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Make me dream. - Grayson

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Make me dream. // @" Grayson Osterfield" ※※※Ce soir, c’est encore une soirée qui va dégénérer, je le sens bien. De base, je n’étais pas censé sortir, juste reste chez moi et regarder la télévision pendant que ma jumelle était en vadrouille. Néanmoins, il a suffi d’un appel de mon meilleur ami pour me faire changer d’avis. Filant sous la douche, je m’apprête rapidement pour avoir l’air potable, je me coiffe les cheveux en arrière et me parfume un peux. Rien de bien extravagant, non, mais assez pour rester élégant et dégager ce charme qui m’est propre. J’aime plaire, ce n’est pas nouveau, mais disons que j’ai beau avoir un air de charmeur, je reste toujours dans un respect évident de l’autre. Parce que ouai, je suis loin d’être le gros connard de première…disons-le clairement, je ne suis pas le mauvais garçon que beaucoup pensent, non, juste le mec à l’accent prononcé qui ne cache pas ses origines russes. Une fois que je suis certain d’être convenablement apprêté, je monte dans ma voiture de sport et démarre en direction du Drink, un bar à cocktail branché, là où pas mal d’étudiants viennent se perdre pour passer une soirée endiablée. D’ailleurs, les cocktails sont juste parfaits, fait dans les règles de l’art et c’est ce que j’aime le plus ici. Il n’est pas facile de trouver où se garer, donc, je décide de foutre ma voiture dans un parking privé qui coute la peau du cul, certes, mais où je suis sûr de retrouver ma bagnole en bon état. Une fois dehors, je m’allume une clope le long du trajet à pied, étant situé à cinq minutes du bar, n’ayant pas pu faire mieux. Bon, marcher ne me dérange pas, heureusement. Quand j’arrive sur place, inutile de dire que l’ambiance est déjà au rendez-vous et je ne tarde pas à rejoindre les six amis qui ont déjà commencés à picoler sans moi. Rapidement je me mets dans l’ambiance, j’enchaîne les cocktails, je parle un peu de mes retrouvailles avec mon premier amour d’enfance, Louison, mon week-end avec Cali, mon repas avec Lucky. Mes amis sont morts de rires, m’annonçant que je suis un tombeur alors que je ne le vois pas dans ce sens. Non, j’ai juste passé d’agréables moments avec des demoiselles que j’ai rencontré ou retrouvé, point final. Bref, les heures s’écoulent et, clairement, je fais des allés-venues entre l’entrée pour fumer et le bar pour boire avec mes amis. Néanmoins, j’ai remarqué quelque chose assez rapidement, pas quelque chose, non, quelqu’un…Un mec. Un mec qui, au passage, n’arrête pas de me regarder avec insistance dès que je suis dans les parages, dès que je passe près de lui pour aller fumer ou encore, quand on se retrouve dehors, ensemble, pour fumer une clope. Ça me dérange et encore, ce n’est pas spécialement le mot, ça m’interpelle, ça me rend curieux. L’alcool coule déjà pas mal dans mes veines, donc, je ne parviens pas à ne pas lui lancer quelques regards et ce, même si je tente désespérément de m’en empêcher. Quoi ? J’ai quelque chose entre les dents ? Au milieu du visage ? Finalement, après une énième fois, je sors devant le Drink pour m’allumer une clope, m’appuyant contre l’un des murs d’une petite ruelle, histoire d’être tranquille et ne pas me faire bousculer par de nombreux clients morts bourrés, ayant abusés de l’alcool. Moi je suis bien, clairement bien, sauf qu’il fait franchement froid vu la soirée bien avancée et le vent piquant qui ravage Boston. Pas étonnant quand on sait que nous sommes au mois de Novembre, bientôt, les fêtes seront là et Noël aussi.

(a) blue moon
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Make me dream.
— Malaki

Sortir, c’est un programme naturel pour toi, puisque les soirées où tu restes enfermé sont bien plus rares que celles où tu fais des nouvelles rencontres, celles où tu vas t’amuser, seul ou avec des amis. La solitude ne t’a jamais dérangé, bien au contraire, tu aimes pouvoir observer ce qu’il se passe autour de toi sans que personne ne vienne interrompre tes pensées. Tu aimes être maître de tes allées et venues, sans avoir la moindre justification à apporter. Ce soir c’est que tu as décidé de faire, sortir seul, pour laisser place aux opportunités, pour prendre la vie comme elle vient, et voir ce que la nuit te réserve. Tu ne fais aucun souci de toute façon, tu es doué pour aller vers les gens et entamé des conversations, tu n’auras aucun mal à te trouver de la compagnie pour discuter. Ou autre chose. Ce soir, le Drink est bondé, l’ambiance est festive, et tu n’as aucun mal à te mettre dans cette atmosphère là. La fête, c’est ton élément, et évidemment tu te sens bien comme chez toi ici, un verre à la main, un sourire énigmatique aux lèvres. Les verres s’enchaînent lentement en ce début de soirée, tu ne tardes pas à croiser des connaissances avec qui tu bavardes un peu. Jusqu’à ce qu’il rentre dans le bar. Tu ne le connais pas, tu ne l’as jamais vu, mais son postérieur semble avoir des aimants que tes yeux ne peuvent pas s’empêcher de suivre. Il retrouve des amis, il les fait rire et toi, ça t’intrigue. Tu le regardes de loin, tu l’observes. C’est ton moment préféré celui-ci, le moment où tu élabores un plan dans ton esprit, où tu recueilles chaque petits détails possibles pour ensuite pouvoir les tourner à ton avantage. Tu ne perds pas pour autant le fil de ta conversation, tu ne te mets pas en retrait. Depuis bien longtemps tu sais faire plusieurs choses à la fois, et tu peux totalement déshabiller du regard cet homme, tout en participant à une conversation qui n’a rien à voir. Le temps passe, les autres personnes présentes dans ce bar sont devenues insignifiantes face à lui, il est ta cible pour la soirée, et tu sais qu’il t’a repéré à son tour. Plusieurs fois lors de ses allers-retours pour aller fumer, vos regards se sont croisés. Oui, tu as fait quelques efforts pour capter ses yeux, pas seulement ses fesses, bien que les deux te plaisent tout autant. Toi aussi tu sors, l’appel de cette drogue douce est trop fort pour que tu y résistes bien longtemps de toute façon, mais tu essaies de ne pas le suivre à chaque fois de trop prêt. Mais alors qu’il passe devant toi une énième fois pour sortir, tu sens son regard sur toi, son regard qu’il essaie de ne pas laisser trop longtemps, mais tu sais toi-même ce que tu vaux, et les connexions se font immédiatement dans ton esprit. Un sourire aux lèvres, tu poses ton verre dans un coin avant de sortir à ton tour, une clope déjà coincée entre tes lèvres. C’est une seconde nature pour toi d’avoir un bâton mortel à la bouche, tu ne peux pas t’en passer, et même s’il faudrait sans doute que tu ralentisses la cadence, tes poumons en ont trop besoin. Pourtant tu ne l’allumes pas. Tu restes immobile dans le froid hivernal, scrutant la rue autour du bar. Il est là, quelques mètres plus loin, seul, appuyé contre un mur, et il te suffit de le voir pour avoir un sourire prédateur sur les lèvres. Tu t’approches, suffisamment pour entrer dans son champ de vision. « T’aurais du feu ? Le mien est mort. » Mensonge, si tu voulais allumer ta cigarette seul, tu aurais pu plonger la main dans la poche de ta veste en cuir et en sortir ton briquet qui fonctionne parfaitement. Mais avec cette simple question, tu peux faire quelques pas vers lui, t’arrêter suffisamment prêt pour qu’il n’ait pas à bouger, et puisse allumer la cigarette coincée entre tes lèvres. S’il ose. « Tu dévisages souvent des inconnus dans les bars ? Je sais qu’on ne se connait pas, j’aurai pas oublié quelqu’un comme toi. » Tu n’as pas attendu de réponse, tu n’as même pas attendu qu’il allume ta clope avant de reprendre la parole. Tu sais qu’encore une fois, tu déformes la réalité, parce que tu as été le premier à le fixer, mais tu veux savoir s’il osera te rectifier.

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Make me dream. // @" Grayson Osterfield" ※※※Il m’observe, me fixe. Je peux sentir son regard se poser sur moi, me bouffer de l’intérieur. Je ne sais pas si ça me perturbe plus ou, qu’au contraire, c’est étrangement agréable. Être regardé par un homme n’est pas une chose courante, du moins, pas à cette envergure-là. Non, généralement, il y a un simple regard et puis, comme je ne donne pas plus d’approches, l’homme abandonne. Je n’aime pas les hommes, n’ayant eu d’attraction véritable qu’avec les femmes. Enfin, je crois, à vraie dire, je ne me suis jamais vraiment posé la question, mais là, l’alcool me fait faire n’importe quoi. La preuve, je laisse mes yeux océans glisser sur son visage, interrogateurs, étrangement éclatant pas l’abus de cocktails. Je le vois souvent dériver vers mes fesses, ça me crispe, cette idée là par contre, elle me fou mal à l’aise. Il attend quoi ? Il veut quoi ? Je pourrais aller le trouver, lui poser la question, mais je n’ai pas vraiment le courage de le faire. Non, pas ce soir, parce qu’avec cette gueule de soirée, je risquerais bien de me perdre dans des représailles dangereuses. A la place, je m’éloigne pour sortir du bar, cherchant un peu de fraîcheur là où, dans la salle, il fait vraiment étouffant. Mon paquet de clope, je le sors, venant faire glisser un de ces cônes cancérigène entre mes doigts. Je sais que la clope finira par avoir ma peau, davantage en sachant que je fume comme un putain de pompier. Mes poumons ils en prennent un coup, je finirais clairement par crever d’un cancer, si je ne meurs pas d’autre chose avant. Passant rapidement une main dans mes cheveux, je prends une grande bouffée en profitant de la piqure de cette fumée nauséabonde. Le pire, c’est que ce n’est même pas agréable…non, c’est juste une habitude, une ritournelle que j’ai prise avec les années. Je me pensais seul, du moins, jusqu’à ce qu’il apparaisse dans mon champ de vision pour me demander du feu. Je me raidis l’espace d’une seconde, je suis méfiant, mais je me surprends à lui trouver un certain charme. Mentalement, je me fou une gifle, je refuse d’imaginer quoi que ce soit, mais certain, l’alcool ne m’aide pas. « Si. » Répondre que non aurait été stupide vu que je fume une clope actuellement, donc forcément, j’ai dû l’allumer avec quelque chose. Mais il ne me laisse pas le temps de plonger dans la poche de ma veste que, déjà, il enchaîne et je pose un regard sur lui. Il est sérieux ? Je ricane, secouant doucement la tête de droite à gauche. « Je dévisage les inconnus quand ce sont eux qui le font, davantage quand ils ont pris mes fesses pour cibles. Alors, si tu ne voulais pas qu’on te regarde, évite de fixer les gens et leur cul au passage, je suis sûr que ça fonctionnera. » Dis-je simplement en lui tendant mon briquet par la même occasion, venant reposer mes iris dans les siennes. Je n’ai pas ma langue dans ma poche, je ne suis pas un homme sans caractère et ça, il va rapidement le remarquer. Je ne tiens pas super droit, la preuve que je ne suis pas dans mon état normal. J’attend qu’il prenne le briquet, ajoutant par la même occasion. « Mais bon, s tu veux regarder je t’en prie, fais donc, parce que malheureusement pour toi, tu n’auras pas davantage. » Pourtant, mes regards avaient dit le contraire, ma façon de l’observer, d’aimer sa façon de me dévorer de la sorte. Ouai, ma gestuelle me contredit, mais ça, je ne m’en rends pas compte, pas encore du moins. Je ne veux pas ouvrir les yeux, je ne me suis jamais posé de questions par rapport à cette situation assez étrange…à vraie dire, je n’ai jamais eu l’occasion de me poser des questions par rapport à ça, n’ayant rencontré que des femmes, n’ayant été entouré que d’hétérosexuel macho qui ne voient que par les courbes des demoiselles. Alors oui, je n’étais jamais entré dans cet univers qui, secrètement, m’a toujours fasciné, attiré.

(a) blue moon
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Make me dream.
— Malaki

C’est tout à fait naturel pour toi de fixer cet inconnu. Quand tu sors, il n’est pas rare que tu verrouilles ta cible sur quelqu’un, bien souvent un homme, parfois une femme, et à partir du moment où tu sais qui tu veux, tu fais tout pour l’avoir. Tu sais parfaitement comment jouer, tu aimes jouer, c’est dans ta nature, et les regards que cet homme t’adresse te font croire que lui aussi veut entrer dans la partie. Il semble plus maladroit, moins assuré, mais ça ne te freine pas. Après tout, tout le monde ne peut pas s’assumer autant que tu le fais, bien que tu n’aies pas eu de problème avec ça, tu sais qu’il faut un certain cheminement pour montrer parfaitement qui on est au reste du monde. Mais les regards de l’homme, ils ne trompent pas, et intérieurement ça te fait réellement sourire. Il faut chaud dans ce bar, à cause du monde qui s’y entasse, à cause de l’alcool qui coule dans tes veines, peut-être à cause de son postérieur qu’il ne cesse de faire passer devant toi pendant ses allers-retours pour aller fumer. Parfois tu sors quelques minutes après lui aussi, pour t’intoxiquer également, mais l’art de ton jeu est dans la subtilité. Tu ne fais rien de concret, rien pour lui montrer ce qui t’intéresse réellement, jusqu’à ce que finalement, tu le vois dehors, en retrait, seul contre un mur. C’est ton moment, il t’attend, et avec un sourire carnassier tu t’approches lentement de lui, en posant une question qui ne pourra que commencer la conversation. Il n’allait pas pouvoir dire non, il n’allait pas pouvoir te rembarrer, et avant qu’il ne puisse te donner son briquet et potentiellement donner une fin prématurée à votre échange, tu lui poses une autre question. Ca le fait rire, et toi tu gardes ton sourire aux lèvres, écoutant ses paroles en prenant son briquet qu’il te tend. Tu aurais voulu qu’il se rapproche de toi pour allumer ta cigarette lui-même, mais finalement peut-être qu’il est un peu plus impliqué dans le jeu que tu ne le pensais. « C’est dur de s’empêcher de fixer, quand tu passes et repasses devant moi avec un cul pareil… on pourrait penser que tu cherches à attirer l’attention. » Ton attention en tout cas, il l’a capturé dès l’instant où il est entré dans ce bar, et tu n’as jamais compris le principe de détourner le regard quand on voit quelque chose de beau. Tu allumes ta clope, toujours pendue à tes lèvres, pendant qu’il reprend la parole, mais tu ne lui rends pas le briquet tout de suite. Tu l’écoutes, tu hausses les sourcils en entendant ses mots. « Tu sembles bien sûr de toi sur ce coup là, qu’est ce qui se passe ? T’as un copain ? » Il pourrait te dire oui, ce serait bien loin de t’arrêter. Tu n’en as rien à faire des relations de couples, quand tu veux quelque chose, tu l’obtiens, et tu sais que personne ne te résiste très longtemps. Mais peut-être que tu aimes ça en vérité, les gens qui peuvent te résister, ceux pour qui tu dois trouver des nouvelles façons d’arriver à tes fins. Tu ne perds aucunement ton sourire, tu respires la confiance en toi, et tu sais que quoi qu’il te dise, tu arriveras à trouver quelque chose à dire. « Et ça ne me dérange pas d’être regardé, au contraire c’est plutôt flatteur. » Le briquet tourne toujours entre tes doigts et ton regard ne quitte pas le visage de l’homme, mais tu restes tout de même à une certaine distance. Tu aimes le jeu, tu le pratiques depuis longtemps maintenant, et tu sais que si tu veux arriver quelque part, il ne faut pas trop t’imposer tout de suite. Tout en douceur et en subtilité.
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Make me dream. // @" Grayson Osterfield" ※※※Il allume sa clope, comme si de rien était. Je suis certain qu’il n’est pas là pour rien, que si je fouillais dans ses poches, je trouverais un briquet en bon état. Il est déjà venu fumer plusieurs fois, je l’ai vu, je l’ai remarqué lui et son regard dévorant et, à chaque fois, il avait le même briquet entre les doigts. Alors non, il n’a pas couru après les fumeurs pour demander du feu, mais peut-être que je me fais de fausses idées ? Peut-être que je suis en train de me faire le film le plus étranger dans ma petite tête ? Ça ne m’étonnerait qu’à demi, je peux avoir pas mal d’imaginations quand je m’y mets. D’ailleurs, je m’attends à ce qu’il me rende l’objet, mais non, il le garde entre ses doigts, recommençant à parler. Je ne sais pas trop si je dois rire jaune ou si je dois être mal à l’aise ou encore, me barrer en courant. La dernière option semble la plus logique, mais je reste sur place, immobile, l’observant simplement. Il me fait des avances ou je rêve ? Peut-être qu’il ne me fait que de simples compliments…Oui, c’est ça, c’est juste des compliments mal placés, certes, mais il existe des gens comme ça… « Désolé de te décevoir, mais mon cul je l’ai de naissance, je n’essaye pas d’attirer l’attention, juste d’aller fumer…et, étrangement, tu es toujours dans les parages quand je me dirige vers l’extérieur. Coïncidence ou non, qu’importe. » Je souris légèrement amusé par cette situation peu banale pour moi. « Mais ravi de savoir que j’ai un beau cul. » Bien que je le susse déjà. En réalité, disons-le clairement, je suis conscient de ma valeur physique, autant qu’il doit être conscient de la sienne. Parce que ouai, c’est un beau mec, il dégage quelque chose qui attire, un charisme naturel. Il ne se force pas, autant que je ne me force pas quand j’ai envie de charmer. J’ai un copain ? Je failli m’étouffer avec la fumée de ma propre cigarette, clignant plusieurs fois des yeux. Si j’ai un copain ? Cette fois-ci, il n’y a plus aucuns doutes, il cherche à en savoir davantage et moi, l’espace d’une seconde, je suis tenté de lui dire la vérité, de lui dire que les hommes ne sont pas vraiment mon dada. Mais à la place, je ne sais pas trop ce qui me prend, je souris simplement, une pointe de charme dans ces lippes qui s’étirent. « Non, je n’ai pas de copain, je sais juste ce que je veux, comment je le veux et où je le veux. » En gros, je ne mens pas spécialement si ? Je n’ai pas de copain, c’est vrai, mais pas de copine non plus. Je ne lui donne pas spécialement d’informations sur ma sexualité, le laissant imaginer bien des choses, parce que c’est plus amusant et que l’envie de jouer, de toucher le feu et de m’y brûler est bien trop tentant. Il aime être regardé, étrangement, ça ne me surprend pas plus que ça. Mon briquet, il bouge entre ses doigts, il n’a pas encore refait son apparition dans ma main… « ça ne m’étonne pas plus que ça à vraie dire. » Dis-je sérieusement en souriant toujours, venant tirant une autre taff de ma cigarette bien entamée maintenant. Finalement, je me décolle un peu du mur, par la même occasion réduisant légèrement la distance qui me sépare du jeune inconnu. « Tu comptes me rendre mon briquet ou le garder en otage le temps de communiquer une rançon quelconque ? » Ce petit sourire ne me quitte pas, mais il prend une autre tournure. Je ne suis même plus maître de mes propres paroles, de ma propre gestuelle. J’insinue quoi là ? Je sais qu’à ce jeu, je serais irrémédiablement perdant, je ne suis pas stupide, c’est évident, mais c’est ce qui rend les choses bien plus excitantes non ?
(a) blue moon
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— Malaki

Dans la pénombre, tu continues à le fixer, intrigué par ce qu’il dégage. Tu ne le connais pas, même son nom t’est inconnu et pourtant tu arrives à décerner certaines choses dans son regard, dans sa gestuelle. Il n’est pas sûr de lui, quelque chose le tracasse, et pourtant il ne te rejette pas totalement. Il est intrigué, tu vois dans sa manière d’être, dans son rire et ses coups d’oeil qu’il est intrigué, et ça, c’est ta porte ouverte pour arriver là où tu veux. Dans tes doigts, tu gardes son briquet, le faisant tourner alors que la conversation s’instaure entre vous. Tu n’y vas pas par quatre chemins, tu le cherches, sans aucune honte et ça t’amuse de voir qu’il essaye d’esquiver tes attaques. Il peut essayer, mais il n’y arriveras pas. Oh tu n’es pas du genre à t’imposer, quand quelqu’un te fait clairement comprendre qu’il n’est pas intéressé, tu ne pousses pas. Tu sais ce que tu vaux, mais tu sais parfaitement que les goûts et les couleurs sont uniques. Tout le monde ne te plaît pas, alors tu ne peux pas plaire à tout le monde, et tu es trop bien élevé pour forcer qui que ce soit à t’accepter. Mais avec lui, tu n’y crois pas. Il est entré dans ton jeu, tu le sens parfaitement, et même s’il te repousse, tu sais que ce n’est pas parce que tu ne l’attires pas. « Ma table était près de l’entrée, tu ne peux pas m’en vouloir pour ça… » Un léger rire passe tes lèvres lorsqu’il te dit être ravi d’avoir un beau cul, et tu ne peux pas empêcher tes yeux de quitter son visage pour descendre plus au sud. Tu ne vois pas son postérieur de là où tu es, mais la vue n’en est pas pour le moins désagréable. Oui, ce mec est séduisant, tu le sais et lui aussi. Il dégage un exotisme qui t’attire, des traits qui te plaisent, et le corps qu’il expose devant toi n’est pas négligeable non plus. Alors tu lui poses la question, fatidique. Tu te fiches de la réponse en vérité, qu’il soit en couple ou non, peu t’importe. Il pourrait même être marié, ou avoir juré chasteté jusqu’à la fin de ses jours, tu sais que tu pourrais lui faire changer d’avis d’une manière ou d’une autre. Il s’étouffe avec la fumée de sa cigarette et toi, tu continues à tirer sur la tienne, ton sourire s’agrandissant. Il est gêné, il ne sait pas où se mettre et ça, ça n’a pas de prix à tes yeux. Il pourra essayer de te faire croire le contraire, mais tu as gagné la partie, tu as la main forte sur la situation. Lorsqu’il reprend contenance et formule oralement une réponse, ton sourire s’agrandit encore un peu. « C’est bien, j’apprécie les hommes qui n’ont pas peur d’assumer leurs désirs. C’est bien plus drôle comme ça, tu ne crois pas ? » Toi tu ne te caches pas, tu ne l’as jamais fait. Tu ne te souviens même plus de l’époque où tu as assumé aimer les hommes, parce que pour toi ça a toujours été une évidence. Mais les sous-entendus de l’homme, ils vont bien plus loin que ça, des images peu catholiques passent dans ton esprit soudainement, et pour t’empêcher de t’approcher de lui, tu tire sur ta clope une nouvelle fois, emplissant tes poumons du poison mortel. Tu lui dis que toi aussi tu aimes être regardé, ce n’est pas nouveau, et ça ne l’étonne pas. Même pas cinq minutes de conversation, et il a déjà deviner quelque chose à ton propos. Deux choses apparemment, puisqu’il s’approche de toi, comme s’il avait lu dans tes pensées que tu voulais un peu plus de proximité dans cette pénombre. Sa question t’étonne, elle te fait arquer un sourcil, mais elle ne te fait rien perdre de ta bonne humeur et de ton état d’esprit joueur. « Je vais te le rendre un jour, mais maintenant que tu me mets des idées dans la tête… » Tu l’avais déjà cette idée, si tu jouais avec son briquet c’était justement pour faire durer la conversation, pour avoir un moyen de le garder ici. Une nouvelle taffe, tu inspires un grand coup, avant de faire un pas à ton tour, te retrouvant encore plus proche de lui, frôlant presque son corps. Le fixant dans les yeux, tu expires ta fumée par la bouche, pour qu’il la reçoive en pleine figure. « Qu’est ce que tu serais prêt à faire pour le retrouver ? » Ce n’est qu’un briquet, il en a sans doute d’autres chez lui, mais soudainement vous savez tous les deux que ça va bien plus loin que ça. Ce n’est pas juste un briquet, il est question de cette soirée, qui est bien entamée maintenant.
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Make me dream. // @" Grayson Osterfield" ※※※Sa table était à l’entrée, j’y crois moyennement. Du moins, à mes yeux, ce n’est qu’une simple excuse. Du moins, c’est ce que je me dis. Il est trop entreprenant, trop sur de lui pour laisser imaginer quelque chose d’autre. C’est le genre d’homme qui sait ce qu’il veut, mais également qui a l’habitude d’avoir ce qu’il convoite. Mais me convoite-t-il vraiment ? Je me dis que, potentiellement, je me fais encore des films, que je suis complètement stupide. Si ça se trouve, il me mène en bourrique ou encore, c’est juste une conversation légère. Non, je pense que maintenant, j’ai passé ce cape. Ce mec aime les autres hommes, c’est évident, c’est flagrant dans sa façon d’agir, de me regarder, de jouer avec moi. Le pire dans cette histoire, c’est que cette idée ne me déplait pas plus que ça. Non, c’est agréable d’être regardé par un homme, ça prouve que je peux également plaire à la gente masculine. Mais ce n’est pas censé me dégouter ? Moi qui suis hétérosexuel ? Je ne suis pas censé mettre fin à cette conversation, au lieu de l’alimenter ? Je ne sais même plus sur quel pied danser, comment agir. C’est bien ou mal ? Finalement, je pense que je me pose trop de questions, que je cherche des réponses là où il n’y en pas. Alors, je garde le silence, je n’argumente pas sur son histoire de table, préférant hausser les épaules. La gestuelle parle d’elle-même, je n’ai rien à ajouter. Si il veut que je le croie et bien, c’est raté, parce que ce n’est pas spécialement le cas. Il aurait pu regarder n’importe qui dans cette foutue salle, mais c’est moi qu’il fixait dès que je passais dans son champ de vision, ça, je ne l’ai pas inventé. Pourtant, je finis par m’étouffer avec la fumée de ma clope, toussant deux fois par la même occasion. Si j’ai un petit ami…non, bien sûr que non, ni même une petite amie d’ailleurs. Je ne lui retourne pas la question, au contraire, je rentre dans son jeu, ce qui peut s’avérer dangereux. J’’aurais dû mettre les choses à plat, dire les choses telles quelles sont. Mais je joue, je joue subtilement, dangereusement et je sais que je vais me casser la gueule royalement dans cette connerie d’histoire. Merde, foutu alcool, ça me fait faire vraiment n’importe quoi, je devrais penser à arrêter de picoler ! « Sûrement… » Qu’ajouter de plus sans me trahir moi-même ? Je n’ai pas l’habitude de ce genre de jeu, bien qu’au final, ça reste le même avec une femme ou un homme non ? « Puis, c’est d’autant plus excitant aussi. » Ok, je pense que là, je pousse le bouchon un peu trop loin quand même, lançant des phrases aux sous-entendus plus que douteux. D’ailleurs, je me décolle légèrement du mur, fais un pas en avant, réduisant la distance qui nous sépares. Je ne tiens pas bien droit, preuve de mon état fortement alcoolisé, mais finalement, je pense que je m’en sors bien. D’ailleurs, pas sur que je m’en rende véritablement compte. Je lui demande si il compte me rendre mon briquet, il avance également dans l’obscurité. La distance, elle est de moins en moins imposante entre nous, au contraire, son corps frôle le miens. Je me crispe, pas forcément parce que ça me déplait, non, c’est étrange cette nouvelle chaleur, c’est même excitant et mon cœur commence à s’accélérer. Jouer avec l’interdit, une nouvelle expérience, de nouvelles envies. De toute façon, ce n’est qu’une fois…une seule fois et puis, c’est cool d’essayer de nouvelles choses non ? Des idées en tête…mon regard devient interrogateur, comme si j’attendais la suite, comme si je voulais en savoir plus. Sa fumée, elle atterri dans ma tronche. Deux fois que ça m’arrive en une semaine, apparemment, ça veut dire quelque chose, ça a une signification selon la fille que j’ai rencontrée. Malheureusement, je ne me suis pas encore renseignée sur celle-ci. Mais là, de suite, ce sont les mots de l’inconnu qui viennent prendre possession de toute mon attention. Ce que je serais prêt à faire pour retrouver mon briquet ? Normalement, absolument rien, il pourrait l’avoir et moi, je partirais. Mais les choses sont différentes ce soir…je prend une taf de ma cigarette, j’imite son geste. C’est con, parce que je ne sais toujours pas ce que ça veut dire et si ça se trouve, c’est en rapport avec un truc sexuel complètement tordu. J’approche légèrement mon visage, provocateur, avant de murmurer. « Tu n’as pas idées. » Sauf que, directement, je me recule et me rappuie sur le mur, comme pour imposer de nouveau une certaine distance. Ma clope, elle est bientôt finie, je n’aurais plus de prétexte pour rester là. Je joue, je joue seulement. J’ai envie qu’il y croit, puis, franchement, ça m’amuse, ça m’amuse même énormément. Ouai, étrangement, j’adore ça.
(a) blue moon
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