Elliot ☆ Bienvenue à la Winthrop House

Tu lui annonces tous tes titres mais le plus important, c’est celui de ta soeur, la princesse héritière d’Espagne, princesse du royaume de Madrid et d’Andalousie quoi. Autant dire que t’es mal barré pour lui prendre le trône mais tu n’en veux pas en fait. Tu finis par hocher la tête Oui, des royaumes anciens qui sont maintenant sous ma tutelle. ajoutes-tu bien heureux d’être un prince, enfin ce genre de prince en fait. Tu passes ta main sur tes dossiers, et il continue de parler mais il parle trop, tu comprends pas grand chose et vu comment il s’est énervé un peu, ou agacé quand tu lui posais des questions, tu ne dis rien, souriant faiblement simplement jusqu’à ce qu’il te tende des papiers et des numéros de téléphone. Tu fronces légèrement les sourcils Je fais comment pour les ajouter? une demande bête, t’as le dernier téléphone dernier cri et pourtant, savoir envoyer un message et appeler c’est parfait en fait. Tu finis par déballer tes questions, délicatement, bien trop à son gout au vue de sa tête. D’accord tu prends tes affaires et tu le suis, tu n’aimes pas ça mais il t’a un peu donné un ordre et tu n’aimes pas les ordres, tu préfères avoir ses règles. A pied et en bus d’accord. dis-tu lentement alors qu’il te pose une nouvelle question Pour le faire seul après la règle, Juan t’accompagne plusieurs fois puis te laisse seul pour prendre le bus ou faire le trajet à pied . Bien sur il parle du piano et te dit que tu as le droit d’y toucher, tu te sens bien, tu souris d’ailleurs et cela te fait du bien, tu finis par hocher la tête Oui j’aime la musique. Je joue de la musique. Je fais du piano depuis l’âge de 3 ans. Et je suis doué, on me le dit souvent dis-tu avant de marcher dans le couloir. Sauf qu’il n’y a pas de règle et pas d’heures. Tu fronces les sourcils Ca veut dire quoi Safe ? et tu finis même par ajouter Pas de règles, ni d’heures mais respect, politesse et règle de base ? C’est quoi les trucs de base ? Prononces-tu et tu finis par ajouter Comment tu fais pour te prendre la tête ? Oui les expressions tu ne les comprends en fait, surtout celles là. Mais il a terminé en te disant qu’il avait confiance en toi et tu baisses les yeux vers le sol pour ajouter Tu me connais pas mais tu as confiance en moi ? Parce que tu comprends ça, tu ne le connais pas mais tu n’as pas confiance en lui en fait. Il déverouille ta porte, tu avances avec lui dans la chambre, il ne va pas fermer et t’enfermer ici déjà donc t’es bien là. Tu déposes tes papiers sur les siennes, tu regardes la chambre, tu ajoutes Clefs pour les différents locaux .. Badge pour la grille. Clef de la porte de chambre. Clef pour la maison. tu regardes les clefs, tu as compris ça sauf qu’il te tend une attestation et tu fronces les sourcils C’est quoi une attestation ? Et j’ai pas le droit de signer. C’est la règle numéro 8 : Interdiction de signer un papier non officiel. Je peux le garder par contre ? Je peux le mettre sur la porte ? tu sais même pas ce qu’est une attestation, alors la honte. Et quand il te demande qui Juan, tu souris doucement avant d’ajouter C’est mon ami, Juan travaille à la maison pour mon papa. Il s’occupe de moi et de ma sécurité ici. et tu te permets même de dire Même si je suis un grand garçon et que je vais à l’université seul et je vis seul. Parce que c’est vrai après et t’es pas trop prêt au fait de vivre avec Juan mais ton père a insisté, triste vie finalement.

(Oups j'ai fait long aussi )

Tu me balances tes titres royaux avant de confirmer que c’était bien des territoires espagnols. Ah, il vient de là ton accent étranger quand tu parles anglais alors. Je te file finalement mon numéro de téléphone et tu me demandes comment les ajouter. "Je vais le faire si tu permets." Bon, tu permets sûrement pas mais je prends ton téléphone, ajoute rapidement mon numéro et te le rends, hop très rapidement. J’préfère que tu aies la possibilité de me contacter si besoin, quitte à envahir ton espace personnel pendant dix secondes pour ajouter mon numéro dans ton téléphone. "Voilà, t’auras qu’à cliquer sur mon nom si besoin." On se lève pour rejoindre ta nouvelle chambre pendant que je réponds une à une à tes questions. Tu as besoin de quelqu’un pour faire le trajet avec toi les premières fois avant de le faire seul. "Moi je peux t’accompagner si tu veux. Je passe devant la Winthrop pour venir à Harvard et repartir chez moi le soir." J’te laisse le choix hein mais encore une fois, si besoin, j’suis dispo. Je souris quand tu parles du piano. "Tu pourras enchanter la salle commune alors." Personne n’utilise ce piano j’crois. Ça fera du bien d’avoir une musique de fond de temps en temps. Et si ça te rend heureux, encore mieux. "Safe, ça veut dire, sécuritaire. Les règles de base c’est… le respect d’autrui, pas de violence, politesse, entraide, garder les espaces propres." J’sais pas trop en fait. Et pour ce qui est de ne pas te prendre la tête… "C’est une expression. Quand on dit que tu te prends trop la tête, ça veut dire que tu réfléchis trop, que tu t’inquiètes trop." Et toi, tu te prends trop la tête, tu peux te détendre, je suis sûr que tout ira bien pour toi ici. "Oui. J’ai confiance en les Winthrops. Si tu as décidé de nous rejoindre, c’est que tu partages nos valeurs. Et tout le monde partage les mêmes valeurs ici, tout le monde s’entraide si besoin, on est tous là les uns pour les autres. Les Winthrops, c’est comme ma famille. Je leur fais confiance. Et maintenant, t’es un Winthrop toi aussi. Alors je te fais confiance." C’est aussi simple que ça. J’suis peut-être idiot, j’ai peut-être une confiance aveugle en mes pairs, mais ça sert à ça, d’appartenir à une confrérie non? Je t’explique les clés et tu répètes pour vérifier que t’as bien compris, je hoche donc positivement la tête. "C’est un papier officiel pour l’université. C’est la preuve que je t’ai bien accueilli à la Winthrop, que je t’ai bien remis les clés de la chambre. Disons que c’est une protection administrative pour toi si un jour tu perds tes clés par exemple." Je te demande qui est Juan, un nom que tu as mentionné auparavant. "D’accord." Faudra que je parle à ta soeur parce que j’ai un peu de mal à comprendre tes besoins et tes habitudes de vie. Elle pourra surement mieux me renseigner. "Tu as d’autres questions? T’as besoin d’aide pour ranger tes affaires ou tu préfères que je te laisse?" Chacun ses besoins, certains aiment être accompagnés pour faire connaissance, d’autres préfèrent s’installer seuls. A toi de voir, moi, je m’adapte. C’est mon rôle aussi.

Tu y arrives pas avec ton téléphone, c'est un fait, un vrai chose que tu ne peux pas modifier parce que tu n'y arrives pas. Quand tu as besoin, tu dis le truc de Siri et il le fait comme un grand, donc autant dire que rentrer un numéro tout seul c'est compliqué D'accord Il te prend le téléphone et tu le regardes en souriant faiblement, il le rentre tout seul lui, et tu regardes comment il fait mais il va trop vite Tu sais que c'est moi si je t'appelle ? tu demandes après tout, c'est bête mais tu demandes quand même. Mais le trajet c'est compliqué, encore aujourd'hui, tu as du mal quand même avec le nom des arrêts de bus, les numéros de bus et même les rues qui se ressemblent toutes. En Espagne, tu y allais à pieds parce que tu connaissais tout par coeur, maintenant, ici c'est bien plus compliqué. Tu fixes le brun quand il te dit qu'il veut faire faire le voyage avec toi, tu hoches la tête Oui d'accord. Je t'attendais devant à 8h15 alors, je commence tous les jours à 8h30. oui, t'es content, t'as appris ton emploi du temps par coeur en fait, donc autant le dire ça te fait te sentir comme tout le monde. Mais tu comprends pas ce que veut dire Safe, parce que c'est un mot trop compliqué et tu ne l'as jamais employé toi en fait, t'as pas l'habitude de parler de ça Safe c'est sécuritaire d'accord. Et tu as retenu les règles de base. Tu n'es pas du genre à foutre ton bordel, tu as juste des problèmes de comportement et aussi de conversation avec les autres rien de plus, pas non plus un gros truc. Surtout quand il te sort son expression et là t'es perdu. Je m'inquiète pas. Et je réfléchis pas trop. C'est Emilia, elle s'inquiète toujours, elle réfléchit trop et papa c'est pareil. Ils sont toujours inquiets alors que je suis grand et je suis capable de faire mes choix comme une grande personne c'est compliqué mais tu y arrives en fait, petit à petit. Tu as décidé de d'inscrire ici seul, parce que tu penses la confrérie bonne pour toi. Mais peut-être que tu te trompes. Tu fixes rapidement la chambre quand il te dit qu'il a confiance en toi mais tu ajoutes Bah moi je te fais pas confiance. Parce que la confiance elle se mérite c'est pas méchant, c'est encore moins attaquant, mais tu souris en plus et t'es pas du genre à chercher la merde, enfin même si tes paroles peuvent être un peu trop crues, comme celle-ci. Mais t'es gentil donc je sais pas si je peux te faire confiance Et honnête, tu réfléchis quand même à ça. Tu as les clefs dans ta main, tu les redis une nouvelle fois et encore une nouvelle fois pour t'en souvenir jusqu'à ce que tu regardes le papier, sauf que tu peux pas le signer, tu n'as pas le droit de signer des papiers qui ne sont pas officiels pour la courrone d'Espagne. Tu pinces tes lèvres Mais c'est pas un papier officiel. Il vient pas de la courrone et je peux pas. C'est pas un papier officiel, et si il se passe quelque chose, c'est sur moi que ça tombe. C'est pas un papier officiel du tout, tu mens et tu recules en fait, parce que t'es sur que c'est pas un papier officiel, sinon tu aurais le logo de la couronne Espagnol en fait de toi et ça ne l'est pas. Où est ce que Juan est quand on parle de lui sérieusement ? Surtout pour signer un document, c'est lui qui signe pour toi pas toi. Tu finis par regarder ton sac qui a côté de toi et tu hésites. Parce qu'il faut que tu fasses confiance aux autres aussi et tu ajoutes J'ai une valise à monter, tu peux m'aider ? Et je crois que mon papa est encore dehors, je peux te le présenter si tu veux Ouais tranquille, tu présentes le roi d'Espagne à tout le monde et alors ? T'es fier de ton père et tu es fier d'être son fils, même si c'était compliqué, tu as toujours été proche de ton père quoi qu'il arrive finalement ..

Je rentre mon numéro directement dans ton téléphone et je hoche la tête. “T’auras qu’à dire ton prénom quand tu m’appelles.” que je réplique dans un petit sourire bienveillant. Je propose même de t’accompagner pour le trajet, dans un élan d’altruisme. J’sais pas, j’aime bien avoir des responsabilités et aider les gens. Puis toi, t’as cette sensibilité, cette naïveté en plus qui me touche et qui me donne davantage envie de t’accompagner dans ta bonne intégration et de faire en sorte que tout se passe bien pour toi. “D’accord, je passerai te chercher sur mon trajet.” Pendant autant de temps que tu jugeras nécessaire. “Tu sais, c’est ta famille, c’est normal qu’ils s’inquiètent pour toi. J’ai une sœur moi aussi, et je m’inquiète tout le temps pour elle parce que je veux le meilleur pour elle, qu’elle se sente bien et soit heureuse.” Tu me dis que contrairement à moi, tu ne me fais pas confiance et je hausse les épaules. Je t’en tiens pas rigueur. “Je suis d’accord avec toi, la confiance se mérite. Tu auras le temps de décider si tu me fais confiance ou pas.” Moi je choisis de faire confiance à tous les Winthrops. J’considère que c’est aussi mon rôle de président. Et j’vois que pour l’histoire de l’attestation, tu commences à t’agiter. « C’est pas un papier officiel pour la couronne d’Espagne, t’as raison. Mais chaque institution a ses papiers officiels. Harvard est une institution. Je comprends en revanche que tu ne veuilles pas signer sans consentement. Tu pourras demander à ta soeur d’accord? Elle a du signer le même papier quand elle est entrée à la Cabot. Ou on attendra Juan, ça te va ? On peut laisser ça de côté pour l’instant. » Je te demande si tu as encore besoin de quelque chose ou si tu préfères rester seul et je hoche la tête quand tu me demandes si je veux bien t’aider à monter ta valise. Et en même temps,tu veux me présenter ton père. Euh, c’est le roi d’Espagne si j’suis pas trop con? « Si tu veux. J’ai quelque chose à savoir? Y’a une manière spéciale de le saluer? Je dois l’appeler comment? » Moi j’m’y connais pas niveau royauté, les seuls que je côtoie vraiment sont Agathe, qui n’a rien d’une princesse, et Nova et Gabriel, qui sont assez chill aussi vis à vis de leur statut. Je sors de ta chambre pour descendre à nouveau dans le hall. « On a qu’à aller voir ton père et on remontera avec ta valise après. Ça te va? »

Dire son prénom pour appeler, tu savais faire ça, ce n'était pas trop compliqué et heureusement. Cela n'avait pas l'air de te déplaire non plus. Mais qu'importe, tu as trouvé une personne pour t'emmener à l'université pendant deux ou trois fois et ensuite pour le faire seul. Ca te fait du bien de savoir que tu peux lui faire confiance à ce mec, enfin confiance c'est compliqué pour toi, t'es pas du genre à te confier ou même à parler autre que ta soeur. Et puis faut être honnête deux secondes, c'est une chose que tu partages avec ta jumelle plus que tout au monde. Il arrive même à t'indiquer deux ou trois trucs; Une famille, c'est bizarre de relever la chose de cette façon, t'as pas l'habitude toi. Donc tu t'inquiètes pour moi ? Pourtant je vais bien et je suis un adulte responsable Oui responsable, rapidement, t'as vingt trois ans certes mais tu galères à pleins de truc comme parler à des inconnus ou même sourire réellement à une personne c'est compliqué et difficile à avoir. D'accord La confiance ça se mérite. C'est ce que ton père te disait tout le temps et t'es bien content de lui dire ça. Parce que tu écoutes ton père mais aussi parce que tu es pas du genre à faire confiance aux gens trop rapidement. Surtout quand il te montre ce papier. Il parle de papier officiel mais c'est pas un papier officiel et ton père t'a appris de pas signer un truc qui est pas officiel. Y'a ton nom seulement et rien d'autre, ça peut être n'importe quoi. Mais quand il te dit que tu as raison, tu te calmes légèrement, tu souffles doucement, pas t'énerver, rester calme, mais tu t'es quand même agité. Emilia signe que les papiers officiels. Sinon elle signe pas. enfin tu crois. Et tu finis par ajouter Juan peut signer oui. Je peux ? demandes-tu en montrant le papier du doigt. Après tout, c'est ton papier non ? Enfin presque. Mais il faut aussi que tu montes ta valise, que tu commences à emménager. Et ça te fait un peu peur de le faire tout seul, surtout qu'il y a rien à toi ici. Tu finis par humecter tes lèvres alors commencer à te diriger vers la porte. Je l'appelle Papa, alors tu peux l'appeler comme ton père et lui dire bonjour comme ton papa. Elle est bête sa question. Il l'appelle comment son papa ? Et puis Felipe est pas si méchant, c'est juste un Roi, ça va. Tu finis par avancer après sa question, tu lui as simplement répondu en hochant la tête et tu sors même de la confrérie pour voir l'armoire à glace à côté de la porte. Ton Juan. Tu tournes les yeux vers Elliot pour l'observer Elliot c'est Juan. Mon ami dis-tu comme si c'était normal parce que Juan il regarde Elliot de la tête en bas mais tu t'en fous royalement parce que tu avances vers la voiture où ton père t'attend les bras croisés à parler avec son chauffeur qu'est aussi tant d'autres choses mais bref. Tu le regardes dans les yeux alors que tu tournes les yeux vers Elliot Papa c'est Elliot, le gérant de la confrérie. Enfin le président mais il a pas de sang royal. Et bien sur, Felipe le fixe et toi, tu le regardes ce dernier qui lâche un commentaire Ale, président ne signifie pas forcément qu'il possède du sang royal dans le sang, il a du t'expliquer ce que c'était, tu dois le respecter, parce qu'il est au dessus de toi. Ici, tu n'es pas mon fils, le prince, tu es un étudiant comme tout le monde. Tu hoches la tête doucement et tu te tournes vers ton président. Elliot, mon papa ajoutes-tu alors que tu vois Juan décharger la voiture et tu regardes ton père. Je dois signer ce papier non officiel de la couronne Et bien sur, ton père fixe Elliot avant de regarder le papier pour le lire Tu peux le signer. Mais pas de ta signature royale, celle que tu as appris avec Maria. tu hoches la tête doucement en reprenant la feuille pour prendre ta valise malgré le regard de Juan sur toi. Mais ton père pose la main sur l'épaule d'Elliot Mon fils a du t'expliquer ces problèmes de comportements et communications ? J'espère juste que tu n'en abuseras pas. C'est un garçon fragile pas une marionnette. Si il est ici c'est que je te fais un minimum confiance pour en prendre soin. Si j'apprends que ce n'est pas là. tu te tournes vers ton père et Elliot en interrompant leur conversation. On y va ? lâches-tu alors que tu as ta valise dans les mains et Juan a un sac en plus.

« On peut s’inquiéter pour les gens même quand ils vont bien tu sais? Parce qu’on a peur qu’un jour, ils aillent plus bien. » En gros, pour résumer facilement. J’sais pas, admettons que ta sœur soit heureuse, je suis sûr que t’as peur que demain, elle le soit plus. Ou alors t’y penses pas, mais une fois mis devant le fait accompli, tu verras que toi aussi, tu peux t’inquiéter pour des gens qui vont bien. D’ailleurs, j’ai raison de m’inquiéter parce que tu commences à t’agiter rien qu’en parlant de signer un papier. No stress. Ton pote Juan, il peut signer au pire. J’ai juste besoin d’une signature pour attester que je t’ai bien remis les clés de la chambre. Je hoche la tête quand tu questionnes le papier du doigt. On décide ensuite de redescendre et tu me demandes mon aide pour ton installation. J’accepte bien entendu. Même que je vais rencontrer ton père. Mouais, j’suis pas très bon avec les parents de manière générale. Je te demande par quel titre je dois l’appeler et tu me donnes une réponse totalement à côté de la plaque mais qui a le mérite de me faire doucement sourire. « Je parle plus à mon père depuis un an. » que je lâche en haussant les épaules. On croise le fameux Juan à la sortie. Donc c’est un ami garde du corps? Ah. Non, ça me surprend pas en fait. T’es un prince, c’est normal, j’aurais du m’en douter. « Enchanté. » que je dis d’un hochement de tête pour rester courtois. Puis je continue de te suivre jusqu’à ton père. Tu fais les présentations, tiquant encore sur cette notion de présidence. Mais ton père t’explique une autre fois le sens de ce mot, ce qu’il peut impliquer ou pas. « C’est pas très grave. Et je ne me considère pas supérieur, les valeurs de la maison veulent qu’on soit tous égaux, au même niveau. Enchanté, Monsieur. » Je tends la main vers ton père, un salut simple et poli. Puis tu lui parles de l’attestation, que tu peux finalement signer avec une autre signature. Moi? J’écoute. J’apprends. Comment te parler, quoi te dire, comment tu fonctionnes. Ton père pose sa main sur mon épaule et je lève les yeux vers lui. « Hm... pas vraiment à vrai dire, j’espérais que vous m’aiguilleriez un peu plus sur ce point. Mais je compte pas en abuser, c’est pas mon genre et j’aurais aucun intérêt à le faire. » Tu nous coupes et je hoche la tête. « Tu veux que ton père nous accompagne également ou on fait ça ensemble? Avec Juan bien sûr. » À qui je fais un petit signe de la main. Bah oui, il m’a pas l’air commode, disons que je préfère l’avoir en tant qu’ami plutôt qu’en tant qu’ennemi... « T’as besoin que je prenne autre chose? Une autre valise, un autre sac? »

En fait, tu t'en fiche de tout ça, parce que tu comprends rien donc t'essaye d'être normal mais c'est compliqué. Par contre, tu comprends le fait de s'inquiéter pour des gens que tu ne connais pas. Mais bon, faudra que tu demandes des explications à Juan encore, comme un idiot que tu es parce que t'es pas dans l'adaptation de toi ici. Tu vas pas y arriver si tu poses toujours des questions à Elliot. Enfin c'est ta façon de faire. Alors quand tu lui demandes comment il appelle son père, tu fronces les sourcils Bah tu devrais pas. Tu as qu'un seul père dans ta vie et c'est l'homme de ta vie c'est ainsi que tu vois ton père. L'homme de ta vie. Et c'est tellement vrai. T'es un peu stressé, parce qu'il rencontre Juan qui ne lui sourit même pas et tu files vers ton père, qui en profite pour t'expliquer à ta hauteur, comme il l'a toujours fait. D'ailleurs un instant père / fils te fait du bien parce que ça fait un moment que vous n'en aviez pas eu un en fait. Elliot ajoute même un commentaire que tu regardes pour regarder ensuite ton père. Mais rapidement, tu décides de parler de l'attestation qu'il t'autorise à signer puis à t'occuper de ta valise et ton sac. C'est tout ce que tu as, les autres doivent arriver avec des centaines de vies, pas toi, t'es pas matérialiste pour deux ronds. Ton père se tourne vers Elliot Sur ses problèmes de comportements et de communications ? Il ne t'en a pas parlé ? Bizarre tu coupes toute conversation pour regarder Elliot qui propose à ton père de rentrer et tu sens l'hésitation Il a pleins de trucs à faire aujourd'hui je crois .. Comme si il n'était pas là en fait, mais tu pinces tes lèvres avant de réfléchir Tu veux venir à l'intérieur ? Déjà ton père sourit parce que tu parles que d'habitude, ce qui est une bonne chose en fait. Et autant dire ça continue quand il lui a posé la question, puisque ton père a accepté l'invitation. Et ton regard se pose sur ton sac et ta valise Non, j'ai que ça. Je suis capable de le monter. Je crois Ton père te regarde pour ensuite déposer une main sur ton épaule Je crois qu'Elliot essayait d'être gentil. Tu sais comme quand Maria veut porter tes affaires jusqu'à ta chambre à la maison. tu tournes les yeux vers Elliot puis vers ton père et tu lui tends gentiment ton sac, pas lourd du tout en fait Merci Elliot et vous aviez avancié jusqu'à l'entrée de la confrérie Y'a même un piano dans la salle et j'ai l'autorisation d'y toucher et d'y jouer ouais t'es comme un gamin dans l'eau sorry

T’as des belles valeurs de la famille. C’est admirable. “On a pas tous des bonnes relations avec nos parents. Parfois, les parents ne te soutiennent pas dans tes choix. Et inversement. C’est comme si... t’étais pas fait pour eux, et qu’ils étaient pas faits pour toi non plus.” Ça match pas.  Ton père a l’air cool, à toi. Tant mieux, t’as de la chance, vaut mieux s’entendre avec nos géniteurs que l’inverse. Je discute quelques instants avec lui et il me questionne sur tes problèmes. Je secoue vaguement la tête. “Non... Pas vraiment.” Mais on est rapidement coupés par toi qui revient avec tes bagages, prêt à commencer ta nouvelle vie universitaire. Je propose à ton père de nous accompagner si tu veux, ainsi que de t’aider à porter tes sacs. Tu refuses, avant que ton père ne t’explique davantage ma proposition et donc tu me donnes un sac. “T’inquiète, c’est normal.” J’esquisse un petit sourire alors qu’on pénètre à nouveau à la WH. On fait rapidement visiter ton père, tu t’extasies à nouveau sur le piano et ça me fait plaisir que tu puisses déjà te projeter. Puis on termine par remonter dans ta chambre. Je pose ton sac sur la table et me tourne vers toi et ton père. J’sais pas, je me sens un peu de trop là. “T’as besoin d’autre chose? D’autres questions?” T’as l’air d’avoir beaucoup de questions alors je préfère m’assurer d’avoir répondu à toutes.

En fait, le fait que ton père soit resté t'aide, en fait, t'en sais rien du tout mais ça te fait de l'effet de le voir ici et finalement, tu t'approches de lui pour reprendre tes affaires les laissant discuter. Enfin sans réellement le laisser faire finalement parce que c'est à toi de lui dire, c'est à toi de dire que t'es qu'un autiste incapable de comprendre le monde entier. C'est bizarre mais c'est ainsi d'après les gens autour de toi. Mais ton père a toujours dis qu'il ne dirait jamais ça et que c'était à toi de l'annoncer. Mais qu'en bref, il t'explique que Elliot veut juste t'aider et tu le remercies en plus tendant ton sac. Mais tu as toujours pas compris pourquoi tu dois lle remercier et pourquoi il doit porter quelque chose. Sérieusement, tu comprends pas mal de choses mais pas ça. Et puis finalement c'est rapide et bien, ton père voit finalement toute la confrérie et il a même un sourire quand il sourit le piano, point pour toi, il va te laisser beaucoup plus libre que tu ne le pourrais jamais l'être. Et t'en profites une fois dans la chambre pour donner ton prénom sur la feuille en guise de signature sur son papier pour les clefs Tiens tu as les clefs et tu regardes ton père qui est bien heureux de voir que tu prends ton indépendance. T'en profites simplement pour pincer tes lèvres en hochant la tête et tu montres ton téléphone J'ai ton numéro de téléphone si j'ai besoin de quelque chose dis-tu gentiment, pas trop méchamment et tu regardes ton père qui est aussi sur le point de partir. Tu vas devoir rester seul alors ? Génial enfin presque, tu fais que des conneries quand t'es seul en fait ..

Finalement, on entre à nouveau à la Winthrop House, toi, moi et ton père, le roi d’Espagne. C’est bizarre, il est chill ton paternel, il fait pas vraiment roi. Mais ça me va, je préfère ça moi, j’suis pas franchement à l’aise avec tous ces titres de pseudo-supériorité politique. On lui fait visiter, jusqu’à t’amener à nouveau dans ta chambre. Tu signes finalement l’attestation de remise des clés et me la tends. Je souris et te remercie d’un signe de tête. Tout est en ordre maintenant, et t’as l’air un peu plus à l’aise qu’à ton arrivée ici il y a de ça une heure. J’suis content moi. Tout ce que je veux c’est que tu te sentes bien. Je te demande si tu as d’autres questions et tu brandis ton téléphone, répétant que tu as mon numéro en cas de besoin, exactement comme je te l’ai dit plus tôt. "C’est vrai. N’hésite pas d’accord? Pour quoi que ce soit." Que ça ait rapport avec ta chambre, la Winthrop, Harvard, ou même personnel. J’t’ai dit, on est une famille ici. Tu ne nous considères peut-être pas comme tel, et peut-être que tu ne le feras jamais, mais moi, je le fais. J’ai cet esprit d’équipe là et cette envie également d’être un bon président. "Je te laisse alors. Je vous raccompagne?" Que je dis à ton père qui ajuste son manteau, montrant lui aussi qu’il allait partir. "En tout cas, j'ai été ravi de te rencontrer Valentin et j’espère que tu te plairas à la Winthrop House." Un dernier sourire et on te laisse seul pour que tu prennes tes marques, ton père repartant en même temps que moi pour te laisser commencer ta nouvelle vie.