NEHA BURTON ► sara orrego

Sam 17 Nov 2018 - 18:04

Neha Burton

feat. sara orrego

ID CARD

9 avril 1995
Amsterdam
23 ans
américaine/hollandaise /
hétérosexuelle
célibataire
aisée
design de mode
histoire de l'art
vends ses propres créations de vêtements en ligne
NON BOURSIER

ADMISSION

TON ADMISSION À HARVARD - Tu as toujours eu de bonnes notes dans tes cours, étant une personne assidue et sérieuse dans tes études. Rares sont les fois où tu as manqué une journée de classe, même lorsque tu étais malade comme un chien. Ton frère aîné, t’a aidé dans tes dossiers à préparer pour faire ton adhésion à Harvard. Il faut dire qu’il a réellement été d’une aide très précieuse, étant beaucoup trop stressée. Alors, oui, sans lui, peut-être que tu aurais eu beaucoup plus de difficulté à intégrer cette prestigieuse université. Ton rêve était à porté de la main, lorsque tu as obtenu tes résultats du SATS. Fière de toi, tu l’étais, mais rien n’était encore dans la poche. L’essay t’effrayais. Quelques amies l’avaient échoué, mais heureusement, il ne te restait plus que l’entrevue pour leur faire bonne impression. Tu as compris qu’il ne s’agissait pas que d’avoir de bonne note ou avoir de l’argent pour intégrer Harvard. Beaucoup trop stressée, tu as dû revenir une autre journée pour ton entrevue. Si l’une des trois personnes qui t’ont accueilli n’avait pas vu le potentiel en toi, tu ne serais pas là aujourd’hui…

MAISON OU NON ?

Tu n’as jamais souhaité faire partir d’un cercle restreint comme ça. Tu n’as jamais porté un intérêt pour cela. C’est certain que faire des défis sans queue ni tête pour montrer ton allégeance à un groupe qui fait la guerre aux autres simplement parce que leur maison est rivale à la leur, non merci pour toi. Tu préfères largement vivre ta vie comme tu l’entends sans restriction et sans prise de tête. Si tu dois détester quelqu’un, c’est parce que cette personne t’aura fait quelque chose et non par intérêt parce que tes proches la détestent. Non, tu préfères rester seule dans ton corps que rentrer dans une confrérie bourrée de stéréotype.

T’es un tourbillon de caractère. Si au premier abord, tu sembles timide, qui ne prends pas besoin de place et surtout qui ne parle pas plus fort que les autres, il ne faut pas vous fiez aux apparences. Parce qu’une fois que tu es à l’aise avec la personne en général, tu deviens une vraie tornade. Tu gardes tout de même tes bonnes manières, toujours prête à rendre service à tes proches. N’empêche que lorsque cela ne se déroule pas comme tu l’aurais souhaiter, les autres le savent. Déterminée et fonceuse lorsque tu as quelque chose en tête, tu fais tout en ton possible pour obtenir ce que tu souhaites, peu importe ce qui se dresse sur ta route. Tu as tout de même une tête sur les épaules et doté d’une patience étonnante sur certains points. Toutefois, si tu n’aimes pas quelqu’un, rien à faire, rare sont les personnes qui réussiront à te faire changer d’avis, sauf celle concernée.

méfianteloyalerancunièrepersévérantemalicieuseattachante

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Maelstrom et j'ai 31 ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à Jendy. Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Davi Carvalho (+ wh) et Sandrick Rockefeller (+ eh). J'utilise Sara Orrego comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par acid rain. Je fais environ 150+ mots par RP et mon personnage est un inventé.

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
 je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:
[/b]

Code:: [size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8565]☆[/url] ☆ <span class="pris">SARA ORREGO</span> ◊ “ Neha Burton ”[/size]

(Invité)

Sam 17 Nov 2018 - 18:04

STORY OF MY LIFE

please tell us more

Cher Journal,

Je n'arrive pas à croire que je viens me confier à toi. D’ailleurs, cela faisait au moins deux ans que je ne t'ai pas ouvert, je croyais même t'avoir perdu, mais non, tu traînais simplement au fond d'un carton, recouvert par de nombreuses choses qu'aujourd'hui, je n'utilise plus. Toutefois, je n'ai pu m'empêcher de t'ouvrir afin de lire ce que j'avais pu écrire durant ma jeunesse, soit de mes douze à seize ans et cette lecture m'a poussée à attraper un crayon afin de revenir une dernière fois vers toi pour tout commenter et te montrer à quel point ma vie a changée.

Sur les premières pages, j’ai pu relire mes impressions quant à Khaled. Ce voisin hyper canon sur qui j’avais un immense crush tout le long de ma jeunesse et adolescence. Je n’ai pas pu m’empêcher de devenir nostalgique à certains passages. Il faut dire que je l’aimais à en perdre la tête, ce beau libanais. Et même si je veux être à cent pour-cent honnête avec toi aujourd’hui, je pense que ce crush n’est pas disparu. J’ai dû mal à croire qu’il est heureux et en couple en ce moment, mais je n’ai pas le choix de l’accepter. J’ai également lu le moindre petit détail du moment où il m’a fait devenir une femme. D’ailleurs, je suis presque certaine que c’est suite à ça que j’ai demandé à ma mère de t’acheter. Je ne savais pas à qui me confier pour ma première fois, alors je me suis dit que tu n’allais pas me juger. Et en écrivant toutes les sensations ressenti, c’était sans doute un moyen pour moi de ne jamais rien oublier. En réalité, je n'en ai aucune idée, mais j'ai finalement bien fait de tout raconter par écrit puisque jamais je ne me serais souvenu de certains détails si je n'avais pas pu les lires aujourd'hui. Et à quel point je peux être pathétique, tout de même. À quel point je payerais cher pour avoir un peu d’attention de sa part. Mais bon, pour ce détail, je ne dois tout de même pas prendre mes désirs pour la réalité…

Passons toutes ces pages emplies de haines à propos de mes parents. Nul besoin de mes écrits pour me souvenir à quel point ceux-ci furent complètement à côté de la plaque – Et le sont encore. En effet, ils ont toujours préféré l'argent à leurs progénitures et là est pour moi le signe incontestable qu'ils n'auraient jamais dû faire d'enfants. Pour dire, ça doit trop être horrible de faire rire aux éclats un enfant. Ils ne sont pas venus me voir non plus lors de mes tournois d’épellation à l’école. Ni même lors de mes expositions de dessins. Non, pas une seule fois. Et là est la raison pour laquelle ils sont tous deux devenus si insignifiant à mes yeux, à mesure que les années passaient.

Allons donc directement à l’année de mes seize ans, ce jour où j’ai eu ma première grosse fête. C’était en vérité une open house. Cette soirée était tout simplement grandiose. Les éclairages, la musique, l’alcool, une tonne de gens que je ne connaissais ni d’Adam, ni d’Eve. Une piscine à l’extérieur remplie de mousse. Tout y était pour passer un agréable moment en bonne compagnie. Je me suis amusée, mais j’ai un peu trop bu. J’ai lu que c’était assez flou, mais je me rappelle très bien avoir entré dans une voiture pour me faire reconduire chez moi. Je me rappelle également que la personne qui conduisait n’était pas ivre, loin de là. Dans mes souvenirs, elle doit avoir bu deux verres à tout casser pendant la soirée. Mais cela n’a pas empêché quelqu’un de nous rentrer dedans. Voiture, perte totale, la personne qui conduisait, décédée sur le coup et moi… J’ai traversé le pare-brise alors qu’un morceau de taule est entré dans ma cuisse. Je me rappelle de la douleur comme si c’était hier et puis… trou noir. Allongée dans ma tenue de patiente à l'hôpital de Boston, mon frère, m’a raconté que je semblais si paisible, que sans mes tubes, mes ecchymoses ou mes coupures qui jonchaient mon corps et mon visage, on aurait pu me croire endormie. Le coma m'a accueilli quelques jours, suffisamment longtemps pour qu'on s'inquiète de mon sort. Heureusement, lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai rapidement repris du poil de la bête, m'en sortant simplement avec une longue cicatrice sur la cuisse droite. Endroit où la taule de la voiture avait ouvert ma chair.

Je me demande désormais pourquoi il y a plusieurs pages d'arracher entre ma dix-septième année et ma vingt-et une ième. C'est très bizarre. C'est comme si quelqu'un voulait que je ne me souvienne pas de ce passage de ma vie. Pourtant, il n'y a rien de très grave qui est arrivé, dans mes souvenirs. Mais si ce n'est pas écrit, c'est qu'il y a une bonne raison. Peut-être qu'un jour, je pourrai découvrir ce mystère...

Sur ces mots s'achèvent mes commentaires et je te remercie une nouvelle fois de m'avoir écouté, de m'avoir aidé lorsque d'autres ne l'ont pas fait. Peut-être qu'un jour je reviendrais noircir tes pages, mais pour le moment je préfère te dire adieu. Je ne vais pas te promettre que je tirerais un trait sur tous ces chapitres houleux de ma vie, parce que je sais que tu ne me croirais pas. En effet, s'il y a bien une personne que je ne peux duper sur mon hypocrisie c'est toi, alors je vais simplement te laisser en terminant par ma citation favorite, légèrement modifiée, mais qui me reflète assez bien : Mieux vaut un mensonge qui fait plaisir, plutôt qu'une vérité qui blesse.

(Invité)