(lana) just one night without feelings

En retard, comme d'habitude mais qui va m'en vouloir ? Je connais bien le professeur de théorie que l'on a en cette matinée, il va me passer un petit savon et venir s'excuser derrière en privé. Il faut bien qu'il garde sa réputation qu'il me dit à chaque fois, comme si je ne l'ai jamais vu reluqué sur ma poitrine de nombreuses fois. Au volant de ma petite mini cooper, je me gare sur le parking du Yard et sort de l'habitacle de ma voiture, ma tête dans ma petite doudoune noire. Il commence à faire vraiment froid dans le coin, je n'aime pas du tout ce temps là, j'avoue. Je marche sans regarder où je mets les pieds, bouscule quelqu'un. C'est ma faute, mais.... Pas du genre à l'avouer. Oh, fais attention où tu mets tes pieds. Je lève ma tête, regarder mon interlocuteur (interlocutrice dans ce cas là). Lana. Je suis surprise. Et bien, tu me suis ?

Peut-être qu’en effet, je devais arrêter de m’éclater en soirée en semaine. En vérité, je vivais ma vie différemment depuis que j’étais aux States. Bien loin de mon rôle de parfaite fille d’homme d’affaires, je lâchais prise, totalement, ignorant alors mon passé en agissant comme une jeune femme normale. Je n’en étais pas moins discrète sur mes frasques, essayant à tout prix de ne pas faire parler de moi, pour que ça ne revienne pas aux oreilles de mon père. Je sortais de ma voiture, et collé à mon téléphone, j’avançais sans prendre le temps de lever les yeux droits vers moi, continuant sans voir que t’étais là. Ce qui devait arriver, arriva et on fonçait mutuellement l’une dans l’autre. Cette voix, ta voix, je la connaissais. « Non pas, vraiment, j’allais en cours. Qu’est-ce que tu fais là ? » J’pensais pas te revoir un jour et encore moins ici. Alors il fallait me pardonner mon air distant et surpris.

Te voir ici ? C'est une petite surprise, mais elle est agréable. J'ai encore de bons souvenirs de cette nuit-là avec toi, j'ai aimé, évidemment. Recommencer ? Pourquoi pas. Enfin, je me rappelle être partie comme une voleuse, ce qu'il s'est passé devait rester unique et maintenant que je te vois... Je me pose des questions. On n'a pas vraiment pris la peine de discuter... Se raconter nos vies, ça n'a pas été notre fort apparemment. J'étudie ici, aussi. Tu vas devoir m'avoir dans les pattes pendant un bon petit bout de temps, mais t'as été mignonne, je le serai aussi. Moi qui ai pensé ne jamais te revoir, je suis agréablement surprise. Je te souris, m'approche, dépose un baiser sur tes lèvres. Toujours le même petit goût sucré.

On avait passé une soirée ensemble, à probablement enchaîner les verres, se moquant des gens présents autour de nous et finir dans le même lit. Alors, te trouver là, par hasard dans une université aussi grande, ça me surprenait. Tu t’étais faufilée très tôt le matin sans me laisser un mot, mais on était d’accord sur le fait que c’était un one shot, alors j’avais aucune animosité envers toi. « C’est vrai.. On était sur la même longueur d’onde en même temps. » A quoi bon se raconter nos vies alors qu’on était d’accord pour se faire mutuellement du bien ? T’avouais étudier ici et je souriais à tes mots. La suite se passait très vite, tu semblais contente de me savoir ici et t’approchais tes lèvres des miennes, pour me voler un baiser furtif qui me faisait rougir. « Il y’a des choses qui ne changent pas. » Et tu savais quoi ? On avait qu’une vie non. « Tu m’as habitué à mieux Lis. » Que je soufflais en attrapant tes mains pour t’attirer contre moi et t’accorder un véritable baiser de retrouvaille. Mes lèvres scellées aux tiennes, j’entrouvrais la bouche pour le rendre bien plus langoureux, en pressant un peu plus ma main dans ton dos pour te coller à moi. Je décollais simplement mon visage, passant ma langue sur mes lèvres, sans te rendre ta liberté. « Voilà qui est mieux. »

Quelle soirée, inoubliable. T'as été une partenaire de choc, une des meilleures et j'ai réellement eu de multiples orgasmes en ta compagnie. Triste de se dire que je ne te reverrai plus, apparemment le destin n'est pas de cette avis. Nous voilà, face à face. Plutôt contente de te voir là, je m'approche de toi, un petit baiser sur tes lèvres. C'est... Même pas le temps de finir ma phrase, tu m'as déjà prise, amenée vers toi pour capturer mes lèvres. Mes yeux se ferment, prolongent ce baiser langoureux et passionnel à la fois. Ne me tente pas trop, je serai capable de faire mieux que l'autre nuit... Ici-même. J'aime les défis, j'aime le danger et c'est clairement ce à quoi nous jouons là. Je reste collée à toi, je suis bien là, mes mains autour de ta taille. Mais, j'en veux encore, je suis gourmande, j'approche, t'embrassant à nouveau, langoureux, passionnel, tout y est pour montrer à quel point l'attirance est réciproque.

C’était peut-être justement l’avantage de notre relation non ? Ne pas se parler, ça nous empêchait de trouver des failles, des désaccords, alors qu’on était plutôt d’accord pour dire qu’au pieu, on s’entendait à merveille. Une nuit, une nuit riche en émotion, qu’avait probablement marquée chacune de nous. Alors quand tu m’offrais un baiser furtif, je t’attirais à moi pour échanger un véritable baiser qui reflétait bien plus ce qu’on avait vécu l’autre nuit. « C’est toi qui cherches aussi. » T’étais limite désagréable lors de notre collision, pour finalement capturer mes lèvres. Tu étais du genre imprévisible. Tu scellais à nouveau nos lèvres pour un autre baiser qui se voulait bien riche en double sens, et si j’étais du genre à apprendre à vivre pour moi, je n’étais pas certaine de savoir si t’étais sincère dans tes mots. « Qu’est-ce que tu veux, Phyllis ? » Retrouver un peu de nous sur ce parking ? Ou juste renouer le contact ? J’avais besoin de comprendre ce que tu voulais à cet instant précis, si tu voulais un peu plus de moi.

Toi et moi, ça a été naturel, ça s'est fait comme ça. Je dois avouer que tu m'as vendu du rêve lors de cette soirée, je ne me suis pas attendue à te rencontrer et encore moins à te revoir. On se roule deux pelles sur le parking de l'université où nous étudions, je te fais comprendre de ne pas me chercher, que je peux aller bien plus loin que de simple baiser. Mes cours ? Peu importe, je serai absente et je rattraperai mon retard, ce n'est pas un soucis. A ton avis ? Juste ça... Ma main descend vers ton fessier, serre un peu avant de sourire, god on dirait un mec. Ton corps. Rien de plus, rien de moins. Loin de là l'idée d'apprendre à te connaître, la seule chose que je veux connaître est ton corps. J'ai cette douce impression que tu ne m'as pas tout dévoilé l'autre fois... Que je viens à murmurer à ton oreille.

C'était physique. Aucune attache, aucune jalousie étant donné qu'on avait passé qu'une simple nuit ensemble. La vérité, c'est que depuis quelques mois, j'me tracassais pas d'une relation. À trop devoir faire attention à mon image, pour parfaire l'image de la famille de mr Vladimir Lisine, je n'avais pas le choix que d'être constamment irréprochable. Probablement qu'Harvard n'était qu'une excuse pour quitter le rôle que je jouais au quotidien en Russie, mais j'étais davantage heureuse de pouvoir être moi-même. Après quelques baisers sur le parking de l'université, tu te montrais plus entreprenante et demandeuse que jamais. Ta main glissait le long de mon dos pour venir saisir mes fesses rebondi. « Intéressant. » que je soufflais un sourire en coin. Alors ça t'avais plu donc tu voulais remettre le couvert, au moins c'était honnête de ta part. « Je peux t'en montrer davantage. » J'étais du genre généreuse, gentille, je ne pouvais pas te laisser comme ça. « Par contre, je mérite mieux qu'un vulgaire parking non ? »

Je te fais rapidement comprendre que je ne veux pas plus que du sexe avec toi. Je ne veux pas d'amis, pas d'ennemis, pas faire connaissance juste partager les simples bons moments avec toi et apparemment, tu partages le même avis que moi. J'ai toujours été directe et franche, ça ne changera même si je peux mentir pour arriver à mes fins, ça m'est déjà arrivé bien souvent. J'aime utiliser les gens pour servir mes intérêts, ça ne me dérange pas non plus de faire du mal si à moi ça me fait du bien. J'aimerai, oui. Continues-je, tu veux m'en faire montrer davantage, tu m'excites rien qu'à ces quelques mots. J'hausse les épaules. Ma voiture, pas très confortable... Les vestiaires du complexe ? J'ai déjà testé, j'ai apprécié, mais c'était avec un homme. Je ferai donc les deux.