COCO IBANEZ ► eiza gonzalez

Coco, elle est née en Colombie et y a toujours vécu. Entourée de maman coiffeuse et de papa ouvrier dans le bâtiment, elle n'a jamais roulé sur l'or et a toujours appris à se contenter de peu et de trouver son bonheur dans d'autres petites plaisirs de la vie, comme le chant. ø Une passion qu'elle a nourri depuis toute petite et qui l'a même amenée jusqu'à participer à un télé-crochet local pour enfants et adolescents. Elle était bien évidemment terrifiée mais ses parents avaient toujours eu confiance en elle et l'ont soutenue dans ce projet. Étonnement, alors qu'elle ne pensait même pas passer la première épreuve, elle est allée jusqu'aux demi-finales, finissant aux portes de la dernière épreuve et remportant la troisième place. Un honneur pour la brunette qui venait de réaliser l'un de ses rêves et malgré cette victoire qui lui a filé entre les doigts, elle a été repérée par une maison de disques. ø S'enchaînèrent ensuite les tubes et les concerts en Amérique Latine. Les fans en délire, les applaudissements, les flashs, les cris, elle était devenue la petite coqueluche du pays. Celle qui était mignonne et chantait bien. Elle savait bouger sur scène, divertir et accrocher son public et tout ce joli spectacle continua pendant cinq ans. ø Elle était à peine âgée de douze ans lorsqu'elle fut propulsée sur le devant de la scène et avec une mini tournée aux Etats-Unis, elle commençait à dépasser les frontières colombiennes jusqu'à ce terrible accident de voiture. Elle rentrait d'une interview, sa voiture, un camion, une averse bien trop forte et l'accident de trop. Un choc violent qui la laissa amnésique et paralysée d'une jambe à l'âge de dix-sept ans à peine. ø Un coup dur pour la jeune fille de l'époque qui ne se souvenait pas des cinq dernières années de sa vie et qui en plus dut faire énormément de rééducation pour retrouver l'usage de sa jambe. ø Une fois sa jambe rétablie (elle garde tout de même une sensibilité lors d'efforts intenses) elle décida de laisser son ancienne vie derrière elle et de tenter d'entrer à Harvard. ø Une façon pour elle de tourner la page et d'essayer de se construire malgré le vide qu'elle transporte partout avec elle. ø Cela fait maintenant sept ans qu'elle e st ici et étudie le journalisme. Elle travaille également pour un quotidien local et se débrouille toujours pour avoir la première page avec ses scoops. ø Sans scrupules, elle n'hésitera pas à utiliser des méthodes pas très catholiques pour obtenir ce qu'elle désire. Elle se met parfois dans des situations délicates et flirte avec le danger avec les autorités mais elle a toujours su s'en sortir avec une courbette jusqu'ici. ø Elle fume parfois mais tente de rester raisonnable là-dessus, une mauvaise habitude qu'elle a prise depuis son arrivée à Boston. ø Il lui arrive encore de chanter parfois, pour elle mais elle refuse de se produire sur scène, c'est trop douloureux et elle en a fait un tabou. ø Elle s'est faite éjectée de son ancien appartement pour cause de retards de loyers mais aussi à cause de sa trop grande bouche. Elle squatte à présent chez une amie. ø Elle parle couramment quatre langues, l'espagnol, le portugais, l'anglais et l'allemand, auxquelles s'ajoutent des notions de chinois et russe qu'elle a apprises dans le cadre de son travail. ø Elle adore les animaux mais n'en possède pas, pas assez présente pour pouvoir s'en occuper, malheureusement. ø Ouverte d'esprit et libertine, elle n'a jamais eu de mal à assumer sa sexualité et à montrer son attirance aussi bien pour la gente masculine que féminine, avec une préférence pour ces demoiselles, elle doit bien l'avouer. ø Loin de sa famille restée en Colombie, il lui arrive parfois de se sentir seule, déracinée et elle cache tout ça sous sa confiance en elle apparente et exacerbée. Une façade pour cacher sa -trop grande- fragilité.