(andrew) be my lawyer

Franchement, c'est la merde. Je suis énervée, très énervée. Comment cela peut-il m'arriver à moi ? Je soupire, assise sur ce banc depuis bien déjà quatre heures, arrêtée pour ivresse publique et manifeste. Sérieusement, j'étais un peu pompette voilà tout et j'ai voulu faire un peu de charme à ce con de flic qui a voulu m'arrêter. Encore un énorme soupire, j'attends, mon avocat ne vient pas et pourtant, j'en ai les moyens. Papa et maman doivent être furieux contre moi, mais je ne suis pas patiente, loin de là. Je vois un homme passé, il a tout l'air d'un avocat, qui plus est séduisant. Je me lève, t'interpelle. Vous êtes avocats ? Peu importe, je n'attends pas ta réponse. Même si vous avez déjà un client, je double ce qu'il vous paye pour que vous me sortez d'ici. Au moins, c'est clair.

Voila qu'on me sort de mon canapé, un client nommé d'office, un voleur de merde, pour pas changer, encore une affaire que je vais expédier rapidement de toute façon, je vais pas le défendre même si il le faut. Ca sera le strict minimum. J'embrasse Ayma en lui disant que j'en avais max pour 2h, et qu'il ne fallait pas que la petite pointe le bout de son nez maintenant. Bon on avait encore 4 bonnes semaine avant que la petite débarque fort heureusement. Bref, je met rapidement une chemise sans finir de l'attacher, une veste bleu foncé et je reste en jean. Après tout je suis en début de congé paternité. Même si elle avait pas encore accouché. Bref, j'arrive au commisariat et je me dirige vers la sécurité, je montre ma carte d'avocat puis j'arrive vers les bureaux de garde à vue. Une nana un peu... Bourrée, au vue de sa voix et de son style m'interpelle dans le couloir. Je l'a regarde. "Oui je suis avocat, mais pas le votre déso..." J'entend le "payer double" ça ne se refuse pas ça par contre. Moi et l'argent j'ai toujours vécu avec puis je dois continuer à faire vivre ma famille. Même si l'argent ne manque pas du tout chez nous. "Maître Spector. Vous êtes? Et surtout pourquoi êtes vous ici?" J'avais ma petite idée tout de même j'étais pas dupe ou né de la dernière pluie. D'un coup un policier, viens chez moi, je lui dis que j'étais l'avocat de demoiselle et qu'il en fallait un autre pour ce voleur de pacotilles. Puis mon regard se repose sur la petite blonde.

Pas question de rester une minute de plus ici, qui plus est je sens encore l'alcool que j'ai ingurgité quelques heures auparavant et mes vêtements montrent clairement que j'étais de sortie. Je regarde ce bel homme, fort séduisant pour un avocat et bien différent de celui de ma famille, je m'adresse à toi, prête à payer te double pour que tu me représentes immédiatement. Prêt à refuser, tu finis par accepter en attendant double paie. Tu t'adresses à un policier afin de lui dire que tu me présentes et que l'autre con que tu devais prendre en charge, sera avec un autre. Walton. Phyllis Walton. Nul doute que tu aies déjà entendu ce nom là, hein ? Walton est bel et bien la famille la plus riche des Etats-Unis. Ils m'ont arrête parce que j'étais ivre sur la voie publique, enfin je sais me tenir, j'ai juste mal parlé à un policier. Rien de quoi s'alarmer. Je te regarde, longuement. L'avocat de la famille n'est pas prêt d'arriver encore... et j'aimerai que cette affaire ne s'ébruite pas. Je précise quand même.

Je ne pensais pas tomber sur cette jeune femme totalement bourré, défoncé? Peu importe. Je m'en fous en faite, tout ce que j'avais entendu c'était payer double et quand on a une petite fille sur le point de naître c'était clairement ce qu'il me fallait là maintenant. Même si bon l'argent j'en ai et à en revendre, j'avais la maison de mes rêves avec Ayma, et tout ce qu'on a besoin et même plus. Mais voila quand on est habitué à un standing on veut le garder n'est ce pas? Je me présente alors, elle répond assez rapidement, elle avait tout de même l'air assez désespéré car son avocat n'avait pas encore fait acte de présence. Que voulez vous, même nous les avocats avons une vie c'est dingue ça. On ne travaille pas toujours, même si on fait beaucoup d'heures il nous arrive de dormir ou de se reposer pour profiter d'un moment en famille. Bon oui clairement moi? non c'est rarement le cas mais pour le moment je me donne à fond c'est pour cela. J'aime mon boulot. "Faut jamais répondre aux forces de l'ordre c'est un fait surtout quand on est... émécher comme votre cas actuel. Du moins je pense que les vapeurs de l'alcool on pu descendre un peu depuis le temps que vous êtes ici?" Je la regarde, elle aimerait que cette affaire ne s'ébruite pas. Pourquoi? Elle est quelqu'un c'est ça? Je fronce mon regard. "Votre nom est connu c'est pour ça que vous avez peur des retombées médiatiques? Ou juste que papa et maman vous pensent assez sage?" JE suis assez direct moi comme mec je suis comme ça. J'aime connaître mes clients et clientes avant toute chose.

Ouais, super l'avocat que j'ai en face de moi. Ce n'est pas celui dont j'ai l'habitude, celui que je connais assez bien pour me défendre et n'avoir jamais eu affaire à la justice. Il a le bras long, ne parle jamais de mes déboires à ma famille, sauf que là, il n'est toujours pas présent. Et, je dois prendre cet avocat, Andrew Spector, dont je n'ai jamais entendu parler. Dommage. Mais, il peut faire l'affaire, c'est juste une histoire de rien du tout après tout. Je ne sais pas, je me sens mieux que quand je suis arrivée. Réponds-je sans vraiment faire attention à ce que tu dis. Je précise que je ne veux clairement pas que l'affaire s'ébruite, mais tu poses des questions. Vos propos frôlent votre déontologie, hein ? Y'a pas un code d'honneur chez vous ? Pff. Je ne veux pas que ça s'ébruite, je vais vous payer pour ça. En gros, pas de séance publique.

Elle se sentait bien je vais donc essayer de la faire sortir d'ici, car même si elle me dit qu'elle n'était pas mineur, ce que je ne doute pas car clairement à voir son corps, son visage et ses fringues c'est sur elle était majeur. Encore une petite de l'université qui veut trop faire la fête. On est tous passer par là, moi le premier, je me suis calmer avec la création de ma famille et mon boulot mais dans le fond je suis toujours un jeune.On doit pas être loin d'avoir le même âge en plus de ça. C'était ça qui était assez compliqué, j'étais un très jeune avocat, donc il fallait que je me mette en position d'adulte mais en même temps que je sois face à des personnes de mon âge. C'était délicat. "Je suis quelqu'un de direct, je passe pas par 4 chemins. Mais vous en faites pas. Vous allez vous en sortir facilement après tout c'est juste de l'alcool et outrage à agents." Je souris, je me retourne vers les policiers pour leur parler rapidement savoir un peu plus sur la libération de la jeune femme qui n'avait tout de même rien à faire en garde à vue pour ça en plus. Je vais la laisser attendre un peu, mes honoraires seront plus élevés comme cela. MAis bon la conversation avec l'agent en face de moi était compliqué car il ne voulait rien comprendre jusqu'à tant que je lui sorte ma carte de l'ordre des avocats. Là il a enfin compris. "Je vous l'ai dis, je ne prend Mlle Walton en charge, je serais donc son avocat. Je vous pris, et je vous le demande une dernière fois, de la faire sortir d'ici. Faites là ressoufler au pire pour voir à combien elle est en alcoolémie. Mais elle n'a plus rien à faire assise dans cette cellule de dégrisement." Je met les mains dans les poches et un dialogue de sourd s'installe. Je regarde ma cliente en lui faisant signe de la main de se taire.

Je te fais comprendre clairement que tes propos sont limites hors de ta déontologie d'avocat, je ne suis pas une cliente lambda et avec moi, tu peux littéralement te faire des couilles en or. Encore faut-il que tu assures et ça, je te le fais comprendre. On verra ça. Mais, à part ton physique de Dieu, tu n'as pas l'air savoir quoi faire. Je te regarde partir voir l'agent des forces de l'ordre, je t'observe travailler. Rien n'y fait, je soupire avant de me lever et m'approcher de mon néo-avocat et l'agent de police. N'ai-je pas le droit de passer en comparution immédiate ? Que je demande alors, prenant l'air le plus sérieux possible. Genre, payer une caution ? On est aux Etats-Unis quand même, j'ai des droits.

Je lève les yeux en la voyant débarqué, je soupire, elle va commencer à me les casser cette gosse de riche. Enfin de compte j'étais pas mal moi avec mon client casse couille, ça m'aurait évité de me mettre dans cette merde. Même si c'est qu'une petite gosse qui veut juste s'amuser avec ses potes mais qui boit un peu trop pour après!s s'en prendre à un flic. Enfin normal c'était une histoire simple. En tout cas, oui ce soir elle va sortir d'ici, mais après, la caution, il n'y en a pas dans ces cas là, mais il y aura surement d'être chose, comme des travaux d'interêt communs ou simplement le fait de ne pas toucher à l'alcool pour quelques mois... Le temps de montrer qu'elle était calme mais je vais la défendre sur ça. J'avais mes idées mais il ne fallait pas qu'elle l'ouvre. "Mlle Walton.. S'il vous plait... Asseyiez vous." Je la regarde puis je repose mon regard sur le flic qui était devant moi, je pars avec lui un peu plus loin car je ne voulais pas qu'elle revienne pour parler et donner son point de vue. On finit par trouver un accord, je souris en lui serrant la main puis je reviens rapidement vers la jeune blonde. "Bon du coup... Pour ce soir, vous pouvez rentrer chez moi, je vais de mon côté bosser pour que vous finissiez sans rien, sans "caution" à payer, sans rappel à l'ordre, sans rien sur votre casier par rapport à l'outrage à agents. D'ici la fin du mois on fera fixer. Et personne n'en saura rien ça vous va?" Je met les mains dans mes poches en la regardant, il fallait qu'elle le comprenne. "Bon... Vu votre caractère, vous êtes à la Eliot c'est ça? C'était un bizutage?" Il faudra que je pose des questions à ma fiancé tiens à propos d'elle si elle est assez calme et si elle a vraiment sa place à la EH, pour si elle faisait ça pour se rigoler tel une mather.

Je ne peux évidemment pas rester sur place quand je vois qu'un dialogue de sourd s'installe entre l'avocat que je viens d'engager et le policier. Finalement, tu me demandes d'aller plus loin, de m'asseoir et de patientes. Je souffle, mais j'obtempère et attends sagement alors que des hommes me regardent. Il faut dire que je suis la seule femme, et ces mecs-là ont pas du souvent voir un canon comme moi. Je n'attends pas très longtemps, vu que tu reviens vite et m'explique ce qu'il va se passer par la suite. Chez vous ? Comment ça chez vous ? que je répète bêtement, ce n'est clairement pas possible. Quoique... beau comme tu es. Oui, ça me va. Ouais, je viens de rejoindre la EH, mais j'y étais y a quelques années pendant deux ans et non, ce n'était pas un bizutage. Juste une soirée entre amis. T'as vraiment pas besoin de sa voir ma vie, tu sais ?