sorry not sorry (with Louve)

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{ sorry not sorry }
crédit/ tumblr ✰ w/louve

après avoir reçu tes sms je commence petit à petit à angoisser, tu as reçu ma lettre mais comment ça se fait? je n'ai jamais chercher à envoyer les lettres que je gardais bien précieusement est ce que les autres aussi ont reçu la leur ou tu es la seule?j'ai trop de questions en tête. je suis assise dans le canapé la tête entre les mains j'ai la boule au ventre. nous ne sommes plus ensembles depuis longtemps pourtant on s'est retrouvées sur boston et on a coucher ensemble et depuis silence radio. maintenant que tu es en possession de cette lettre j'ai l'impression que mes sentiments sont mis à nus et je déteste ça j'ai l'impression de me sentir faible. malgré tout je fais du rangement car tu ne va pas tarder à arrivée, j'attache mes cheveux en faisant deux couettes et je prépare une bonne bouteille avec deux verres sur la table basse. peut-être qu'un verre ou deux ça va nous détendre? tu m'a dit de ne pas m’inquiéter peut-être qu'en fin de compte tu t'en fiche de cette lettre si ça se trouve elle est déjà à la poubelle. quand tu sonnes à la porte d'entrée j'ai l'impression que mon cœur va sortir de ma poitrine, que le stress vient d'envahir tout mon corps et j'ai juste envie de fuir mais je t'ouvres quand même la porte. « salut, tu vas bien? » je te souris et je te fais la bise puis je te fais entrer chez moi et je te regarde ne sachant pas où commencer, ne sachant pas quoi dire.

@louve gonçalves

Recevoir cette lettre sans préavis, tu dois bien avouer que ça t’a étonnée. Alors, forcément, tu l’as lue. Plusieurs fois, même. Et tu t’es posée tout un tas de question, ne sachant que faire à présent. T’es restée un instant figée, quelques minutes, pas loin d’une bonne heure même. Avant de finalement attraper ton téléphone pour retrouver le numéro d’Ivy et lui écrire. Ca te semblait important de savoir pour quelle raison elle te l’avait envoyée ; mais en fin de compte, ce qui t’a le plus étonnée, c’est sa réponse. Pas au courant de cet envoi, apparemment. Ca t’a fait sourire, tu dois bien l’avouer, parce que tu sais pas si elle l’a envoyée par elle-même sur un coup de tête en le regrettant quelques secondes après. Ca te semblait être en ce sens, mais t’as pas noté, t’en as pas rajouté. Tu lui as juste dit de ne pas s’en faire, parce que de toute façon, ça restera entre elle et toi. T’es pas du genre à ébruiter ce genre de chose, à moins de ne pas pouvoir voir la personne concernée ; mais là, c’est loin d’être le cas. A sa demande, t’as fait le chemin de son appartement pour l’y rejoindre. A priori pour discuter. Dans le doute, t’as quand même pris soin de te maquiller et d’ajouter un peu de volume à ton carré, ondulant les pointes de tes cheveux. Un décolleté plongeant, un jean taille haute et des escarpins, à la fois simple et efficace. Ton doigt fin vient appuyer sur la sonnette de son appartement, et t’inspires un grand coup avant qu’elle ne vienne ouvrir la porte. Un sourire au coin des lèvres, tu la détailles rapidement avant d’entrer. « Tout va bien. Tu m’avais l’air inquiète, ça va mieux ? » lui demandes-tu avec attention. Ta main vient alors attraper un bout de papier dans ton sac à main, que tu lui remets l’instant d’après. « Je te l’ai ramenée. A toi d’en faire ce que bon te semble. » La fameuse lettre. Si déjà elle n’avait pas voulu l’envoyer, prétendument du moins, autant qu’il retourne à sa propriétaire avant de tomber dans les mains de n’importe qui d’autre que toi.

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{ sorry not sorry }
crédit/ tumblr ✰ w/louve

je me demande vraiment ce que tu pense de tout ça, est ce que tu va aller en parler aux gens que tu connais de cette lettre? est ce que ça va faire le tour du campus? je redoute tellement ça moi qui n'aime pas me faire remarquer je préfère rester dans l'ombre et si ça se trouve on m'a tendu un piège pour me donner une réputation sur le campus? je n'espère pas. j'essaye de me chasser toutes ces questions que j'ai en tête mais c'est tellement difficile je ne sais pas quoi faire et j'ai l'impression de tourner en rond en attendant que tu arrives chez moi. une fois que tu arrives je t'ouvres et tu me demande si ça va mieux. « non pas tellement..je me sens mal à l'aise vis à vis de la situation tu vois? » oui je vais quand même pas te dire que j'ai envie de m'enfuir et de m'enterrer six pieds sous terre pour me cacher après tout aucun moyen de revenir en arrière il faut que j'affronte la situation, puis je suis surprise quand tu sors la lettre de ton sac à main et que tu me la donne. « oh merci, je pensais qu'elle avait déjà atterrie dans ta poubelle. » je prends la lettre et la pose pour le moment sur l'armoire à chaussures à l'entrée, puis je te fais signe de me suivre pour que l'on puisse prendre place sur le canapé et je te sers un verre que je te tends, tu n'a pas fait tout ce chemin pour me rendre la lettre on doit en discuter de toute façon. « c'est ridicule n'est ce pas? tu sais d'écrire une lettre, de mettre l'adresse mais de ne pas vouloir l'envoyer. et je ne sais pas qui a bien pus me faire un coup pareil.. » j'espère vraiment que tu me crois quand je te dis que ce n'est pas moi parce que c'est ultra gênant comme situation.

Depuis le temps que vous ne vous êtes pas revues, depuis cette fameuse nuit où vous avez partagé le même lit et plus encore, tu dois bien avouer que ça te fait plaisir de la revoir. En d’autres circonstances, ça t’aurait davantage plu c’est certain, mais le monde ne s’arrêtera pas de tourner pour cette simple lettre. Du moins, pour toi ce ne sera pas le cas. « Je connais un bon moyen de te détendre, si t’as du mal à le faire par toi-même. » Un sourire se dessine au coin de tes lèvres, ton regard est taquin. Bien sûr que tu sous-entends des choses, mais c’est plus de manière à la déstresser qu’autre chose dans l’immédiat. Elle semble d’ailleurs surprise de revoir la lettre et n’hésite pas à te le dire, ce qui te fait rire quelque peu. « Sait-on jamais que quelqu’un fouille mes poubelles, ça risquerait d’être gênant. » t’amuses-tu. T’observes la lettre posée sur le meuble du coin de l’œil avant de la suivre dans le salon. A son invitation à t’installer, tu t’exécutes tandis que tu attrapes délicatement le verre qu’elle te tend. Verre que tu soulèves légèrement en sa direction, comme pour porter un toast, avant de le glisser à tes lèvres pour prendre une gorgée du nectar. « Pas ridicule. En fait, je trouve même que c’est à ton image… j’avoue que ça m’a étonnée sur l’instant mais, en y repensant, ça me semblait logique. C’est mignon, comme toi. » lui réponds-tu d’une voix mielleuse en observant attentivement sa réaction tout en croisant tes jambes. Faut dire que venant de toi, ça aurait été bien plus étrange que venant d’elle, ça tombe presque sous le sens en y réfléchissant bien.

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j'avoue qu'après cette nuit de retrouvailles je me suis posée pas mal de questions au sujet de toi, de nous, mais c'est terminé depuis longtemps c'était simplement sur le coup de s'être revu ou peut-être bien une erreur. quand tu me dis que tu connais un moyen de me détendre, cette phrase pleine de sous entendus me ferait presque rougir. « euh..ça va aller je vais me détendre oui. » je te souris, tu dis ça pour rire ou tu veux encore une fois coucher avec moi? il faut dire qu'au lit toutes les deux on s'amuse très bien je n'ai jamais était déçue et vu ton envie la dernière fois je présume que toi aussi. « très gênant ça c'est sûr! » je pose la lettre sur le meuble pas loin de la porte d'entrée avant de t'emmener boire un verre sur le canapé, histoire de détendre l'atmosphère. je porte aussi mon verre vers toi et le cogne même comme pour trinquer je le porte ensuite à mes lèvres pour sentir le liquide couler le long de ma gorge, décidément j'aime beaucoup cette bouteille d'alcool qui me vient tout droit de paris quand j'y suis retournée cet été j'ai fais mon plein dans les choses que j'aime en france pour en ramener ici. tu me dis que la lettre est à mon image, faire ce genre de choses me ressemble en gros et tu me dis que c'est mignon comme moi. je ne peux pas m'empêcher de te sourire face à ce joli compliment. « ah oui je suis mignonne? intéressant. » je fais en sorte de te montrer que c'est le seul mot que j'ai retenu venant de toi et j'en joue comme à mon habitude en te regardant droit dans les yeux et en m'enfonçant un peu plus dans le canapé.

Tu sens pertinemment qu’elle est tendue, autant à présent que lorsque vous vous êtes échangées quelques messages. Par amusement ou plus sérieusement, tu glisses quelques sous-entendus pour lui proposer de se détendre au cas où elle n’y arriverait pas par elle-même. Sa réponse te fait sourire, t’en viens d’ailleurs à secouer légèrement ta tête de droite à gauche. « Je vais finir par mal le prendre, tu sais ? » reprends-tu d’un air sérieux tout juste après. Evidemment, en réalité, t’es bien loin de mal prendre sa réponse et tu remarques bien qu’elle ne sait pas vraiment où se mettre à cet instant. C’en est presque mignon d’ailleurs. Tu te laisses finalement guider jusque dans le salon où tu t’installes sur le canapé avant de saisir le verre qu’elle te tend. Dès lors que tu as avalé la première gorgée d’alcool, tu lui fais part de ton point de vue quant à cette lettre. Mignonne, à son image. Et ce soir encore, elle ne fait pas exception à l’image qu’elle t’a donnée dès le premier jour. Une bouille à croquer, que tu croquerais encore si elle t’en laissait l’occasion. Ton regard s’adoucit subitement, un peu plus charmeur sans doute, autant que ce sourire sur tes lèvres. « Toujours aussi mignonne qu’au premier jour. » lui avoues-tu en lui adressant un clin d’œil, sans la quitter du regard. « Toujours cette bouille à croquer. Comme lors de notre dernière nuit, d’ailleurs. » T’as cet air sûr de toi, comme souvent. Tu te souviens très bien de la dernière nuit que vous avez passée ensemble, et s’il fallait remettre le couvert, tu le ferais sans hésitation aucune. Et toi, Ivy, tu t'en souviens ?

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{ titre du rp }
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ne me fais pas de sous entendus comme ça Louve tu sais très bien que nous avons la nuit dernière qui est encore toute fraîche dans nos têtes. « pourquoi tu va mal le prendre? comprends moi on ne sait pas vu depuis un moment et tu me donne des nouvelles pour une lettre écrite à l'adolescence ou j'ouvre mon cœur dedans c'est perturbant.. » il y a de quoi être déstabilisée surtout quand mes yeux se posent sur ton décolleté. je ne sais pas si tu as mis ça exprès car tu es venue chez moi, mais en tout cas ça me plaît. puis répondre à tes sous entendus alors que tu n'es certainement pas sérieuse va me mettre encore plus mal à l'aise et je vais commencer à rougir ça va être affreux. lorsque je m'amuse à retenir que le mot mignonne dans ta phrase tu me précise que je le suis comme au premier jour et un large sourire apparaît sur mes lèvres. tu me parles de cette dernière nuit et j'essaye de cacher mon expression en levant mon verre devant moi pour le boire cul sec. j'en ai besoin pour t'affronter. tu me parle avec ta voix mieleuse qui me donnerait presque envie de te sauter dessus, mais je calme mes hormones je ne sais même pas ou cela nous menerait tu risquerais encore de disparaître après et je n'ai plus envie de ça, que tu quittes ma vie. « merci pour le compliment je te le retourne c'est pareil pour toi. effectivement tu aimais bien la croquer cette petite bouille. » je te fais un mouvement de sourcils j'ai bien envie de te chercher ce soir pour savoir ou ça nous mène.

Décidément, les réactions de ton ex-petite-amie ne cesseront jamais de te faire sourire. Lorsque tu lui dis que tu risques de mal le prendre, elle semble le prendre sérieusement. « Je te taquine ma belle. » lui réponds-tu en lui adressant un clin d’œil tandis que ta main vient se déposer sur le bas de sa cuisse un court instant. Et quelques secondes plus tard tout juste, tu l’observes boire son verre cul sec. Ca te fait sourire, encore une fois, et t’arrache même un petit rire. Tu ne te prives pas pour autant de parler d’elle, du fait qu’elle soit mignonne, et de l’amener à se souvenir encore de la dernière nuit que vous avez passée ensemble. D’ailleurs, Ivy est plutôt réceptive, à tel point qu’elle te rappelle à son tour à quel point t’apprécies de croquer sa bouille. « Et je dirais pas non à la croquer à nouveau, tu sais ? » En réponse à son mouvement de sourcil, tu lui adresses automatiquement un clin d’œil. Tu avales à ton tour l’intégralité du verre qu’elle t’a servie puis te rapproche dangereusement d’elle en feignant de remplir vos deux verres. Tu pivotes ensuite légèrement vers elle pour lui faire face, tandis que tu te retrouves à quelques centimètres tout juste d’elle. « Je suppose que t’avais des choses à me dire pour me demander de venir aussi rapidement ? » que tu reprends finalement en plongeant ton regard dans le sien, un air coquin au visage.

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{ sorry not sorry }
crédit/ tumblr ✰ w/louve

ça se voit vraiment que je suis mal à l'aise face à toi, c'est même déstabilisant ce qui m'arrive aujourd'hui. te retrouver avec une de mes lettres que je ne pensais pas qu'elle serait envoyée un jour j'ai l'impression que ma vie est un film en ce moment même. quand tu me dis que tu me taquine ça me rassure un peu plus puis ta main se pose sur le bas de ma cuisse un instant, ça fait un moment que nous n'avons pas eu de contact tactile toutes les deux ça me fait un peu bizarre je dois dire. on reparle de la derrière nuit, tu me complimente et je n'hésite pas à entrée dans ton jeu. « parfait je retiens ta réponse alors si un jour l'envie me prend de te le proposer, quoique j'aime aussi être prise par surprise. » je te fais un clin d’œil. tu te rapproche de moi pour remplir nos deux verres et mes yeux ne manquent pas de se plonger dans ton décolleté, après tout si tu en as mis un ce soir ce n'est pas pour rien n'est ce pas? « j'ai étais surprise que tu as reçu cette lettre voilà pourquoi je t'ai fait venir rapidement, pour t'informer que même si je l'ai écrite je ne l'ai pas envoyée. » comme dit il y a quelques minutes.

@Louve Gonçalves

Malgré les mois, malgré les années, tu sens toujours cette ambiguïté entre vous. Une ambiguïté qui, la fois dernière, vous a menées dans les bras l’une de l’autre. Une ambiguïté qui vous a faite succomber à vos démons passés, à tout ce que vous étiez autrefois, qui a fait renaître en toi beaucoup trop de sensations et de sentiments jusqu’alors enfouis. Une ambiguïté aujourd’hui palpable dans vos paroles, dans vos voix, dans vos gestes. Ta main glisse inconsciemment ou consciemment peut-être sur le bas de sa cuisse avant de te rapprocher d’elle pour remplir vos deux verres. Du moins, c’est l’excuse que tu prends pour l’approcher un peu plus, ce merveilleux oiseau. « Ca pourrait arriver plus rapidement que tu le penses, tu sais. » Ce soir peut-être si elle ne cesse de titiller ta curiosité. Tu le sens bien, qu’elle est réceptive. Tu la connais, tu te souviens de sa façon d’être, de sa façon de te faire vibrer. Tu remarques sans difficulté son regard qui dévie sur ton décolleté, et ça t’arrache un sourire en coin. A tel point que tu n’écoutes pas un mot de ce qu’elle peut bien te dire tant tu penses à ce que tu serais capable de lui faire. « Tu disais ? » reprends-tu en la regardant lentement de haut en bas, difficilement attentive à ce qui peut bien sortir de sa bouche.