NELLA PERKINS ► camila morrone

On commence par le début, je suis de Perth, Australienne est terriblement fière de l’être. J’ai remarqué que c’était souvent ça quand on étaient natif d’une île, on se sent tellement privilégié de pouvoir profiter d’autant de paysage idyllique, j’ai grandi au milieu des kangourous, des vagues et des plages magnifiques.

Perth est une ville plutôt sympa, une des plus grandes du pays d’ailleurs, bordée par la mer j’y ai passé les meilleurs moment de ma vie. J’étais entourée d’une famille aimante, j’étais fille unique mais je n’en ai jamais souffert, mes parents ont toujours pris du temps pour moi mais c’est vrai que je regrette de n’avoir eu personne avec qui partager mes jouets.
J’ai eu une enfance basique, entre la mer et le conservatoire, mes deux principales activités. C’est mon père qui m’a inspiré à apprendre la guitare, j’ai été bercée par ses accords et sa voix rauque mais mélodieuse alors forcément on peut dire que je suis tombée dedans gamine.
Pour la mer aussi d’ailleurs je suis tombée dedans gamine, j’étais ce qu’on appelle un bébé nageur, aujourd’hui ma mère ne cesse de répéter qu’elle a fait un poisson et non une fille. J’ai un amour profond pour la plongée, les fonds marins. Quand le moment se présente j’enfile mon masque, mon tuba et mes palmes et je cours faire une séance de snorkeling, évidemment ici c’est un peu plus compliqué.

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Clairement j’ai été chanceuse d’avoir une famille si bienveillante autour de moi, ils m’ont toujours porté vers le haut, je nourrissais de grands espoirs de réussite pour eux et je pense qu’à l’heure d’aujourd’hui j’ai réussi à les rendre fiers. C’était pas des gens pleins de fric, des personnes simples, humbles, respectueuses. On a pas non plus vécu dans la misère, je pense qu’on était juste des gens simple et c’est pas plus mal. Aujourd’hui je sais ce que vaut la vie et c’est bien grâce à eux.

J'ai toujours voulu rendre fier mes parents, je me donnais tellement à fond pour eux, pour qu'ils puissent se dire qu'ils avaient réussi avec moi, qu'ils avaient fait une fille bien, qu'ils leurs avaient inculqué des bonnes valeurs, la famille, le travail, le respect et l'amour. J'ai eu un parcours scolaire normal, j'ai tracé ma route sans problèmes, sans entraves. Et puis j'ai choisi d'entrer à l'université, j'avais un dossier scolaire bien plus que satisfaisant. J'ai toujours été passionnée par les personnes âgées, allez comprendre, j'étais très proche de mes grands parents ils sont plus là et c'est une façon pour moi de leur rendre hommage. J'ai toujours trouvé que travailler avec des personnes âgées étaient tellement enrichissant. J'ai fait plusieurs stages et même si il nous arrive de vivre des moments difficiles, on est toujours content d'aller travailler. La psychologie m'intéressait mais je me suis d'autant plus épanouie dans mes études à partir de la troisième année, de ma spécialisation en géronto.

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J’ai grandi j’ai évolué, et là c’est le moment où tu deviens vraiment quelqu’un avec des idées qui te sont propre. On s’y fait son propre opinion, on se bat pour des causes qui nous touchent, on rencontre des personnes qui nous marquent à tout jamais. Durant ma première année j’ai vécu une relation plutôt ouleuse avec un homme mais aujourd’hui je peux le dire c’est la plus belle histoire de ma vie.

La journée était belle, le soleil brillait et c'est là que je l'ai rencontré, il était encore dans sa période de rebelle beau gosse qui voulait toutes les avoir dans son lit. On s'est rencontré à l'université Curtin à Perth et même si je le trouvais détestable au possible on ne s'est plus quitté. C'était le genre de mec chiant qui voulait absolument mettre toutes les meufs qu'il croisé dans son lit sauf que là ça ne marchait pas avec moi, j'étais pas ce genre de fille là, il me fallait de l'amour pour pouvoir offrir mon corps et mon coeur à un homme. J'étais son défi, mais j'étais sûre de moi quant au fait que je ne me laisserais jamais avoir par ce beau parleur. J'étais naïve. Il s'est accroché, accroché et je crois que c'est comme ça qu'il a commencé à s'attacher, moi évidemment je l'étais déjà, je le trouvais détestable, mais il m'attirait. J'essayais de me convaincre qu'il n'y avait rien et qu'il n'y aurait jamais rien et pourtant aujourd'hui on en est là. Et pourtant l'année dernière il m'a fait sa demande et nous nous sommes marié il y a quelques jours. parce que oui en plus il m'a suivi jusqu'ici, il dit qu'il est plus le même homme depuis qu'il me connait, que je le rends meilleur. C'est flatteur mais je sais au plus profond qu'il n'a jamais eu besoin de moi, il fallait juste qui lui trouve la fille qu'il voulait pour de vrai et aujourd'hui je pense, du moins j'espère, qu'il l'a trouvé. Selon moi la bague que je porte à l’annulaire en est la preuve.