The flower faded by the possessiveness. - Aéris

The flower faded by the possessiveness. // @Aéris L. Kavanagh ※※※Aujourd’hui, j’ai passé une sale journée, mais quand je dis sale, c’est plus merdique encore. Entre la fatigue qui s’est accumulée, le fait que je me sois endormi deux fois en cours et davantage en sachant que je dois faire une garde tout à l’heure à le clinique vétérinaire…je dois avouer que ma bonne humeur, elle n’est absolument pas au rendez-vous. Heureusement, je peux compter sur ma moitié, ma sœur jumelle. La retrouvant après ma demi-journée de cours sur la pelouse devant l’université, là où beaucoup d’étudiants viennent squoiter, j’en profite pour manger un bout et lui confier quelques petites choses. J’ai besoin de parler, de lui dire que j’ai revu Louison, que j’ai passé le week-end avec Cali, que j’ai été au restaurant avec Lucky aussi. En gros, j’ai pas mal fait entrer de femmes dans ma vie ces derniers temps, chose qui n’enchante pas ma jumelle. En-même temps, elle me connait, elle sait comment je suis. J’ai beau avoir un bel entourage, je n’en reste pas moins respectueux avec les demoiselles. Enfin, sauf quand je décide de m’amuser, alors là, disons que ça dure une nuit, sauf exception. D’ailleurs, une exception arrive rapidement dans mon champ de vision. Aéris. Magnifique blonde au regard aussi bleu que le mien que j’avais rencontré quelques temps auparavant. Une soirée bien arrosée, une nuit passée avec elle, puis une seconde et encore une autre…Ce n’était pas prévu, mais en quelque sorte, elle était devenue une amie avec des options autres. Jalousie et possessivité en plus et ce, même si je refuse de l’avouer, cette relation était devenue plus complexe que ce n’était prévu. D’ailleurs, la blonde n’est pas toute seule et mon regard s’assombri, comme très souvent ces derniers temps. Je range mes affaires rapidement et embrasse ma sœur sur le front, lui annonçant que j’avais quelque chose d’urgent à régler. Bien sûr, quand elle voit mon regard vrillé dans une direction, elle comprend et tente de me retenir sans grand succès. Sans plus de cérémonie, je m’élance vers les deux, rattrapant ceux-ci et en venant me placer aux côtés du petit couple pas du tout assorti. « Aéris, toujours en si mauvaise compagnie à ce que je vois… » Que le mec soit costaud ou non, ça ne change rien à ma vie, je suis quelqu’un de très sanguin dont la bagarre ne fait absolument pas peur, bien au contraire, la violence peut-être un truc qui me soulage face aux mauvaises journées. « Ne me regarde pas comme ça mec, je sais que je suis beau et que t’es jaloux, mais tu vas t’en ramasser une à me lorgner comme ça. » Dis-je en souriant de plus belle, lui offrant mon plus beau sourire sarcastique.

The flower faded by the possessiveness. // @Aéris L. Kavanagh ※※※Le jeune homme ne semble pas comprendre, à vraie dire, il n’y a pas grand-chose à comprendre en soit. Ma mauvaise humeur a pris le dessus, se mélangeant avec une simple possessivité, une jalousie qui traverse mes iris dès qu’elle est dans les parages. Normalement, je suis un jeune homme plutôt patient, drôle, amusant. Dans d’autres conditions, il aurait pu le remarquer, mais il n’en reste pas moins que cette noirceur en moi prend rapidement le dessus. Bagarres, provocations, conneries. Je peux vriller sans vraiment de raisons, devenant aussi sanguin qu’un volcan prêt à entrer en éruption. Elle le sait…et elle en joue, j’en suis persuadé. La preuve en est face à ses paroles, face à son sourire alors que je plonge mes iris dans les siennes, que mon regard s’assombri à chaque seconde qui s’écoulent, qui crèvent dans le temps. « Les mensonges te vont si mal. » Dis-je en ricanant, bien que mon attention, lui, se pose sur le jeune homme dont je ne connais ni l’histoire, ni l’identité. Il allait ouvrir la bouche, mais Aéris est plus rapide et je hausse simplement les épaules, d’un air complètement banal. « Non, juste avec les têtes de cons comme lui. » Il ne m’a rien fait, s’est juste retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, mais ça, je n’en ai vraiment rien à faire. J’ai besoin de dégager ma colère sur quelqu’un et si Aéris continue à me provoquer de la sorte, je ne donne pas cher de la peau de ce Josh. Je détourne les yeux quand elle joue son petit jeu, vient déposer un baiser sur la joue du jeune homme qui déjà, se barre sans vraiment demander son reste. Il est plus intelligent que je ne le pensais, il a bien compris que l’histoire est entre la blonde et moi, il n’a pas besoin d’entrer dans l’équation. Malheureusement, la blonde commence à vouloir monter sur ses grands cheveux, venant frapper la paume de sa main sur mon torse. Je ne vacille même pas. Malgré ma silhouette mince et élancée, les apparences sont trompeuses, je possède une force étonnante que j’ai entretenue avec les années. « Qu’est-ce que ça peut te faire si je me fais virer de l’université hein ? De toute façon, à voir tes relations, t’as pas spécialement besoin de moi et de mes beaux yeux ! Puis baisse d’un ton Aéris, je ne suis pas ton chien, mets-toi ça en tête. Puis franchement, t’as vu la gueule du mec, tu peux clairement trouver mieux. » Je grimace sévèrement, croisant les bras contre ma poitrine, je dois me calmer, je dois respirer, mais j’en suis incapable, pas avec elle, pas quand il s’agit de la blonde. « C’est bon, tu sais quo, va te faire voir, ça me gave déjà cette histoire. » Je fuis, comme souvent, parce que je ne sais faire que ça quand mes émotions prennent le dessus, parce que c’est plus facile que d’affronter la réalité.