suggy ☾ through the night

28/12/2013

suggy ☾ through the night
w/ meghan wright — Boston, novembre 2018
Parce qu'il était incapable de lui résister, Sullivan avait demandé à son “grand frère” de le ramener chez lui. Non pas chez ses parents, non pas à la Quincy, mais bel et bien dans cet appartement où se tenait sa vie de famille en temps normal. Il était stressé Sullivan, ne sachant pas tellement sur Meghan allait le repousser ou non. Disons qu'il se préparait à l'éventualité si jamais ça venait à se produire, bien qu'il aurait malgré tout une douleur lancinante qui le prendra soudainement. Mais il préfère aussi être optimiste. Se dire que oui, c'était possible qu'elle le pardonne. Est-ce que ce serait vraiment le cas ? Il n'en savait rien, il n'avait plus aucune certitude. Il avait peur de parler presque, de peur de tout gâcher dans son couple. Il n'avait aucune envie de la perdre pour de vrai, il n'avait pas envie qu'elle finisse par remplir les papiers du divorce. Il n'avait pas envie que ses enfants vivent dans deux foyers différents. Et pourtant, il savait que c'était une possibilité s'il continuait d'aller à l'encontre des envies et des besoins de Meghan. C'était une possibilité s'il continuait d'être maladroit avec les mots qu'il pouvait employer. Après tout, c'était pas rare que ses phrases soient mal interprétées, lui qui avait toujours autant de mal socialement parlant. Mais il était là, dans cet appartement, celui qui avait vu bien des choses se produire pour ce couple qui battait de l'aile, si c'était même encore un couple. Il était là, installé sur le canapé, avec la télévision allumée face à eux. Il ne parlait pas, il avait peur de la froisser une nouvelle fois. Il se contentait de regarder le film diffusé face à eux, sa main glissant le long de celle de Meghan, qui avait également sa tête calée sur son épaule. Ils étaient mignons comme ça, on dirait pas qu'ils étaient deux personnes ayant vécu deux semaines séparément.

@Meghan Wright

(Kaiden Winston)

cause i might run in the dark

through the night // @sullivan wright ※※※ je ne sais pas pourquoi je t'ai envoyé ce message. ni même ce que tu fais là maintenant. je me dis que c'est sûrement une mauvaise idée. que je devrais pas te laisser revenir et que t'es juste allé trop loin. tu le sais pourtant que les mots peuvent être terriblement plus blessant que les gestes et.. ouais, je plaisantais pas quand je disais que tu m'avais brisé le coeur ce jour là. mais à côté de ça, tu me manques. tu me manques terriblement et j'arrive pas à fermer l'oeil. j'ai l'impression de pas réussir à exister sans toi, de plus avoir de force pour rien. et si on part du principe que ces derniers temps j'ai pas la force pour quoi que ce soit, autant dire que là c'est totalement réduit à néant. j'sais pas si tu te rends compte de l'ampleur de la situation. du gouffre dans lequel je suis plongée. c'est comme un puits sans fond. je chute éternellement mais y a rien qui me stoppe. les parois sont lisses et j'peux pas me rattraper à quoi que ce soit. je te jure, c'est pire qu'exténuant. et puis contre toute attente, ta présence finit par m'apaiser au moins un peu et.. je préfère quand t'es là. j'ai toujours préféré quand t'étais là. tu sais que j'en souffre moi aussi de tout ça ? y a un mois en arrière, j'aurais jamais cru que toi et moi on puisse voir notre fin arriver. j'pensais que je vieillirais à tes côtés et.. maintenant tout est incertain. j'crois que c'est pour ça qu'on parle pas trop. on reste là, sur le canapé à regarder la télé. ma tête a machinalement trouvé ton épaule pour se caler et j'reste silencieuse, plus accaparée par mes pensées que par le feuilleton diffusé. et c'est ta main qui vient chercher mes doigts, d'un coup comme ça. putain ce que ça fait du bien juste de pouvoir m'accrocher à toi. j'attends quelques minutes puis me redresse légèrement, mes lèvres venant se poser dans ton cou, comme ça. une multitude de petit baisers parce que je t'aime et que je sais que ça s'en ira pas.

(Invité)

28/12/2013

suggy ☾ through the night
w/ meghan wright — Boston, novembre 2018
C'était un sentiment affreux qui prenait Sullivan au ventre quand il pensait à Meghan, à leur relation qui partait à la dérive, à cause de simples mots dits sur le coup d'une colère mal gérée. Mais c'était lui, il était le fautif, il était à blâmer. Et s'il se dit qu'il ne peut pas vivre sans elle, il se dit aussi qu'elle serait possiblement mieux sans lui dans sa vie. Peut-être qu'il lui a gâché la vie sans s'en rendre compte, et que c'était à cause de sa présence qu'elle allait aussi mal aujourd'hui. Il ne lui a rien apporté de bon dans le fond. Mais il était quand même dans cet appartement, quelques verres dans le sang puisqu'il était sorti avec Daniel. Ils avaient écourté leur soirée après l'échange de SMS avec Meghan, il avait demandé à son grand frère de le ramener ici et c'est ce qu'il a fait. Maintenant, il se retrouvait installé devant la télé, sur le canapé, sa femme juste à côté de lui. Et de loin, on pourrait dire qu'ils sont juste un couple amoureux se divertissant comme beaucoup d'autres. Mais non, ils ne disaient rien, ils se touchaient à peine et se retrouvaient plongés dans un silence brisé par la télévision. Mais Sullivan décidait de prendre la main de sa femme, un simple contact qui semblait lui réchauffer le cœur plus que de raison. Et ça lui faisait du bien à Sully, d'être comme ça avec elle. Il ne tentait cependant pas plus, de peur de la brusquer. Elle avait vécu pas mal de choses et il voulait lui épargner un autre traumatisme inutile. Mais c'était avec surprise qu'il sentit les lèvres de la jeune femme se fondre dans son cou, dans une multitude de baisers. « Qu- » Il ne savait pas quoi dire, quoi faire. Il savait juste qu'il avait des frissons tout le long de sa colonne vertébrale et que ça lui faisait du bien. Fermant les yeux, soupirant légèrement, il finissait par tourner la tête pour venir capturer les lèvres de sa bien aimée, lèvres qu'il souhaite retrouver pour de bon. Mais ils ont rompu alors il sait que les choses ne seront pas aussi faciles qu'elles en ont l'air.

(Kaiden Winston)

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through the night // @sullivan wright ※※※ tu sais, moi j'ai jamais demandé à t'aimer autant. je me suis pas levée un beau matin en me disant que ça serait chouette de tomber amoureuse de mon meilleur ami. j'me suis d'ailleurs jamais imaginé cette vie avec toi. des enfants, un mariage et cet amour profond qui nous empêche de se détacher de l'autre. j'crois d'ailleurs que deux ans en arrière, la simple évocation de potentiellement pouvoir coucher avec toi m'aurait mis la gerbe. pas de manière péjorative mais plutôt parce que.. j'te voyais juste comme ce pote qui serait toujours à mes côtés. et regarde moi maintenant, j'ai cette bague au doigt. celle que t'as fais glisser à mon annulaire il y a peu pour fixer toutes nos promesses faites sur l'oreiller. je t'aime sully. je t'aime sûrement d'un amour démesurée malgré le temps que j'ai pu mettre à m'en rendre compte et ça m'achève tout ça. notre situation, les problèmes, cet éloignement que l'on subit. j'aurais préféré rester sur notre petit nuage, continuer à croire à tord et à travers que rien ne pouvait venir nous atteindre. mais c'est pas le cas. c'est pas le cas et j'ai mal au coeur de voir tout s'écrouler autour de nous. j'crois que c'est pour cette raison que je me laisse aller. tu me prends la main et c'est le déclencheur. parce que la chaleur que ce simple geste répand dans mon coeur, c'est pas humain. c'est la preuve que je ne pourrais pas sans toi. j'ai besoin de toi et je m’enivre de ta peau. j'l'entends ta semi protestation, ton étonnement quant à mon action mais je m'en fous. je t'aime, c'est tout. et je continue, encore et encore. à redécouvrir ton épiderme sans condition. j'ai le coeur qui bat plus vite aussi et t'accentue la sensation quand tu bifurques légèrement pour prendre mes lèvres en otage. j'crois que je tremble sous le coup de toutes les émotions mais je m'en tape bien. j'te retrouve juste un peu, je demande pas plus que ça. c'est ma langue qui vient chercher la tienne avec cette passion qui nous anime la plupart du temps et je franchis finalement la barrière pour prendre place sur tes genoux, nos deux corps se retrouvant collés à l'autre. j'revis, t'arrive à me faire revivre et je ne demande rien de plus que ça.

(Invité)

28/12/2013

suggy ☾ through the night
w/ meghan wright — Boston, novembre 2018
C'était étrange comme situation. Sullivan était conscient de faire des erreurs, il était le premier à dire qu'il n'était pas parfait. Il ne pensait cependant pas que des mots auraient autant d'impacts sur leur relation, sur leur vie de couple, sur leur vie de famille également. Depuis plusieurs semaines maintenant, c'était Abigail Wright qui s'occupait des jumeaux, puisque Meghan avait eu quelques petits problèmes concernant sa concentration en présence des bébés. Alors oui, tout ce qui se passait depuis octobre maintenant était affreux, et aurait des conséquences sur le reste de leurs vies. Mais il espérait qu'ils allaient passer tout ça, Sullivan. Il ne voulait pas rester sur une rupture, il voulait Meghan et uniquement Meghan dans sa vie, personne d'autre. C'est bien pour ça que, dès que les lèvres de sa femme ont trouvé refuge contre sa peau, il n'a pas pu s'empêcher de vouloir plus, de vouloir ses lèvres, de vouloir l'embrasser et la retrouver. Seulement, est-ce que Meghan était prête à tout ça ? Il se disait que oui, quand cette dernière venait répondre bien plus ardemment à ce baiser offert. Elle y laissait sa langue, elle s'installait à califourchon, ce qui provoquait une décharge électrique dans toute la colonne vertébrale du basketteur. Est-ce qu'ils allaient vraiment se laisser aller ou trouvera-t-elle encore une excuse ? Il avait peur qu'elle le rejette de nouveau, comme la dernière fois quand elle a rompu officiellement leur couple. Ces questions, elles hantaient son esprit mais il était incapable de couper court à ce moment. Le cœur battant, les mains sur les hanches de Meghan, Sullivan était en train de revivre. Il était en train de récupérer une énorme bouffée d'oxygène après plusieurs semaines passées en apnée. Glissant ses mains de part et d'autre du visage de la rouquine, il finissait par stopper l'échange, plongeant son regard dans celui de sa bien aimée. Il l'aimait, il l'aimait tellement, si bien qu'il franchissait de nouveau l'espace pour l'embrasser, le cœur battant plus fort à chaque instant.

(Kaiden Winston)

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through the night // @sullivan wright ※※※ j'aimerais y retourner à "avant". quand tout allait bien et qu'on savait se contenter l'un de l'autre tout en faisant abstraction de tout le reste autour de nous. quand on construisait petit à petit cette famille qui nous était juste tombée dessus au moment où l'on s'y attendait le moins. je voulais sincèrement retourner à tout ça mais.. je sais pas. parfois, j'avais l'impression que quand je tentais de faire un pas vers toi, j'avais ces barrières qui me retombaient en plein dessus comme pour me mettre en garde. j'voulais pas me méfier de toi tu sais ? j'aurais voulu continuer à avoir une confiance aveugle en ta personne mais tes mots, ils m'avaient tellement heurtés que maintenant, j'avais la sensation que d'une seconde à l'autre tu pouvais te retourner contre moi. pourtant, ce soir, je laissais tout tomber. j'te voulais toi. j'avais besoin de toi près de moi ne serait ce que pour me sentir un peu mieux. et j'étais pas en train de t'utiliser, fallait surtout pas que tu penses ça. parce que y avait juste cette bataille à l'intérieur de moi qui faisait rage et j'avais encore du mal à trouver ma place dans tout ça. en premier lieu, j'avais juste réclamé ta présence. j'avais rien derrière la tête, j'voulais juste que tu sois là. et j'crois que finalement, juste de t'avoir à mes côtés, ça m'avait donné envie de plus. de te toucher, de sentir ton souffle contre moi, de te faire soupirer sous mes baisers. et je me retrouvais à califourchon sur toi, à t'embrasser avec tellement d'ardeur que j'en perdais mon souffle et toi, tu coupais le moment pour que nos yeux entrent en connexion. paraissait que certaines fois, les gestes, les regards étaient plus puissants que les mots. c'était le cas aujourd'hui. parce que dans tes prunelles, je pouvais y lire tout l'amour que tu me portais et très clairement, ça m'allait comme ça. j'ai juste besoin que tu m'aimes et que tu me soutiennes, rien de plus. je te demande pas la lune moi. et c'est contre tes lèvres que j'étouffe une fois de plus tout ce que je ressent. que ce soit la peine, le dégoût ou bien l'amour que je te porte. j'veux plus penser à tout ça, je te veux juste toi. même si c'est difficile, même si on n'y arrive pas. « enlève ton tee shirt » que je souffle. et en fait, j'attends même pas que tu t'exécutes. je l'agrippe pour te le retirer moi même laissant mes mains redécouvrir ta peau, ton torse, tout. je me colle à toi. je me colle autant que je peux juste pour sentir la chaleur de ta peau et sa douceur. putain je t'aime. et je me balance doucement sur toi, faisant pression entre nos deux bassins. je te veux, j'suis prête pour ça, je veux qu'on essaye au moins.

(Invité)

28/12/2013

suggy ☾ through the night
w/ meghan wright — Boston, novembre 2018
Il savait bien que plus jamais les choses seraient comme avant. Quelque chose s'était brisé entre eux, il l'avait vu la dernière fois. Elle avait souhaité se sentir vivante et il n'eut que pour résultat une rupture sur les bras. Elle avait rompu parce qu'il l'avait blessée par des mots maladroits. Il avait été trop loin selon elle, alors que sa seule volonté était de la protéger d'une quelconque nouvelle agression. Il avait toujours eu peur pour elle Sullivan. Entre le Nirvana, le photographe et maintenant tous les étudiants masculins. Il avait peur pour elle, celle qui était la personne la plus précieuse dans sa vie. Il avait émis des vœux lors de leur mariage, il comptait bien s'y tenir. Et il pensait l'avoir fait, faut croire qu'il s'était trompé. Les mots, ils avaient été terriblement mal choisi, si bien qu'il en payait les pots cassés. Ceux qu'il avait émis avaient été aussi tranchant qu'une lame de couteau aiguisée. Maintenant, il tentait de la reconquérir... mais encore une fois, il s'y prenait comme un pied. Un manche à balai même. Mais elle était cependant sur lui, à califourchon, leurs lèvres se cherchant avec un soupçon de passion qui leur était presque inconnue ces derniers temps. Se battant contre leurs propres problèmes, ils en avaient oublié l'essence même de leur relation. L'amour indéfectible, l'amour qui ferait déplacer des montagnes. L'amour qui devait tout surmonter. Il comprenait que la soirée n'allait pas s'arrêter là quand elle lui demandait explicitement d'enlever son t-shirt. Presque interdit, il n'eut même pas le temps de se dire de le faire qu'elle s'en occupait déjà, laissant par la suite ses mains se balader sur sa peau dénudée. L'indice le plus percutant avait été son bassin bougeant contre le sien, de façon très exhaustive. Est-ce que c'était vraiment ce qu'elle voulait ? Est-ce que c'était vraiment dans cette direction qu'elle voulait aller ? Est-ce que lui-même était prêt pour ça ? Après tout, la dernière personne à l'avoir touché de cette façon était un de ses violeurs et ça lui donnait envie de vomir. Posant cependant ses mains sur ses cuisses, il avait la respiration haletante... Peut-être même un peu trop. Et si elle finissait par le repousser, comme la dernière fois ? Le rejeter comme si ce qu'il avait fait était impardonnable et la goutte de trop pour leur couple qui tombait pierre par pierre. Stoppant alors les baisers, il sentait qu'il avait plus de mal à respirer, que la crise de panique était proche, bien trop proche malheureusement pour être évitable.

(Kaiden Winston)

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through the night // @sullivan wright ※※※ je ne dis pas que je serais capable d'aller jusqu'au bout parce qu'en réalité, je n'en sais rien mais.. je veux tenter. je veux qu'on essaye parce que dans tous les cas, je veux que tu sois le seul à pouvoir me toucher. je ne le permettrait jamais à quelqu'un d'autre en fait. personne n'aurait jamais dû me toucher ce soir là et.. ouais, je crois que quelque part, j'ai envie d'effacer ça. et je me dis que si c'est de nouveau toi, ça pourrait peut être m'aider à passer au dessus. à me dire qu'avec toi c'est différent et que c'est de ma propre volonté. je sais pas en fait. je sais pas ce que j'espère mais ça me fait du bien de te retrouver rien qu'un peu. de te sentir contre moi et de pouvoir t'embrasser. j'crois qu'en fait, y a pas de sensation plus délicieuse que ton souffle chaud sur mon visage. et je me laisse juste transporter par tout ce que je peux ressentir à cet instant. ce désir ardent et cette amour sans frontière que je continue de te porter jour après jour. t'es mon tout sullivan. je t'ai pas épousé pour rien. je t'ai pas épousé sur un coup de tête. alors ouais, y a mon bassin qui vient se balancer au dessus du tiens et la pression dans mon bas ventre qui se resserre alors que toi, tu coupes le moment. je souffle doucement et ouvre finalement mes prunelles pour te regarder. y a un truc qui va pas, je le sens. ça se voit. et la déception laisse place à une profonde inquiétude. qu'est-ce que tu me fais là ? je pose mes deux mains sur ton visage comme pour essayer de capter ton attention. créer une bulle autour de nous, t'apaiser peut être un peu. « respire bébé » que je souffle doucement. respire. cale toi sur mon propre souffle s'il le faut. je dépose un petit baiser sur ton nez avant de replonger mes yeux dans les tiens. et y a toutes les questions qui m'assaillent. pourquoi tu réagis comme ça ? c'est à cause de moi ? est-ce que je te dégoûte ? est-ce que c'est le fait d'imaginer me toucher ? est-ce que t'as cette possibilité en horreur à cause d'eux ? j'ai les yeux qui deviennent brillants et y a une larme qui s'échappe. c'est mes terreurs qui deviennent réalité. je te dégoûte, je le savais. mais je garde le silence me contentant de caresser tes joues de mes pouces pour te calmer. je suis là, tout vas bien. respire, expire, juste ça.

(Invité)

28/12/2013

suggy ☾ through the night
w/ meghan wright — Boston, novembre 2018
Il n'avait pas imaginé ça Sullivan, que les choses dérapent aussi rapidement entre eux. Il s'était dit qu'ils discuteraient, de tout, de rien, tenter de réparer les choses. Mais elle avait fini par lui accaparer ses lèvres et les choses ont très rapidement pris une tournure inattendue. Il pensait pas qu'elle l'embrasserait, qu'elle tenterait de le déshabiller. Et pourtant, c'est tout ce qu'il souhaite dans le fond, que les choses soient comme avant. Mais elles ne sont pas comme avant, elles ne le seront jamais plus. Et c'était sûrement à cause de son cerveau qui était bien trop réveillé que son état à lui ne suivait pas celui de la jeune femme. Il avait envie d'elle, envie de la couvrir d'amour, de réparer ses erreurs du mieux qu'il peut. Mais il se sent qu'il est en décalage, qu'un truc déconne. Et son esprit, il montrait les limites de tout ça. La respiration devenait bien trop haletante pour l'instant qu'ils étaient en train de partager. C'était pas normal, et Meghan le captait bien assez rapidement en glissant ses mains sur les joues du jeune homme, le forçant à la regarder. Pourquoi faisait-elle ça alors qu'elle risquait possiblement de le repousser, avec cette excuse possiblement véridique qu'il la dégoûtait. C'était ce qui s'était passé il y a quelques semaines alors peut-être que ça allait se reproduire de nouveau, et c'était bien là le problème. Seulement, il remarquait la larme coulant sur la joue de sa femme qui tentait de le calmer du mieux qu'elle pouvait. Inspire, expire. Il essayait, mais il n'y arrivait pas. « Pour-pourquoi tu pleures ? » réussissait-il par demander difficilement. Il ne savait pas pourquoi elle pleurait et ça le rendait encore plus triste. Est-ce que c'était sa faute ? Il n'était pas assez bien et elle s'en rendait compte à présent ? C'était fort probable oui. Sullivan n'était pas l'homme fort et viril que bien des gens aimeraient qu'il soit. Il était sensible - peut-être un peu trop même - et surtout, il n'était pas méchant, pas machiavélique. Il était juste un peu trop manchot et ses relations humaines étaient parfois bien difficiles. La preuve, il réussissait à perdre la seule personne qui comptait plus que tout dans sa vie.

(Kaiden Winston)

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through the night // @sullivan wright ※※※ c'est la seule chose que je veux là maintenant tout de suite. que tu t'apaises. que tu retrouves ton calme. je suis désolée si c'est à cause de moi que tu te mets dans cet état et tu sais.. moi aussi je me trouverais dégoûtante à ta place. alors peut être que c'est justifié tout ça. peut être que dans le fond, t'as raison. je sais pas. c'est le pire qui prends vie devant moi mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? même si tu fermais les yeux très fort, ça n'effacerait rien de tout ça alors.. ouais. peut être que tu devrais me laisser tomber. j'suis trop amochée autant physiquement que mentalement pour que tu t'attardes plus longtemps sur moi. et tu mérites tellement le meilleur que j'voudrais pas te gâcher la vie en étant là. « chut » que je souffle alors qu'une deuxième larme venait s'écraser sur ma joue. je le contrôle pas et j'essaie de rester impassible mais je le sens mon coeur qui se serre un peu plus à chaque seconde. comme si j'allais bientôt te rejoindre et me mettre à suffoquer sous le poids de ma peine. je fais des efforts monstre pour ne pas craquer là et puis tu le sais. tu le sais que je pleure jamais. que c'est rare de me voir comme ça mais j'suis que l'ombre de moi même depuis un certain temps maintenant alors.. pardonne moi. mes lèvres s'posaient une nouvelle fois sur ton nez alors qu'une de mes mains glissaient sur ta tempe caressant lentement la lisière entre ton visage et tes cheveux. doucement, avec tendresse. j'veux juste que tu te calmes, que tu respires, que tu te sentes un peu mieux. « je t'aime mon amour, je t'aime » sans condition. et je te le dis parce que je me dis que ça te fera peut être du bien de m'entendre le prononcer à haute voix. je me dis que peut être ça réussira à te rassurer un peu, à te calmer. « je comprends tu sais » que je murmure doucement mon souffle s'écrasant sur ton visage. « c'est normal de pas avoir envie de me toucher » j'suis sale, je t'en veux pas.

(Invité)

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