you make my life meaningful. (ballwood)

TENUE - Un appel. Un seul appel et les croquis devant toi ont fini leur course parterre. Pressée, stressée, t’as enfilé tes talons en vitesse dans l’entrée, attrapé ton sac à main et couru jusqu’à ton Range Rover. La porte derrière toi a claqué avec fracas, mais peu importe ; ton esprit est accaparé par une toute autre nouvelle. Une nouvelle, une mauvaise nouvelle. Du genre qui retourne l’estomac en une fraction de seconde. Les doigts serrés sur ton volant, tu roules aussi vite que possible parmi les dizaines d’autres voitures qui t’entourent pour rejoindre la caserne. Magnus, blessé. L’un de ses collègues t’a contactée pour te dire que quelque chose lui était arrivé au cours d’une mission, et t’as pas réfléchi plus de deux secondes avant de raccrocher dans le seul but de le voir. De voir son état, d’estimer à quel point il peut être mal en point, de pouvoir lui apporter ton soutien pour traverser cette épreuve, quelle qu’elle soit. Tu te gares sans grande attention à deux pas de la caserne, jusqu’où tu trottines. Tes cheveux s’étalent sauvagement sur ton visage, obstruant partiellement ta vue, et pourtant, tu ne t’arrêtes pas. Tu ne tiens compte de rien et ouvres la grande porte de la caserne pour appeler le premier pompier qui passe par là. « S’il vous plaît ? Bonjour. » lances-tu le souffle court de ta course. « Je cherche Magnus, on m’a dit qu’il lui était arrivé quelque chose… j’aimerais le voir s’il vous plaît. » Tes yeux sont humidifiés par tous les scénarios que tu t’es faite dans ta tête durant le trajet. Lorsque le pompier semble enfin comprendre ta demande, il t’invite à le suivre et te guide automatiquement vers le lieu où devrait se trouver ton petit-ami.

Aujourd'hui c'était une journée bien particulière pour moi parce que ça fait maintenant six mois jour pour jour que je file le parfait amour avec Leslie. J'ai toujours eu le béguin pour cette jolie brunette et ce depuis ma plus tendre enfance, mais jusqu'à présent je n'avais jamais rien tenté parce que son frère jumeau est mon meilleur ami... Et le Code des Frères stipule qu'on ne touche pas à la sœur de l'un de ses frères... Mais voilà un certain 23 mai 2018, j'ai sauté le pas en demandant à la jeune femme de sortir avec moi lors de notre petit voyage à Cuba. Et depuis ce jour, c'est parfait entre nous ! Le seul bémol de notre relation si épanouie c'est bien entendu le fait que son frère jumeau ne veuille plus entendre parler de nous, depuis qu'il a découvert notre relation qu'on espérait garder secrète encore un peu. Ça m'attriste pour ma copine parce qu'elle a « perdu » son frère mais ça m'a aussi offert l'occasion de lui demander d'emménager avec ma sœur qui est au courant pour nous d'ailleurs, et moi. Ce qu'elle a accepté avec joie et dernièrement, nous avons décidé de devenir parents. Cependant avec que ce merveilleux événement n'arrive, je me suis dit qu'il était grand temps de lui faire ma demande en mariage parce que c'était le moment ou jamais. Du coup, j'ai demandé à toute la caserne de m'aider à préparer cette demande en bonne et due forme et comme je ne voulais pas faire comme tout le monde, l'idée de la faire venir à la caserne c'était la meilleure. Même si ça voulait dire qu'elle devrait paniquer un peu parce qu'on lui ferait croire que je suis blessé... Je l'attendais caché dans le camion tandis que mes collègues devaient me prévenir de l'arrivée de ma petite amie. Ce qui arriva quelques petites minutes après le coup de fil du capitaine de la caserne. Suivez-moi, Miss Ballmer dit Connor, l'un de pompiers dans mon équipe qui fait signe à Leslie de le suivre pour l'emmener jusqu'au camion. Montez sur le véhicule s'il plaît et regardez par là-bas. Vous voyez la grande fenêtre ? C'est celle de l'infirmerie de la caserne, il devrait en sortir d'ici quelques instants. Ne bougez pas.. Sur ces mots, le jeune soldat du feu prend congé de ma petite amie avant de me donner le signal pour que je puisse sortir de ma cachette.

Paniquée par la nouvelle qu’on venait de t’annoncer, tu n’as pas pris peine de t’assurer de ton accoutrement. Tu t’es contentée d’attraper tes talons et ta veste et de filer à vitesse grand V en direction de la caserne où travaille ton petit-ami. Tu t’es tournée mille et un scénarios dans ta tête, pour savoir ce qui a bien pu lui arriver et dans quel état tu risques malheureusement de le retrouver. Les yeux humidifiés et le souffle court à ton arrivée à la caserne, tu demandes au premier pompier que tu croises de t’amener jusqu’à Magnus. Aucune idée de ce qui peut bien se passer actuellement, tu le suis bêtement sans te poser plus de question. Mais au moment où il te demande de monter sur le camion, tes sourcils se froncent automatiquement. C’est quoi cette histoire encore ? Par respect, tu t’exécutes sans plus de questions, te contentant d’un simple « Très bien, je vous remercie. » tandis que tu peines à grimper avec tes talons. Quelle idée. Glissant tes clés de voiture dans ta poche, tu te raidis quelque peu pour tenter de voir au travers de la fenêtre de la supposée infirmerie, en vain. Tu soupires un grand coup et te mets machinalement à te tordre les doigts en te mordillant la lèvre inférieure, de plus en plus inquiète, quand bien même tu tentes de te détendre.

Ce n'est peut-être pas l'idée du siècle mais au moins je voulais faire une grosse surprise à ma petite amie. Je ne voulais pas lui faire une demande en mariage classique, donc l'idée de la faire venir rapidement à la caserne c'était la meilleure qu'on ait pu me proposer. Du coup, j'attendais patiemment le moment où je pourrais faire mon apparition devant ma petite amie et ensuite, je lui ferais ma demande en mariage sur le camion de pompier avant qu'on ne fasse un petit tour. Intérieurement, j'espère qu'elle ne m'en veuille pas trop parce qu'on allait la faire croire que j'ai été blessé lors d'une intervention et du coup j'avais besoin d'elle à mes côtés. Au final, on me donne le signal parce qu'elle venait d'arriver et l'un de mes hommes l'emmenait jusqu'au camion. Il lui donnait quelques consignes avant de prendre congé de la jeune femme pour retourner à son poste et me prévenir que la voie était claire. Donc maintenant c'est à moi de jouer ! Je déglutis légèrement avant de sortir de ma cachette puis de monter doucement sur le camion, vêtu d'un beau smoking et tenant une rose rouge dans ma main gauche. « Leslie Ballmer, tu illumines ma vie depuis six mois et depuis ce jour où tu as accepté de me suivre jusqu'à Cuba... Où notre incroyable aventure a débuté et elle perdure aujourd'hui... Je t'aime plus que tout au monde » dis-je d'une voix assurée sans la quitter du regard, avant de m'agenouiller puis je sors un écrin de la poche de mon smoking avant de la lui présenter en l'ouvrant. « J'ai rêvé plusieurs fois de ce moment... Et aujourd'hui, c'est le moment parfait pour le faire... Donc... Leslie Ballmer, accepterais-tu de devenir ma femme jusqu'à ce que la mort nous sépare? »

Installée sur le toit du camion de pompier, les pieds dans le vide, tu tentes d’entrevoir Magnus au travers de la fenêtre de l’infirmerie. Et pourtant, rien. Pas une ombre qui te saute aux yeux. Tu tentes du mieux que tu le peux de garder en toi tes craintes pour ne pas paniquer devant ses collègues, et ce sont tes doigts qui subissent ton stress. Tu tes les tords en te mordillant la lèvre, ton regard se baissant sur tes mains en soupirant. Jusqu’à ce que du bruit vienne rencontrer ton oreille, des pas, quelqu’un qui monte sur le camion. Tu te retournes immédiatement, les sourcils à moitié froncés par trop de questionnement, tandis que tu tentes d’apercevoir la personne qui vient de rejoindre. Et lorsque le visage de ton petit-ami fait finalement son apparition, tu te figes. Un costume, pourquoi ? Qu’est-ce qu’il fait ? Tu te relèves doucement quand lui s’approche de toi. Et tu remarques sans difficulté la rose dans sa main. Est-ce que… ? T’en reviens pas. Tu sais pas si t’es censée t’énerver pour t’avoir faite paniquer pour rien puisqu’il ne semble aucunement blessé, ou si t’es censée sauter de joie face à ce qu’il prévoit. Evidemment, t’as compris. N’importe qui aurait compris. Son discours t’arrache d’ailleurs un frisson alors qu’un sourire timide se dessine sur tes lèvres. « Magnus… » que tu murmures en secouant légèrement ta tête. Tu sens déjà les larmes monter à tes yeux, mais tu te retiens. Du moins, tu tentes du mieux que tu le peux tandis qu’il s’agenouille face à toi. Il sort un écrin de sa poche et, de suite, tu te pinces les lèvres en observant le bijou. Tu lèves un instant les yeux au ciel pour retenir tes larmes de couler sur tes joues, avant de glisser tes mains de chaque côté de son visage pour l’inviter à se relever. « Je devrais refuser… » lui réponds-tu en souriant. Et tu l’observes, un instant, silencieuse. Ce sourire qui ne quitte pas tes lèvres, des larmes ornant tes yeux et menaçant de s’en écouler à tout instant. Puis tes lèvres viennent capturer les siennes tendrement, murmurant un « Bien sûr que je le veux. » contre celles-ci. Lorsque tu les quittes, tu caresses délicatement sa joue sans le quitter du regard, de tes yeux à présent rougis par la surprise. « Si tu savais comme j’ai eu peur, je me suis faite un sang d’encre. » Ca te soulage de savoir que tout va bien, même s’il t’a faite paniquer gratuitement. T’as envie de le détester à cet instant, mais tu peux pas, forcément. Tu déposes un nouveau baiser sur ses lèvres avant de reculer d’un pas tout juste pour lui tendre ta main, un sourire timide aux lèvres.

Tout en restant bien caché en attendant l'arrivée de ma petite amie, je me posais de multiples questions et je dois avouer que ça me stresse un peu à l'idée qu'elle puisse dire non à ma future demande en mariage. Surtout que ma mise en scène n'allait pas trop lui plaire... En effet, on l'avait quand même appelée pour lui annoncer que j'étais grièvement blessé alors qu'en vrai, je n'ai eu qu'une petite égratignure de rien du tout ! Mais au moins, ma Leslie était bel et bien là, attendant impatiemment sur le camion et cherchant à me voir via la fenêtre de l'infirmerie de la caserne. Du coup, quand on m'avait donné le signal, je suis sorti rapidement de ma cachette, tout en portant un beau smoking avec une rose rouge dans la main puis je l'ai rejointe sur le camion. Aussitôt, je me mets à faire une petite déclaration que j'avais bien travaillée d'ailleurs... Je ne voulais pas tout gâcher en faisant de l'impro, quoique je n'ai pas de papier avec moi donc c'est un peu de l'impro tout compte fait. Je termine donc mon petit monologue en m'agenouillant et en lui présentant la bague de ma défunte grand-mère, Nana Underwood. Une bague que je n'avais même pas proposé à Katja d'ailleurs... De toute façon, grand-mère n'aurait jamais voulu ! Elle me l'avait donné la veille de sa montée au ciel et en fait, j'ai l'impression qu'elle se doutait depuis longtemps que je finirais avec Leslie et qu'elle avait réservé sa bague pour cette belle américaine. Fin bref, la principale intéressée prenait la parole enfin et je ne peux m'empêcher de la regarder timidement alors qu'elle disait qu'elle devrait refuser, mais au lieu de cela, elle m'embrasse tendrement tout en me donnant sa réponse. « Je suis content que tu dises oui... » dis-je avec soulagement tandis que mes collègues qui surveillaient la scène, tout en restant cachés, se mettaient à applaudir et à siffloter pour nous féliciter. « Je suis désolé de t'avoir faite peur... Je vais très bien ! Ma seule blessure, c'était mon stress avant que je ne te demande de m'épouser... » avouai-je en rougissant littéralement avant qu'elle ne m'embrasse de nouveau, puis je sors la bague pour la poser sur le doigt avant de me redresser avec un grand sourire parce que pas besoin d'ajuster la bague, elle lui allait à la perfection. « Mamie serait heureuse de te voir la porter... »

Face à sa proposition, t’es à la fois heureuse et agacée. Heureuse parce qu’au fond de toi, c’est exactement ce que t’attendais, tu voulais que les choses s’officialisent, que vous fassiez un pas de plus ensemble. Agacée parce qu’il t’a faite paniquer pour une chose fausse, et que ses collègues sont de mèche. Mais pourtant, même si tu le taquines en lui disant que tu devrais refuser sa proposition, tu acceptes. C’est une évidence après tout, tu ne te vois aucunement refuser cette demande en mariage. Et, qui plus est, tu dois bien avouer que sa déclaration te touche, parce que vous ressentez la même chose. Les larmes te montent et même si tu essayes de les camoufler, tu ne peux les empêcher de couler sauvagement le long de tes joues tout en souriant. Des applaudissements et des sifflements retentissent rapidement autour de vous tandis qu’il te dit être heureux que tu acceptes et qu’il s’excuse de t’avoir fait paniquer pour rien. Un sourire timide aux lèvres, tu ne peux t’empêcher de rire légèrement en le voyant rougir tandis que tu portes ta main vers lui pour qu’il y glisse la bague. Et, sans difficulté, il t’enfile la bague en avouant que sa grand-mère serait heureuse de te voir la porter. « Ca me fait plaisir de savoir que c’est à moi que tu choisis de la confier. » lui réponds-tu en l’observant amoureusement. Tu glisses ta main sur sa joue pour la caresser une nouvelle fois, comme si tu cherchais à faire disparaître son rougissement. « Tu penses que j’allais refuser ta proposition, chaton ? » Tu comprends sans difficulté le stress qu’il a pu éprouver, mais t’aimerais savoir s’il doutait réellement de la réponse que tu lui donnerais en te demandant ta main. Parce que tu n’aurais jamais pu lui dire non. Tu déposes un dernier baiser sur ses lèvres avant de reprendre la parole. « Est-ce que tu pourrais m’aider à redescendre ? Je n’ai malheureusement pas mis la meilleure tenue pour monter ici comme tu peux le voir… » lui souris-tu. Escarpins, robe, trop extravagant pour te retrouver sur le toit d’un camion de pompier et, surtout, pour en redescendre. « Tu avais prévu quelque chose ensuite ? J’ose supposer que tu ne travailles pas. » Tu lui adresses une moue d’enfant, comme si tu cherchais à négocier sa libération immédiate.

Je suis tellement soulagé d'avoir sa réponse qui était très positive, malgré le contexte actuel. En effet, elle aurait pu nettement dire non à cause de cette petite crise de panique que je lui ai donnée en prétextant que je suis blessé. Mais au lieu d'être en colère contre moi, elle avait accepté ma demande en mariage et cela faisait maintenant de moi l'homme le plus heureux du monde. Il ne manquait plus qu'une chose pour que notre bonheur soit parfait... Vous l'avez deviné ? Eh bien il s'agit de notre premier enfant... Ce serait tellement génial ! Et de toute façon, on s'entraîne beaucoup pour que cela nous arrive dans les prochains jours. Qu'importe, après qu'elle m'ait tendrement embrassé et sous les applaudissements et sifflements de mes collègues, je lui mettais enfin la bague si précieuse de ma grand-mère à son doigt. Nana Underwood semblait avoir visé juste en me confiant cette bague que je ne devais donner que le jour où je rencontrerais mon âme sœur... Sauf que celle-ci était sous mes yeux depuis des années ! Mais aujourd'hui, c'est possible ! La belle Leslie Ballmer venait d'accepter ma demande en mariage ! Je n'en reviens toujours pas ! « Elle est si parfaite comme toi. » répondis-je en lui adressant un sourire radieux avant de me mettre à réfléchir légèrement lorsqu'elle me demande si je pensais qu'elle refuserait ma demande. Comme je veux être le plus honnête possible à l'égard de ma fiancée, je lui prends doucement les mains dans les miennes pour répondre : « Je ne doutais pas de ta réponse, j'en ai toujours rêvé. Mais j'avoue que j'avais peur de tout faire foirer... ». Mais au final, tout s'est bien passé non ? Nous nous embrassons de nouveau, puis je souris d'un air amusé à sa demande. « Attends, je descends et je t'attrape » répondis-je avant de sauter du camion avec classe, malgré mon smoking puis je lui tends les bras pour qu'elle vienne vers moi en descendant. « J'avais prévu de fêter tout ça à la maison. Et je suis de repos vu que j'étais de garde hier. » je fais également référence à notre petit échange de snaps coquins.

Ravie, tu contemples la bague qui orne désormais ton doigt. Une belle bague, probablement toujours aussi éclatante qu’autrefois. Cette bague dont Magnus a hérité de sa grand-mère et qu’il te confie à présent. Ca te fait plaisir, parce que ça prouve que ce n’est pas rien, que ce n’est pas qu’une extravagance de sa part et que c’est réellement tout réfléchi. Alors, même si votre relation a pu être quelque peu chamboulée ces derniers temps, notamment par ton frère, elle n’en reste pas moins solide. Au contraire, ça l’a probablement même consolidée. A sa remarque, tu souris chaleureusement. Parfaite, comme toi. Ca fait toujours plaisir à entendre quand bien même tu sais pertinemment que tu n’es pas aussi parfaite que cette bague. « Merci chaton. » Tu lui demandes ensuite s’il pensait que tu refuserais sa proposition, car c’est ce que sa réaction laisse à penser. Ou du moins, c’est ce que tu as eu l’impression de comprendre. « Tu étais parfait, comme toujours. Tu n’as rien loupé ou, en tout cas, je ne m’en suis pas rendue compte. » t’amuses-tu pour le détendre. L’instant d’après, tu lui demandes s’il peut t’aider à descendre du camion et, immédiatement, il en saute et t’invite à le rejoindre en tendant ses bras. Tu viens t’installer délicatement sur le rebord du camion tandis qu’il te propose de fêter vos fiançailles à la maison et en t’assurant qu’il est en repos aujourd’hui. C’est vrai, tu n’y as même pas pensé. Tu t’élances finalement du rebord alors que Magnus te réceptionne sans difficulté. Lorsque tu reposes tes pieds à terre, tu viens déposer un rapide baiser sur sa joue avant de glisser ta main dans la sienne. « On prend ma voiture et tu laisses la tienne ici ? » lui demandes-tu en le regardant avec attention. « J’espère que Kala ne sera pas à la maison ou qu’elle ne décidera pas de rentrer dans la soirée. » Parce que, même s’il partage sa villa avec sa sœur, t’aimerais autant être seule avec lui histoire de profiter pleinement de vos fiançailles en rentrant.

Je ne vais pas vous mentir mais je suis extrêmement soulagé à l'heure actuelle, parce que la femme de mes rêves a accepté de m'épouser et donc toute la pression que je m'étais mis s'était carrément envolée pour ne laisser que de la joie pure. En plus, elle acceptait de porter la précieuse bague de fiançailles de ma défunte grand-mère... Je connais peu de femmes qui porteraient une vieille bague de fiançailles alors qu'elles pourraient porter des trucs d'une valeur inestimable... Sauf que celle de ma grand-mère avait une valeur sentimentale énorme pour moi... Comme elle me demande si j'ai vraiment douté qu'elle me dise non, je lui réponds que j'avais peur de tout gâcher mais la jeune femme me rassure aussitôt. « Tu es plus parfaite que moi, tu sais. » souris-je malicieusement avant de l'embrasser tendrement, puis on décide de quitter les lieux et donc je descends vite du camion. Je lui tends mes bras pour qu'elle puisse descendre aussi. Une fois sur la terre ferme, elle me propose de laisser ma voiture ici avant de rentrer à la maison. « C'est une très bonne idée... Et Kala est très occupée avec la Lowell House en ce moment, donc elle ne rentrera pas. On a la villa pour nous tous seuls. » dis-je avec un brin de malice dans mon regard avant de la soulever de terre, puis je la porte comme une princesse jusqu'à sa voiture. « Nous voilà à votre carrosse, Princesse de ma vie. »