalement à l'arrêt. « Peut-être... » Évidemment. Oui, oui, je flirte, je drague, je te veux, tout simplement. Puis ses doigts remettaient mes cheveux en place et j'en avais des frissons, tout le long de la colonne. Et puis un cœur battant plus vite que la normale. Elle me faisait de l'effet, c'était indéniable. Et alors que j'allais ouvrir la bouche, j'entendais ses mots. Rompre. Pour moi. Penser à moi. Et je crois que c'était too much d'un coup, mon cerveau étant en bug. Je la regardais, plongeant dans son regard azur, sans savoir quoi dire. Ce n'était qu'après quelques instants qu'un « Je crève d'envie de t'embrasser » réussissait à glisser entre mes lèvres. Pas très fort, je sais qu'elle n'est pas forcément à l'aise avec le public autour de nous, mais je la préviens et sûrement que je mettrai en œuvre quand on sera en tête à tête.
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phoebey ☾ one and one makes two
w/ zoey hot callahan  — Cambridge, Novembre 2018

Je ne suis pas rancunière. Enfin, tout est de ma faute. Si tu m’as violemment repoussé quand je te cherchais, c’était légitime. J’étais en couple. Je n’étais pas avec toi. Je n’étais pas en droit de t’appeler « bébé ». J’ai débordé ce jour-là. Ça faisait beaucoup. La rumeur d’un viol que tu n’as pas nié. Tu m’as appris que tu m’aimais au même moment que je t’aimais. J’étais aveuglée par les remords et la rage. Ouais, je suis toujours en colère contre le gars qui a abusé de toi. Un jour, j’espère que je gagnerais assez ta confiance pour que tu te confies sur cet événement tragique. Si l’identité tombe, putain, je crois que j’risque de finir en taule pour récupérer un peu de la dignité qu’il t’a volé. J’suis prête à m’recouvrir de son sang, sans aucune hésitation. Bref, aujourd’hui, hors de question de ternir nos retrouvailles avec toute cette histoire encore mystérieuse. J’veux des centaines de sourire, aucune larme. Arpentant alors la piste à tes côtés, nos cheveux virevoltant autour de nos visages, notre course est momentanément interrompue par ta maladresse. Quoi ? J’serais à l’origine de l’accident en plus ? Tu veux me faire culpabiliser ? Parce que je ne ressens aucune culpabilité, au contraire. Je me sens flattée. Tu me fous le feu avec ta voix d’gamine et tes petits cils qui papillonnent. J’décide de tout déballer à ce moment-là. Je justifie les causes de ma séparation, si on peut appeler ça des ‘causes’. Trop péjoratif pour moi. Oops, aucune réponse. J’ai fait planté la machine Callahan. Le rouge colore mes pommettes. J’brûle, je vais pas tarder à faire fondre la glace sous nos pieds. Réponds. Sors une blague, j’sais pas. Tu.. crèves d’envie de m’embrasser ? Pour mon speech ou juste comme ça ? À mon tour de buger. J’regarde autour de nous et puis, discrètement ou non, j’encadre ton visage pour déposer mes lèvres sur les tiennes. Tout tendrement, ces dernières s’écrasent les unes contre les autres. Moins tendrement, ma langue pénètre ta bouche pour chercher sa jumelle. Quand j’constate que mon souffle s’accélère un peu trop, je me recule et m’éloigne sur mes patins « J’crois que j’ai exaucé ton voeu non ? » Étendant mes bras autour de mon corps, je prends confiance. Ouais, je gagne tellement confiance que j’enchaîne les mètres avec une facilité déconcertante. « J’suis toujours invitée chez toi au fait ? J’suis pas sûre de vouloir rentrer toute seule au manoir ce soir .. » Tournoyant non loin de toi, je remue mes sourcils, laissant planer le doute quant à la soirée que nous pourrions passer toutes les deux. « Je dois juste passer une tête pour nourrir mon zoo »
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