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Est-ce que c’était ça, la facilité ? Parce qu’à l’heure actuelle, Caleb prenait le temps de souffler, de respirer même, il pouvait être lui-même et parler comme il le souhaitait. Le naturel ressortait trop bien hors de lui quand il était en compagnie d’Alexis. Mais ce naturel, parfois, il frappait là où il ne fallait pas, il était violent et troublé, il criait à l’aide quand l’un des deux se brûlait jusqu’à voir les os, ce naturel qui était parfois trop présent et qui ne cherchait pas la délicatesse, sauf dans les regards, parfois, un petit peu. Alors Caleb regardait l’heure sur son portable et constata qu’il allait avoir un cours et qu’il se devait d’y assister. Mais putain, il irait bien tout foutre en l’air pour rester à discuter avec Lex. « T’as pas le bon genre de fréquentation. » De l’autodérision, c’était facile, et c’était même sain dans la situation dans laquelle ils se trouvaient. Parce que peut-être que Caleb aurait vrillé un peu plus sans Lex à ses côtés, mais peut-être que parfois il aurait pu se calmer sans elle. Une tornade qui rencontre un volcan. C’était ça, en fait. Deux entités puissantes qui ne pouvaient se calmer au contact de l’autre mais qui s’alliaient pour créer le plus grand chaos que le mère Nature offre. Magnifique désastre aux conséquences inattendues. Son regard crochète celui de Lex, il ne veut pas lui épargner chacune de ses pensées, ce serait bien trop facile. Allez au fond des choses, c’était leur deal. Puis Caleb lève un sourcil. Surpris, curieux, sceptique surtout. « Tu te calmes pas. J’ai pas besoin d’une tombe à mes côtés. » Sorti de sa bouche seul, il ne reprend pas ses mots, il n’en a pas envie, il les cache dans un demi-sourire, puis il range son portable dans sa poche, et il se lève. Il contracte sa mâchoire, à nouveau, comme toujours. Pour se concentrer, pour se détendre. « On verra. » Rien de plus. C’est trop confus, il veut juste qu’elle soit présente, toujours. Pas seulement samedi. Mais y a une voix dans sa tête qui lui dit qu’il faut arrêter, parce qu’ils vont se faire mal. Mais tant pis. « Viens après la fermeture. Genre, 21h30. Et fais gaffe, y a un animal qui rôde dans les lieux… » Un sourire un peu sadique, son sac à dos sur l’épaule, un temps d’arrêt. Il sait pas la prendre dans ses bras, lui faire la bise, lui taper dans la main. Il n’avait jamais su lui dire bonjour, parce que le corps était trop source de sang pour eux deux. Alors il soupira en reprenant sa respiration et il partit à son cours d’informatique.

@Alexis Callaghan

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Les conséquences commencent à les guetter, elles qui se tenaient si éloignées, qui les confortaient dans leurs jeux sordides. C'est pas les hunger games les enfants, il faut apprendre à baisser les armes, cesser de serrer les poings, apprendre les caresses plutôt que les coups. Ils savent pas faire, ça ressort par tous leurs pores, ça transpire sur leurs nerfs crispés, presque douloureux à force d'être à ce point sollicités. Le corps entier n'est que souffrance, trop souvent. Elles ne tiendront pas longtemps, ces carcasses. Apprenez à les aimer davantage. A les respecter. A voir autre-chose dans le miroir qu'une aura de colère. Tu m'apaises et tu m'enflammes dans un même mouvement. Comment j'vais m'en sortir ? Tu vas perdre tout ton faible équilibre, à force d'erreurs. Moi, j'en suis pas un, d'équilibre. Moi, j'suis le poids trop lourd qui fait s'effondrer l’échafaudage. Parfois, j'suis celui sur lequel tu peux créer une demeure. J'n'ai qu'à me décaler, pour qu'elle se fissure. J'te regarderai t’effondrer, et je remonterai l'édifice, pierre par pierre. Entre mes mains chaudes, je t'insufflerai encore un peu de vie. J'te fournirai ce sourire que j'arbore encore maintenant, aux commissures, complice. Je changerai pas mes fréquentations, je ne peux pas. J'y arrive pas. Et, la conclusion, on la formule presque. Avec légèreté : « Ils finiront par en creuser deux. » Quand on trouvera plus fort que nous, quand l'un n'arrivera plus à retenir l'autre, quand on s'enfoncera dans la violence. Car on aura pas trouvé autre-chose. Quand t'auras tout perdu, et que moi je n'aurai rien gagné. J'sais pas ce qu'on mettra sur nos tombes, surement un truc ponctué d'ironie. A tes côtés, ouais, j'l'ai entendu. J'le garde dans un coin, et j'mets pleins de trucs dessus, pour pas le rendre trop visible. Et, j'pouffe à moitié, cliché. « Je vais prévenir Clary, quand même, et préparer ma plus belle photo pour l'affiche de recherche. » Pour peu que j'me fasse enlever par la bête. La bête et la bête, sans la belle. « Je serai prudente, comme à mon habitude. » Qu'elle rajoute, malicieuse, en guise d'accord pour l'ensemble des infos. Et, j'te regarde filer, ou plutôt, t'arrêter, et reprendre le pas. J'ai amorcé un espèce de salut de la main, pitoyable, que tu n'vois pas, dans ton dos, pour mettre un point. On sait pas faire ça, les points, alors qu'il y a rien de plus simple. C'est aussi simple que de retourner à ses révisions, ne pas y parvenir, parce que la hâte perturbe. Se retourner à nouveau, comme si t'allais réapparaître. Constater l'absence, se résigner, attraper son sac et partir. Et tu sais, moi ça me va, si t'es pas foutu de me dire au-revoir. J't'interdis d'apprendre.

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