Team Work + Phyllis

Tu termines de ranger ton appartement en vitesse. Biberons sales, pyjamas de bébé, bavettes, tout le bordel de monsieur Ismaël au bout du compte. Phyllis vient te rejoindre pour un travail d’équipe à remettre sous peu dans le cadre du cours de médecine que vous avez en commun. Autant dire que vous vous êtes en quelques sorte perdu de vue depuis la tornade Silas dans ta vie. Tu as mit fin à tout tes délires de drague, flirt, séduction pour te concentrer sur lui et au final, il s’est barré comme un voleur, te laissant seul derrière lui. Le lendemain tu apprenais que tu étais père, le beau bordel quoi. Ta vie de célibataire n’aura pas durée longtemps puisque ce petit homme comble tous tes temps libre désormais. Plus de temps pour boire, faire la fête, voir tes potes et ramener des femmes chez toi. T’as littéralement perdu confiance en toi depuis cette rupture, t’as atteint le fond. Un père célibataire ça n’a rien de très attirant, loin d’être le fantasme des femmes des temps moderne. Bref. Tu as eu la chance de discuter un peu avec elle à propos de ce travail, mais sans plus. Elle n’est pas au courant de ta nouvelle situation, soit ton célibat et ton titre de papa, choses qu’elle va vite constater à son arrivé, quoi que monsieur te fait l’honneur de dormir dans son lit pour une fois. Tu attrapes une bière dans le réfrigérateur et l'entame doucement lorsqu’on sonne à la porte. ‘’ Entre, c’est ouvert. ‘’ Dis-tu tout en t’approchant de la porte pour l’attendre, rictus charmeur au coin des lippes.    

@Phyllis Walton

Je ne sais pas pourquoi on est ensemble pour ce devoir à faire en équipe, t'as été distant avec moi depuis que ce mec est arrivé dans ta vie. Je me suis faite relégué au second plan, je n'aime pas ça, tu le sais. Tu le sais que j'aime être la première en tout. Toutefois, je me dis que je peux te faire languir un peu... Je sais que tu n'es plus avec ce Silas, mais je ne sais pas que tu es aujourd'hui papa. Ça sera la surprise. J'arrive habillée d'une tenue provocante, avec cette envie de te montrer ce que tu as perdu. Cuissarde, collant mat, petite jupe en cuir, un débardeur blanc et un perfecto cuir sur les épaules, je toque à ta porte. J'entre, je te découvre devant la porte et j'ai un sourire qui se dessine directement sur mon visage. Tu m'attendais hein ? Te dis-je, m'approchant de toi pour déposer un baiser sur ta joue, près de tes lèvres. Allez, tu peux me mater, je te l'autorise.

Phyllis et toi, c’est une histoire de peu de mots. Tu n’arrives pas vraiment à définir le truc, juste que t’es conscient d’avoir merdé avec elle en la mettant littéralement de côté en entrant en relation avec Silas. Aujourd’hui tu bosses avec elle sur tes cours, un heureux hasard? Seul le temps te le dira. Lorsqu’elle frappe à ta porte, tu viens ouvrir, dégageant le passage pour la laisser entrer. Elle est magnifique comme toujours. Elle a un corps de rêve, des courbes à faire damner un saint, mais tu ne dis rien, préférant jouer la carte du mec indifférent. ‘’ T’attendre ? J’n’ai pas vraiment eu le choix faut l’avouer. ‘’ Tu la taquine, tu adores la faire vriller. Une Phyllis en colère donne toujours sur des moments d’exceptions, haut en couleur. Tu accueilles son baiser, sourire carnassier aux lèvres. ‘’ Tu fais parti du club des chastse maintenant ? ‘’ Tu lui envoie une petite claque sur le cul en mordillant discrètement ta lippe inférieure. ‘’ T’a fait quoi de tes bouquins ? Tu viens pour le cours de sexualité en fait ! ‘’ Tu lui adresse un clin d’oeil tout en te dirigeant dans la cuisine. ‘’ J’te sers un truc à boire avant de commencer ? ‘’ Ouais, tu ne perds pas de temps, après, t’a perdu la main avec les filles et la drague, quoi que c’est un truc inné chez, toi, mais avec la demoiselle, impossible de prédire ce qui va se passer. ‘’ Ta journée ? ‘’ Reprends-tu tout en attrapant un verre dans l’hamoire.

T'as été un peu un bon connard, mais je te pardonne vite quand je vois ta petite bouille. T'es craquant, tu le sais et t'aimes en jouer. Je dépose un baiser sur la joue, coin de tes lèvres et tu me taquines déjà. Je passe à côté de toi, tu me tapes les fesses. Peut-être bien, j'ai décidé de consacrer ma vie à Dieu. Grosse blague pour une athée comme moi. Je ne crois qu'en moi, c'est déjà suffisant. J'hausse les épaules, me retournant vers toi. Tu as les tiens et ton mac, non ? C'est suffisant. Je n'allais pas me trimballer avec un tas d'affaires tout de même. Un verre de vin, tu as ? Le vin et moi, une grande et passionnante histoire d'amour. Je viens m'installer sur le canapé. Rien de passionnant, j'ai vu un mec mais... pas à mon goût, je suis vite partie et toi ? J'ai toujours été honnête, tu sais bien que je vois des hommes. Estime toi heureux que je sois là. Assise sur le canapé, je sens un jouet. Un hochet. Tu fais dans le mineur maintenant ? Te montrant l'objet quand tu reviens.