reviens nous, reviens moi, reviens vers la lumière - CAMIJAH

reviens nous, reviens moi, reviens vers la lumière

j'en peux plus... j'suis à bout là mes nerds ils lâchent. contre quoi je lutte...? sa maladie? sa volonté? elle tout simplement. pour la sauver. c'est complètement dingue et encore plus quand elle ne veut pas de moi en fait. elle me repousse encore et toujours et à juste titre puisque je ne lui donne pas envie, que je ne représente rien, que je ne lui donne pas envie de vivre. alors pourquoi je suis là..? j'comprends plus, j'sais plus... et elle fixe le plafond et moi j'deviens dure. je finis par craquer et me lever pour aller regarder à travers la fenêtre. et elle me demande si j'pense réellement ce que je dis et je fixe dehors en continuant d'me mordre la lèvre inférieur. non c'est pas ce que je pense, bien sûr que non. c'est juste ce que je commence à me demander en vue de son comportement. je ne réponds pas, continuant à prendre sur moi. elle ne m'a jamais menti et c'est vrai, j'ai confiance en elle, totalement... je n'ai jamais douté d'elle une seule fois contrairement à elle mais bon, elle avait de bonnes raisons avec son vécu, fin bref "je sais." oui j'le sais et tu sais que j'le sais. sauf qu'elle dit ne rien piétiner alors qu'elle vient juste de m'envoyer bouler moi et mes sentiments parce que "ça ne lui donne plus envie." mais elle dit faire ça par amour et là je tourne les yeux pour la regarder à nouveau "alors pourquoi ça ne te donne pas envie? pourquoi ça ne te fait plus rien? pourquoi ça ne t'importe plus si tu m'aime?" ouais... j'comprends pas comment les deux peuvent aller ensemble. me tournant d'avantage "si j'ai pas envie que tu me libère moi? si j'ai envie de rester et de t'aimer? j'en ai pas le droit? tu ne me le permet pas parce que tu as décidé que tu ne le voulais plus." ouais c'est ça? tu m'aime alors tu m'envoie balader vivre ma vie sans toi? non merci.

i don't want to come back // @elijah parris ※※※ c'est tout l'inverse justement. si je me préoccupais pas de toi, je te laisserais couler avec moi sans me soucier une seule seconde de ce que tu peux possiblement ressentir. là, à l'inverse, j'fais tout pour t'écarter de moi. ce sera comme enlever un sparadrap, ça fait mal sur le coup mais ça s'estompe par la suite. et je ne cesse de me répéter que je dois le faire avant que tu ne sois bien trop attaché. « parce que l'amour ne fait pas tout » que je répète d'un ton las. et peu importe ce que je ressent de positif, y a tout le négatif qui prends le dessus et j'peux plus gérer. y a mon mal être qui a eu raison de tout le reste alors j'peux juste pas continuer comme ça. et ça n'a rien à voir avec toi. faut que tu te sortes de la tête le fait que tu n'es pas assez bien ou que tu ne me rends pas heureuse, c'est pas ça le problème. le problème, c'est moi. « ça te fera plus de mal que de bien de rester. » et je sais que tu le sais. la scène qu'on est en train d'avoir le prouve déjà en soit. si tu restes, tu vas te brûler un peu plus à l'incendie que je peux être et je crois que j'ai déjà fait bien assez de ravage pour vouloir que tu sois une victime de plus à ma liste. alors non elijah, j'pense pas que tu devrais rester parce que j'peux pas te garantir que je saurais te rendre heureux. c'est aussi bête que ça. « pourquoi tu tiens tant à être là ? pourquoi tu comprends pas ? » j'pourrais sauter du haut d'un immeuble demain si l'envie me prenait alors non, tu vois, j'ai raison quand je te dis que tu devrais t'en aller, au moins, t'assisterais pas à ça.

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reviens nous, reviens moi, reviens vers la lumière

feat. @Camila Wildingham & elijah

c'est horrible comme situation, comme sentiment... j'me sens attiré et repoussé à la fois comme un aimant qu'on retourne à la dernière minute. l'amour ne fait pas tout qu'elle me dit... j'suis pas tellement d'accord et je dis presque pensif "pourtant c'est l'amour le moteur principal de ce monde non? ce qu'on recherche tous au fond. on vit par passion, pour aimer ce qu'on fait, savourer ce qu'on aime, être avec les gens qu'on aime..." fin je crois? c'est ça la vie non? instant philosophie du soir bonsoir. je rêve un peu trop visiblement. et là elle m'dit que je souffrirais d'avantage à rester ce qui me tiraille l'estomac. je baisse la tête, fermant les yeux quelques secondes, secouant doucement la tête négativement par réflexe. j'peux pas croire ça... j'veux pas croire ça. et là elle me demande pourquoi j'veux rester et j'me tourne vers elle pour m'approcher de nouveau et lui faire face, restant silencieux quelques secondes avant d'enfin répondre "parce que je t'aime camila." oui je t'aime et c'est ce qui m'empêche de passer cette fichue porte. me penchant doucement pour poser mes lèvres sur son front et dire mon visage contre sa peau "et que je n'arrive pas à te laisser..." j'peux pas, j'veux pas, j'suis figé sur place.

y a rien de plaisant à assister à ma descente aux enfers. y a rien de jouissif dans tout ça et je crois que je n'arrive pas à comprendre pourquoi est-ce que tout le monde souhaite rester à mes côtés alors que ce sera de toute manière forcément un désastre. « mais l'amour, c'est aussi ce qui pousse les trois quarts des gens à péter un plombs. qui conduit à des meurtres, des guerres ou des suicides. tout le monde cherche l'amour alors que c'est probablement la chose la plus dévastatrice au monde. » faut regarder des deux côtés un peu. tu peux pas tirer que le bon de tout ça parce que y a toujours un mauvais côté. et que le mauvais côté, il prends souvent le dessus sur tout le reste, comme là. c'est l'amour qui m'a rendu comme ça. c'est aimer quelqu'un si fort qui a fini par me faire perdre la raison. et toi, tu veux rester là alors que je suis en train de laminer les dernières parcelle de moi ? c'est incompréhensible. « eli.. » je ferme les yeux au contact de tes lèvres sur ma peau, poussant un soupir. j'sais plus quoi te dire, j'ai plus d'argument à avancer et je crois que dans tout ça, j'suis juste tellement fatiguée. « j'veux pas te faire tomber avec moi » et si tu restes, c'est exactement ce que je vais faire. t'entraîner dans ma chute si bien que ce sera à ton tour de perdre pieds. et j'comprends pas comment tu peux vouloir ça. j'saisis pas. « tu vas rester jusqu'à tant que j'puisse plus voir sans toi et tu me laisseras tomber comme tout le monde. j'veux pas ça. »

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feat. @Camila Wildingham & elijah

je crois que j'ai une définition un peu trop "jolie" de l'amour... du vrai j'veux dire. ou plutôt j'vois trop le bien dans la chose, que ce soit dans une relation que dans les grandes lignes en général. en tout cas camila elle... en a une définition bien plus poussée et beaucoup moins poétique. genre les mauvais côtés et... elle n'a pas tord non plus. ce qui m'fait de la peine c'est qu'elle en voit tous ces mauvais côtés et qu'elle préfère les mettre en avant. et je sers les dents, me mords la lèvre un peu plus fort et baisse la tête pour ferme les yeux quelques secondes. cami'... pourquoi tu ne peux pas sortir des ténèbres. à croire que tu ne peux plus voir que la laideur de ce monde. j'entends mon prénom limite dans un supplice alors que j'embrasse son front. un soupir et un petit instant de silence. elle ne veut pas que je tombe avec elle... et ça me fait mal au cœur de l'entendre encore. j'en tiens sa main à nouveau, inspirant un grand coup pour baisser la tête une fois de plus les yeux humides "j'arriverais pas à te faire changer d'avis hein..?" pour la regarder à nouveau l'air peiné comme jamais. et je secoue la tête vivement en l'entendant dire que je la laisserais tomber "non cami', j'te laisserais pas tomber, regarde si je m'accroche maintenant c'est pas pour rien." j'me bats contre toi pour être là, à chacun de tes doutes, à chacune de tes craintes, j'suis toujours là "mais si toi tu ne veux plus de moi, que j'sois là avec toi, pour toi... alors dis le moi franchement." car j'en peux plus de ne pas savoir où je vais.

j'crois que j'ai besoin de me réparer avant de m'engager dans quoi que ce soit et.. j'suis même pas sûre d'être capable de recoller les morceaux dans tous les cas. et j'veux pas qu'on s'embarque dans quelque chose qui pourrait être fatal. j'me dis que tu mérites d'avoir quelqu'un à l'inverse de moi. ou alors d'attendre que moi j'aille réellement mieux mais pas de te retrouver dans l'entre-deux, je sais pas. « je crois pas. » que je souffle. j'essaie de faire ce qui est le mieux pour toi même si je me doute que tu es incapable de le voir là maintenant. et tu récupères ma main alors que je plonge mes yeux dans les tiens, cet air triste empreint sur le visage. « si je meurs demain, ce sera pour rien. » tu veux vivre avec cette peur constante toi ? j'crois pas. personne n'a envie de réellement devoir me courir après toutes les cinq minutes pour vérifier que je ne fasse rien de répréhensible. « ça tourne pas rond là-haut et j'crois que j'suis quelqu'un de bien pour personne là » pas pour toi en tout cas. et je sais que depuis le début tu ne fais qu'essayer de me remonter mais.. regarde où j'en suis. et te voir dans cette chambre, les larmes aux yeux, à écouter les mots que t'as pu me dire, ça prouve bien que t'en souffres de cette situation. « j'veux plus que tu sois là eli. j'veux que tu sois heureux mais là, ça sera pas avec moi. »

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feat. @Camila Wildingham & elijah

j'ai l'impression de faire face à un mur... un mur impossible à franchir, impossible à briser. un mur de béton armé. j'ai beau grimper je tombe à chaque fois... j'ai beau frapper de toutes mes forces, je me fais surtout mal à moi. camila putain! et elle ne croit pas, elle reste fermée, encore et toujours fermée. et elle reparle de mourir... et je penche la tête en arrière d'un soupir "cami' non..." dis pas ça s'il te plait, arrête de dire ça... stop. elle fait vraiment tout pour me décourager, pour me dégouter et... ça fonctionne. j'ai mal, j'ai les boules, j'suis à bout de nerfs. elle n'est bien pour personne, c'est tout ce qu'elle trouve à me dire, c'est tout ce qui peut sortir de sa bouche... elle est mal, nocive, juste bonne à faire de la peine. j'ai tellement envie de la secouer de toutes mes forces là et j'commence même à râler plus à moi même qu'autre chose "mais si... si tu es bien pour moi. pour moi, cléolya et briséis. tu ne t'en rends juste pas compte." accrochant ses doigts pour serrer les poings. et là le coup de grâce. elle veut que je m'en aille, que je la laisse, que je laisse tomber... et je baisse à nouveau la tête. c'est bon, là j'atteins ma borderline. les nerfs pètent et j'attrape ses bras en me mettant à crier "MAIS PUTAIN CAMILA TU VAS TE RÉVEILLER?! RÉVEILLE TOI MAINTENANT!" réagis! fais quelque chose! arrête ça tout de suite! "j'ai qu'une envie là j'te jure c'est de te gifler!" et j'en ai les larmes aux yeux en disant ça.

donc ouais, le mieux, c'était vraiment que tu t'en ailles. que tu construises ta vie ailleurs qu'avec moi parce qu'il était clair que là, ça ne pouvait pas fonctionner. et j'arrive pas à saisir pourquoi est-ce que personne ne le comprends en fait. j'ai l'impression d'être la seule lucide dans l'histoire alors qu'en réalité, j'suis censée être la plus tarée de tous. « c'est vous qui vous rendez pas compte que je vous tire tous vers le bas. » mais regardez vous là, à toujours vous inquiéter pour moi, à vous faire un sang d'encre dès que je bouge. et d'un coup, sans que je ne comprenne le pourquoi du comment, tu venais t'accrocher à mes bras, ta voix montant d'un octave et j'restais sur le cul. les yeux grands ouvert, bouche bée. wtf ? tu me faisais quoi là ? « va t'en » j'inspire puis expire une nouvelle fois, proche de la panique. j'ai pas besoin de ça moi. de tes accès de colère là. t'as pas envie d'entendre ce que je dis ? tant pis. ça justifie clairement pas la façon que t'as d'agir envers moi. « SI TU SORS PAS J'APPELLE LES INFIRMIÈRES ALORS TU SORS ELIJAH. » tu veux jouer à celui qui va crier le plus fort ? n'oublie pas qui je suis et le caractère que je peux avoir. t'as peut être pas envie d'entendre que je vais mal et que ça serait mieux pour tout le monde mais c'est la vérité et j'vais pas me battre avec toi pendant des heures juste pour que tu comprennes ça.

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feat. @Camila Wildingham & elijah

c'est comme ci on avait tous tords... qu'on était con, qu'elle avait raison, la seule raison, la seule voie possible. elle me fait péter un boulon et putain pourtant j'essaie, j'vous jure que j'essaie. et elle réplique encore, négativement encore... et ça me bouffe les tripes. camila j'te jure tu me rends fou! mais cette fois pas dans le bon sens du terme. tu me fais du mal là... beaucoup de mal. oui tu me tire vers le bas, là tout de suite maintenant, volontairement on dirait. tu veux tout ruiner, tout piétiner comme je l'ai dis tout à l'heure... tu veux tout détruire. et là je vrille, je la tiens par les bras et je me met à crier. je craque totalement. un va t-en ferme ne suffit pas. non je ne veux pas m'en aller, non je ne veux pas partir. et elle se met à crier à son tour, menaçant d'appeler les infirmières et je me fige, une larme qui finie par couler sur ma joue. je serre les dents et la lâche doucement d'un "d'accord." plus peiné qu'autre chose. ouais elle me fait de la peine là, comme jamais... et je me redresse et je recule, reniflant un bon coup pour me calmer, levant les yeux, clignant de ceux-ci plusieurs fois pour sécher ce mal. j'inspire un grand coup et finis par hocher la tête "d'accord... je m'en vais." prenant ma veste pour aller vers la porte, me stoppant en l'ouvrant "mais ne vas pas dire que c'est moi qui t'abandonne. c'est toi qui le fait." tu as tout fait pour... pour me faire partir, fuir, quitte à me démolir le cardio'. j'suis juste dégouté de tout là. et je sors pour marcher vivement vers la sortie, le parking, ma voiture, chez moi... je hais le monde entier là.

puis j’accepte pas tes mots. et je crois qu’en fait, j’accepte plus grand chose ces derniers temps. j’ai juste envie qu’on me laisse en paix et puisque personne n’a envie d’écouter quand je le dis calmement, je me met au même niveau que toi et j’hurle. peut être qu’au moins tu entendras le message et.. visiblement, ça fonctionne. ça fonctionne puisque tu te redresses pour finalement reculer. et je sais que je t’ai fais mal mais moi aussi j’ai mal. moi aussi j’ai mal et j’aimerais bien qu’on m’entende pour une fois. « ouais » si tu veux. prends le comme tu veux là eli, moi je suis juste fatiguée. j’ai juste envie que ça s’arrête et je crois que là, j’ai plus envie d’entendre ce que tu peux penser de moi. trois minutes en arrière, t’as balancé que c’était fait exprès tout ça alors je t’avoue que je préfèrerais que tu te taises. tu sors de la chambre et je souffle finalement. j’ai le coeur qui se serre aussi. mais j’crois que je suis habituée à avoir mal alors en soit, ça ne me change pas de d’habitude. ouais, c’est ce que je me répète alors qu’une larme coule sur ma joue. mais tu vois, là, j’ai rien fait d’autre que te libérer de moi et je crois sincèrement que tu seras beaucoup plus heureux comme ça. t’auras peut être mal dans les premiers temps mais ça finira par passer et je t’épargnerais définitivement le désastre que je peux être. alors finalement, sûrement qu’un jour tu me remercieras pour ça.

rp terminé

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