(Scarlett) Afternoon Delight

Aujourd'hui, tu as rendez-vous avec Scarlett au café du coin, en début d'après-midi. Tu avais une certaine hâte de passer un moment avec elle. Disons que ça fait tout de même un moment que vous ne vous étiez pas vu et aujourd'hui, était sans doute la journée parfaite. Curieux de savoir où elle en était avec son crush et désireux de lui faire part des nouveauté dans ta vie, tu n'as pas hésité à lui envoyer un petit message, qu'elle répondit à l'affirmative. Tu sais directement qu'avec elle, tu passeras un bon moment et que certainement quelques sujets de rigolades feront leur apparition. Et comme toujours, tu gardes le sourire sur tes lèvres et ta bonne humeur. Une fois arrivé devant le café, tu envoies un message à Scarlett pour lui dire que tu venais d'arriver et que tu l'attendais d'un pied ferme. Que si elle n'arrivait pas dans les dix prochaines minutes, tu allais venir la chercher par la peau des fesses, que tu ne plaisantais pas. Après avoir pris place à l'intérieur, dans un coin où la chaufferette était bien présente, surtout en cette période froide de l'année, tu envoies quelques petits messages à Asia et prévoit d'aller la voir ce soir. À peine trois petits messages envoyés, que Scarlett pointe le bout de son nez. Tu ne lèves, toujours le sourire aux lèvres pour la prendre dans tes bras afin de la saluer. « Ça me fait vraiment plaisir de te voir. » Après avoir relâché l'étreinte, tu t'assoies où tu étais quelques secondes auparavant. « Comment ça va ? Ça va mieux avec Tamsin? » Oui, elle t'a fait part des tensions qu'il y avait avec cette jolie brunette. Des rapports pas tout à fait tendre. Quoi qu'il arrive, tu la soutiens toujours… Tu connais très bien la position dans laquelle elle est prise et ça ne doit pas toujours être facile pour elle.

@Scarlett R.-Strudwick Sorry pour le retard

Se dépêcher. C'est sûr, Scar allait finir par être en retard, à force de se battre avec sa tignasse rousse. C'était n'importe quoi, face à son miroir. C'était de la faute d'Alan, comme d'habitude. Depuis qu'elle lui avait à moitié pété le nez, c'est comme si.. elle lui devait une faveur. Dingue, quoi. Depuis quand on ne peut pas flinguer le nez de quelqu'un sans avoir de représailles ? Le monde tourne mal, moi j'vous le dis. Bref, elle le soupçonnait de lui avoir mit du chewing-gum dans les cheveux, et ça allait se payer, à coup sûr. Dommage qu'il ai pas de deuxième pif (cc @Alan Landrum). Davi l'attendait, et c'n'est pas un rendez-vous qu'elle avait envie de louper. Se hâte, donc, jusqu'à arriver au café où ils avaient rendez-vous. Le repère bien vite, le voyant tapoter sur son téléphone, là au fonds de la pièce, bien calé à la meilleure place. « Très bon choix de place, mon cher. » Qu'elle souligne de ses lèvres amusées, avant de le prendre à son tour dans ses bras. S'assoit en face, et hausse le sourcil, inquisitrice. « C'était qui, les messages ? » J'ai les yeux partout, surtout là où il faut pas. J'ai la curiosité au bout des lèvres. Qui s'écartent en un énième sourire. J'peux pas faire autrement, avec toi. Regarde-toi, t'as l'air d'aller bien. Et, ça fait beaucoup trop longtemps qu'on ne s'est pas vu ; ça en est révoltant. « Tu vois le désastre ? Le précipice ? J'suis là, juste au bord de la falaise, et je regarde ma relation avec Tamsin qui s'est écrasée un peu plus bas. » C'est très imagé, mais dans l'idée, c'est un peu ça. On est à zéro, je l'aime toujours car je suis idiote, mais la confiance est morte. « Mais tu me connais, ça va aller. » J'me suis prise une voiture, et j'en suis pas morte. Ouais, je me répète ça en boucle, quand j'ai envie de m'écraser avec le Scarsin.

Lorsque ton amie est arrivée dans le café, un sourire éblouissant pris place sur tes lèvres. Que ça te fait du bien de la voir. Vous avez certainement plusieurs choses à vous dire. « Tu me sembles bien curieuse mademoiselle Strucwick. » Tu la regardes, amusé secouant la tête. « Si tu veux tout savoir, c’était Asia. » C’est vrai qu’elle ne connaît pas les nouvelles reliées à ta désormais petite amie, mais avec un peu de patience, elle découvrira tout, en temps et lieu. Mais ce qui t’intéresse davantage pour l’heure, c’est bien de savoir comment elle, elle va. Et à l’écouter parler, ça n’a pas l’air d’aller au top de sa forme, malheureusement. Tu trouves ça bien dommage, puisque tu sais très bien qu’elle mérite d’être heureuse et amoureuse. « Il s’est passé de quoi, depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? » Tu n’aimes pas voir ton amie dans cet état. Dans ce temps, tout ce dont tu as envie, c’est d’aller donner un coup sur le front de Tasmin pour qu’elle se réveille et qu’elle comprenne que son bonheur est à porté de main. Qu’elle n’a qu’à ouvrir les yeux et faire ses preuves, merde ! « Et moi, si je te présentais quelqu’un ? » C’est une idée comme une autre, après tout. Tu ne sais toujours pas qui tu pourrais lui présenter, mais c’est certain que cette personne serait déjà plus apte à porter de l’attention à Scarlett.

Curieuse, c'est mon deuxième prénom. Mon troisième est effrontée, mon quatrième pure. Pas tant que ça au regard de quelques religions, mais aux yeux des autres, aux yeux de ceux qui ne pardonnent rien, de ceux qui ont le cœur tacheté de vices. J'en ai peu, en vérité. Vous me direz qu'il faut que je grandisse, et, d'un côté, cette rupture m'a fait gagner quelques années. M'a fait comprendre que cette naïveté à laquelle j'me raccroche, ne me sauvera pas dans toutes les situations. Mais, moi j'suis comme ça, j'aime l'amour, la simplicité de ce sentiment, j'aime les gens, pas beaucoup, mais ceux qui ont ce privilège le sont ; aimés ; intensément. Toi, j'veux te voir heureux. J'aime ton visage qui te trahi quand tu mentionnes le prénom féminin. « J'ai loupé combien de chapitres, dans le livre Davi..a ? » J'suis pas douée pour les noms de couples, de futurs couples, de personnes qui s'veulent mais sont pas foutus de trouver comment. Tu l'as dans la peau, cette fille, et j'peux pas m'empêcher de te taquiner d'un : « Je constate quand même que tu lui envoies plus de messages qu'à moi. » D'une moue légèrement boudeuse, mais plus amusée qu'autre-chose. Tout, pour ne pas passer au reste du sujet. Au sujet, tellement moins joyeux. « Elle dit que je lui manque, qu'elle a fait une erreur.. ce genre de choses, quoi. » Hausse les épaules. « Le problème, c'est.. comment tu veux que je lui fasse confiance à nouveau ? » Parait qu'une fois qu'il y a plus de confiance, c'est mort. J'en sais rien, j'suis pas douée en relations amoureuses. Moi tout ce que je sais, c'est que j'l'aimais, et que maintenant j'ai un trou au milieu de la poitrine. « Tu crois que t'arriverai à trouver quelqu'un qui veut pas brûler les rousses ? » Qu'elle souligne de ses lèvres amusées, se les pincant ensuite. Tu sais que j'suis jamais très à l'aise avec ça. Celle qui attirait, c'était toujours Tamsin. Moi, j'suis pas sûre de savoir gérer.  

Je me mets à rire lorsque tu sembles choquée de comprendre que je communique avec Asia. Du moins, plus que d’habitude. Oui, il y a quelques informations que tu ne disposes pas encore, mais sois sans crainte, tu le sauras bien assez tôt. Il y a eu une grande avancé dans le Davisia, mais ça, ce n’est pas encore le sujet, bien qu’il est à l’ordre du jour. « Mademoiselle Strudwick, serait-elle jalouse ? » Je rigole encore. Je fais ça tout le temps lorsque je suis heureux, ce qui pourrait, une fois de plus te mettre la puce à l’oreille. Toutefois, de ton côté, cela n’a pas l’air d’être la joie sur terre. « C’est une bonne question… Et si tu la testais ? Fais lui passer un test, je ne sais pas. » Bon, disons que je ne suis pas un expert en relation amoureuse, sachant que je n’ai jamais réellement été en couple dans ma vie. Je me suis toujours attaché à la mauvaise personne. Personnes qui m’ont tous friendzone, jusqu’à ce jour. J’aimerais tellement pouvoir t’aider davantage, mais je crains qu’il me sois impossible de faire plus que t’écouter et de te conseiller au mieux de mes capacités. « Évidemment que tu réussiras… N’abandonne surtout pas, t’es une femme merveilleuse. Tu n'as juste pas trouvé la bonne personne. » J’attrape ta main pour donner un sens de plus à mes paroles et te souris. « En plus, je t’aurais bien dit moi, mais vois-tu, je suis pris... » Et Boom, ma bombe venait d’être lâchée… Certes, tu pourrais très bien penser au fait que je sois épris de la même femme depuis des années alors je conclus : « Oui, t’as bien entendu, elle nous laisse une chance. » J’hésite un peu à me montrer trop content, puisque sachant tes problèmes amoureux, je ne veux pas trop t’embêter.

Jalouse ? Oui, peut-être un peu. Mais ça, c'est car j'ai cette peur constante qu'on se lasse de ma personne, qu'on passe à autre-chose, que j'finisse seule dans ma chambre. Mon téléphone décidement bien silencieux. Mais, j'sais pas comment ils font, ils restent. Ils n'ont pas l'air d'être ennuyé de voir cette gamine rousse dans leurs pattes, à toujours être bien trop curieuse. Mais, bienveillante. J'lui arracherai ses sublimes cheveux noirs, à ton Asia, si elle t’abîmait. Déjà, j'comprends pas ce qu'elle fout, ce qu'elle attends pour agripper ta peau de ses ongles. Moi j'le ferai, si j'étais pas aussi bien dans mon rôle auprès de toi. « Un test ? » La demoiselle relève la tête, et tu peux voir l'intérêt, dans ce regard captivé. « J'y ai jamais pensé, en fait. » C'est pour ça que j'ai autant besoin de toi à mes côtés, t'as des idées que j'ai pas. « Genre.. pour voir si elle est capable de résister à quelqu'un ? » Mais quel plan machiavélique, mon cher ami. J'adore. Le sourire se fait une place aux commissures de ses lèvres, si vite retrouvé. La grisaille ne dure jamais bien longtemps, avec la Strudwick. Elle souffle sur les nuages, quand ils stagnent trop longtemps au dessus de sa tête. Elle sert tes doigts entre les siens, et une moue ravissante prend place sur ses traits. Tes épaules sont larges, et elles accueillent facilement ses malheurs. « Me fait pas pleurer, j'ai mis un temps infini à faire des traits d'eye-liner corrects. » Qu'elle se met à rire en battant des cils, genre, cabot de base. Tu sais combien je m'en fous. Par contre, le reste, j'm'y attendais pas. Tu le sens à mes doigts qui lâchent les tiens, à mes prunelles qui s'ouvrent en grand. « Quoi ?! » Les gens se retournent vers nous. Ouais, j'ai un peu crié. Faut pas me balancer des bombes comme ça. J'oublie le reste, tout mon bordel, j'mets ça dans un placard. « Elle est au courant qu'elle vous laisse une chance ? » Taquine, la rousse. J'espère qu'elle est pas bâillonnée quelque-part. On me sert ma boisson, et ça tombe bien, la paille entre les lèvres, je baragouine un : « Où, quand, comment, j'veux tout savoir, et surtout les détails. » T'as fais comment, pour la convaincre ? Un peu de romantisme, allez, teinte le monde d'un peu de rose, étale ton bonheur. Il fait le mien, tu sais bien.

Je t’écoutes parler et tu as l’air plus intéressée que je ne l’aurais pensé par mon idée de test. Après tout, ça peut être une très bonne idée. « Oui, pourquoi pas ? Mais pour ça, il faudrait qu’un homme ou une femme aille lui faire du charme. » Je suis heureux de voir ta jolie frimousse aborder un doux sourire et en rigole même quelque peu, alors que tu prends passe tes doigts entre les miens. « Je te dis simplement la vérité… Tu va la trouver, la personne faite pour toi. » Et je souris encore davantage, mais ce n’est rien comparé à la surprise dans ta voix et ton regard lorsque je te lance ma bombe… Et oui, ton bon ami Davi est désormais en couple, sauf que tu n’étais pas obligé d’attirer toute l’attention sur nous. Tu sais que je n’aime pas qu’on me remarque. Je préfère et de loin rester dans l’ombre, bien que c’est assez difficile avec Asia. Tous les mecs se retournent sur notre passage, certainement en train de se demander ce qu’une beauté dans son genre, fait avec un énergumène comme moi. « Au courant… » Je me mets à rire avant de reprendre. « Ça fait cinq ans que je l’attends ma chance. Cinq ans que j’espère qu’elle finira par comprendre que le bonheur qu’elle a droit est si près d’elle. » Le rouge me montre aux joues, comme à chaque fois que je parle d’Asia, mais je n’essaie pas de me cacher pour autant, comme je le ferais d’habitude. Non, cette fois-ci, j’assume mon couple et j’en suis plus qu’heureux. Nos consommations en mains, je soupire. Pourquoi faut-il toujours que je parle de moi. Je déteste le faire et sans doute qu’il n’y a pas grand-chose à dire sur le sujet… Je ne sais pas par où commencer, ni même ce que tu sais déjà à ce sujet. « Je ne sais pas. Tout a commencé lorsque je lui ai rappelé que j’étais amoureux d’elle. » En parlant, je dois certainement avoir les étoiles dans les yeux. Ce n’est pas anodin, je suis amoureux d’elle depuis des années. « À mon anniversaire, elle m’a offert une guitare qui appartement au King en personne… Je l’ai aidé à reprendre le contrôle de son excès de boisson, en me montrant présent pour elle. Elle a fini par me dire qu’elle voulait prendre son temps, qu’elle n’aimait pas que les autres tournent autour de moi. Et le 1er novembre, elle m’a dit vouloir essayer. » Voilà, tu sais tout dans les grandes lignes…

Mon cerveau n'est pas assez démoniaque pour penser tout seul à cette idée. C'est peut-être plus son style à elle, d'ailleurs, ce genre de plan. Moi, c'est la pureté, la naïveté, la fille qui pense pas à mal. J'crois que j'aurai peur qu'elle l'apprenne, que ça se retourne contre moi. Mais maintenant après tout, je n'ai plus grand-chose à perdre. Et surtout pas elle, que j'considère déjà comme perdue, bien trop loin de mes doigts pour que je parvienne à la rattraper. « Bon, je suppose que t'as l'idée, mais que tu ne veux pas être mon séducteur pour appliquer cette merveilleuse idée. » Qu'elle reprend, un sourire amusé aux lèvres. C'est pas ton genre. Même si tu ferais carrément l'affaire Davi ; y a que toi pour pas voir ton reflet dans le miroir, pour voir combien tu ferais vriller n'importe laquelle d'entre nous. T'étais mal tombé avant, t'as pas vu les bonnes personnes, pas choisis celles qui te fallait. Alors, oui, quand tu m'annonces ton scoop, c'est dans une absence totale de discrétion que je réagis. Trop heureuse, cette Strudwick. Soit heureux pour deux. Allez, mets-en plein les yeux à tous ces bedeaux, balance-leur ton bonheur en plein visage. « Elle a été un peu longue à la compréhension, mais vaut mieux tard que jamais tu me diras. » Taquine l'ingénue. C'est pas toujours simple, et j'suppose que la vie de cette demoiselle ne l'est pas ; simple. « Puis, elle a ridiculisé tous les cadeaux qu'on pourrait te faire pour les dix prochaines années. » Qu'elle glousse, portant son regard sur l'homme. Tu sais que t'as le droit à tout ça ? Putain, t'y as le droit et tu le mérites. J'sais pas dans quoi tu t'embarques, mais t'as l'air le plus heureux de ce chemin sur lequel tu t'engages. « Profite, ça fait longtemps que t'attends ce bonheur là, tu mérites que ça t'arrive. » Te bouscule légèrement de son épaule, contre la tienne. « Elle m'a l'air d'avoir un sacré caractère, en tout cas! » Se pince les lèvres, absorbe une gorgée, et arbore cette moue de gamine toute excitée. « T'as une photo ? » Allez, dégaine ton téléphone. « Vous devez bien avoir une petite photo mignonne de tous les deux. » Que je puisse la reconnaître si j'la vois dans la rue, tu vois.

Que je ne veuille pas aller faire du charme à celle pour qui tu craques ? Tu as tapé dans le mille ma belle. Il faut dire que je partage la vie d’une adorable jeune femme depuis quelques jours et que de plus, je suis vraiment pourri pour aller draguer qui que ce soit. De toute façon, en général, les femmes me trouvent trop doux, trop docile. Je n’ai jamais compris pourquoi elles préfèrent les bad boys. Ceux qui les font souffrir, alors qu’il y en a d’autre comme moi, qui donnerait tout pour la femme aimée. Enfin, ainsi, va la vie. Nous n’y pouvons rien. « Ouais, non, tu vas devoir te trouver quelqu’un d’autre que moi. » Je me mets à rire, tu me connais pourtant, non ? Jamais je ne ferais ça à Asia, dont je te parle de ma nouvelle. Tu sembles ravie d’apprendre que je ne suis décidément plus sur le marché du célibat. Oui, ravie, puisque tu me taquines comme tu aimes si bien le faire. « Elle avait déjà ridiculisé tous les cadeaux… Lors de mon anniversaire, elle m’a offert l’une des véritables guitares du King en personne. Tu te rends compte ? » Je l’ai encore un peu sur le cœur ce cadeau. Bien que je sois excessivement content, il s’avère que je ne pourrai jamais lui offrir, ne serait-ce que le dixième de cette merveilleuse surprise qu’elle a pu me faire. Personne ne pourra faire mieux, outre elle une fois de plus, lorsqu’elle me prononcera les trois petits mots magiques. Je ne peux toutefois pas m’empêcher de légèrement rougir face à tes compliments. « Pour voir du caractère, je te confirme que c’est l’cas. » Dis-je en riant. Après tout, j’en ai vu de toutes les couleurs en cinq ans. Je l’ai vu pesté dans sa langue natale qui est l’italien. Je l’ai vu se mettre en colère contre un pauvre livreur de pizzas parce qu’il n’y avait pas double fromage comme elle l’avait demandé. « Une photo ? Hum. » Je sors mon téléphone portable afin de trouver cette photo prise récemment, que je te montre. Mais pendant que tu la regardes, je souris. Ça serait bien que tu sois heureuse. « Chaton… C’est quoi ton genre de femme ? » Que je lance, tout bonnement. Oui, je compte bien faire une recherche, tu as le droit toi aussi de trouver l'amour.

J'pourrai demander à Alan, si seulement elle ne le détestait pas autant, pour avoir été le messager de la vérité. Ou Maverick, tiens, mais j'aurai trop peur qu'elle finisse entre ses bras. Lui, il sait pas se tenir. Alors que toi, toi t'as ma confiance, toi je sais que tu me feras pas souffrir, que tu resteras fidèle à ta loyauté. Le timing est mauvais. Quand j'ai besoin de ton joli visage, voilà que tu l'offres à une autre. Elle aurait aimé ta candeur, ta douceur, elle aurait aimé ce qu'elle aime en moi. « Je me rends surtout compte que désormais, on va devoir se creuser la cervelle pour te trouver des cadeaux à la hauteur ! » Remplie ses joues d'air, et souffle exagérément, comme si c'était la pire charge au monde. Faut dire que c'est toujours un peu compliqué. « Tu ne lui diras pas merci pour ça. » Qu'elle reprend, avec un sourire amusé aux lèvres, avant de vite se reprendre : « Enfin non lui dit rien, j'tiens pas à finir dans un cargo pour une destination inconnue. » S'amuse la rousse, alors que tu soulignes que la belle a du caractère. Je l'imagine comme brûlante, un brin caractérielle. Et, tu me montres une photo, qui me confirme cette image que j'avais en tête. « D'un point de vue d'une femme qui a très bon goût en matière de femme.. » Et en matière d'homme, puisque vous êtes tous les deux sublimes, si tu veux mon avis. Fait durer un petit suspens, les lèvres amusées en suspens, se permettant même de boire une ou deux gorgées. Puis assène un : « Elle est magnifique. Enfin, vous. » Va pas te mettre dans la tête que tu la mérites pas, et ce genre de connerie que tu serais parfaitement capable de penser, te connaissant. Puis, tu me surprends, et ça se voit, à ce sourcil qui se hausse. « Mon genre de femme ? » J'm'y attendais pas. « J'en ai pas. Pas vraiment, pas physiquement en tout cas. » Hausse les épaules. « En fait c'est comme pour les hommes, c'est.. ce qu'elles dégagent. » C'est vague, quoi. « Mais pas superficielle, pas hautaine, du genre.. spontané, tu vois, qui calcule pas tout ce qu'elle fait. » J'oublie les eliots, quoi, et certaines cabots. Glousse un : « Je vais finir par me mettre sur tinder. » Mais j'trouve ça bizarre, ces sites, j'ai pas l'impression que ça soit pour moi.